Warner Bros Discovery et SRMG devraient lancer ensemble la chaîne Asharq Discovery

Les deux entreprises ont des objectifs communs: diversifier le contenu en améliorant son accessibilité et aider à promouvoir l’industrie du divertissement de la région Mena. Photo fournie.
Les deux entreprises ont des objectifs communs: diversifier le contenu en améliorant son accessibilité et aider à promouvoir l’industrie du divertissement de la région Mena. Photo fournie.
Short Url
Publié le Mercredi 28 septembre 2022

Warner Bros Discovery et SRMG devraient lancer ensemble la chaîne Asharq Discovery

  • La nouvelle chaîne propose des programmes passionnants, des expériences enrichissantes et des histoires mémorables
  • Les deux entreprises ont des objectifs communs: diversifier le contenu en améliorant son accessibilité et aider à promouvoir l’industrie du divertissement de la région Mena

DUBAÏ: Warner Bros Discovery, le leader mondial des médias et du divertissement et SRMG, le plus grand groupe de médias de la région Mena, ont annoncé aujourd’hui leur partenariat à long terme pour lancer Asharq Discovery, une nouvelle chaîne gratuite en langue arabe, exclusivement à destination du public de la région Mena. Asharq Discovery est la plus récente des offres médiatiques et internationales à croissance rapide de SRMG.

Cette nouvelle chaîne gratuite sera une véritable passerelle pour relier le public de la région Mena au monde et aux téléspectateurs à l’échelle internationale. Elle propose des programmes passionnants, des expériences enrichissantes et des histoires mémorables qui permettent au public de sortir du cadre de ses habitudes de consommation médiatique.

Le partenariat soutient la stratégie d’expansion de Warner Bros Discovery dans la région et la stratégie de croissance de SRMG. Les deux entreprises ont des objectifs communs: diversifier les contenus en améliorant leur accessibilité et aider à promouvoir l’industrie du divertissement en pleine évolution de la région Mena pour en faire l’une des plus importantes au monde.

«L’industrie du divertissement de la région Mena connaît une transformation incroyable et une croissance exponentielle, ce qui représente un grand potentiel et des possibilités considérables pour les responsables des programmes et les consommateurs. Après avoir établi notre marque Discovery pour les chaînes linéaires et lancé avec succès notre service de streaming non fictif Discovery+ l’année dernière, nous sommes fermement convaincus que le lancement d’une nouvelle chaîne gratuite dans la région Mena avec la puissance locale, SRMG, représente une étape importante qui nous permet de mettre en place un écosystème de divertissement complet. Ce partenariat soutiendra également notre stratégie de développement commercial dans la région Mena en vue de renforcer notre présence en Arabie saoudite», déclare Jamie Cooke, directeur général pour l’Europe centrale et orientale, le Moyen-Orient et la Turquie.

«Notre nouvelle collaboration stratégique avec Warner Bros Discovery renforcera notre capacité à fournir un contenu arabe dynamique, innovant et passionnant au moyen de nouveaux formats et de plates-formes multiples. Ce partenariat est une nouvelle preuve de l’engagement continu de SRMG envers une approche centrée sur le consommateur en vue d’apporter à nos publics un contenu attractif et premium: quand, où et comme ils le veulent. Discovery dispose d’une expérience inégalée dans la production de documentaires avant-gardistes de qualité. Nous sommes impatients de travailler ensemble afin de fournir un contenu de qualité qui réponde à une demande collective et d’offrir de nouvelles possibilités d’emploi et une formation de premier plan, en plus de tirer parti d’un nouveau réseau mondial pour notre public en plein essor», affirme pour sa part Jomana al-Rachid, PDG de SRMG.

Asharq Discovery proposera au public un divertissement inégalé grâce à des milliers d’heures de contenu premium avec des inédits, des premières et des exclusivités, ainsi qu’une vaste sélection de genres: science et l’ingénierie, sport automobile, faune et nature, aventure et voyages, réalité et style de vie, documentaires policiers... De plus, Warner Bros Discovery et SRMG ont établi des coproductions de programmes locaux de qualité qui seront distribués dans le monde entier au réseau Discovery Global, ajoutant ainsi davantage de pertinence culturelle et commerciale à une offre déjà riche.

