Liverpool accueillera l'édition 2023 de l'Eurovision, au nom de l'Ukraine

Les membres du groupe «Kalush Orchestra» posent sur scène avec le trophée du vainqueur et des drapeaux ukrainiens après avoir remporté au nom de l'Ukraine l'édition 2022 de l'Eurovision, le 14 mai 2022 au Pala Alpitour, à Turin (Photo, AFP).
Les membres du groupe «Kalush Orchestra» posent sur scène avec le trophée du vainqueur et des drapeaux ukrainiens après avoir remporté au nom de l'Ukraine l'édition 2022 de l'Eurovision, le 14 mai 2022 au Pala Alpitour, à Turin (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 07 octobre 2022

Liverpool accueillera l'édition 2023 de l'Eurovision, au nom de l'Ukraine

  • Les demi-finales auront lieu les 9 et 11 mai, puis la finale le 13 mai
  • Cette édition aura sans aucun doute, comme celle de l'an dernier, une connotation très politique

LONDRES: La ville de Liverpool, dans le nord de l'Angleterre, accueillera en mai le concours de l'Eurovision, une édition qui s'annonce déjà très politique, le Royaume-Uni l'organisant au nom de l'Ukraine en raison de la guerre.

"C'est Liverpool, le 13 mai", a dit le présentateur de l'Eurovision sur la BBC, Graham Norton. Liverpool l'a emporté face à la ville écossaise de Glasgow.

Les demi-finales auront lieu les 9 et 11 mai, puis la finale le 13 mai. L'extravagant concours, qui en est à sa 67ème édition, est suivi par des dizaines de millions de téléspectateurs, en Europe mais aussi en Israël, en Australie etc.

"Nous l'avons fait!", s'est félicitée sur Twitter Joanne Anderson, la maire de Liverpool, la ville des Beatles. "Nous allons avoir la plus grande fête jamais organisée", a affirmé la chanteuse Sonia Evans, originaire de Liverpool, qui avait représenté le Royaume-Uni à l'Eurovision en 1993.

Cette édition aura sans aucun doute, comme celle de l'an dernier, une connotation très politique.

"Ville accueillante avec un fier patrimoine musical, Liverpool offrira un spectacle inoubliable qui célèbre la riche culture et la créativité de l'Ukraine", a promis la Première ministre britannique Liz Truss sur Twitter.

Après sa première place symbolique à Turin, en Italie, en mai dernier, l'Ukraine s'était vu ôter en juin le droit d'accueillir l'Eurovision par l'Union Européenne de Radio-Télévision (UER), qui avait estimé que les conditions de sécurité n'étaient pas réunies en raison de l'invasion du pays par la Russie.

Environ 10 000 personnes sont impliquées dans la production de l'Eurovision, qui attire de plus des milliers de fans.

Patrimoine musical

Un accord avait été annoncé le 25 juillet par l'UER et le gouvernement britannique pour que la BBC organise le concours au Royaume-Uni, arrivé en deuxième position derrière l'Ukraine, dans une version qui mettra en vedette le pays toujours en guerre.

Le Royaume-Uni affiche depuis le début de l'invasion russe fin février un important soutien politique et militaire à Kiev, imposant notamment à Moscou des sanctions économiques sans précédent.

L'an dernier, le Kalush Orchestra avait remporté en mai la finale du concours avec la chanson "Stefania" mêlant hip-hop et musique traditionnelle, une victoire symbolisant la résilience ukrainienne dans la guerre et la solidarité populaire européenne.

Vendredi soir, le groupe ukrainien a félicité Liverpool, dont "le patrimoine musical de la ville est connu dans le m&onde entier". "Jouer où les Beatles ont commencé sera un moment que nous n’oublierons jamais!", ont-ils dit.

"Bien que nous soyons tristes que la compétition de l’année prochaine ne puisse pas avoir lieu dans notre pays natal, nous savons que les habitants de Liverpool seront des hôtes chaleureux et que les organisateurs pourront ajouter une véritable saveur ukrainienne à l’Eurovision 2023 dans cette ville", a ajouté le Kalush Orchestra.

Le Royaume-Uni a accueilli la compétition à huit reprises, mais ne l'a plus hébergée depuis 1998, une édition qui avait eu lieu à Birmingham, dans le centre de l'Angleterre.

Vingt villes britanniques s'étaient portées candidates pour héberger l'Eurovision au nom de l'Ukraine. Une première sélection de sept villes (Birmingham, Glasgow, Leeds, Liverpool, Manchester, Newcastle et Sheffield) avait été dévoilée en août.

L'an dernier, à Turin, le Britannique Sam Ryder et son titre "Space Man" avait obtenu la deuxième place, un résultat inespéré pour les Britanniques habitués au fond du tableau ces dernières années, avec même zéro point en 2021.


Rami Al-Ali intègre la haute couture à Paris

Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
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  • Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris
  • Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001

DUBAÏ : Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris, étouffant ses larmes à la fin d’un défilé de pièces délicatement taillées.

Travaillant dans une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le créateur a exploré le volume, la texture et la structure avec une approche architecturale affirmée.
Les silhouettes structurées, aux coupes asymétriques, étaient adoucies par des drapés élégants ou des ornements délicats.

Les robes longues en organza et mousseline de soie jouaient sur la fluidité, avec une transparence subtile leur conférant une qualité éthérée. Broderies à la main, tulle plissé et smocks complexes ont ajouté profondeur et intérêt visuel à l’ensemble.

Plusieurs modèles comportaient des détails tissés ou en treillis, que ce soit sur des panneaux entiers ou en touches décoratives, mettant en valeur la virtuosité artisanale. D'autres créations remarquables exploraient des volumes sculpturaux : une robe s’ouvrait en plis façon éventail, une autre adoptait des couches en cascade.

L’entrée d’Al-Ali dans le calendrier parisien marque une étape majeure, signifiant son accession au cercle le plus élitiste de la mode. Pour obtenir la désignation officielle de « haute couture », les maisons doivent satisfaire à des critères stricts, définis par la loi française.

« Une étape historique, célébrant le dévouement de toute une vie à l’artisanat, à la culture et à l’expression créative, enracinée dans l’héritage et portée par une vision », a posté la maison de couture sur Instagram à l’annonce de sa participation.

Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001.

Ses créations ont séduit de nombreuses célébrités, parmi lesquelles Amal Clooney, Eva Longoria, Jennifer Lopez ou encore Jessica Chastain.

Son travail est salué pour sa capacité à fusionner les influences moyen-orientales et occidentales : des silhouettes fluides enrichies de détails ludiques et raffinés, entre tradition et modernité.

Al-Ali rejoint ainsi un cercle restreint de créateurs arabes figurant au calendrier officiel, aux côtés de Georges Hobeika, Elie Saab, Zuhair Murad et Mohammed Ashi.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
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  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com