L'Arabie saoudite accueillera les Jeux asiatiques d'hiver de 2029 à Neom

Le développement de Trojena, une station de montagne à Neom, devrait prendre fin en 2026. (Neom)
Le développement de Trojena, une station de montagne à Neom, devrait prendre fin en 2026. (Neom)
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Publié le Mercredi 05 octobre 2022

L'Arabie saoudite accueillera les Jeux asiatiques d'hiver de 2029 à Neom

Le développement de Trojena, une station de montagne à Neom, devrait prendre fin en 2026. (Neom)
  • «Nous sommes fiers d’annoncer que nous avons remporté la candidature pour accueillir l’AWG Trojena 2029 en tant que premier pays d’Asie occidentale»
  • Neom est le projet le plus ambitieux du prince héritier, Mohammed ben Salmane, dans le cadre de l’initiative Vision 2030 du Royaume qui vise à transformer l'économie, notamment en développant le secteur des sports

RIYAD: L’Arabie saoudite déclare aujourd’hui avoir été désignée pour accueillir les Jeux asiatiques d’hiver de 2029 au sein d’une station de montagne prévue dans le cadre du projet phare Neom qui s’élève à 500 milliards de dollars (1 dollar = 1,01 euro).

Le développement de Trojena devrait être achevé en 2026 et proposera une station de ski en plein air, un lac d’eau douce artificiel et une réserve naturelle, selon le site Web du projet.

En août, une lettre d’intérêt adressée au Conseil olympique d’Asie comprenait un aperçu de l’initiative Vision 2030 du Royaume, qui permettra à Trojena d’accueillir l’un des événements sportifs les plus importants d’Asie, auquel plus de trente-deux pays devraient participer.

La demande officielle a reçu des échos favorables auprès du Conseil olympique d’Asie. La décision a été prise lors des réunions du comité exécutif et de l’assemblée générale du conseil qui se sont tenues au Cambodge les 3 et 4 octobre.

«Grâce au soutien illimité des dirigeants saoudiens et du prince héritier au secteur du sport, nous sommes fiers d’annoncer que nous avons remporté la candidature pour accueillir l’Asian Winter Games (AWG) Trojena 2029 en tant que premier pays d’Asie occidentale», a écrit le ministre des Sports, le prince Abdelaziz ben Turki al-Faisal sur Twitter.

Le ministre des Sports, le prince Abdelaziz ben Turki al-Faisal (D), lors de la cérémonie du Conseil olympique d’Asie au Cambodge. (Photo fournie)
Le ministre des Sports, le prince Abdelaziz ben Turki al-Faisal (D), lors de la cérémonie du Conseil olympique d’Asie au Cambodge. (Photo fournie)

«Il s’agit d'une grande victoire pour la nation saoudienne et pour les peuples des pays du Golfe en raison du soutien généreux offert au secteur sportif saoudien. Ce soutien contribue considérablement au progrès du sport et de tous les autres domaines dans le Royaume et permet de réaliser les objectifs de la Vision 2030.»

«Cet exploit a également mis en lumière l’énorme potentiel et l’infrastructure exceptionnelle de l’Arabie saoudite pour accueillir et organiser des compétitions sportives et des jeux de niveau international dans les meilleures conditions», a-t-il ajouté.

Neom est le projet le plus ambitieux du prince héritier, Mohammed ben Salmane, dans le cadre de l’initiative Vision 2030 du Royaume qui vise à réduire la dépendance au pétrole et à transformer l'économie, notamment en développant le secteur des sports.

Neom, un projet de haute technologie qui s’étend sur 26 500 kilomètres carrés le long de la mer Rouge, comprendra la ville zéro carbone baptisée «The Line», ainsi que des zones industrielles et logistiques.

L’Arabie saoudite sera le premier pays d’Asie occidentale à accueillir les Jeux asiatiques d’hiver.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

– Avec Reuters


Netanyahu annonce l'envoi d'un représentant israélien pour une rencontre avec des responsables au Liban

Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
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  • M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban"
  • Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi l'envoi d'un représentant pour une rencontre avec des responsables politiques et économiques au Liban, "première tentative pour établir une base de relations et de coopération économique entre Israël et le Liban".