La planification prévisionnelle liée au lancement d’Asharq Discovery et les étapes nécessaires sont en cours dans le but de mettre la chaîne à la disposition des utilisateurs finaux de la région Mena au cours de l’année 2023 par l’intermédiaire de la diffusion, du streaming et des applications tierces locales, avec un service de rattrapage disponible sur les plates-formes par contournement.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Xavier Niel se renforce dans Le Monde en rachètant les parts du Tchèque Kretinsky

L'homme d'affaires tchèque Daniel Kretinsky pose lors d'une séance photo à Paris le 22 janvier 2020 (Photo, AFP).
L'homme d'affaires tchèque Daniel Kretinsky pose lors d'une séance photo à Paris le 22 janvier 2020 (Photo, AFP).
Short Url
  • Le montant de cette opération n'a pas été communiqué
  • Xavier Niel et Daniel Kretinsky font partie des milliardaires de plus en plus présents au capital des grands médias français

PARIS: Le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky a annoncé samedi sortir du capital du groupe Le Monde en revendant ses parts à un autre milliardaire présent au capital du groupe de médias, le Français Xavier Niel.

Daniel Kretinsky, qui a multiplié ces dernières années les investissements dans de grands médias, précise qu'il "continuera à soutenir des titres français et à garantir leur indépendance en tant qu’actionnaire" par exemple chez Elle, Marianne ou la revue Franc-Tireur, "ou en tant que prêteur" pour le quotidien Libération.

"A l’heure de grands changements capitalistiques dans la presse française, nous souhaitons apporter les moyens nécessaires aux titres qui en ont besoin et que nous soutenons dans leurs projets de développement, tout en respectant absolument et pleinement leur liberté éditoriale", poursuit le groupe de Daniel Kretinsky (IMI) dans un communiqué.

Le montant de cette opération n'a pas été communiqué.

Du son côté, la holding de Xavier Niel (NJJ) a précisé que l'opération s'était faite après accord du "pôle d'indépendance du Monde", la structure minoritaire qui s'assure de son indépendance et a approuvé l'opération à l'unanimité.

De plus en plus présent 

Les parts seront ensuite transférées au Fonds pour l’indépendance de la presse, structure créée en 2021 par Xavier Niel, qui rend statutairement incessible le capital versé au média.

"Au terme de ces mouvements, les deux premiers actionnaires de la Société Éditrice du Monde seront d’une part le Fonds pour l’indépendance de la presse (...) et d’autre part le Pôle d’Indépendance qui regroupe les sociétés de rédacteurs, les sociétés de personnels et la société des lecteurs du Monde", précise la holding de Xavier Niel dans un communiqué.

Xavier Niel et Daniel Kretinsky font partie des milliardaires de plus en plus présents au capital des grands médias français.


Comment l’aéroport international du roi Salmane de Riyad offrira des connexions simples et harmonieuses avec le monde

