Un rapport de l’ONU constate les progrès réalisés dans l’éducation en Arabie saoudite

L’éducation en Arabie saoudite continue de bénéficier d’une reconnaissance mondiale, le Royaume ayant progressé de cinq places dans le dernier Indice de développement humain. (SPA)
L’éducation en Arabie saoudite continue de bénéficier d’une reconnaissance mondiale, le Royaume ayant progressé de cinq places dans le dernier Indice de développement humain. (SPA)
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Publié le Samedi 10 septembre 2022

Un rapport de l’ONU constate les progrès réalisés dans l’éducation en Arabie saoudite

  • Le ministère de l’Éducation a mis en place des politiques et des initiatives allant de l’éducation préscolaire à l’apprentissage continu
  • Les résultats de l’éducation montrent l’intérêt du Royaume pour l’éducation, la recherche scientifique, le développement et l’innovation

RIYAD: L’éducation en Arabie saoudite continue de bénéficier d’une reconnaissance mondiale, le Royaume ayant progressé de cinq places dans le dernier Indice de développement humain (IDH).

L’IDH, un rapport publié par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a classé l’Arabie saoudite au 35e rang sur 191 pays pour 2022. Dans le rapport précédent, l’Arabie saoudite était classée 40e. En outre, le Royaume a occupé la 10e place parmi les pays du G20 et a fait le plus de progrès entre 2019 et 2021.

En matière d’acquisition de connaissances, le Royaume a nettement progressé, gagnant 18 places dans l’Indice de la durée moyenne de scolarisation. L’Arabie saoudite occupe désormais la 56e place, contre la 74e place dans le rapport précédent. Cela reflète la poursuite des efforts visant à améliorer les résultats d’apprentissage et le renforcement de la capacité d’éducation du Royaume dans la concurrence mondiale.

Les progrès réalisés sur l’échelle d’acquisition des connaissances démontrent l’engagement du système éducatif à développer les capacités humaines, ce qui renforce la compétitivité globale du Royaume et contribue à son classement international.

Il faut de nombreuses années pour parvenir à ce niveau de progrès, mais le système éducatif saoudien a été en mesure de réaliser ces objectifs, décrits dans la Vision 2030 du Royaume, en un temps plus court. Ce succès est dû en partie à l’investissement dans l’éducation et au soutien des dirigeants saoudiens.

Le rapport 2022 du PNUD s’appuie sur trois dimensions fondamentales du développement humain: une vie longue et saine, la connaissance et un niveau de vie adéquat. Le ministère de l’Éducation a mis en place des politiques et des initiatives allant de l’éducation préscolaire à l’apprentissage continu dans le but de transformer l’Arabie saoudite en un modèle de société de la connaissance.

Le président du Comité de l’éducation et de la recherche scientifique à l’Assemblée consultative, le Dr Nasser al-Moussa, affirme que le Royaume s’est toujours intéressé à la recherche scientifique, au pouvoir de la connaissance et à l’éducation en général.

Les résultats de l’éducation constituent une partie du tissu social, explique-t-il. La main-d’œuvre est représentée par des diplômés tels que des médecins, des ingénieurs et d’autres cadres, et le Royaume alloue le quart de son budget annuel au secteur de l’éducation. Ces dernières années, le Cabinet a décidé de consacrer un point du budget du ministère à la recherche scientifique, car c’est le moyen le plus efficace pour le développement des sociétés, ajoute-t-il.

M. Al-Moussa indique à Arab News que l’intérêt du Royaume pour l’éducation, la recherche scientifique, le développement et l’innovation découle de l’existence d’organismes et de comités d’innovation plus importants en matière de recherche, de développement et d’expertise en innovation. Ces éléments ont contribué à l’entrée en force du Royaume dans le classement mondial.

Selon M. Al-Moussa, le Royaume affiche des résultats consécutifs impressionnants au niveau international, reflétant les efforts déployés pour soutenir l’éducation et ses aboutissements, notamment dans les domaines du numérique, de l’éducation et de l’innovation.

Le Dr Sultana al-Badawi, membre de l’Assemblée consultative, a déclaré que le conseil était satisfait des rapports publiés par le PNUD montrant les progrès du Royaume dans le dernier indice. À la lumière du développement systématique que connaît le Royaume, et sur la base d’une vision claire et ambitieuse soutenue par le gouvernement du roi Salmane, et grâce au suivi personnel du prince héritier Mohammed ben Salmane, il n’est pas surprenant que le rang du Royaume ait avancé dans différents indicateurs internationaux, poursuit-elle.

Le Dr Al-Badawi souligne que la progression du Royaume dans l’Indice de connaissance est le résultat des efforts déployés pour améliorer le développement et réaliser les programmes de la Vision 2030 du Royaume, grâce à l’un de ses outils les plus importants: l’éducation. Cela s’est manifesté à travers les résultats de l’éducation, qui ont bénéficié d’un soutien important au niveau de la législation et de la réglementation, précise-t-elle. Les dirigeants ont également soutenu la recherche scientifique et l’innovation, en accordant une attention particulière à l’éducation numérique, favorisant ainsi l’acquisition de connaissances par les citoyens et les résidents.

