Son plan économique aux orties, Liz Truss s'accroche à Downing Street

La Première ministre britannique Liz Truss entre dans le domaine parlementaire à Londres, en Grande-Bretagne, le 17 octobre 2022 (Photo, Reuters).
La Première ministre britannique Liz Truss entre dans le domaine parlementaire à Londres, en Grande-Bretagne, le 17 octobre 2022 (Photo, Reuters).
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Publié le Mardi 18 octobre 2022

Son plan économique aux orties, Liz Truss s'accroche à Downing Street

  • Six semaines après l'arrivée de Liz Truss à Downing Street, son mandat semble moribond
  • «Je resterai à mon poste pour tenir mes engagements pour l'intérêt national»

LONDRES: "Désolée" pour ses "erreurs", la Première ministre britannique Liz Truss s'est dite déterminée à rester au pouvoir, quelques heures après l'abandon de son programme économique, annoncé par son nouveau ministre des Finances.

Six semaines après l'arrivée de Liz Truss à Downing Street, son mandat semble moribond après une série d'humiliants revirements sur ses promesses de campagne.

Dans une interview contrite à la BBC lundi soir, la cheffe du gouvernement a répété qu'elle est "désolée" pour ses "erreurs", estimant avoir voulu aller "trop loin trop vite".

"Je resterai à mon poste pour tenir mes engagements pour l'intérêt national", a-t-elle assuré, estimant qu'elle serait encore à la tête du parti pour les prochaines élections prévues dans deux ans, où l'opposition est archi-favorite.

"J'ai agi rapidement pour pour réparer ces erreurs", a lancé Lis Truss à l'adresse de sa majorité, où les manoeuvres se multiplient en coulisse pour la pousser vers la sortie.

Son nouveau ministre des Finances Jeremy Hunt, nommé vendredi dans l'urgence après la tempête sur les marchés déclenchée par le "plan de croissance" de son prédécesseur Kwasi Kwarteng, tient désormais la barre du gouvernement après des semaines de chaos sur les marchés qui ont menacé la stabilité financière du pays.

Il a dévoilé lundi les grandes lignes du projet budgétaire de moyen terme qui doit être présenté dans sa totalité le 31 octobre. Avertissant de décisions "très dures" avec des coupes à venir dans les dépenses de l'Etat et des hausses d'impôts, un désaveu total du plan initial de Liz Truss, Jeremy Hunt a toutefois assuré que le gouvernement ferait une priorité de "l'aide aux plus vulnérables".

Autorité en lambeaux

La présentation fin septembre de projets de baisses d'impôts massives et d'un soutien colossal aux factures énergétiques par Kwasi Kwarteng, non pleinement chiffrés et devant être financés par emprunt, qui avaient fait craindre un dérapage des comptes publics.

La livre avait chuté à un plus bas historique et les taux d'emprunt à long terme de l'Etat avaient flambé, fragilisant les fonds de pension et faisant grimper les taux d'emprunt des ménages et des entreprises, dans une économie britannique déjà à plat.

La Banque d'Angleterre avait dû intervenir pour empêcher la situation de détériorer en crise financière et le Fonds monétaire avait appelé à rectifier le tir.

Alimentant les questions sur son autorité en lambeaux, Liz Truss a envoyé la ministre Penny Mordaunt, chargée des relations avec le Parlement, répondre à l'opposition à la chambre des Communes.

Mme Truss est ensuite apparue à Westminster aux côtés du chancelier de l'Echiquier mais est restée silencieuse, le regard vide, pendant que ce dernier affrontait une opposition, qui a torpillé une Première ministre "humiliée, ne peut tout simplement pas rester à son poste".

Avec seulement 40 jours au pouvoir, elle risque de devenir le Premier ministre ayant eu le plus court mandat jamais connu outre-Manche.

"C'est une crise créée par les Conservateurs à Downing Street mais les gens ordinaires en paient le prix" a fustigé Rachel Reeves, responsable des questions financières au "Labour".

