Assurance chômage: Marc Ferracci, un intime de Macron à la manoeuvre à l'Assemblée

Marc Ferracci à l’assemblée annuelle de l’Union des Français de Suisse (Photo, Twitter).
Marc Ferracci à l’assemblée annuelle de l’Union des Français de Suisse (Photo, Twitter).
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Publié le Lundi 03 octobre 2022

Assurance chômage: Marc Ferracci, un intime de Macron à la manoeuvre à l'Assemblée

  • Co-auteur du programme pour l'emploi du candidat Macron en 2017, Marc Ferracci a été conseiller spécial de Muriel Pénicaud rue de Grenelle
  • Comme une série d'autres conseillers ministériels, il s'est jeté à l'eau cette année, en se présentant aux législatives dans la circonscription des Français de Suisse et du Liechtenstein

PARIS: "L'économiste, le sachant", parfois perçu comme "dogmatique", oeuvrait jusqu'alors en coulisses sur l'assurance chômage: très proche d'Emmanuel Macron, le député Marc Ferracci se lance dans l'arène parlementaire, où il s'emploie à décoller son étiquette de "libéral techno".

"Le coeur de la bataille à mener dans les prochaines années, c'est le plein emploi", dit l'élu Renaissance, qui fait siens les mots du président.

M. Ferracci est le rapporteur du projet de loi en discussion à partir de lundi, courroie entre exécutif et parlementaires.

"Il connaît toute l’histoire" de l'assurance chômage et "parfois la connaît même mieux que les ministres", sourit un collègue Renaissance, qui pense qu'"avec lui le débat est beaucoup plus élevé".

"Il a beaucoup d'aplomb et quelques certitudes paternalistes", raille un élu d'opposition.

Le quadra, vice-président du groupe majoritaire, évoluait jusqu'alors dans l'ombre: co-auteur du programme pour l'emploi du candidat Macron en 2017, Marc Ferracci a été conseiller spécial de Muriel Pénicaud rue de Grenelle, où il a inspiré les ordonnances travail et la première réforme de l'assurance chômage.

"C'est vraiment l'expert", avec "la rigueur du chercheur, du prof de fac qu’il est", estime un collègue d'alors, qui se remémore qu'il avait "levé le lièvre" sur le fait que dans certaines situations "on pouvait gagner plus au chômage qu’en travaillant", ce qui avait conduit à la réforme de 2019.

Ce "techno" à la carrure de rugbyman et à la barbe de trois jours est passé ensuite par le cabinet de Jean Castex à Matignon, pour suivre les mesures de soutien à l'économie pendant le Covid, puis France Relance.

Comme une série d'autres conseillers ministériels, il s'est jeté à l'eau cette année, en se présentant aux législatives dans la circonscription des Français de Suisse et du Liechtenstein - ce qui lui a valu des accusations de "parachutage".

"Je me suis engagé pour que le pays change. J'avais un peu fait le tour du métier de conseiller et je retrouve une parole publique et plus libre, même si la liberté n'est pas totale", explique à l'AFP M. Ferracci.

Une réforme en trois temps

Le débat parlementaire concernant le projet de loi sur l'assurance chômage, qui commence lundi en séance à l'Assemblée, n'est que la première étape d'une réforme qui doit s'étaler jusque fin 2023.

OCTOBRE-NOVEMBRE: LE DEBAT PARLEMENTAIRE

Le projet de loi permet au gouvernement de décider jusqu'à la fin 2023 des règles d'indemnisation de l'assurance chômage par décret. "Ce projet de loi met entre parenthèses la délégation aux partenaires sociaux de la négociation des règles de l’assurance chômage", résume Patricia Ferrand, présidente (CFDT) de l'Unédic.

Cela permettra au gouvernement dans un premier temps de prolonger par un premier décret les règles d'indemnisation actuelles qui expirent le 31 octobre. Il le fera avant même l'adoption finale du projet de loi car même si le Sénat (qui examine le texte le 25 octobre) et l'Assemblée se mettaient rapidement d'accord, le projet de loi ne sera pas adopté définitivement avant la mi-novembre. Le Conseil d'Etat accepte une tolérance de quelques semaines quand un processus législatif est engagé.