L'Arabie saoudite a annoncé que l'Expo 2030 de Riyad se tiendrait à proximité de KSIA, rendant l'exposition facilement accessible aux visiteurs arrivant à l'aéroport. (PIF)
L'Arabie saoudite a annoncé que l'Expo 2030 de Riyad se tiendrait à proximité de KSIA, rendant l'exposition facilement accessible aux visiteurs arrivant à l'aéroport. (PIF)
L'Arabie saoudite a annoncé que l'Expo 2030 de Riyad se tiendrait à proximité de KSIA, rendant l'exposition facilement accessible aux visiteurs arrivant à l'aéroport. (PIF)
L'Arabie saoudite a annoncé que l'Expo 2030 de Riyad se tiendrait à proximité de KSIA, rendant l'exposition facilement accessible aux visiteurs arrivant à l'aéroport. (PIF)
L'Arabie saoudite a annoncé que l'Expo 2030 de Riyad se tiendrait à proximité de KSIA, rendant l'exposition facilement accessible aux visiteurs arrivant à l'aéroport. (PIF)
L'Arabie saoudite a annoncé que l'Expo 2030 de Riyad se tiendrait à proximité de KSIA, rendant l'exposition facilement accessible aux visiteurs arrivant à l'aéroport. (PIF)
L'Arabie saoudite a annoncé que l'Expo 2030 de Riyad se tiendrait à proximité de KSIA, rendant l'exposition facilement accessible aux visiteurs arrivant à l'aéroport. (PIF)
L'Arabie saoudite a annoncé que l'Expo 2030 de Riyad se tiendrait à proximité de KSIA, rendant l'exposition facilement accessible aux visiteurs arrivant à l'aéroport. (PIF)
L'Arabie saoudite a annoncé que l'Expo 2030 de Riyad se tiendrait à proximité de KSIA, rendant l'exposition facilement accessible aux visiteurs arrivant à l'aéroport. (PIF)
L'Arabie saoudite a annoncé que l'Expo 2030 de Riyad se tiendrait à proximité de KSIA, rendant l'exposition facilement accessible aux visiteurs arrivant à l'aéroport. (PIF)
Short Url
  • Selon le Fonds d'investissement public (PIF), ce projet, annoncé par le prince héritier, Mohammed ben Salmane, le 28 novembre 2022, devrait couvrir une superficie approximative de 57 km²
  • «L'aéroport a pour objectif d’accueillir jusqu'à 120 millions de voyageurs d'ici à 2030 et 185 millions de voyageurs, avec la capacité de traiter 3,5 millions de tonnes de fret, d'ici à 2050», indique le PIF

DJEDDAH: L'aéroport international du roi Salmane (KSIA), en construction à Riyad, l'un des aéroports les plus novateurs, les plus grands et les plus durables au monde, sera de nature à impressionner, dès leur arrivée, les visiteurs de l'Exposition universelle 2030, pour laquelle l'Arabie saoudite a présenté sa candidature.

Selon le Fonds d'investissement public (PIF), ce projet, annoncé par le prince héritier, Mohammed ben Salmane, le 28 novembre 2022, devrait couvrir une superficie approximative de 57 km². Il proposera six pistes parallèles et inclura les terminaux existants qui portent le nom «roi Khaled». 

Le PIF ajoute que l'aéroport comprendra également 12 km² de services auxiliaires, d'infrastructures résidentielles et récréatives, de points de vente au détail et d'autres installations réservées à la logistique.

«L'aéroport a pour objectif d’accueillir jusqu'à 120 millions de voyageurs d'ici à 2030 et 185 millions de voyageurs, avec la capacité de traiter 3,5 millions de tonnes de fret, d'ici à 2050», indique le PIF dans son communiqué.

L'Arabie saoudite a annoncé que l'Expo 2030 de Riyad se tiendrait près du KSIA, rendant l'exposition facilement accessible aux visiteurs qui arrivent à l'aéroport. Il ne faudra en effet à ces derniers que quelques minutes pour rejoindre le site de l'exposition grâce au réseau de métro de Riyad.

L'aéroport, alimenté par les énergies renouvelables, comprendra une zone spéciale intégrée réservée à la logistique. Il constituera une porte d'entrée non seulement pour les visiteurs de l'Expo 2030 – si l'Arabie saoudite l'organise –, mais également pour les grands projets de la capitale, tels que le Riyadh Sports Boulevard, le parc du roi Salmane, la Diriyah Gate et le Qiddiya Amusement Park.

Le Dr Abdallah ben Ahmed al-Maghlouth, membre de l’Association économique saoudienne, affirme à Arab News que la création du KSIA sera la porte d’entrée de Riyad sur le monde.

«Il s'agit d'un projet à double valeur économique qui trouvera un écho dans toutes les villes du Royaume, dans la mesure où de nombreuses études ont confirmé l'étroite interdépendance entre les services fournis par les aéroports et le développement régional», précise-t-il.