Elle a demandé pourquoi le gouvernement ne taxait pas les producteurs d'énergie pour aider à financer des aides budgétaires et disant craindre le retour de "la saison 2 de l'austérité" après les coupes radicales des années 2010.

Réparer les dégâts

Le patron de Shell Ben van Beurden avait lui-même suggéré il y a dix jours que les gouvernements taxent plus les compagnies énergétiques face à l'envolée de leurs profits en pleine crise des coûts de l'énergie.

Signalant dans l'immédiat une détente sur les marchés, la livre a monté de près de 1,6% à 1,13 dollar vers 20H30 GMT. Le rendement des obligations à 30 ans a clôturé à 4,38%, en forte baisse comparé à vendredi mais bien plus élevé qu'avant l'arrivée de Liz Truss au pouvoir.

Parmi les annonces de lundi, "la plus grosse dépense", le plafond des factures énergétiques pour tous les ménages, sera finalement en vigueur jusqu'à avril seulement et non plus pour deux ans. Au-delà, le Trésor va réfléchir à une nouvelle approche "moins chère" tout en protégeant "les plus nécessiteux".

Une longue liste de baisses d'impôt partent ainsi à la poubelle, rejoignant une baisse du taux d'impôt sur les revenus des plus aisés déjà abandonnée. En revanche, une hausse de l'impôt sur les sociétés aura finalement lieu.

L'ensemble de ces mesures fiscales "permettront de lever environ 32 milliards de livres par an", a précisé M Hunt.

Ces annonces "ne suffiront pas pour boucher les trous dans les plans budgétaires du gouvernement" ou pour "réparer les dégâts des dernières semaines", avertit le centre de réflexion IFS.


A la Paris Games Week, le succès encore virtuel de la VR

A la Porte de Versailles, rares sont les espaces où cette technologie est présente, alors que plusieurs constructeurs se sont lancés sur ce segment ces dernières années. (AFP)
A la Porte de Versailles, rares sont les espaces où cette technologie est présente, alors que plusieurs constructeurs se sont lancés sur ce segment ces dernières années. (AFP)
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  • A la Porte de Versailles, rares sont les espaces où cette technologie est présente, alors que plusieurs constructeurs se sont lancés sur ce segment ces dernières années
  • En février, l'abandon par le français Ubisoft de tous ses projets en VR avait déjà sonné comme un sérieux avertissement, après les ventes décevantes de la déclinaison de sa série phare "Assassin's Creed"

PARIS: Après les frémissements, le calme plat: la réalité virtuelle (VR) peine à décoller auprès du grand public et le jeu vidéo ne fait pas exception, comme en témoigne sa discrétion cette semaine à la Paris Games Week (PGW), plus grand salon consacré au secteur en France.

A la Porte de Versailles, rares sont les espaces où cette technologie est présente, alors que plusieurs constructeurs se sont lancés sur ce segment ces dernières années.

En février, l'abandon par le français Ubisoft de tous ses projets en VR avait déjà sonné comme un sérieux avertissement, après les ventes décevantes de la déclinaison de sa série phare "Assassin's Creed".

Son PDG, Yves Guillemot, avait alors expliqué que son groupe n'investirait plus dans la réalité virtuelle tant qu'elle ne se serait pas davantage imposée auprès des consommateurs.

Cette décision fait également suite à une baisse de 40% des ventes de casques VR et de lunettes de réalité augmentée aux États-Unis entre 2022 et 2023, selon la société de recherche Circana.

Quelques mois plus tard, le marché fait encore grise mine.

Rare manifestation visible à la PGW, le stand Meta Quest met en avant le casque du géant américain de la tech et propose d'essayer un jeu en réalité augmentée sur lequel il faut tirer sur des robots, même si d'autres usages semblent davantage attiser la curiosité des visiteurs.

Fitness chez soi 

"Beaucoup nous parlent de visites de musées ou d'applications éducatives. Le jeu vidéo reste important mais la VR tend à se diversifier vers d'autres usages", explique à l'AFP Lionel Orlando, de Meta.