M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban", indique un communiqué de son bureau.

Le texte ne précise pas quand cette rencontre doit avoir lieu.

Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban.

Accusant le mouvement islamiste Hezbollah de violer le cessez-le-feu entré en vigueur il y a un an en se réarmant dans le sud du pays, l'armé israélienne a multiplié les frappes sur le sud du Liban la semaine dernière sur ce qu'elle a présenté comme des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Depuis plusieurs semaines, la presse israélienne multiplie les articles sur la possible imminence d'une nouvelle campagne militaire israélienne contre le Hezbollah au Liban.


Le pape appelle à «de nouvelles approches» au Moyen-Orient pour rejeter la violence

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  • Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage"
  • "Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix"

BEYROUTH: Le pape Léon XIV a appelé mardi, devant 150.000 personnes réunies pour une messe en plein air à Beyrouth, à "de nouvelles approches au Moyen-Orient" meurtri par les conflits, pour y faire prévaloir la paix.

Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage".

"Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix", a déclaré le souverain pontife.

Affirmant "prier spécialement pour le Liban bien-aimé", il a demandé "à la communauté internationale de ne ménager aucun effort pour promouvoir des processus de dialogue et de réconciliation" dans cette région meurtrie par les conflits.

La visite du chef de l'église catholique a donné un souffle d'espoir au Liban, qui a connu une guerre meurtrière avec Israël il y a un an et craint une nouvelle escalade malgré le cessez-le-feu.

Léon XIV a également appelé les dirigeants "dans tous les pays marqués par la guerre et la violence" à "écouter le cri" des "peuples qui appellent à la paix".

S'adressant aux "chrétiens du Levant, citoyens à part entière de ces terres", le pape leur a dit: "ayez du courage. Toute l'Église vous regarde avec affection et admiration".


Une plainte en France pour «entrave» au travail des reporters à Gaza

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
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  • "Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination"
  • "Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse"

PARIS: Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza.

Ces faits pourraient selon ces organisations constituer des "crimes de guerre", pour lesquels le parquet national antiterroriste à Paris peut enquêter, dès lors qu'ils sont commis contre des Français.

"Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination dans un contexte international où les atteintes à la liberté de la presse sont devenues structurelles", soulignent les plaignants dans la centaine de pages de leur requête, rendue publique par franceinfo.

"Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse", a commenté Me Louise El Yafi, l'une des avocates à l'origine de la plainte.

Elle "souligne aussi l'insécurité croissante visant les journalistes français en Cisjordanie (...). Ces atteintes, en violation du droit international humanitaire, relèvent également de crimes de guerre", ajoute sa consoeur Me Inès Davau.

Un journaliste français travaillant pour plusieurs rédactions francophones, qui a tenu à garder l'anonymat, porte lui aussi plainte: il dénonce son "agression" par des colons lors d'un reportage dans les territoires occupés.

Reporters sans frontières (RSF) a décompté plus de 210 journalistes tués depuis le début des opérations militaires israéliennes à Gaza, en représailles à l'attaque du 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Depuis le début de la guerre, les autorités israéliennes ont empêché les journalistes de médias étrangers d'entrer de manière indépendante à Gaza, autorisant seulement au cas par cas une poignée de reporters à accompagner leurs troupes.

En France, plusieurs plaintes ont été déposées en lien avec le conflit. Elles visent notamment des soldats franco-israéliens d'une unité d'élite de l'armée israélienne, l'entreprise française d'armement Eurolinks ou encore des Franco-Israéliens qui se rendraient complices du crime de colonisation.

Suite à une plainte, le parquet national antiterroriste a aussi demandé à un juge d'instruction parisien d'enquêter pour "crimes de guerre" dans le dossier de la mort de deux enfants français dans un bombardement israélien à Gaza en octobre 2023.