L'Académie des Oscars met à l'honneur une actrice amérindienne, 50 ans après sa mise au ban

Janet Yang, présidente de la Motion Picture Academy, David Rubin, Jacqueline Stewart, directrice et présidente de l'Academy Museum of Motion Pictures, sur la scène de l'AMPAS, Présente une soirée avec Sacheen Littlefeather à l'Academy Museum of Motion Pictures le 17 septembre 2022 à Los Angeles, Californie. (AFP).
Janet Yang, présidente de la Motion Picture Academy, David Rubin, Jacqueline Stewart, directrice et présidente de l'Academy Museum of Motion Pictures, sur la scène de l'AMPAS, Présente une soirée avec Sacheen Littlefeather à l'Academy Museum of Motion Pictures le 17 septembre 2022 à Los Angeles, Californie. (AFP).
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Publié le Dimanche 18 septembre 2022

L'Académie des Oscars met à l'honneur une actrice amérindienne, 50 ans après sa mise au ban

  • Sacheen Littlefeather a raconté samedi être «montée sur scène, comme une femme indienne fière, avec dignité, avec courage, avec grâce et avec humilité»
  • Littlefeather a expliqué qu'il avait fallu empêcher la star des westerns John Wayne de l'agresser physiquement alors qu'elle quittait la scène

LOS ANGELES : Presque 50 ans après avoir été huée sur la scène des Oscars pour avoir refusé une récompense, au nom de Marlon Brando, en protestation contre le traitement par Hollywood des Amérindiens, Sacheen Littlefeather a été mise à l'honneur samedi par l'Académie des arts et des sciences du cinéma.

Au cours d'une cérémonie émouvante à Los Angeles, ponctuée de danses et de chants amérindiens, l'Académie a présenté des excuses publiques à Sacheen Littlefeather, jadis célébrée par des militants pour sa démarche mais mise au ban par les professionnels du cinéma.

Sacheen Littlefeather, qui est Apache et Yaqui, avait été conspuée lors de la cérémonie de 1973 alors qu'elle expliquait pourquoi Marlon Brando, qu'elle représentait en son absence, ne pouvait accepter son Oscar du meilleur acteur pour "Le Parrain" en raison du "traitement des Indiens d'Amérique aujoud'hui par l'industrie du cinéma".

A un public venu en nombre au musée des Oscars, l'actrice a raconté samedi être alors "montée sur scène, comme une femme indienne fière, avec dignité, avec courage, avec grâce et avec humilité".

"Je savais que je devais dire la vérité. Certaines personnes pouvaient l'accepter. Et d'autres non".

Sacheen Littlefeather a expliqué qu'il avait fallu empêcher la star des westerns John Wayne de l'agresser physiquement alors qu'elle quittait la scène.

Alors membre du Screen Actors' Guild, le syndicat des professionnels du cinéma, l'actrice avait ensuite peiné à décrocher des contrats à Hollywood, les directeurs de casting ayant été dissuadés de l'embaucher.

L'ancien président de l'Académie David Rubin, qui lui avait adressé des excuses en juin, est monté sur scène, évoquant le "fardeau émotionnel" porté par la militante amérindienne et "le coût pour (sa) propre carrière".

"Pendant trop longtemps, le courage dont vous avez témoigné n'a pas été reconnu. Pour cela, nous vous présentons à la fois nos plus profondes excuses mais aussi notre sincère admiration".

Ces excuses surviennent alors que l'industrie du cinéma est aux prises avec ce que beaucoup considèrent comme une culture du sexisme, du racisme et de l'impunité.

"L'académie et notre industrie se trouvent à un point d'inflexion", a déclaré samedi M. Rubin.

Le musée des Oscars, ouvert en septembre 2021, s'est engagé à aborder "l'histoire problématique" de l'institution, et notamment le racisme. Une exposition traite du harcèlement subi par l'actrice.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
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  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.


Rare découverte d'un tableau de Rubens que l'on croyait disparu

Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
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  • "C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat
  • "C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

PARIS: Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte.

"C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat, président de la maison de vente éponyme, qui mettra le tableau aux enchères le 30 novembre.

