L’épice de la vie: les baristas saoudiens font preuve de créativité avec de nouvelles saveurs

Branche de Meraki pendant le festival Jeddah Season. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 30 septembre 2022

L’épice de la vie: les baristas saoudiens font preuve de créativité avec de nouvelles saveurs

Branche de Meraki pendant le festival Jeddah Season. (Photo fournie)
  • Chauds ou froids, les cafés classiques sont revisités dans le Royaume de manière créative
  • Les cafés saoudiens se tournent vers des saveurs comme la cardamome, le safran et le gingembre

DJEDDAH: Le café saoudien est actuellement modernisé avec une touche de XXIe siècle. En effet, les cafés du Royaume se tournent vers des saveurs comme la cardamome, le safran et le gingembre pour épicer l’infusion traditionnelle.

Pour promouvoir le café saoudien, les baristas adaptent des boissons telles que les frappuccinos et les latte pour y incorporer ces saveurs ancestrales.

Le Queeze Cafe de Djeddah sert un produit appelé «Arabiato», qui peut être consommé chaud ou froid, et marie la saveur traditionnelle de la cardamome à celle d’une boisson moderne.

«Depuis que nous avons ouvert le café, les clients l’ont vraiment apprécié et y sont revenus de nombreuses fois», affirme Mohammed al-Sharafi, 26 ans, barista saoudien et gérant du café, à Arab News.

«Les palais des Saoudiens sont sophistiqués, tant en matière de cafés que de desserts», indique-t-il. «J’ai sept ans d’expérience dans ce domaine, et à chaque fois que je reçois des commentaires, je remarque que les clients font très attention aux détails.»

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Selon le jeune barista, la plupart des clients recherchent une grande variété de choix sur le menu, ajoutant qu’il existe un grand potentiel pour que les cafés soient créatifs avec leurs saveurs.

«Cela permettra d’enrichir l’expérience des clients et de proposer une variété de saveurs de café saoudien. La plupart des Saoudiens ou des clients qui nous rendent visite demandent s’il existe une option similaire au café saoudien et ils apprécient vraiment cette expérience», précise-t-il. «Le potentiel de créativité dans le domaine des mélanges de cafés saoudiens est énorme.»

Outre le café, Queeze Cafe propose du pain perdu avec une touche saoudienne, agrémenté de la cardamome.

«C’est du pain perdu classique, mais nous avons été créatifs et avons ajouté de la cardamome. Cet ajout a été positif et a est très apprécié de la clientèle», raconte M. Al-Sharafi. «Ici, les clients commandent généralement l’Arabiato avec notre pain perdu, ce qui est une commande assez luxueuse. C’est ce qui nous rend uniques.»

Au Malaga Speciality Coffee, un autre café de Djeddah, Abdelelah al-Ghamdi, 22 ans, barista et étudiant, décrit à Arab News la boisson phare du magasin, baptisée «Al-Andalusi», qui contient également de la cardamome. «Elle est composée de café sucré et de cardamome, une saveur saoudienne proéminente, et est servie chaude ou froide», explique-t-il.

«Ces saveurs sont rarement présentes dans les cafés, et ces derniers ne proposent pas tous de telles options», note-t-il. «Le patrimoine saoudien et ses saveurs sont grandioses et majestueux.»

M. Al-Ghamdi souligne que le goût saoudien pour le luxe ne s’arrête pas à la façon dont la nourriture et les boissons sont servies et préparées, mais s’étend à tous les domaines de l’hospitalité.

«Cela va au-delà du café et de la nourriture, et s’étend aussi à tout ce qui touche à la culture saoudienne, notamment notre hospitalité et nos coutumes, comme la préparation de l’oud et du bakhour («encens»), également luxueuses», dit-il.

Malaga Speciality Coffee prévoit d’introduire le gâteau aux dattes dans son menu pour ajouter davantage de saveurs saoudiennes aux créations culinaires. Judy Ali, responsable de la communication chez Meraki, explique que le café sert un mélange spécial pendant le festival Jeddah Season.

«Nous avons proposé notre latte maison, qui est composé de mélasse de dattes, de crème de cardamome et de poudre de gingembre», rappelle-t-elle. «L’Arabie saoudite est une destination pour les musulmans du monde entier, compte tenu de la richesse de notre culture et de notre histoire. Cela enrichit la culture saoudienne, qui se manifeste à travers nos saveurs variées», poursuit-elle.