C'est aussi ce projet de loi qui autorisera ensuite le gouvernement à moduler dans un deuxième décret les règles d'indemnisation en fonction de la conjoncture économique. Le gouvernement doit cependant procéder auparavant à une "concertation" avec les partenaires sociaux, une procédure avant tout formelle et beaucoup moins contraignante qu'une négociation.

JUSQUE LA FIN DE L'ANNEE: CONCERTATION SUR LA MODULATION

"Dans les prochaines semaines", le ministre du Travail Olivier Dussopt doit envoyer aux partenaires sociaux un "support de concertation", selon ses termes, dans lequel il évoquera les pistes envisagées pour moduler les règles en fonction de la situation du marché du travail.

Le ministre a répété que le gouvernement ne proposerait pas de toucher au niveau l'indemnisation mais avancerait des pistes sur la durée d'affiliation pour ouvrir des droits (6 mois de travail minimum sur les 24 derniers actuellement) et la durée d'indemnisation maximale (24 à 36 mois selon l'âge).

Olivier Dussopt avait prévu de démarrer cette concertation dès la mi-septembre mais explique l'avoir retardée pour étudier si la piste d'"une territorialisation" des règles (qui s'appliqueraient en fonction de la situation économique locale) était juridiquement et concrètement faisable.

"J’ai demandé à nos services d’instruire plus avant cette question pour éviter des effets de bord mais aussi pour éviter de mettre en place un système complètement incompréhensible", a-t-il déclaré.

Le document adressé aux partenaires sociaux évoquera également les critères pour faire varier ces règles.

Davantage que le taux de chômage au sens du BIT dont il juge l'évolution trop volatile d'un trimestre sur l'autre, M. Dussopt a évoqué notamment le rapport entre les offres d'emplois sur le site de Pôle emploi et le nombre de demandeurs d'emplois, passé "de 50 à 170 offres pour 1.000 demandeurs entre 2017 et 2022".

Comme les syndicats sont opposés au principe de modulation alors que les organisations patronales y sont favorables, cette concertation devrait consister davantage en des échanges techniques bilatéraux que des séances plénières où chacun viendrait exprimer son désaccord politique.

Le gouvernement prendra ensuite un décret avec l'objectif que cette modulation entre en vigueur début 2023.

PREMIER SEMESTRE 2023: NEGOCIATION D'UNE NOUVELLE GOUVERNANCE

Le gouvernement souhaite que les partenaires sociaux mènent au premier semestre 2023 une négociation sur la gouvernance de l’assurance chômage.

Les organisations syndicales et patronales sont favorables à cette négociation pour clarifier les responsabilités de l’Etat et des partenaires sociaux.

L'assurance chômage est gérée par les partenaires sociaux. Mais depuis la loi de 2018, leurs marges de négociations sont restreintes par une "lettre de cadrage" du gouvernement qui fixe des objectifs (notamment d'économies) à atteindre.

"On est au milieu du gué, le statu quo n'est pas possible", juge Patricia Ferrand.

Syndicats et patronat attribuent ainsi l'échec de la dernière négociation en 2019 à une lettre de cadrage trop stricte.

Il s'agit aussi de savoir qui finance quoi. L'Unédic finance, à côté des allocations chômage, une partie du budget de Pôle emploi, de l'activité partielle pendant la crise Covid, etc.

Une fois cette nouvelle gouvernance adoptée, les partenaires sociaux négocieraient un nouveau régime d'indemnisation qui prendrait le relais début 2024. Ce qui coïnciderait avec la création de France Travail pour mieux coordonner les acteurs intervenant sur l'emploi.

«Pas Mata Hari»

Ce diplômé d'HEC et docteur en sciences économiques, qui écoute Metallica comme Brel, a rencontré Emmanuel Macron à 22 ans sur les bancs de Sciences Po Paris.

