L'atelier Lens of Equality: Un lieu de partage autour de la photographie documentaire

Le Goethe-Institut et l'Alliance Français en Arabie saoudite en coopération avec Gharem Studio offrent l'opportunité de travailler avec les photographes de renommée internationale (Photo, Abdulrahman ben Shalhoub).
Le Goethe-Institut et l'Alliance Français en Arabie saoudite en coopération avec Gharem Studio offrent l'opportunité de travailler avec les photographes de renommée internationale (Photo, Abdulrahman ben Shalhoub).
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Publié le Jeudi 13 octobre 2022

L'atelier Lens of Equality: Un lieu de partage autour de la photographie documentaire

  • Le Goethe-Institut et l'Alliance Française en Arabie saoudite en coopération avec Gharem Studio offrent l'opportunité de travailler avec les photographes de renommée internationale Scarlett Coten, Susanne Kriemann et Tasneem Al Sultan
  • Ce projet, baptisé Lens of Equality s’inscrit donc dans le cadre d'une étroite collaboration entre les équipes allemandes, saoudiennes et françaises

RIYAD: Le Goethe-Institut et l'Alliance Française en Arabie saoudite en coopération avec Gharem Studio offrent l'opportunité de travailler avec les photographes de renommée internationale Scarlett Coten (France), Susanne Kriemann (Allemagne) et Tasneem Al Sultan (Arabie saoudite) dans un atelier sur site de 10 jours à Riyad. L'atelier offre une exposition cruciale aux pratiques collaboratives sensibles à l'égalité et la possibilité pour chaque photographe de revoir son travail dans le contexte des changements sociaux en cours en Arabie saoudite.

Ce projet, baptisé Lens of Equality s’inscrit donc dans le cadre d'une étroite collaboration entre les équipes allemandes, saoudiennes et françaises. L’ambassade d’Allemagne en Arabe saoudite, le Goethe Institut, l’ambassade de France en Arabie saoudite, l’Alliance Française et le studio Abdulnasser Gharem ont en effet organisé ce workshop consacré à la photographie documentaire. Abdulnasser Gharem, artiste et fondateur de Gharem Studio affirme à cet égard qu'il est ici question de "développer les compétences et l'expérience des jeunes artistes saoudiens. Il y a une professeure incroyable qui est venue de Berlin, qui s'appelle Susanne (Kriemann) mais aussi des artistes venus de France. Donc, c'est très bien d'avoir ce genre de collaboration avec des artistes professionnels et internationaux."

Un projet encensé par l'ambassadeur de France en Arabie saoudite Ludovic Pouille, présent lors de l'évènement. «C'est l'un des premiers projets entre la France et l'Allemagne, ici en Arabie saoudite, de soutien à la jeunesse artistique saoudienne», explique-t-il. «Le résultat est impressionnant, c'est beaucoup de créativité, beaucoup d'originalité, on sent la fibre artistique et le dynamisme de la société saoudienne».

Portrait photographique par Ahmad Mystro parmi la sélection, dans une exposition cruciale aux pratiques collaboratives sensibles à l'égalité (Photo Abdulrahman ben Shalhoub).

Les trois photographes qui dirigent l'atelier sont internationalement reconnues : Susanne Kriemann, Scarlett Coten et Tasneem al Sultan. Toutes trois ont accepté d’enseigner la photographie, de transmettre leurs techniques et leur vision à d’autres. Si la toile de fond du workshop est la ville de Riyad, le centre de gravité en est le studio Gharem.

En quoi consiste l'atelier Lens of Equality?

Après avoir pris des clichés autour de la ville, les artistes revoient leur portfolio et parfont leurs techniques dans le cadre de l'atelier. 

Le studio Gharem, très engagé dans la vie culturelle de Riyad, se pose en interlocuteur attentif aux  diverses propositions culturelles.

Celui-ci avait précédemment organisé un workshop sur les livres d’artistes.  

Dans le contexte mouvant de l’Arabie saoudite d’aujourd’hui sont abordées les thématiques de représentations du genre (Photo Abdulrahman ben Shalhoub).

Lens of Equality repose donc sur trois artistes, un lieu, une douzaine de participants,  mais aussi sur une thématique : l’égalité des genres.

Dans le contexte mouvant de l’Arabie saoudite d’aujourd’hui sont abordées les thématiques de représentations du genre ainsi que du travail dans des entités mixtes.

Les techniques seront un point d’entrée à des débats plus  théoriques : différence d’objectif ou relation entre le photographe et son sujet sont discutées.

