Les grandes dates du mandat de Donald Trump

De sa candidature en 2015 à l'annonce de sa défaite samedi, le premier mandat de Donald Trump aura été marqué par un essor économique effacé par la crise du coronavirus (Photo, AFP)
De sa candidature en 2015 à l'annonce de sa défaite samedi, le premier mandat de Donald Trump aura été marqué par un essor économique effacé par la crise du coronavirus (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 08 novembre 2020

Les grandes dates du mandat de Donald Trump

  • 27 janvier: décret interdisant l'entrée aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane: Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen
  • 20 décembre 2017: adoption au Congrès de la plus grande baisse d'impôts depuis 31 ans

WASHINGTON : De sa candidature en 2015 à l'annonce de sa défaite samedi, le premier mandat de Donald Trump aura été marqué par un essor économique effacé par la crise du coronavirus et une profonde division de la société américaine.

Retour sur les grandes dates de Donald Trump au pouvoir:

Une folle campagne

16 juin 2015: l'homme d'affaires et ex-animateur vedette de téléréalité annonce sa candidature à l'élection présidentielle depuis le hall de la Trump Tower à New York, entouré de son clan familial.

7 octobre 2016: la diffusion de l'enregistrement d'une conversation privée datant de 2005 fait scandale. Donald Trump y assure que sa notoriété lui permet d'"attraper" les femmes par le sexe.

8 novembre 2016: il est élu à 70 ans le 45e président des États-Unis en remportant sur le fil plusieurs Etats clés.

20 janvier 2017: son investiture est marquée par des manifestations monstres, parfois émaillées de violences.

Premières décisions

22 janvier: annonce du début de la renégociation avec le Canada et le Mexique de l'Accord de libre-échange nord-américain (Alena). 

25 janvier 2017: lancement du projet de construction d'un mur anti-immigration à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. 

27 janvier: décret interdisant l'entrée aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane: Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen. Le texte remanié après une bataille judiciaire est validé par la Cour suprême à l'été 2018.

31 janvier: nomination du juge conservateur Neil Gorsuch à la Cour suprême, le premier de trois nouveaux juges qui ancreront le temple américain du Droit dans le conservatisme.

1er juin: annonce de la sortie des Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat.

Economie

20 décembre 2017: adoption au Congrès de la plus grande baisse d'impôts depuis 31 ans.

31 mai 2018: taxes sur l'acier et l'aluminium importé du Mexique, du Canada et de l'Union européenne.

15 juin 2018: Donald Trump déclare une guerre commerciale avec la Chine en imposant des droits de douanes de 25% sur 50 milliards de dollars d'importations.  

Septembre 2019: le taux de chômage atteint un plus bas depuis 50 ans, à 3,5%.

Diplomatie

6 décembre 2017: reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël malgré la réprobation internationale.

8 mai 2018: annonce du retrait des Etats-Unis de l'accord nucléaire international avec l'Iran et du rétablissement des sanctions américaines.

30 juin 2019: Donald Trump devient le premier président des Etats-Unis à fouler le sol de la Corée du Nord, lors d'une rencontre avec Kim Jong Un, un peu plus d'un an après leur premier sommet de Singapour pour négocier la dénucléarisation de la péninsule coréenne.

27 octobre 2019: annonce de la mort du chef du groupe Etat islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, lors d'une opération militaire américaine en Syrie. 

3 janvier 2020: le puissant général iranien Qassem Soleimani est tué dans une frappe américaine à Bagdad. 

Les défaites

28 juillet 2017: échec au Sénat de l'abrogation d'Obamacare, la réforme de santé démocrate.

6 novembre 2018: lors des élections de mi-mandat, l'opposition démocrate reprend le contrôle de la Chambre des représentants. Le Sénat reste républicain.

20 juin 2018: face au tollé, il met fin à la politique de « tolérance zéro » contre l'immigration illégale et la pratique de séparation des enfants ayant traversé la frontière avec leurs parents. 

La division

12 août 2017: lors d'un rassemblement de l'extrême droite à Charlottesville (Virginie), un sympathisant néo-nazi lance sa voiture sur un groupe de contre-manifestants antiracistes, faisant un mort. Le président s'attire une avalanche de critiques en disant qu'il y avait « des gens bien des deux côtés ».

14 février 2018: un jeune homme de 19 ans, attaque son ancien lycée à Parkland, en Floride (17 morts). Le drame déclenche une mobilisation sans précédent de la jeunesse pour limiter l'accès aux armes à feu. Mais Donald Trump soutient sans réserve le droit des Américains à détenir une arme.

25 mai 2020: George Floyd, un homme noir de 46 ans, meurt à Minneapolis, asphyxié sous le genou d'un policier blanc. Un mouvement de colère jamais vu depuis les années 1960, contre le racisme et les brutalités policières, se propage à travers les Etats-Unis et dans le monde. Donald Trump dénonce des émeutiers qui veulent « détruire » l'Amérique.