«Nous avons pu intégrer nos saveurs saoudiennes connues et notre café de spécialité pour permettre à nos clients de vivre une expérience unique.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


ilmi, le PNU lance un programme d’études muséales

Le programme d’études muséales comprend des cours de microcrédit, de diplôme, de mineure et au choix. (Commission des musées)
Le programme d’études muséales comprend des cours de microcrédit, de diplôme, de mineure et au choix. (Commission des musées)
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  • Nouveaux cours de microcertification ouverts à tous les diplômés du secondaire et de premier cycle
  • Le programme comprend des cours d’arabe, d’anglais, en personne, à distance, à long et à court terme

RIYAD : Un nouveau programme d’études muséales en Arabie saoudite a ouvert ses portes pour l’inscription, offrant des cours de microcertification et de longue durée.

Il est le résultat d’un partenariat entre ilmi, un centre d’apprentissage des sciences, de la technologie, de la lecture, de l’ingénierie, des arts et des mathématiques, et l’Université Princess Nourah bint Abdulrahman.

ilmi — qui signifie « mes connaissances » en arabe — est un centre de science et d’innovation qui vise à autonomiser les jeunes en Arabie saoudite.

Une initiative d’ONG philanthropique créée par la princesse Sara bint Mashour bin Abdulaziz, épouse du prince héritier Mohammed bin Salman, ilmi est incubée, soutenue et financée par la Fondation Mohammed bin Salman, Misk, et opère en partenariat avec Mohammed bin Salman Nonprofit City.

Le programme d’études muséales comprend des microdiplômes, des diplômes, des cours mineurs et des cours au choix.

Il est ouvert aux jeunes diplômés du secondaire et de l’université désireux d’obtenir des postes de niveau d’entrée dans les musées, ainsi qu’aux professionnels à la recherche de nouveaux ensembles de compétences et de carrières.

Créé par ilmi et des experts du PNU d’Arabie saoudite et du monde entier, le programme offre un mélange d’apprentissage en ligne et en personne, ainsi que des options de scolarité en arabe et en anglais.

Les cours de microcrédit combineront l’apprentissage en ligne et en personne et sont offerts aux candidats de plus de 18 ans.

Les cours comprennent des études d’impact sur les musées, l’éducation et la sensibilisation aux musées, une introduction aux technologies muséales, les bases de la gestion des musées et l’intégration de la technologie numérique.

Les cours proposés aux étudiants du PNU comprennent une introduction aux musées facultatifs et aux mineurs spécialisés dans les musées et la technologie numérique, la conception d’expositions et le développement de contenu.

Un diplôme de deux ans en gestion de musée sera également disponible pour les étudiants du PNU et les jeunes diplômés du secondaire.

Les inscriptions pour le premier cours en ligne sur les microtitres de compétences commencent ce mois-ci : Principes fondamentaux de la gestion des musées.

Tous les autres cours de microdiplômes auront lieu en mai et juin, avec les programmes de diplôme, mineur et électif commençant en septembre au début de l’année académique 2024/25.

Les diplômés du programme peuvent également postuler pour travailler aux côtés d’experts ilmi alors qu’ils conçoivent et lancent des programmes d’apprentissage uniques et informels à travers le Royaume.

Pour plus d’informations et pour vous inscrire, cliquez ici.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Saudi Cinema Encyclopedia imprime le premier lot de livres de cinéma

L’objectif des livres est d’améliorer les connaissances des cinéastes. (Fournie)
L’objectif des livres est d’améliorer les connaissances des cinéastes. (Fournie)
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  • Lancement initial de 22 titres dans le cadre du plan de sortie de 100 livres d’ici la fin de l’année
  • La première série de sorties sera disponible au public lors du 10e Saudi Film Festival, qui se tiendra du 2 au 9 mai de cette année

RIYAD : L’Encyclopédie du cinéma saoudien, une initiative lancée par la Saudi Cinema Association, débutera avec une première sortie de ses 22 premiers livres, écrits par un groupe international d’auteurs, comme premier lot de publications.

Le projet vise à publier 100 livres dans sa première année, publiés par la maison d’édition Josour Al-Thaqafah.

La première série de sorties sera disponible au public lors du 10e Festival du film saoudien, qui se tiendra du 2 au 9 mai de cette année.

L’objectif est d’établir un programme périodique pour la production de livres en arabe afin d’élever l’industrie cinématographique du Royaume d’amateur à une région connue pour son professionnalisme et sa spécialisation.

Abdulwhab Aloryad, directeur de la rédaction de l’Encyclopédie du cinéma saoudien et du bulletin du Festival du film saoudien « Saafa », a déclaré à Arab News que les livres ont été publiés pour améliorer les connaissances des cinéastes.

« Cette encyclopédie vise à ajouter à ce que le Saudi Film Festival a commencé et à être un contributeur actif dans le cinéma saoudien, renforçant les convictions des organisateurs du festival et leurs efforts pour créer une industrie cinématographique compétitive au niveau mondial », a-t-il déclaré.