Les artistes allemande, française et saoudienne ont des parcours très différents.

L'ambassadeur de France en Arabie saoudite, Ludovic Pouille, était présent à l'évènement (Photo Abdulrahman ben Shalhoub).

Suzanne Kriemann est professeur à l’université, selon elle la photographie constitue un « système d’enregistrement », moyen privilégié pour étudier l’espèce humaine.

Tasneem Al Sultan est reporter, elle se sert de la photographie pour décrire la région du Moyen-Orient, ceux qui  l’habitent et les récentes avancées qui les transforment durablement.

Scarlett Coten explore les thèmes du genre, de l’identité et de l’intimité grâce à la forme du portrait principalement. 

L'atelier vise à mobiliser artistes et public sur un sujet encore récent en Arabie saoudite (Photo Abdulrahman ben Shalhoub).

Ces trois sensibilités et leurs approches différentes constituent la richesse et l’intérêt de ce workshop novateur. Il vise aussi bien à mobiliser artistes et public sur un sujet encore récent en Arabie saoudite qu’à promouvoir l’art de la photographie documentaire, dont la position est  parfois mineure au regard d’autres disciplines. Est en jeu alors la mise à disposition de formes d’expressions nouvelles et visuelles pour raconter l’Arabie.


AlUla lance un projet de documentation des inscriptions

Parmi les sites les plus importants figure Jabal Ikmah, qui abrite des textes dadanites et d'autres textes anciens d'Arabie du Nord. (SPA)
Parmi les sites les plus importants figure Jabal Ikmah, qui abrite des textes dadanites et d'autres textes anciens d'Arabie du Nord. (SPA)
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  • La RCU crée un registre numérique complet de plus de 25 000 inscriptions d’AlUla, mettant en lumière 10 langues et écritures issues de différentes périodes historiques
  • Le projet, accompagné de programmes de formation et de publications scientifiques, renforce la préservation et l’étude d’un patrimoine culturel vieux de 3 000 ans

RIYAD : La Commission royale pour AlUla a lancé un projet visant à analyser et documenter plus de 25 000 inscriptions découvertes sur divers sites de la région, datant de l’âge du fer jusqu’à la fin de la période islamique.

La RCU souhaite protéger le patrimoine culturel et faire progresser la recherche sur l’histoire de l’écriture dans le nord-ouest de l’Arabie, a-t-elle annoncé récemment dans un communiqué de presse.

Le projet vise à établir un registre numérique complet des inscriptions d’AlUla grâce à une analyse linguistique et à la numérisation 3D, tout en reliant chaque découverte à son contexte historique et culturel.

La diversité des langues et des écritures — au nombre de 10 — souligne le rôle historique d’AlUla en tant que carrefour des civilisations et centre d’échanges culturels.

Parmi les sites les plus remarquables figure Jabal Ikmah, qui abrite des textes dadanitiques et d’autres inscriptions nord-arabiques anciennes, reconnues par le Registre Mémoire du monde de l’UNESCO en 2023 pour leur valeur documentaire.

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Plusieurs vallées, dont celle de Wadi Abu Oud, recèlent des inscriptions rupestres et des gravures rupestres représentant la vie quotidienne et des symboles tribaux. (SPA)

Jabal Al-Aqra présente également une collection d’inscriptions arabo-islamiques anciennes associées aux routes de pèlerinage, tandis que les chemins reliant Dadan et Hegra comptent parmi les plus anciennes inscriptions arabes liées au commerce et aux voyages.

Plusieurs vallées, dont Wadi Abu Oud, renferment des inscriptions lihyanites et des gravures rupestres représentant la vie quotidienne et les symboles tribaux, offrant un aperçu des interactions humaines avec l’environnement naturel à travers différentes époques.

Parmi les exemples les plus remarquables figure l’inscription de Zuhayr, datant de la 24ᵉ année après l’Hégire. Elle fournit une preuve précieuse de la contribution d’AlUla à la diffusion précoce de l’écriture arabe et de son rôle dans l’enregistrement des transformations historiques qui ont façonné la région.

Le projet inclut également des programmes de formation pour les étudiants en archéologie et les personnes intéressées par le patrimoine documentaire, ainsi que des initiatives de sensibilisation du public.

Les résultats seront publiés dans une série de revues scientifiques spécialisées afin de soutenir la recherche et l’éducation dans les domaines de la langue, de l’histoire et de l’archéologie.

