Le procès de l'attentat de Nice s'ouvre lundi à Paris six ans après la tragédie du 14 juillet 2016

Cette attaque sur la promenade des Anglais, le soir de la Fête nationale, avait fait 86 morts, dont 15 enfants et adolescents, et plus de 450 blessés. (Photo, AFP)
Cette attaque sur la promenade des Anglais, le soir de la Fête nationale, avait fait 86 morts, dont 15 enfants et adolescents, et plus de 450 blessés. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 03 septembre 2022

Le procès de l'attentat de Nice s'ouvre lundi à Paris six ans après la tragédie du 14 juillet 2016

Cette attaque sur la promenade des Anglais, le soir de la Fête nationale, avait fait 86 morts, dont 15 enfants et adolescents, et plus de 450 blessés. (Photo, AFP)
  • L'auteur des faits, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, un Tunisien de 31 ans, sera le grand absent des débats
  • En l'absence de l'assaillant et alors que la complicité d'assassinats n'a pas été retenue contre les accusés, de nombreuses parties civiles disent «ne pas attendre grand chose» du procès, qu'elles prévoient «frustrant»

PARIS/ MARSEILLE: Six ans après l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice, huit accusés comparaissent à partir de lundi devant la cour d'assises spéciale de Paris pour un nouveau procès terroriste hors-normes, prévu pour durer plus de trois mois. 

Cette attaque sur la promenade des Anglais, le soir de la Fête nationale, avait fait 86 morts, dont 15 enfants et adolescents, et plus de 450 blessés. Il s'agit du second attentat le plus meurtrier sur le sol français, après ceux du 13 novembre 2015. 

Comme un symbole, le procès se déroulera dans la salle d'audience "sur mesure" construite pour le procès du 13-Novembre (dit "V13"), dans l'historique Palais de justice de la capitale. 

Un total de 865 personnes s'étaient constituées parties civiles fin août, d'autres pourront le faire pendant l'audience. Pour celles qui ne pourront pas venir à Paris, le procès sera retransmis au palais des congrès Acropolis de Nice. 

L'auteur des faits, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, un Tunisien de 31 ans, sera le grand absent des débats. 

Le 14 juillet 2016, au volant d'un camion de 19 tonnes, il avait foncé dans la foule réunie pour assister au feu d'artifice et aux concerts organisés ce soir-là sur la célèbre avenue niçoise. Il y a été tué par la police. 

L'attaque, dix-huit mois après l'attentat de Charlie-Hebdo et huit mois après ceux du 13-Novembre, avait été revendiquée par l'organisation Etat islamique. Une revendication "de pure opportunité", a toutefois conclu l'enquête, qui n'a pas établi de lien direct entre l'auteur et le groupe jihadiste. 

« Mémoire collective » 

En l'absence de l'assaillant, les magistrats de la cour d'assises spéciale, présidée par Laurent Raviot, examineront la responsabilité de sept hommes et une femme, âgés de 27 à 48 ans, membres de son entourage ou intermédiaires présumés dans le trafic d'armes destinées à Mohamed Lahouaiej-Bouhlel. 

Trois accusés (Ramzi Kevin Arefa, Chokri Chafroud et Mohamed Ghraieb) sont poursuivis pour association de malfaiteurs terroriste. Le premier, en état de récidive légale, encourt la réclusion à perpétuité, les deux autres vingt ans de prison. 

Les cinq autres (Maksim Celaj, Endri Elezi, Artan Henaj, Brahim Tritou et Enkeledja Zace) sont poursuivis pour association de malfaiteurs et infractions à la législation sur les armes. Ils risquent cinq à dix ans d'emprisonnement. 

Seuls trois accusés seront dans le box des détenus (dont l'un incarcéré dans le cadre d'une autre affaire). 

Quatre comparaîtront libres, sous contrôle judiciaire. Le huitième, Brahim Tritrou, est visé par un mandat d'arrêt après avoir rompu son contrôle judiciaire. Selon son avocate, il serait détenu en Tunisie. 

En l'absence de l'assaillant et alors que la complicité d'assassinats n'a pas été retenue contre les accusés, de nombreuses parties civiles disent "ne pas attendre grand chose" du procès, qu'elles prévoient "frustrant". 

"J'entends cette frustration, elle est humaine. Mais il y aura une réponse judiciaire", a assuré récemment le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti. "Nous répondons à cette barbarie par le droit". 