"C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

"Il a été peint par Rubens au summum de son talent et été authentifié par le professeur Nils Büttner", spécialiste de l'art allemand, flamand et hollandais du XVe au XVIe siècle et président du Rubenianum, un organisme situé à Anvers près de l'ancienne maison-atelier de Rubens et chargé de l'étude de son oeuvre, selon M. Osenat.

"J'étais dans le jardin de Rubens et je faisais les cent pas pendant que le comité d'experts délibérait sur l'authenticité du tableau quand il m'a appelé pour me dire +Jean-Pierre on a un nouveau Rubens !+", a-t-il raconté avec émotion.

"C'est tout le début de la peinture baroque, le Christ crucifié est représenté, isolé, lumineux et se détachant vivement sur un ciel sombre et menaçant. Derrière la toile de fond rocheuse et verdoyante du Golgotha, apparait une vue montrant Jérusalem illuminée, mais apparemment sous un orage", a-t-il détaillé.

Ce tableau "est une vraie profession de foi et un sujet de prédilection pour Rubens, protestant converti au catholicisme", a poursuivi M. Osenat, précisant que l'oeuvre est dans un "très bon état" de conservation.

Sa trace a été remontée à partir d'une gravure et il a été authentifié à l'issue d'une "longue enquête et d'examens techniques comme des radiographies et l'analyse des pigments", a encore précisé le commissaire-priseur.

Si le peintre a réalisé nombre de tableaux pour l'Eglise, ce chef d'oeuvre, d'une dimension de 105,5 sur 72,5 centimètres, était probablement destiné à un collectionneur privé. Il a appartenu au peintre académique du XIXe siècle William Bouguereau puis aux propriétaires de l'hôtel particulier parisien où il été retrouvé.


La Riyadh Fashion Week ouvre ses portes aux marques internationales pour l’édition 2025

Pour sa troisième édition, qui se déroulera du 16 au 21 octobre, cette manifestation de six jours proposera plus de 25 défilés, 10 présentations de créateurs, une salle d'exposition spécialisée et des activités à l'échelle de la ville. (Fourni)
Pour sa troisième édition, qui se déroulera du 16 au 21 octobre, cette manifestation de six jours proposera plus de 25 défilés, 10 présentations de créateurs, une salle d'exposition spécialisée et des activités à l'échelle de la ville. (Fourni)
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  • L’édition 2025 de la Riyadh Fashion Week (16–21 octobre) inclura pour la première fois des marques internationales, aux côtés de designers saoudiens
  • L’événement vise à renforcer la place du Royaume dans l’industrie mondiale de la mode en créant des liens entre talents locaux et acteurs internationaux

DUBAÏ : Pour la première fois, l’édition 2025 de la Riyadh Fashion Week ouvrira son calendrier aux marques internationales.

De retour pour sa troisième édition du 16 au 21 octobre, le rendez-vous de six jours présentera plus de 25 défilés, 10 présentations de créateurs, un showroom sélectionné avec soin, ainsi que des activations à l’échelle de la ville.

La liste des créateurs participants n’a pas encore été dévoilée.

Organisé par la Commission de la mode saoudienne, l’une des 11 commissions culturelles du ministère de la Culture d’Arabie saoudite, l’événement mettra également en lumière les talents locaux.

Le programme comprendra des pièces de haute couture, des tenues de soirée, du prêt-à-porter féminin et masculin, ainsi que du streetwear.

« La Riyadh Fashion Week est devenue une porte d’entrée pour celles et ceux qui souhaitent comprendre et participer à l’avenir de l’industrie de la mode saoudienne », a déclaré Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode saoudienne, dans un communiqué.

« En accueillant le monde à Riyad, nous créons une plateforme unique où les leaders internationaux peuvent établir des liens concrets avec les acheteurs, les médias et les consommateurs locaux. »

« Dans le même temps, l’événement braque les projecteurs sur les talents saoudiens, dont la créativité va de l’artisanat au design contemporain, renforçant ainsi l’influence croissante du Royaume sur la scène mode internationale », a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com