Elle estime que la progression du Royaume dans les indicateurs internationaux montre que le pays possède les outils nécessaires pour rivaliser sur la scène internationale. Cela a ouvert les portes au Royaume pour qu’il devienne un partenaire mondial capable de contribuer et d’avancer avec les pays développés du monde.

Pour sa part, le général de division Nasser al-Shaibani, membre de l’Assemblée consultative, a affirmé que le Royaume progressait à tous les niveaux, et non seulement en matière de développement humain. Après avoir amélioré ses technologies et sa cybersécurité, il n’est pas surprenant qu’il se soit hissé dans les classements. Cela reflète le grand intérêt porté aux universités et à l’éducation publique par le biais des transformations techniques, des accélérateurs de technologie et de l’attention portée aux cadres humains nommés dans ce programme, note-t-il.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Jordanie: 4 condamnations à 20 ans de prison dans une affaire liée aux Frères musulmans

La police jordanienne se tient devant le bureau du Front d'action islamique à Amman, en Jordanie, le 23 avril 2025. (Reuters)
La police jordanienne se tient devant le bureau du Front d'action islamique à Amman, en Jordanie, le 23 avril 2025. (Reuters)
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  • La Cour de sûreté de l'Etat en Jordanie a condamné mercredi à 20 ans de prison quatre personnes reconnues coupables de détention d'armes et d'actes "mettant en danger la sécurité nationale"
  • Le 15 avril, les autorités ont annoncé l'arrestation de 16 personnes, dont des membres des Frères musulmans, soupçonnées de plans "visant à nuire à la sécurité nationale, à semer le chaos et à commettre des actes de sabotage en Jordanie"

AMMAN: La Cour de sûreté de l'Etat en Jordanie a condamné mercredi à 20 ans de prison quatre personnes reconnues coupables de détention d'armes et d'actes "mettant en danger la sécurité nationale", dans une affaire liée aux Frères musulmans récemment interdits.

Le 15 avril, les autorités ont annoncé l'arrestation de 16 personnes, dont des membres des Frères musulmans, soupçonnées de plans "visant à nuire à la sécurité nationale, à semer le chaos et à commettre des actes de sabotage en Jordanie".

Quelques jours plus tard, elles ont interdit toutes les activités des Frères musulmans et fermé leurs bureaux, imputant à cette confrérie islamiste des "activités de nature à déstabiliser le pays", notamment la fabrication et le stockage de roquettes et explosifs.

Selon un communiqué, la Cour de sûreté de l'Etat a prononcé des peines de 20 ans de prison contre quatre des 16 accusés et les a condamnés à une amende non précisée.

Ils ont été reconnus coupables de "détention d'explosifs, d'armes et de munitions avec l'intention de les utiliser illégalement, et d'avoir commis des actes susceptibles de perturber l'ordre public et de mettre en danger la sécurité" nationale.

Le communiqué n'a pas précisé si parmi les personnes condamnées figuraient des membres des Frères musulmans.


Déploiement des forces de sécurité près de Damas après des violences meurtrières

Des membres des forces de sécurité syriennes se déploient dans une zone proche de la capitale syrienne Damas, le 30 avril 2025, au milieu d'affrontements sectaires meurtriers. (AFP)
Des membres des forces de sécurité syriennes se déploient dans une zone proche de la capitale syrienne Damas, le 30 avril 2025, au milieu d'affrontements sectaires meurtriers. (AFP)
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  •  Les forces de sécurité se sont déployées mercredi près de Damas après des heurts meurtriers entre combattants druzes et islamistes liés au pouvoir
  • Affirmant vouloir défendre les druzes, Israël, pays voisin de la Syrie avec laquelle il est techniquement en guerre, a mené des frappes sur la région de Sahnaya près de Damas et menacé de frapper le pouvoir syrien en cas de nouvelles violences

DAMAS: Les forces de sécurité se sont déployées mercredi près de Damas après des heurts meurtriers entre combattants druzes et islamistes liés au pouvoir, l'ONU dénonçant ces violences "inacceptables" mais aussi l'intervention militaire d'Israël.

Affirmant vouloir défendre les druzes, Israël, pays voisin de la Syrie avec laquelle il est techniquement en guerre, a mené des frappes sur la région de Sahnaya près de Damas et menacé de frapper le pouvoir syrien en cas de nouvelles violences contre cette minorité.

Ces affrontements ont réveillé le spectre des massacres qui ont fait plus de 1.700 morts, en grande majorité parmi la minorité alaouite dont était issu le président déchu Bachar al-Assad, renversé en décembre par la coalition islamiste au pouvoir.

Déclenchés lundi soir dans la localité à majorité druze de Jaramana, les heurts entre groupes armés liés au pouvoir islamiste sunnite et combattants druzes se sont étendus mercredi à Sahnaya, faisant 22 morts -tous des combattants- selon les autorités et l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Les combats à Jaramana ont fait 17 morts d'après l'OSDH.