En France, une diffusion des procès encadrée pour éviter la justice spectacle

Le procès de l'attentat de Nice sera diffusé en simultané dans une salle réservée aux parties civiles. Mais aucune diffusion ouverte à tous, à la télévision ou sur internet, n'est prévue, cela étant interdit en France. Cela présenterait des risques, expliquent deux magistrats: 

- « La crainte, c'est la transformation du procès en opération de show-bizz » 

"Cela pourrait avoir un effet sur le comportement des acteurs du procès. On ne parle pas exactement de la même manière si on s'adresse à une juridiction et aux parties d'un procès ou si on s'adresse à la France entière ou au monde entier, parce qu'on sait que son image, sa parole, seront retransmises via les réseaux sociaux. On peut craindre que les acteurs privilégient une communication extérieure. Dans l'intimité de la salle d'audience, on peut aussi laisser voir une faille. L'intensité du débat judiciaire, s'il se déroule avec humanité et pugnacité, aboutit parfois à des déclarations introspectives des uns et des autres. Quand on s'exprime devant 10 millions de téléspectateurs, on n'a pas forcément la liberté de cette introspection", relève Olivier Leurent, magistrat ayant présidé d'importants procès d'assises et président du tribunal judiciaire de Marseille. 

- « Renforcer l'idée de solitude » 

"Outre la spectacularisation du procès, le risque en streaming est de donner l'idée que le monde n’est qu'un écran, un espace de reflet sans profondeur, artificiel, et donc tout cela accroîtrait l'idée de solitude, car on ne va rencontrer personne", explique Antoine Garapon, magistrat français spécialiste des rituels judiciaires et de l'impact du numérique sur la justice. 

"Il y a une réflexion d'Alain Finkielkraut que je cite: +regarder chez soi le procès Barbie (NDLR: responsable SS condamné pour crime contre l'humanité) en croquant une pomme, ou en insultant les gens à l'écran, ce n'est pas la même chose que d'être obligé de se taire en écoutant l'argumentation de la partie adverse dans la salle d'audience, donc il faut discipliner les corps qui regardent aussi+". 

En France, où il était strictement interdit de photographier et filmer les audiences depuis 1954 --à quelques exceptions près--, les procès peuvent désormais être filmés depuis cette année, mais uniquement avec une autorisation et dans un "intérêt public d'ordre pédagogique, informatif, culturel ou scientifique". La diffusion ne pourra se faire que plus tard, lorsque la décision rendue sera définitive. 

Le procès de Nice sera ainsi le quinzième procès filmé et enregistré pour les archives. Le premier fut celui de Klaus Barbie en 1987, le dernier en date a été celui de l'ex-préfet rwandais Laurent Bucyibaruta, condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour complicité de génocide en juillet par la cour d’assises de Paris. 

Pour l'Histoire 

En plus de juger leurs auteurs présumés, ces grands procès d'actes terroristes permettent aussi de "faciliter le travail de recontruction des victimes", a souligné sur France Inter le procureur général près la Cour de cassation François Molins. 

En outre, ils "participent à la construction d'une sorte de mémoire collective autour des tueries de masse", a ajouté celui qui était procureur de Paris lors des attentats de 2015-2016. 

Vendredi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a tenu à rappeler sur BFMTV que la "menace terroriste reste très importante", évoquant "des intentions pour venir sur le sol national et commettre des attentats". 

Comme lors du procès V13, l'audience sera retransmise par webradio pour les parties civiles, avec 30 minutes de différé. Nouveauté dans le dispositif, cette webradio sera accessible depuis l'étranger et une traduction assurée en anglais. 

Le procès sera par ailleurs filmé et enregistré pour l'Histoire. 

Parmi les témoins attendus, l'ancien président de la République François Hollande et son ministre de l'Intérieur de  l'époque Bernard Cazeneuve, qu avaient déjà déposé lors du procès V13. 

Cinq semaines seront consacrées aux témoignages des parties civiles, proches des victimes et rescapés de l'attentat, avant les premiers interrogatoires des accusés début novembre. 

L'accusation sera représentée par trois avocats généraux, Jean-Michel Bourles, Alexa Dubourg et Rachel Lecuyer, respectivement procureur adjoint antiterroriste et vice-procureurs antiterroristes. 

Le verdict est prévu le 16 décembre. 


Macron et von der Leyen inciteront lundi les chercheurs étrangers à choisir l'Europe

Le président français Emmanuel Macron accueille la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen à son arrivée au sommet de la « coalition des volontaires » au palais de l'Élysée, à Paris, le 27 mars 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Le président français Emmanuel Macron accueille la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen à son arrivée au sommet de la « coalition des volontaires » au palais de l'Élysée, à Paris, le 27 mars 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
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  • Le président français clôturera cette conférence dans la prestigieuse université de la Sorbonne, « dédiée à la science, à l'attractivité de l'Union européenne, mais aussi plus largement à l'innovation, à la recherche et aux libertés académiques »
  • « Ici, en France, la recherche est une priorité, l’innovation est une culture et la science est un horizon sans limite », avait-il assuré.