Ils ont chacun été le témoin du mariage de l'autre. Sa femme Sophie Ferracci, avec qui il a deux enfants, a aussi fréquenté les allées du pouvoir, notamment comme directrice de cabinet du futur président à Bercy.

Avec le chef de l'Etat, "on échange régulièrement, la confiance vient de loin" mais pas question de jouer l'espion au Palais Bourbon et "se rajouter un destin à la Mata Hari", lance-t-il.

A droite, Thibault Bazin relève qu'"il ne cherche pas à polémiquer" ou "se présenter fort de son bilan". Mais "à force de technicité, il est un peu en décalage avec l'idée gouvernementale de grande réforme de l'assurance chômage", note un autre LR.

La gauche ne va pas faire de cadeau à ce représentant pur jus du macronisme. "Le débat sera frontal", promet le communiste Pierre Dharréville. "Nous ne partageons pas sa philosophie: celle d'un libéral qui considère que la flexibilisation du marché du travail et le durcissement des règles vont contribuer à réduire le chômage", épingle le socialiste Arthur Delaporte.

"J'ai des amis au PS et même à l'extrême gauche", tacle l'intéressé, qui se plaît à rappeler que son grand-père était président de la fédération PCF de Corse-du-Sud.

Les syndicats ne sont pas toujours tendres avec lui non plus. "M. Ferracci depuis toujours a une approche dogmatique et académique du chômage. Le chômage c’est d’abord une réalité sociale avant d’être des statistiques", blâme le patron de la CFDT Laurent Berger.

Lui dit sa foi en "le dialogue social dans les entreprises", largement héritée de son père Pierre Ferracci, un proche de la CGT qui a fondé le puissant groupe Alpha de conseil aux comités d'entreprise.

Le paternel est également président du Paris Football Club, mais Marc Ferracci, amateur du ballon rond une partie de sa vie, pratique aujourd'hui volontiers la chasse sous-marine. Et il n'est jamais à court de munitions.


Macron et von der Leyen inciteront lundi les chercheurs étrangers à choisir l'Europe

Le président français Emmanuel Macron accueille la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen à son arrivée au sommet de la « coalition des volontaires » au palais de l'Élysée, à Paris, le 27 mars 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Le président français Emmanuel Macron accueille la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen à son arrivée au sommet de la « coalition des volontaires » au palais de l'Élysée, à Paris, le 27 mars 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
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  • Le président français clôturera cette conférence dans la prestigieuse université de la Sorbonne, « dédiée à la science, à l'attractivité de l'Union européenne, mais aussi plus largement à l'innovation, à la recherche et aux libertés académiques »
  • « Ici, en France, la recherche est une priorité, l’innovation est une culture et la science est un horizon sans limite », avait-il assuré.

PARIS : À Paris, le président Emmanuel Macron et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen participeront lundi à une conférence pour vanter les mérites de l'Europe auprès des chercheurs étrangers, notamment américains, confrontés à « un certain nombre de menaces », a annoncé l'Élysée mercredi.

Le président français clôturera cette conférence dans la prestigieuse université de la Sorbonne, « dédiée à la science, à l'attractivité de l'Union européenne, mais aussi plus largement à l'innovation, à la recherche et aux libertés académiques », ont affirmé ses services à la presse.

Le message de cette rencontre sera « très clair » : « Choose Science, Choose Europe ».

Selon son entourage, il s'agit de dire, « dans un moment où les libertés académiques connaissent un certain nombre de reculs ou de menaces, que l'Europe est un continent attractif et que l'innovation, l'attractivité, la science et la recherche sont des éléments essentiels pour la croissance européenne ».

Le chef de l'État aura à cette occasion un entretien avec la présidente de la Commission européenne, qui participera à la conférence. 

