La «force» comme relation entre les sectes libanaises

Le président libanais sortant Michel Aoun (Photo, AFP).
Le président libanais sortant Michel Aoun (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 07 novembre 2022

La «force» comme relation entre les sectes libanaises

  • Les célébrations étaient aussi bruyantes que la fin était sans voix et léthargique
  • Plus ils nous rappellent leur force et leurs capacités, plus nous remarquons leur faiblesse et l'érosion de leurs capacités

La « philosophie de la force » aouniste a fait son temps, se retrouvant impuissante et couchée sur une botte de foin. La colère et les fanfaronnades n'ont pas suffi à dissimuler ce terrible fait.

Le « président fort », son « régime fort », « l'ascension du candidat le plus fort au sein de sa secte à la présidence », et « les chrétiens obtenant leurs droits… ». C'étaient les gros titres des célébrations il y a six ans.

Les célébrations étaient aussi bruyantes que la fin était sans voix et léthargique. L'homme de 89 ans, dont le comportement et la manière de parler n'ont guère laissé entendre qu'il est en remarquable bonne santé ou qu'il a une présence qui défie son âge, a promis de repartir à zéro après avoir quitté le palais présidentiel : dans les prochains jours - a-t-il dit - la "lutte forte" commence.

L'affaire suscite plusieurs sentiments; la tristesse en est une. Les hommes et les femmes qui n'ont pas quitté le ring, refusant de reconnaître leur fragilité ou que leurs meilleurs jours soient derrière eux, inspirent la pitié quand on évoque leur rôle dans l'histoire de l'art et du cinéma. Plus ils nous rappellent leur force et leurs capacités, plus nous remarquons leur faiblesse et l'érosion de leurs capacités.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Liban: La France est-elle partie prenante de la crise ?

Le ministre français des Armées Sébastien Lecornu visite le site de l'explosion du port de Beyrouth, lors d'une visite officielle au Liban le 2 janvier 2023 (Photo, AFP).
Le ministre français des Armées Sébastien Lecornu visite le site de l'explosion du port de Beyrouth, lors d'une visite officielle au Liban le 2 janvier 2023 (Photo, AFP).
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  • La France a précédemment abandonné ses engagements politiques envers le Libam
  • Tout se passe comme si Macron avait oublié ou méconnu le fait que cette mafia n'hésite pas à recourir à la violence

Cela invite à s'interroger sur les intentions de la France face à la crise libanaise. En fait, la France a précédemment abandonné ses engagements politiques envers le Liban, mais cette fois, elle a violé ses obligations internationales et est revenu sur ses engagements envers ses partenaires régionaux et internationaux de mettre fin au vide présidentiel au Liban.

Au lendemain de la catastrophe du port de Beyrouth, la plupart des Libanais ont estimé que la visite de solidarité du président français Emmanuel Macron avait provoqué un désastre moral qui a entaché la politique étrangère française, car il a rencontré des représentants du système au pouvoir, qui sont blâmés pour le politique, crimes économiques et sécuritaires qui ont frappé le Liban.

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Ramadan à la Cinémathèque Tunisienne: Le cinéma tunisien et arabe à l’honneur

Le pianiste Omar El Ouaer y proposera une interprétation musicale originale autour de l’œuvre «The last of us» de Alaeddine Slim (Photo, La Presse).
Le pianiste Omar El Ouaer y proposera une interprétation musicale originale autour de l’œuvre «The last of us» de Alaeddine Slim (Photo, La Presse).
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  • Un premier ciné-concert, organisé en collaboration avec le Goethe Institut Tunis, est annoncé pour le 1er avril
  • Trois longs-métrages et deux courts seront les sujets de ces projections

La Cinémathèque tunisienne propose pour le mois de ramadan un programme fait de projections de films tunisiens en 16 mm, 2 ciné-concerts et le visionnage du fonds de Khémais Khayati avec à la clé des interviews rares de cinéastes tunisiens et arabes.

Trois longs-métrages et deux courts seront les sujets de ces projections en 16 mm, programmées chaque jeudi (à 21h) du 30 mars au 13 avril, et abritées par la salle Sophie El Goulli : le film tunisien sorti en 1977, «Les ambassadeurs» de Naceur Ktari, prévu pour le 30 mars et précédé par le court-métrage «JCC 1978». «Le rebelle» d’Omar Khlifi (1968, 100’), précédé par le court-métrage «Place Hafsia» et pour finir «Sous la pluie de l’automne» d’Ahmed Khchine sorti en 1970.

Un premier ciné-concert, organisé en collaboration avec le Goethe Institut Tunis, est annoncé pour le 1er avril à la salle Omar Khélifi. Il sera donné par les deux artistes tunisiens Pan-J (Jihed Khemiri) et Don Pac (Malek Ben Halim) autour du film «Les aventures du prince Ahmed» de Lotte Reiniger (1926).

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Les «Nuits du Ramadan»: De la musique spirituelle à l'Institut Cervantès de Casablanca

Al Firdaus Ensemble (Photo, Le Matin).
Al Firdaus Ensemble (Photo, Le Matin).
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  • Al Firdaus Ensemble a été fondé en 2012 à Grenade par le violoniste et chanteur anglais Ali Keeler
  • Les paroles en arabe sont de la poésie des grands maîtres soufis d'Al-Andalus et du monde arabe

L'Institut Cervantès de Casablanca animera durant le mois d'avril prochain les «Nuits du Ramadan» avec de la musique spirituelle, andalouse et de la musique des trois cultures. Au programme, des concerts du groupe Orontes et de l'Ensemble Al Firdaus. Ce dernier présentera le 5 avril à 22 h un programme autour de la poésie spirituelle des grands maîtres soufis d'Al-Andalus et du monde arabe : Ibn Arabi et Al Shushtari. Al Firdaus Ensemble a été fondé en 2012 à Grenade par le violoniste et chanteur anglais Ali Keeler avec des artistes espagnols, marocains et vénézuéliens. Ils interprètent un répertoire de chansons puisées dans le riche héritage de la tradition soufie aux sources arabes, andalouses et turques.

Les paroles en arabe sont de la poésie des grands maîtres soufis d'Al-Andalus et du monde arabe ; Ibn Arabi et Al Shushtari. Le groupe Orontes proposera le 12 avril à 22 h, un voyage dans l'espace et le temps à travers la Méditerranée. Cette formation est créée par des musiciens spécialisés dans différentes traditions musicales du Moyen-Orient et d'Afghanistan, du flamenco et du jazz. Même si la musique du Moyen-Orient a une influence notable sur sa musique, Orontes transporte le public avec sa performance live puissante dans un espace sonore unique dans le panorama actuel de la musique dite méditerranéenne avec des touches de Jazz, de musique africaine, mais avec un caractère ibérique incontestable.

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