Il définit son casque comme "une passerelle vers de nouvelles dimensions", où l'utilisateur peut "jouer au piano sur sa table ou combattre des ennemis spatiaux, tout en restant dans son salon", tandis que le fitness fait aussi partie des usages en vogue avec un professeur montrant les mouvements à reproduire chez soi. Le tout en étant noté.

Cet éventail est toutefois loin de séduire tous les joueurs rencontrés au salon.

"Je ne suis pas encore conquis. C'est en bonne évolution mais il n'y a pas encore suffisamment de jeux qui exploitent pleinement la technologie", regrette Benjamin Perrot croisé dans les allées du salon.

Didier Codet, lui aussi visiteur du salon, attend "un jeu qui (l')impressionne autant" que "Resident Evil 7" (2017), qui l'avait emballé et dont l'ambiance effrayante était renforcée par la réalité virtuelle.

Pédagogie 

En attendant, des initiatives plus inattendues émergent à la Paris Games Week comme Recycle VR et Ping VR de la Fédération française de tennis de table (FFTT), témoignant d'une réorientation vers des usages plus pédagogiques et pratiques.

Le premier l'utilise pour sensibiliser au tri des déchets: casque sur la tête, le joueur doit placer un objet en verre ou un reste alimentaire dans la benne prévue à cet effet.

"La VR permet de retenir des gestes à mémoriser et les utilisateurs se souviennent de leurs erreurs, même plusieurs semaines après", fait valoir Kévin Mazard, créateur du projet.

Mais il reste sceptique sur ses chances de succès dans le jeu vidéo car "elle demande une participation physique, alors que la plupart des gens, en rentrant chez eux, veulent plus se +désactiver+ que s'activer".

La FFTT, elle, mise sur Ping VR pour attirer de nouveaux publics vers une discipline en plein essor depuis le parcours olympique des frères Lebrun.

"Cela permet aux utilisateurs de jouer depuis chez eux, de rencontrer d'autres joueurs et de découvrir le tennis de table sans pression", avance Baptistin Reynaud, responsable des nouvelles pratiques à la fédération.

Accessible à tous, y compris aux personnes en situation de handicap, Ping VR permet aussi d'adapter la hauteur de la table pour un confort optimal. "C'est par exemple une opportunité pour les personnes à mobilité réduite de pratiquer le tennis de table", souligne-t-il.

 


Budget: vers un retour de la taxe d'habitation?

Le ministre français du Budget et des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, s'exprime lors d'une séance de débat sur le projet de loi de finances 2025 à l'Assemblée nationale, à Paris, le 24 octobre 2024. (AFP)
Le ministre français du Budget et des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, s'exprime lors d'une séance de débat sur le projet de loi de finances 2025 à l'Assemblée nationale, à Paris, le 24 octobre 2024. (AFP)
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  • Promesse de campagne d'Emmanuel Macron en 2017, la suppression de la taxe d'habitation, effective depuis 2023, revient dans le débat en pleine disette budgétaire
  • Supprimé progressivement entre 2018 et 2023, cet impôt payé par les locataires et propriétaires a rapporté 23,8 milliards d'euros à l'Etat en 2020

PARIS: Promesse de campagne d'Emmanuel Macron en 2017, la suppression de la taxe d'habitation, effective depuis 2023, revient dans le débat en pleine disette budgétaire. Mais si beaucoup d'élus condamnent sa suppression, rares sont ceux qui soutiennent une résurrection à l'identique.

Alors que le gouvernement s'apprête à mettre à contribution les collectivités locales pour redresser les finances du pays, plusieurs élus ont jeté un pavé dans la mare en appelant au retour de la taxe d'habitation sur les résidences principales (TH).

Supprimé progressivement entre 2018 et 2023, cet impôt payé par les locataires et propriétaires a rapporté 23,8 milliards d'euros à l'Etat en 2020.