Le 18 avril, Emmanuel Macron avait donné rendez-vous le 5 mai aux chercheurs « du monde entier ». Sur le réseau X, il les avait invités à « choisir la France et l'Europe », dans une tentative d'attirer les chercheurs américains menacés par la politique de Donald Trump.

« Ici, en France, la recherche est une priorité, l’innovation est une culture et la science est un horizon sans limite », avait-il assuré.

Parallèlement, le gouvernement a lancé une plateforme baptisée « Choose France for Science », présentée comme « une première étape pour préparer l'accueil des chercheurs internationaux ».

Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, chercheurs et universités sont dans le collimateur de son gouvernement et redoutent pour leur avenir, entre libertés académiques et de recherche menacées et financements réduits.

De plus en plus de chercheurs ou d'aspirants chercheurs réfléchissent donc à quitter le pays, considéré jusqu'ici comme le paradis de la recherche dans nombre de domaines.

En France, dès début mars, le ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Philippe Baptiste, a demandé aux universités de réfléchir à des moyens de les accueillir. 


« La France ne se définit ni par une race, ni par une religion », affirme Macron

Le président français Emmanuel Macron regarde avant d'accueillir le Premier ministre belge pour un déjeuner de travail au palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 29 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Le président français Emmanuel Macron regarde avant d'accueillir le Premier ministre belge pour un déjeuner de travail au palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 29 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
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  • « La France est une patrie de volonté et de bravoure qui ne se définit ni par le sang, ni par une race, ni par une religion, ni par une identité figée », a déclaré le président de la République.
  • Près de 150 nationalités se côtoient au sein de la Légion étrangère, où les légionnaires sont commandés par des officiers français.

AUBAGNE, FRANCE : lors d'une cérémonie militaire commémorant la bataille de Camerone, à Aubagne, où est basé le commandement de la Légion étrangère, Emmanuel Macron a affirmé  mercredi que « la France ne se définit ni par une race, ni par une religion, ni par une identité figée ».

« La France est une patrie de volonté et de bravoure qui ne se définit ni par le sang, ni par une race, ni par une religion, ni par une identité figée », a déclaré le président de la République devant plusieurs dizaines de légionnaires réunis pour commémorer la bataille de Camerone, qui s'est déroulée le 30 avril 1863 au Mexique.

« La France se définit par une volonté chaque jour recommencée d'accomplir de grandes choses avec une poignée de notre terre dans la main. Un rêve d'universel, un idéal, cette solidarité, cette fidélité à la patrie », a poursuivi M. Macron, qui s'est déplacé à Aubagne (Bouches-du-Rhône) pour commémorer cet événement fondateur de la Légion étrangère, célébré chaque année par tous les régiments. 

M. Macron a prononcé ce discours après avoir reçu mardi des représentants d'institutions musulmanes qui ont dénoncé le « climat islamophobe ambiant » et demandé au président de la République des « actes concrets » pour protéger les musulmans, après le meurtre d'un fidèle dans une mosquée du Gard.

À Aubagne, le président a passé en revue les troupes de la Légion étrangère, la force combattante de l'armée de terre qui compte plus de 9 500 hommes.

Près de 150 nationalités se côtoient au sein de la Légion étrangère, où les légionnaires sont commandés par des officiers français.

L'hymne national a été joué et deux avions Rafale ont survolé la cérémonie à laquelle ont assisté les élus locaux et plusieurs centaines de spectateurs.

La cérémonie de Camerone, qui est une fête de la Légion, commémore une bataille survenue à Camerone, dans l'État de Veracruz, dans l'est du Mexique, au cours de laquelle 62 légionnaires français ont résisté à 2 000 soldats mexicains lors de l'expédition française au Mexique. 

Le président Macron a décrit la bataille menée par une « poignée de légionnaires assiégés par 2 000 ennemis » qui ont « tenu une position pendant 11 heures », saluant une « histoire de courage insensé ».

Chargés de protéger le passage d'un convoi de ravitaillement pour les troupes françaises assiégeant la ville de Puebla, les légionnaires retranchés dans une hacienda du village de Camaron de Tejeda avaient fait le serment de se battre jusqu'à la mort.