PARIS : À Paris, le président Emmanuel Macron et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen participeront lundi à une conférence pour vanter les mérites de l'Europe auprès des chercheurs étrangers, notamment américains, confrontés à « un certain nombre de menaces », a annoncé l'Élysée mercredi.

Le président français clôturera cette conférence dans la prestigieuse université de la Sorbonne, « dédiée à la science, à l'attractivité de l'Union européenne, mais aussi plus largement à l'innovation, à la recherche et aux libertés académiques », ont affirmé ses services à la presse.

Le message de cette rencontre sera « très clair » : « Choose Science, Choose Europe ».

Selon son entourage, il s'agit de dire, « dans un moment où les libertés académiques connaissent un certain nombre de reculs ou de menaces, que l'Europe est un continent attractif et que l'innovation, l'attractivité, la science et la recherche sont des éléments essentiels pour la croissance européenne ».

Le chef de l'État aura à cette occasion un entretien avec la présidente de la Commission européenne, qui participera à la conférence. 

Le 18 avril, Emmanuel Macron avait donné rendez-vous le 5 mai aux chercheurs « du monde entier ». Sur le réseau X, il les avait invités à « choisir la France et l'Europe », dans une tentative d'attirer les chercheurs américains menacés par la politique de Donald Trump.

« Ici, en France, la recherche est une priorité, l’innovation est une culture et la science est un horizon sans limite », avait-il assuré.

Parallèlement, le gouvernement a lancé une plateforme baptisée « Choose France for Science », présentée comme « une première étape pour préparer l'accueil des chercheurs internationaux ».

Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, chercheurs et universités sont dans le collimateur de son gouvernement et redoutent pour leur avenir, entre libertés académiques et de recherche menacées et financements réduits.

De plus en plus de chercheurs ou d'aspirants chercheurs réfléchissent donc à quitter le pays, considéré jusqu'ici comme le paradis de la recherche dans nombre de domaines.

En France, dès début mars, le ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Philippe Baptiste, a demandé aux universités de réfléchir à des moyens de les accueillir. 


« La France ne se définit ni par une race, ni par une religion », affirme Macron

Le président français Emmanuel Macron regarde avant d'accueillir le Premier ministre belge pour un déjeuner de travail au palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 29 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Le président français Emmanuel Macron regarde avant d'accueillir le Premier ministre belge pour un déjeuner de travail au palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 29 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
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  • « La France est une patrie de volonté et de bravoure qui ne se définit ni par le sang, ni par une race, ni par une religion, ni par une identité figée », a déclaré le président de la République.
  • Près de 150 nationalités se côtoient au sein de la Légion étrangère, où les légionnaires sont commandés par des officiers français.

AUBAGNE, FRANCE : lors d'une cérémonie militaire commémorant la bataille de Camerone, à Aubagne, où est basé le commandement de la Légion étrangère, Emmanuel Macron a affirmé  mercredi que « la France ne se définit ni par une race, ni par une religion, ni par une identité figée ».

« La France est une patrie de volonté et de bravoure qui ne se définit ni par le sang, ni par une race, ni par une religion, ni par une identité figée », a déclaré le président de la République devant plusieurs dizaines de légionnaires réunis pour commémorer la bataille de Camerone, qui s'est déroulée le 30 avril 1863 au Mexique.

« La France se définit par une volonté chaque jour recommencée d'accomplir de grandes choses avec une poignée de notre terre dans la main. Un rêve d'universel, un idéal, cette solidarité, cette fidélité à la patrie », a poursuivi M. Macron, qui s'est déplacé à Aubagne (Bouches-du-Rhône) pour commémorer cet événement fondateur de la Légion étrangère, célébré chaque année par tous les régiments. 

M. Macron a prononcé ce discours après avoir reçu mardi des représentants d'institutions musulmanes qui ont dénoncé le « climat islamophobe ambiant » et demandé au président de la République des « actes concrets » pour protéger les musulmans, après le meurtre d'un fidèle dans une mosquée du Gard.

À Aubagne, le président a passé en revue les troupes de la Légion étrangère, la force combattante de l'armée de terre qui compte plus de 9 500 hommes.

Près de 150 nationalités se côtoient au sein de la Légion étrangère, où les légionnaires sont commandés par des officiers français.

L'hymne national a été joué et deux avions Rafale ont survolé la cérémonie à laquelle ont assisté les élus locaux et plusieurs centaines de spectateurs.