"La grande erreur du quinquennat, ça a été la suppression de la taxe d'habitation (...). Si l'on doit recréer un impôt, c'est celui-là", a estimé le maire LR de Meaux Jean-François Copé sur LCI, tout en jugeant que ce serait "la pire des solutions".

"Il faudrait imaginer une autre forme d'impôt", a-t-il nuancé mardi sur Franceinfo en évoquant "une taxe sur la résidence" qui viendrait "annuler l'existence de la taxe foncière et de l'ancienne taxe d'habitation", et qui "concernerait tout le monde sauf les plus modestes".

A gauche, le député LFI David Guiraud a déposé un amendement dans le cadre de l'examen du budget afin de rétablir la TH sur les résidences principales pour les 20% des ménages les plus riches, mais il s'agit du seul amendement en ce sens au Palais Bourbon.

"On a vendu du rêve aux gens, on leur a dit +vous allez moins payer+, mais en fait, vous payez avec la TVA", a-t-il explicité mardi sur Franceinfo, réfutant l'idée d'un gain de pouvoir d'achat pour les plus modestes, déjà exonérés de taxe d'habitation.

"L'argent de la TVA doit revenir à la consommation populaire et au soutien des Français ou de nos services publics", a-t-il ajouté.

Les députés ont en revanche déposé plusieurs dizaines d'amendements visant la taxe d'habitation sur les résidences secondaires, qui autorisent notamment l'ensemble des communes à la majorer, possibilité aujourd'hui réservée aux seules zones "tendues".

-"Cotisation universelle"-

Côté gouvernement, le ministre du Budget Laurent Saint-Martin a convenu lundi que les collectivités avaient "raison" de questionner la fiscalité.

Mais ça ne doit "pas forcément" passer selon lui par la création d'un nouvel impôt, et "certainement pas par le retour de la taxe d'habitation", qui est "du gain de pouvoir d'achat", a-t-il balayé sur France 2.

Même son de cloche pour la ministre du Partenariat avec les territoires Catherine Vautrin, "ouverte à un débat sur la fiscalité locale" mais qui réfute l'idée d'un retour de la TH.

Interrogés par l'AFP, les élus locaux s'accordent à dire que la suppression de la taxe d'habitation a été une erreur, d'autant que contrairement à son intention initiale, elle a aussi profité aux foyers les plus aisés en vertu du principe de l'égalité fiscale.

"Sa suppression était une mesure démagogique. La démagogie, ça paye électoralement mais ça se paye budgétairement, et l'Etat a compensé la perte de 23 milliards d'euros de ressources fiscales par du déficit", tacle Jean-François Debat, président PS par intérim de Villes de France.

"La suppression de la taxe d'habitation a coupé tout lien fiscal entre nombre d'habitants et leur commune, et a très largement détruit l'autonomie fiscale des communes", abonde Antoine Homé, coprésident de la commission des finances de l'Association des maires de France (AMF), jugeant que les collectivités n'avaient, elles, "rien demandé".

Pour Claire Delpech, enseignante au CNAM, "l'Etat détruit consciencieusement depuis des années le lien entre le développement local et le financement payé par l'impôt local".

Mais de là à ressusciter la TH, peu d'élus sautent le pas.

"Ce serait horrible de recréer la taxe d'habitation. Vis-à-vis des Français, ce serait un déni de parole publique", a estimé mercredi l'ancien ministre du Budget Eric Woerth (Renaissance).

De son côté, l'AMF plaide pour une "cotisation universelle progressive" avec dégrèvement pour les non imposables.

"Il ne s'agit pas de rétablir la taxe d'habitation, mais de réfléchir à une contribution citoyenne au service public", explique Antoine Homé, rappelant qu'"il n'est pas injuste ni scandaleux que tous les citoyens concourent à la préservation des services publics locaux".


Le développement des ressources humaines est essentiel pour le secteur industriel saoudien, selon un responsable.