Par cette initiative, indique le communiqué, la RCU réaffirme son engagement à protéger un patrimoine culturel couvrant plus de 3 000 ans.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Tea Trunk, la nouvelle culture du thé haut de gamme signée AVANTCHA

Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
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  • Le Tea Trunk d’AVANTCHA allie design, fonctionnalité et savoir-faire pour transformer la dégustation du thé en expérience d’exception
  • Fabriqué à la main et proposé avec une sélection de thés et accessoires exclusifs, il symbolise l’élégance contemporaine du rituel du thé

DUBAÏ : Le concept de dégustation du thé prend une nouvelle dimension.

Le Tea Trunk incarne l’évolution ultime de la volonté d’AVANTCHA de créer des pièces intemporelles capables de transformer les rituels du quotidien en expériences extraordinaires.

Conçu pour les connaisseurs et les collectionneurs, le Tea Trunk allie un artisanat d’exception à une fonctionnalité sans égale, offrant une expérience unique qui redéfinit le rituel moderne du thé.

Le Tea Trunk est bien plus qu’un objet de luxe : c’est une déclaration de goût raffiné. Chaque détail – du noyau en bois massif enveloppé de cuir véritable aux fermoirs en acier inoxydable poli et aux finitions appliquées à la main – reflète l’engagement d’AVANTCHA envers l’art et la perfection.

Cette pièce exclusive est autant une œuvre de design qu’un objet utilitaire, chaque malle étant fabriquée individuellement pour garantir qu’aucune ne soit identique.

À l’ouverture, le Tea Trunk révèle une sélection soigneusement choisie des meilleurs thés et accessoires AVANTCHA. Il comprend une gamme sophistiquée d’essentiels du thé : six verres à double paroi, une théière Kata, deux théières Solo, et bien plus encore, offrant une expérience complète à ceux qui apprécient le rituel du thé. Le plateau supérieur sert de surface de préparation raffinée, avec une balance intégrée pour un dosage précis, tandis que des roulettes dissimulées facilitent son déplacement dans les résidences, les espaces événementiels et les hôtels de luxe.

« Chaque élément du Tea Trunk a été pensé pour sublimer l’expérience du thé, alliant art, fonctionnalité et raffinement », explique Marina Rabei, cofondatrice d’AVANTCHA. « Il ne s’agit pas seulement de thé, mais de créer des moments riches de sens, ancrés dans la tradition et magnifiés par le design contemporain. »

L’héritage d’AVANTCHA en matière d’artisanat et de luxe s’étend aux destinations et marques les plus prestigieuses au monde, avec des expériences de thé sur mesure pour Cartier, Gucci et Fendi, ainsi que des collaborations avec des résidences royales et des hôtels emblématiques tels que The Royal Atlantis, Emirates Palace et Four Seasons.

En savoir plus: avantcha.com/pages/tea-trunk

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp


Riyadh Season 2025 lance “Beast Land”

La zone proposera plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, dont le Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin et un saut à l'élastique de 50 mètres de haut. (SPA)
La zone proposera plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, dont le Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin et un saut à l'élastique de 50 mètres de haut. (SPA)
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  • Située près de Boulevard City et Boulevard World, la nouvelle attraction promet une expérience spectaculaire

RIYAD : L’Autorité générale du divertissement (GEA) a annoncé que les billets sont désormais disponibles pour Beast Land, qui ouvrira ses portes le 13 novembre, dans le cadre de la Riyadh Season 2025.

Située à proximité de Boulevard City et Boulevard World, cette nouvelle zone de divertissement propose une expérience immersive de grande ampleur, inspirée par l’univers du défi et de l’aventure.

Développée en collaboration avec le célèbre YouTubeur américain MrBeast (Jimmy Donaldson), Beast Land s’étend sur plus de 188 000 mètres carrés et combine jeux, aventures et spectacles interactifs accessibles à tous les âges.

La zone comprendra plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, parmi lesquelles la Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin, ainsi qu’un saut à l’élastique de 50 mètres. Une “Beast Arena” dédiée proposera 10 défis compétitifs réalistes mettant à l’épreuve la vitesse, la précision et les réflexes, tels que Tower Siege, Battle Bridge et Warrior Challenge.

Le site accueillera également une zone de jeux pour enfants et plus de 20 points de restauration, faisant de Beast Land “une destination complète pour l’aventure et le divertissement.”

Beast Land sera ouverte de 16 h à minuit en semaine, et jusqu’à 1 h du matin les week-ends.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com