Il poursuit en ces termes: «Plus il y a de passagers, de vols et de transports de marchandises, plus le produit intérieur brut, les salaires et les revenus augmentent. Ils encouragent la croissance de la ville, la construction d’hôtels et de restaurants, et fournissent davantage de services et de moyens de transport rapides pour accueillir les visiteurs et les touristes.»

En outre, il souligne le fait que Riyad est une grande ville qui connaît une croissance constante au niveau des affaires et où se trouvent les sièges des plus grandes entreprises régionales.

«La population de Riyad devrait également dépasser les 15 millions de personnes en 2030. La ville a prouvé sa capacité à attirer des visiteurs et des touristes du monde entier puisqu’elle accueille les plus grands festivals de divertissement du monde. Le KSIA soutiendra les secteurs du tourisme et du divertissement et favorisera l’ouverture d’un plus grand nombre d’établissements, d’installations logistiques et de magasins», explique-t-il.

Cet expert économique indique que l'Arabie saoudite pourra également bénéficier du nouvel aéroport au niveau financier.

«Les revenus de l'aéroport devraient atteindre près de 27 milliards de riyals saoudiens [6,7 milliards d’euros] par an, contribuant à l'économie non pétrolière du pays, étant donné que l'Arabie saoudite cherche, à travers sa Vision 2030, à augmenter ses revenus non pétroliers», précise le Dr Al-Maghlouth. 

Riyad, en tant que destination d'investissements, devrait attirer davantage d'investisseurs et de touristes à travers cet aéroport, affirme-t-il en guise de conclusion.

Le KSIA contribuera à faire passer le trafic annuel de passagers en Arabie saoudite, qui est actuellement de 29 millions, à 120 millions d'ici à 2030, et à 185 millions d'ici à 2050. Le trafic aérien dans le Royaume passera de 211 000 vols par an à plus d'un million.

Axé sur la durabilité, le nouvel aéroport obtiendra la certification Leed Platinum en intégrant des initiatives vertes de pointe dans sa conception, et il sera alimenté par des énergies renouvelables, souligne l’agence de presse saoudienne (SPA).

Le rapport de la SPA ajoute qu'il deviendra une «aérotropole» centrée sur un parcours client harmonieux, des opérations performantes de classe mondiale, et qu’il se distinguera par son innovation.

 


La HS2, projet britannique colossal aux coûts qui déraillent

Des gens attendent un train à la gare de Clapham Junction, dans le sud de Londres, le 16 mars 2023 (Photo de JUSTIN TALLIS / AFP).
Des gens attendent un train à la gare de Clapham Junction, dans le sud de Londres, le 16 mars 2023 (Photo de JUSTIN TALLIS / AFP).
Short Url
  • Les 215 kilomètres de voies entre Londres et Birmingham, premier tronçon de la ligne, coûteront 247 millions de livres (284 millions d'euros) par kilomètre, plus de huit fois plus cher que la LGV Tours-Bordeaux, entrée en service en 2017
  • «Contrairement à [ce qui se fait en] Espagne, HS2 transportera les gens directement au cœur des centres-villes dans certaines des zones foncières et immobilières les plus chères au monde»

LONDRES: La HS2, projet de deuxième ligne à grande vitesse au Royaume-Uni après celle vers le tunnel sous la Manche, a vu ses coûts dérailler en dix ans, malgré un tracé tronqué et qui pourrait encore l'être sous la pression budgétaire.

Conçue pour rapprocher de Londres les grandes villes du nord de l'Angleterre, son coût avait été estimé à 37,5 milliards de livres en 2013. Il s'est envolé depuis à quelque 100 milliards (115 milliards d'euros).

"C'est l'un des projets ferroviaires les plus chers du monde" au kilomètre, résume auprès de l'AFP Sam Dumitriu, responsable des politiques pour l'association pour la croissance économique Britain Remade, qui a comparé des projets d'infrastructure dans 14 pays.