Ministre d'État et membre du cabinet saoudien Hamad bin Mohammed Al-Sheikh. Capture d'écran
Ministre d'État et membre du cabinet saoudien Hamad bin Mohammed Al-Sheikh. Capture d'écran
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  • Hamad bin Mohammed Al-Sheikh a souligné que l'éducation permanente et la formation sur le lieu de travail sont des éléments qui contribueront à l'essor du Royaume.
  • Le ministre d'État a déclaré que la stratégie nationale d'investissement du Royaume prenait en considération les différentes régions et segments de la société.

RIYADH : Le développement des ressources humaines dans le secteur industriel de l'Arabie saoudite est essentiel pour rester à la pointe du marché, en particulier parce que la technologie continue d'évoluer, a souligné un responsable. 

S'exprimant au premier jour du Forum multilatéral sur la politique industrielle, qui s'est tenu à Riyad les 23 et 24 octobre, le ministre d'État et membre du cabinet saoudien Hamad bin Mohammed Al-Sheikh a déclaré que l'éducation et la formation continue sur le lieu de travail sont les clés de la réussite du Royaume. 

Cela correspond à l'objectif du Royaume de multiplier le produit intérieur brut industriel par trois environ d'ici 2030, de doubler les opportunités d'emploi à 2,1 millions et de viser des exportations industrielles de SR557 milliards (148 milliards de dollars), selon Set Up Saudi, qui aide les entreprises à s'établir et à se développer en Arabie saoudite.

« Il faut créer une éducation et une formation continues sur le lieu de travail en introduisant différents types de cours de courte durée ou de mini-cours pour améliorer le niveau des compétences, car sans compétences et sans formation continue, la technologie évolue. Il faut donc mettre à niveau les ressources humaines grâce à des programmes de développement professionnel, qui sont également introduits sous la forme de nombreux cours et diplômes ou certificats professionnels », a déclaré M. Al-Sheikh lors d'une table ronde ministérielle intitulée “Tirer parti de la politique industrielle pour influer sur les objectifs du Millénaire pour le développement - Perspectives pratiques”.

Il a ajouté : « En outre, grâce à des partenariats conjoints avec la formation professionnelle et technique, ils proposent des programmes spécifiques d'embauche avant même la formation. Ils signent un contrat avec le stagiaire. Nombre de ces établissements ont conclu des accords avec Aramco, SABIC et Ma'aden, puis ils commencent à former la population locale en fonction de l'avantage comparatif qu'elle possède dans sa localité.  

Le ministre d'État a en outre souligné que de telles initiatives sont cruciales pour garantir que l'industrialisation profite à tous les segments de la société tout en optimisant l'efficacité afin de produire la plus grande valeur pour le pays.

« En ce qui concerne l'industrialisation et la manière dont elle pourrait être inclusive, je pense que l'Arabie saoudite a fait des efforts pour la rendre multidimensionnelle et multirégionale dans tous ses travaux. Toutes les stratégies sont alignées et font l'objet d'un processus de planification stratégique sur lequel toutes les parties prenantes s'entendent. » 

Il a ajouté que la stratégie nationale d'investissement du Royaume prenait en considération les différentes régions et les différents segments de la société. 

« Nous avons 36 villes industrielles réparties dans toutes les régions d'Arabie saoudite afin de ne laisser aucune région privée de sa part d'industrialisation », a déclaré M. Al-Sheikh.

Le ministre d'État a continué à souligner que la stratégie est axée sur les personnes, visant à améliorer les compétences par le biais de programmes de développement qui garantissent que les hommes et les femmes bénéficient de ces avancées industrielles.

Coordonné par le ministère de l'Industrie et des Ressources minérales en partenariat avec l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel sous le slogan « Politiques industrielles pour un avenir durable », le forum de deux jours vise à soutenir le développement du secteur industriel mondial en formulant des politiques efficaces et innovantes qui suivent le rythme des défis et des tendances mondiaux actuels. 

Cet événement est le premier du genre à se tenir en dehors du siège de l'ONUDI à Vienne.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com