Enquête russe

17 mai 2017: Robert Mueller, ancien patron du FBI est nommé procureur spécial dans l'enquête sur des soupçons de collusion entre l'équipe de campagne de Donald Trump et la Russie. L'affaire devient le premier « boulet » du président, qui dénonce une « chasse aux sorcières ».

18 avril 2019: publication du rapport Mueller qui ne met pas en évidence une collusion, sans toutefois exonérer M. Trump. Ses proches ont eu de nombreux contacts avec des intermédiaires russes et Moscou est intervenu dans la campagne pour favoriser le candidat républicain.

Enquête ukrainienne et destitution

18 décembre 2019: Le milliardaire républicain, qui dénonce une nouvelle "chasse aux sorcières", est mis en accusation par la Chambre des représentants pour abus de pouvoir et entrave au travail du Congrès. On lui reproche d'avoir fait pression sur l'Ukraine en juillet pour que Kiev lance un enquête pour corruption contre Joe Biden, son potentiel adversaire en 2020.

16 janvier 2020: ouverture au Sénat de son procès en destitution (« impeachment »).

5 février: Donald Trump est acquitté lors d'un vote qui suit les lignes partisanes.

Le coronavirus en campagne

31 janvier 2020: les Etats-Unis annoncent l'interdiction d'entrée sur le territoire des non-Américains s'étant rendus récemment en Chine, pour stopper la propagation du nouveau coronavirus. La mesure s'étend aux Européens le 14 mars au moment où le pays se confine.

25 mars: le Sénat approuve un plan d'aide « historique » de 2.000 milliards de dollars pour une économie qui plonge dans sa plus grave crise depuis 1929.

20 juin: Donald Trump, qui défie la maladie en rechignant à porter un masque, relance sa campagne avec un grand meeting à Tulsa (Oklahoma).

2 octobre: testé positif au Covid-19, il est admis dans un hôpital militaire pour trois nuits, avant de rentrer à la Maison Blanche où il reste quelques jours avant de reprendre ses meetings de campagne. 


Mobilisation en soutien à Gaza: affrontements et intervention de la police sur le campus de la UCLA à Los Angeles

Des agents de la CHP marchent près d'un campement de partisans des Palestiniens de Gaza, sur le campus de l'UCLA, à Los Angeles, Californie, États-Unis, le 1er mai 2024. (Reuters)
Des agents de la CHP marchent près d'un campement de partisans des Palestiniens de Gaza, sur le campus de l'UCLA, à Los Angeles, Californie, États-Unis, le 1er mai 2024. (Reuters)
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  • Manifestants et contre-manifestants se sont opposés à coups de bâton et se sont lancé des projectiles
  • Quelques heures plus tôt, la police de New York avait délogé des manifestants pro-palestiniens barricadés dans un bâtiment de l'université Columbia, campus américain d'où est partie la mobilisation estudiantine pro-palestinienne

LOS ANGELES : Des affrontements ont éclaté dans la nuit de mardi à mercredi en marge d'un rassemblement étudiant dénonçant la guerre menée par Israël à Gaza à l'Université UCLA, à Los Angeles, dernier épisode d'un mouvement étudiant qui secoue les Etats-Unis.

Les heurts ont éclaté quand un important groupe de contre-manifestants, pour beaucoup masqués, a attaqué un campement pro-palestinien installé sur une pelouse de l'UCLA, selon un photographe de l'AFP sur place.

Les assaillants ont tenté d'enfoncer une barricade improvisée autour du campement, composée de barrières métalliques et de panneaux de contreplaqué. Manifestants et contre-manifestants se sont ensuite opposés à coups de bâton et se sont lancé des projectiles.

«La violence en cours à l'UCLA est absolument abjecte et inexcusable», a fustigé la maire de Los Angeles, Karen Bass, ajoutant que la police de la ville était déployée sur le campus.

Cette dernière a indiqué avoir été appelée en renfort par la direction après «de nombreux actes de violence commis dans le campement à l'intérieur du campus».

Tôt mercredi, les policiers étaient toujours présents en grand nombre sur le site universitaire.

Quelques heures plus tôt, la police de New York avait délogé des manifestants pro-palestiniens barricadés dans un bâtiment de l'université Columbia, intervenant manu militari sur le campus américain d'où est partie la mobilisation estudiantine pro-palestinienne.

Le campement de tentes installé sur la pelouse du site a été démantelé, a pu constater une journaliste de l'AFP dans la nuit de mardi à mercredi.

Environ 300 personnes ont été interpellées, a indiqué la police new-yorkaise.