« La série continuera d’être une icône dans la connaissance du cinéma, avec ses objectifs centraux de dévoiler les talents saoudiens et arabes dans la paternité, en présentant les derniers nouveaux livres en arabe, et le transfert de connaissances spécialisées dans ce domaine de diverses autres langues vers l’arabe pour être accessible à ceux qui s’intéressent à l’industrie cinématographique. »

« Depuis son lancement en 2008, le Saudi Film Festival a cru en son rôle authentique dans le développement culturel et intellectuel destiné aux professionnels de l’industrie cinématographique. Il s’est concentré sur le projet de connaissance et a conduit la roue de la création et de la traduction dans tous les domaines liés à l’industrie cinématographique afin d’élever toutes les étapes de l’industrie cinématographique.

« Partant de cette conviction, le festival a adopté un programme périodique pour la production de livres, présentant plus de 50 livres dans ses éditions précédentes qui mettent en lumière divers aspects de l’industrie cinématographique. »

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


L'image d'une Palestinienne avec sa nièce décédée remporte le World Press Photo

Les photos primées en 2024 ont été sélectionnées parmi 61.062 candidatures présentées par 3.851 photographes de 130 pays (Photo, Worldpressphoto).
Les photos primées en 2024 ont été sélectionnées parmi 61.062 candidatures présentées par 3.851 photographes de 130 pays (Photo, Worldpressphoto).
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  • Le cliché de Mohammed Salem, photographe de l'agence Reuters, montre Inas Abu Maamar berçant le corps de sa nièce de cinq ans, Saly, tuée avec sa mère et sa sœur par un missile
  • Le photographe se trouvait à l'hôpital Nasser de Khan Younis le 17 octobre lorsqu'il a vu à la morgue Inas Abu Maamar, 36 ans, en larmes, tenant fermement dans ses bras le corps de la petite fille

AMSTERDAM: L'image poignante d’une Palestinienne endeuillée tenant dans ses bras sa petite nièce, tuée lors d’une frappe israélienne dans la bande de Gaza déchirée par la guerre, a remporté jeudi le premier prix du World Press Photo.

Le cliché de Mohammed Salem, photographe de l'agence Reuters, montre Inas Abu Maamar berçant le corps de sa nièce de cinq ans, Saly, tuée avec sa mère et sa sœur par un missile qui a frappé leur maison à Khan Younis en octobre.

Le photographe se trouvait à l'hôpital Nasser de Khan Younis le 17 octobre lorsqu'il a vu à la morgue Inas Abu Maamar, 36 ans, en larmes, tenant fermement dans ses bras le corps de la petite fille enveloppé dans un tissu blanc.

La photo a été prise 10 jours après le début du conflit, déclenché par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël.

"C'était un moment puissant et triste et j'ai senti que l'image résumait au sens large ce qui se passait dans la bande de Gaza", a déclaré M. Salem, cité dans un communiqué du World Press Photo, prestigieux concours de photojournalisme.

"C'est une image vraiment profondément touchante", a affirmé Fiona Shields, présidente du jury. "Une fois que vous l'avez vue, elle reste en quelque sorte gravé dans votre esprit".

Message littéral et métaphorique

L'image est "comme une sorte de message littéral et métaphorique sur l'horreur et la futilité du conflit" et représente "un argument incroyablement puissant en faveur de la paix", a-t-elle ajouté.

La Sud-Africaine Lee-Ann Olwage, en tournage pour le magazine GEO, a remporté le prix "Histoire de l'année" avec son portrait intime d'une famille malgache vivant avec un parent âgé souffrant de démence.

"Cette histoire aborde un problème de santé universel à travers le prisme de la famille et des soins", ont déclaré les juges.

"La série d'images est composée avec chaleur et tendresse, rappelant au public l'amour et l'intimité nécessaires en période de guerre et d'agression dans le monde entier", ont-ils ajouté.

Le photographe vénézuélien Alejandro Cegarra a remporté le prix du projet "long terme" avec ses images monochromes de migrants et de demandeurs d'asile tentant de traverser la frontière sud du Mexique, prises pour le New York Times/Bloomberg.

Ayant lui même une expérience de migrant, M. Cegarra "a offert une perspective sensible centrée sur l'humain", mettant en avant la résilience des migrants, selon le jury.

Dans la catégorie "format ouvert", l'Ukrainienne Julia Kochetova a gagné avec son site Internet qui "associe le photojournalisme au style documentaire personnel d'un journal intime pour montrer au monde ce que signifie vivre avec la guerre comme réalité quotidienne".

Les photos primées en 2024 ont été sélectionnées parmi 61.062 candidatures présentées par 3.851 photographes de 130 pays. Les photos sont exposées dans l'église Nieuwe Kerk d'Amsterdam jusqu'au 14 juillet.