Les forces de sécurité ont annoncé leur déploiement à Sahnaya pour "rétablir l'ordre" après les violences impliquant les druzes, une minorité ésotérique issue de l'islam chiite dont les membres sont répartis notamment entre le Liban, la Syrie et Israël.

Les autorités syriennes ont averti qu'elles "frapperaient d’une main de fer tous ceux qui cherchent à saper la stabilité de la Syrie". Elles ont accusé des "groupes hors-la-loi" d'avoir attaqué "des postes et barrages" des forces de sécurité aux abords de Sahnaya, une localité située à 15 km au sud-ouest de Damas et où vivent des druzes.

Le pouvoir du président Ahmad al-Chareh a dans ce contexte réaffirmé son "engagement ferme à protéger toutes les composantes du peuple syrien, y compris la communauté druze". Il a aussi exprimé "son rejet catégorique de toute ingérence étrangère" après l'intervention militaire israélienne.

- Sécurité rétablie -

"Nous n'avons pas dormi de la nuit (...) les obus tombent sur nos maisons", a raconté à l'AFP Samer Rafaa, un habitant de Sahnaya, durant les violences. "Où sont les autorités? Nous les implorons d'assumer leur rôle. Les gens meurent."

Un accord mardi soir entre des représentants du gouvernement et les responsables druzes de Jaramana a mis fin aux affrontements dans cette localité.

Mercredi, un responsable de la région de Damas, Amer al-Cheikh, a affirmé que la plupart des membres des "groupes hors-la-loi avaient été neutralisés" à Sahnaya et que la sécurité y avait été rétablie. Il a en outre fait état de deux morts dans la frappe israélienne menée dans la région de Sahnaya.

L'attaque contre Jaramana, une banlieue de Damas, a été menée par des groupes affiliés au pouvoir après la diffusion sur les réseaux sociaux d'un message audio attribué à un druze et jugé blasphématoire à l'égard du prophète Mahomet. L'AFP n'a pas pu vérifier l'authenticité du message.

L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir O. Pedersen, s'est dit "alarmé" par le "potentiel d'escalade" après les violences et exigé que cessent les attaques israéliennes.

Les druzes d'Israël forment une minorité arabophone d'environ 150.000 personnes réputée pour son patriotisme, et sont surreprésentés dans l'armée et la police par rapport à leur nombre.

- "Alliés locaux" -

Mercredi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Israël Katz ont annoncé conjointement que l'armée avait mené "une action d'avertissement" contre un "groupe extrémiste qui se préparait à attaquer la population druze de Sahnaya".

L'armée israélienne a annoncé que ses forces étaient prêtes à frapper des cibles du pouvoir syrien si "la violence contre la communauté druze persistait".

Elle a en outre affirmé avoir évacué trois druzes syriens, blessés dans les heurts près de Damas, vers Israël.

"En se plaçant en protecteur de la communauté druze, Israël espère à la fois se trouver des alliés locaux, particulièrement dans le sud syrien, mais aussi peser dans la balance à un moment où le futur de la Syrie reste incertain (...)", estime Michael Horowitz, un analyste indépendant.

Au Liban voisin, le chef druze libanais, Walid Joumblatt a appelé les druzes à "rejeter toute ingérence israélienne".

Dès la chute de Bachar al-Assad le 8 décembre, renversé par une coalition de factions rebelles islamistes dirigée par M. Chareh après plus de 13 ans de guerre civile, Israël a multiplié les gestes d'ouverture envers les druzes.

Début mars, après des escarmouches à Jaramana, Israël avait menacé d'une intervention militaire si les autorités syriennes s'en prenaient aux druzes.

Les dignitaires druzes avaient rejeté les menaces israéliennes.


Hajj: arrivée des premiers pèlerins turcs en Arabie saoudite

L’an dernier, environ 1,8 million de fidèles ont participé au Hajj. (SPA)
L’an dernier, environ 1,8 million de fidèles ont participé au Hajj. (SPA)
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  • Les autorités ont mobilisé un personnel qualifié, multilingue et équipé des technologies les plus récentes pour faciliter les procédures d’entrée
  • Elles sont également prêtes à accueillir les pèlerins arrivant par voie terrestre, maritime ou aérienne

Médine: Les premiers vols transportant des pèlerins du Hajj en provenance de Turquie ont atterri mercredi à l’aéroport international Prince Mohammed ben Abdelaziz de Médine. Le grand pèlerinage islamique se déroulera cette année du 4 au 9 juin.

Selon l’Agence de presse saoudienne (SPA), les autorités ont mobilisé un personnel qualifié, multilingue et équipé des technologies les plus récentes pour faciliter les procédures d’entrée. Elles sont également prêtes à accueillir les pèlerins arrivant par voie terrestre, maritime ou aérienne.

L’an dernier, environ 1,8 million de fidèles ont participé au Hajj.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com