Dans le sud-ouest du pays, la police de l'Université de l'Arizona a annoncé mercredi matin avoir utilisé du gaz lacrymogène pour disperser «un rassemblement illégal».

En Caroline du Nord, sur la côte est, la police est intervenue mardi pour évacuer un campement sur un campus de Chapel Hill, arrêtant plusieurs manifestants dans un face-à-face tendu.

- Accord -

Depuis deux semaines, les mobilisations de soutien à Gaza se multiplient à travers les campus américains, de la Californie aux grandes universités du nord-est, en passant par le sud et le centre du pays -- rappelant les manifestations contre la guerre du Vietnam.

Les étudiants appellent les établissements à couper les ponts avec des mécènes ou entreprises liés à Israël, et dénoncent le soutien de Washington à son allié israélien.

Se distinguant ainsi des autres institutions, l'université Brown dans l'Etat de Rhode Island a annoncé mardi avoir trouvé un accord avec les manifestants, prévoyant le démantèlement de leur campement en échange d'un vote de l'université en octobre sur d'éventuels «désinvestissements dans des +sociétés qui rendent possible et profitent du génocide à Gaza+».

A Columbia, les négociations entre direction et groupes étudiants n'avaient pas abouti. «Les événements de la nuit dernière sur le campus ne nous ont pas donné le choix», avait écrit la présidente de l'université, Minouche Shafik, dans une lettre rendue publique demandant à la police de New York d'intervenir sur le campus.

A Los Angeles, le président de l'UCLA Gene Block avait mis en garde avant les heurts de la nuit contre la présence de personnes extérieures à l'université.

Dimanche, des militants pro-palestiniens et pro-israéliens, soutenus par de nombreux manifestants extérieurs au campus, en étaient venus aux mains, avec des bousculades et des insultes.

«Beaucoup de manifestants et de contre-manifestants pratiquent leur militantisme de manière pacifique. Mais d'autres emploient des méthodes franchement choquantes et honteuses», avait écrit M. Block dans un message posté mardi sur le site de l'université.

«Ces incidents ont provoqué, tout particulièrement chez nos étudiants juifs, une profonde anxiété et de la peur», a-t-il ajouté.

- A 6 mois de la présidentielle -

Depuis le début du mouvement, des centaines de personnes - étudiants, enseignants et militants - ont été interpellées, parfois arrêtées et poursuivies en justice dans plusieurs universités du pays.

Les images de policiers anti-émeutes intervenant sur les campus, à la demande des universités, ont fait le tour du monde et on fait vivement réagir le monde politique, à six mois de la présidentielle dans un pays polarisé.

Joe Biden «doit faire quelque chose» contre ces «agitateurs payés», a déclaré mardi soir sur Fox News le candidat républicain Donald Trump. «Il nous faut mettre fin à l'antisémitisme qui gangrène notre pays aujourd'hui», a-t-il ajouté.

«Occuper par la force un bâtiment universitaire est la mauvaise approche» et ne représente «pas un exemple de manifestation pacifique», avait tonné avant l'intervention de la police John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.


Royaume-Uni: Premiers migrants arrêtés avant leur expulsion vers le Rwanda, d'autres campent à Dublin

Des demandeurs d'asile dormant dans des tentes à Dublin affirment que la vie sous les bâches est meilleure et plus sûre que le risque d'être envoyé par le Royaume-Uni au Rwanda  (Photo, AFP).
Des demandeurs d'asile dormant dans des tentes à Dublin affirment que la vie sous les bâches est meilleure et plus sûre que le risque d'être envoyé par le Royaume-Uni au Rwanda (Photo, AFP).
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  • L'adoption d'une loi permettant l'expulsion des migrants vers le Rwanda a déclenché leur départ du Royaume-Uni
  • Une centaine de tentes ont poussé devant l'Office, depuis que le gouvernement irlandais a cessé il y a quelques mois de fournir un hébergement aux demandeurs d'asile

LONDRES: Les premiers migrants susceptibles d'être expulsés par le Royaume-Uni vers le Rwanda ont été arrêtés et placés en détention, a annoncé mercredi le ministère britannique de l'Intérieur, sans préciser le nombre de personnes concernées.

"Les premiers migrants en situation irrégulière devant être expulsés vers le Rwanda ont été placés en détention à la suite d'une série d'opérations menées cette semaine à l'échelle nationale", écrit le Home Office dans un communiqué.

Davantage d'arrestations "devraient être menées dans les semaines à venir", a-t-il ajouté.

"Cette action est un élément clé du plan visant à assurer des vols vers le Rwanda dans les neuf à onze semaines à venir", a poursuivi le ministère.

Le gouvernement conservateur de Rishi Sunak a promis de mettre un terme aux traversées de la Manche par les migrants clandestins.

Le Parlement a adopté la semaine dernière une loi très controversée permettant d'expulser vers le Rwanda des migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni.