Les 215 kilomètres de voies entre Londres et Birmingham, premier tronçon de la ligne, coûteront 247 millions de livres (284 millions d'euros) par kilomètre, plus de huit fois plus cher que la LGV Tours-Bordeaux, entrée en service en 2017, estime par exemple l'organisation.

Si la HS2, de par son ampleur, est particulièrement pointée du doigt outre-Manche, construire des rails, des tramways mais aussi des routes coûte bien plus cher dans ce pays que dans les autres pays européens, relève M. Dumitriu.

Pour expliquer cet écart, il cite notamment les larges possibilités données aux riverains et défenseurs de l'environnement de faire des objections qui "sont souvent prises en compte", ce qui se traduit par exemple, dans le cas de la HS2, par une multiplication des tronçons en tunnels, plus onéreux.

Autres explications selon lui: un manque de personnel qualifié, en raison de grands chantiers trop rares (HS2 est la première ligne construite au nord de Londres en 150 ans), ou encore des projets aux ambitions souvent pharaoniques, et donc plus chers qu'ailleurs.

"Pourquoi est-il plus coûteux de construire en Grande-Bretagne qu’en Chine?" s'interrogeait en février Jon Thompson, président de l'entreprise publique HS2, dans une tribune dans le journal The Telegraph.

"Ici, nous ne bafouons pas l'environnement, le droit de l'urbanisme, les autorités et les populations locales", martelait-il.

Projet amputé, coûts «incontrôlables»

"Contrairement à [ce qui se fait en] Espagne, HS2 transportera les gens directement au cœur des centres-villes dans certaines des zones foncières et immobilières les plus chères au monde", poursuivait-il.

Et contrairement à la France, "nous choisissons de creuser des tunnels plutôt que de démolir des communautés entières et des pans de campagne", avait-il ajouté.

Sauf que la facture fait grincer des dents Downing Street, qui n'a pas hésité, en novembre 2021, à enterrer un tronçon qui devait relier Birmingham à Leeds, au grand dam d'élus locaux qui accusent le gouvernement de renier ses promesses aux régions défavorisées du nord.

En mars, toujours dans un effort pour réduire la facture, l'exécutif a repoussé de deux ans d'autres tronçons et annoncé que la ligne n'irait pas, dans un premier temps, jusqu'à la gare de Euston, dans le centre de Londres, mais s'arrêterait dans la banlieue ouest de la capitale.

L'autorité britannique des infrastructures et projets a estimé en juillet que le projet "semblait irréalisable" dans sa forme actuelle.

Mais même amputé, il pourrait tout de même coûter plus de 90 milliards de livres une fois la récente envolée de l'inflation prise en compte, a estimé cette semaine le Financial Times.

Selon la presse britannique, le gouvernement planche encore sur l'annulation d'un autre tronçon, entre Birmingham et Manchester.

Le gouvernement assure n'avoir rien décidé, mais le ministre des Finances Jeremy Hunt, interrogé jeudi sur les appréhensions des élus locaux, a rétorqué sur la radio LBC: "ils seront aussi inquiets si nous avons un projet d'infrastructure dont les coûts deviennent totalement incontrôlables".

Pour John Kelsey, professeur associé de construction, gestion de projet et économie au University College de Londres, le secteur ferroviaire britannique, pionnier au XIXe siècle, souffre aujourd'hui de pratiques et d'infrastructures datées.

Des appels d'offres plus innovants ou une meilleure collaboration entre entrepreneurs du secteur pourraient "réduire les coûts à long terme ou (...) augmenter l'efficacité", explique-t-il à l'AFP.

Les infrastructures vieillissantes ajoutent aux difficultés pour "les nouveaux projets lorsqu'ils doivent se connecter au réseau ferroviaire existant", ajoute-t-il.

Les travaux de la HS2 ont commencé en avril 2020 pour le premier tronçon, et les premiers trains devraient s'élancer entre 2029 et 2033.