La cérémonie de Camerone, qui est une fête de la Légion, commémore une bataille survenue à Camerone, dans l'État de Veracruz, dans l'est du Mexique, au cours de laquelle 62 légionnaires français ont résisté à 2 000 soldats mexicains lors de l'expédition française au Mexique. 

Le président Macron a décrit la bataille menée par une « poignée de légionnaires assiégés par 2 000 ennemis » qui ont « tenu une position pendant 11 heures », saluant une « histoire de courage insensé ».

Chargés de protéger le passage d'un convoi de ravitaillement pour les troupes françaises assiégeant la ville de Puebla, les légionnaires retranchés dans une hacienda du village de Camaron de Tejeda avaient fait le serment de se battre jusqu'à la mort.

Après une journée d'affrontement, les derniers encore en état de combattre refusèrent de se rendre et chargèrent les Mexicains à la baïonnette. 


Panneaux solaires, spatial, pharmacie : neuf projets d'usines reçoivent des subventions France 2030

Un employé de TotalEnergies devant des panneaux solaires et des éoliennes du parc éolien de La Perrière à Sainte-Suzanne sur l'île de la Réunion, le 22 janvier 2025. (Photo Richard BOUHET / AFP)
Un employé de TotalEnergies devant des panneaux solaires et des éoliennes du parc éolien de La Perrière à Sainte-Suzanne sur l'île de la Réunion, le 22 janvier 2025. (Photo Richard BOUHET / AFP)
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  • Neuf nouveaux projets d'usines au total vont recevoir des subventions à hauteur de 49 millions d'euros, a annoncé le gouvernement mercredi.
  • Ces aides publiques, issues du programme d'investissement France 2030, ont été accordées en réponse au septième appel d'offres lancé dans le cadre du dispositif « Premières usines ».

PARIS : La giga-usine Holosolis de cellules photovoltaïques en Moselle, ainsi qu'un site de chimie verte en Martinique : 9 nouveaux projets d'usines au total vont recevoir des subventions à hauteur de 49 millions d'euros, a annoncé le gouvernement mercredi.

Ces aides publiques, issues du programme d'investissement France 2030, ont été accordées en réponse au septième appel d'offres lancé dans le cadre du dispositif « Premières usines », destiné à soutenir les projets d'ouverture d'usines des start-up et PME industrielles innovantes, indique un communiqué.

À l'exception d'un projet de ferme aquacole écoresponsable « Mangrove » en Bretagne et d'un projet de chimie verte SHB Biotech en Martinique pour la production d'ingrédients naturels à partir de co-produits agricoles, les projets retenus s'inscrivent géographiquement dans la moitié est de la France. 

L'usine de la société française Holosolis, annoncée en grande pompe lors du sommet Choose France de 2023 pour produire des cellules et modules photovoltaïques à Hambach en Moselle, figure sur la liste. Le montant de l'aide n'a pas été divulgué.

Holosolis, dont l'actionnaire principal est InnoEnergy (institut européen d'innovation et de technologie), est un consortium européen de partenaires engagés dans la transition énergétique et la réindustrialisation. Il réunit la société d'investissement immobilier Idec, l'industriel breton Armor Group, le spécialiste français de l'agrivoltaïsme TSE et le groupe allemand Heraeus. Son usine, un investissement de 851 millions d'euros susceptible de générer 1 700 emplois, a obtenu un permis de construire en janvier.

Autre projet soutenu : celui du groupe Bordet en Bourgogne Franche-Comté qui se lance dans la production de carbone végétal pour remplacer les matières fossiles dans l'industrie chimique ou la cimenterie, grâce à un procédé de pyrolyse. 

Un autre projet de chimie est soutenu : Separative (SEP30), une société auvergnate bardée de brevets qui propose des solutions innovantes pour réduire la consommation d'énergie et l'empreinte carbone de l'industrie pharmaceutique.

Dans le secteur de la santé, InBrain Pharma, également aidée, est basée dans les Hauts-de-France et développe une technologie de perfusion cérébrale (Percepar) permettant l'administration ciblée de médicaments pour corriger les troubles des maladies neurologiques. En Île-de-France, Vertikale propose une solution qui miniaturise les bioprocédés et simplifie la production de médicaments biologiques.

Dans le secteur spatial, France 2030 a accordé une subvention à la société Latitude, basée dans le Grand Est, qui développe un micro-lanceur (Zephyr).

Enfin, dans l'agroalimentaire, l'entreprise de biotechnologie Mycophyto, située à Grasse, qui développe des solutions biologiques (biostimulants, bio-intrants) pour tous types de cultures, reçoit également une subvention.