Leur demande d'asile sera examinée dans ce pays d'Afrique de l'Est et ils ne pourront pas revenir au Royaume-Uni, quelle que soit l'issue de leur démarche.

Le gouvernement compte commencer les expulsions au début de l'été et espère qu'elles dissuaderont d'autres migrants de venir au Royaume-Uni.

Cette politique "montrera clairement que si vous venez ici illégalement, vous ne pouvez pas rester", redit le ministère de l'Intérieur dans son communiqué.

"Nos équipes (...) travaillent à un rythme soutenu pour arrêter rapidement les personnes qui n'ont pas le droit d'être ici, afin que nous puissions faire décoller les vols", a déclaré le ministre de l'Intérieur James Cleverly, cité dans le communiqué.


L'ONG HRW critique l'application mobile pour demander l'asile à la frontière mexicano-américaine

Des migrants de différentes nationalités demandant l'asile aux États-Unis voyagent à bord des wagons de marchandises du train mexicain connu sous le nom de « La Bête » alors qu'ils arrivent à la ville frontalière de Ciudad Juarez, dans l'État de Chihuahua, au Mexique, le 24 avril 2024 (Photo, AFP).
Des migrants de différentes nationalités demandant l'asile aux États-Unis voyagent à bord des wagons de marchandises du train mexicain connu sous le nom de « La Bête » alors qu'ils arrivent à la ville frontalière de Ciudad Juarez, dans l'État de Chihuahua, au Mexique, le 24 avril 2024 (Photo, AFP).
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  • Depuis mai 2023, avant de se présenter à la frontière, les demandeurs d'asile, sauf les mineurs isolés, sont censés obtenir un rendez-vous sur l'application téléphonique de la police américaine des frontières
  • Beaucoup des personnes interrogées ont fait état de nombreux problèmes pour utiliser l'application

WASHINGTON: L'obligation pour les demandeurs d'asile aux Etats-Unis d'obtenir un rendez-vous sur une application mobile avant de se présenter à la frontière avec le Mexique livre les migrants à la violence des cartels, déplore mercredi Human Rights Watch (HRW).

Depuis mai 2023, avant de se présenter à la frontière, les demandeurs d'asile, sauf les mineurs isolés, sont censés obtenir un rendez-vous sur l'application téléphonique de la police américaine des frontières ou s'être vu refuser l'asile dans un des pays traversés. Autrement, leur demande est présumée illégitime et ils risquent une procédure d'expulsion accélérée, leur interdisant pendant cinq ans l'entrée aux Etats-Unis.

Cette réglementation fait suite à la levée par l'administration du président démocrate Joe Biden d'une mesure de son prédécesseur républicain Donald Trump qui verrouillait depuis trois ans l'accès au territoire américain.

"Mais un résultat pratique reste le même pour les demandeurs d'asile", affirme HRW dans un rapport publié mercredi : pendant de longues semaines, voire des mois, "ils sont forcés d'attendre dans le nord du Mexique, ainsi que dans beaucoup d'autres villes ailleurs au Mexique par lesquelles transitent les migrants".

Systématiquement visés 

Ils y sont "systématiquement visés par les cartels qui, parfois avec l'aide de responsables des autorités mexicaines, les enlèvent, les rackettent, les agressent sexuellement et les dévalisent", énumère l'ONG.

L'exigence de prise de rendez-vous sur l'application crée un "filtrage numérique", qui livre "aux cartels une population vulnérable", selon le rapport, établi à partir d'interviews avec 128 demandeurs d'asile, des employés de centres d'accueil, des responsables mexicains et des employés d'organisations humanitaires.

Bien que l'inscription pour un rendez-vous sur l'application ne soit en principe pas obligatoire, dans les faits, les demandeurs qui se présentent à la frontière sans l'avoir préalablement obtenue sont éconduits par les autorités frontalières mexicaines et américaines, indique HRW.

Beaucoup des personnes interrogées ont fait état de nombreux problèmes pour utiliser l'application, notamment matérielles, techniques, ou linguistiques. L'application n'est ainsi disponible qu'en anglais, en espagnol et en créole haïtien.

Ces pratiques "violent le principe juridique fondamental de non-refoulement" des demandeurs d'asile vers des pays où leur vie ou leur liberté serait en danger, souligne l'ONG.

Elle exhorte donc l'administration Biden à donner instruction à la police des frontières de traiter toutes les demandes d'asile, indépendamment de la façon ou du lieu de dépôt, ainsi que de l'obtention d'un rendez-vous via l'application "CBP One" de la police des frontières.

Human Rights Watch lui suggère en outre d'en améliorer l'accessibilité et la facilité d'utilisation, y compris par l'ajout d'autres langues, comme l'arabe, le français, le russe, le chinois, le portugais, et de langages amérindiens.