Après une journée d'affrontement, les derniers encore en état de combattre refusèrent de se rendre et chargèrent les Mexicains à la baïonnette. 


Panneaux solaires, spatial, pharmacie : neuf projets d'usines reçoivent des subventions France 2030

Un employé de TotalEnergies devant des panneaux solaires et des éoliennes du parc éolien de La Perrière à Sainte-Suzanne sur l'île de la Réunion, le 22 janvier 2025. (Photo Richard BOUHET / AFP)
Un employé de TotalEnergies devant des panneaux solaires et des éoliennes du parc éolien de La Perrière à Sainte-Suzanne sur l'île de la Réunion, le 22 janvier 2025. (Photo Richard BOUHET / AFP)
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  • Neuf nouveaux projets d'usines au total vont recevoir des subventions à hauteur de 49 millions d'euros, a annoncé le gouvernement mercredi.
  • Ces aides publiques, issues du programme d'investissement France 2030, ont été accordées en réponse au septième appel d'offres lancé dans le cadre du dispositif « Premières usines ».

PARIS : La giga-usine Holosolis de cellules photovoltaïques en Moselle, ainsi qu'un site de chimie verte en Martinique : 9 nouveaux projets d'usines au total vont recevoir des subventions à hauteur de 49 millions d'euros, a annoncé le gouvernement mercredi.

Ces aides publiques, issues du programme d'investissement France 2030, ont été accordées en réponse au septième appel d'offres lancé dans le cadre du dispositif « Premières usines », destiné à soutenir les projets d'ouverture d'usines des start-up et PME industrielles innovantes, indique un communiqué.

À l'exception d'un projet de ferme aquacole écoresponsable « Mangrove » en Bretagne et d'un projet de chimie verte SHB Biotech en Martinique pour la production d'ingrédients naturels à partir de co-produits agricoles, les projets retenus s'inscrivent géographiquement dans la moitié est de la France. 

L'usine de la société française Holosolis, annoncée en grande pompe lors du sommet Choose France de 2023 pour produire des cellules et modules photovoltaïques à Hambach en Moselle, figure sur la liste. Le montant de l'aide n'a pas été divulgué.

Holosolis, dont l'actionnaire principal est InnoEnergy (institut européen d'innovation et de technologie), est un consortium européen de partenaires engagés dans la transition énergétique et la réindustrialisation. Il réunit la société d'investissement immobilier Idec, l'industriel breton Armor Group, le spécialiste français de l'agrivoltaïsme TSE et le groupe allemand Heraeus. Son usine, un investissement de 851 millions d'euros susceptible de générer 1 700 emplois, a obtenu un permis de construire en janvier.

Autre projet soutenu : celui du groupe Bordet en Bourgogne Franche-Comté qui se lance dans la production de carbone végétal pour remplacer les matières fossiles dans l'industrie chimique ou la cimenterie, grâce à un procédé de pyrolyse. 

Un autre projet de chimie est soutenu : Separative (SEP30), une société auvergnate bardée de brevets qui propose des solutions innovantes pour réduire la consommation d'énergie et l'empreinte carbone de l'industrie pharmaceutique.

Dans le secteur de la santé, InBrain Pharma, également aidée, est basée dans les Hauts-de-France et développe une technologie de perfusion cérébrale (Percepar) permettant l'administration ciblée de médicaments pour corriger les troubles des maladies neurologiques. En Île-de-France, Vertikale propose une solution qui miniaturise les bioprocédés et simplifie la production de médicaments biologiques.

Dans le secteur spatial, France 2030 a accordé une subvention à la société Latitude, basée dans le Grand Est, qui développe un micro-lanceur (Zephyr).

Enfin, dans l'agroalimentaire, l'entreprise de biotechnologie Mycophyto, située à Grasse, qui développe des solutions biologiques (biostimulants, bio-intrants) pour tous types de cultures, reçoit également une subvention.