Le Misk Global Forum préconise le dialogue intergénérationnel et la formation des jeunes pour stimuler l’économie du savoir

Organisé au Centre international de conférences du roi Abdelaziz à Riyad, le forum a débuté mercredi. (Photo fournie)
Organisé au Centre international de conférences du roi Abdelaziz à Riyad, le forum a débuté mercredi. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Vendredi 11 novembre 2022

Le Misk Global Forum préconise le dialogue intergénérationnel et la formation des jeunes pour stimuler l’économie du savoir

  • «Le changement ne peut être réalisé que si les dirigeants donnent aux jeunes les moyens d’agir», a déclaré Omar al-Jeraisy, le fondateur du podcast Socrates
  • Des tables rondes ont été animées par des responsables, des intellectuels, des artistes et des sportifs au cours du forum qui s’est tenu les 9 et 10 novembre

RIYAD: Le Misk Global Forum (MGF), qui s’est tenu à Riyad pendant deux jours, a vu certains des plus grands intellectuels, fonctionnaires, universitaires, influenceurs, sportifs et artistes du monde se réunir pour discuter de la manière de stimuler l’économie du savoir en comblant le fossé entre les jeunes et les personnes âgées, en formant de nouveaux leaders et en renforçant les communautés.

Le MGF, plate-forme mondiale phare de la Fondation Misk, créée en 2016, a étendu la mission de Misk aux jeunes du monde entier par le biais d’événements internationaux, de recherches et d’initiatives mondiales. Le forum s’est déroulé les 9 et 10 novembre.

L’événement «rassemble des leaders, des innovateurs et des créateurs émergents et reconnus afin d’explorer, de vivre et d’expérimenter des moyens de relever le défi du changement», selon le site Web du forum.

Organisé au Centre international de conférences du roi Abdelaziz à Riyad, le forum a débuté mercredi sur le thème du «dialogue multigénérationnel pour briser les barrières et inspirer le changement».

L’une des sessions les plus suivies de la première journée, intitulée «Générations à venir», a donné lieu à une conversation entre le ministre saoudien de l’Énergie, le prince Abdelaziz ben Salmane, et le fondateur du podcast Socrates, Omar al-Jeraisy. Les deux hommes ont discuté des moyens de permettre aux jeunes de construire la société et de leur donner les moyens de le faire.

«Pour donner aux jeunes les moyens d’agir, il faut créer un environnement économique qui leur permette de s’approprier le processus», a souligné le prince Abdelaziz. «Le changement est un cheminement et non un aboutissement. Il ne peut être réalisé que si les dirigeants donnent aux jeunes les moyens d’agir», a déclaré M. Al-Jeraisy.

Le premier jour également, une autre discussion a été menée par Shamim Nabuuma Kaliisa, cofondatrice et directrice générale du Chill Food Center. Elle a porté sur les moyens de tirer parti du dialogue intergénérationnel pour sensibiliser et déstigmatiser la santé mentale. Mme Kaliisa a insisté sur l’importance de ces conversations lors d’une table ronde sur les objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU, intitulé «bonne santé et bien-être».

«Je parle de la santé mentale et de la façon dont les générations jeunes et plus âgées peuvent travailler ensemble pour trouver des solutions à la dépression et à l’anxiété. Nous avons évoqué l’idée de mettre en place une plate-forme permettant aux jeunes générations et aux plus âgées de collaborer pour trouver de nouvelles façons d’aborder la santé mentale», a expliqué Mme. Kaliisa à Arab News. «Ces conversations sont très importantes car si vous êtes déprimé, cela va affecter tout ce que vous entreprenez», a-t-elle ajouté.

L’intellectuel et influenceur Jay Shetty a animé une session axée sur la façon dont les milléniaux et la génération Z peuvent créer et mettre en œuvre un objectif unique dans le monde. Il a ensuite répondu à plusieurs questions du public sur la signification de la réussite, sur la manière de gérer la pression, et sur le développement de la satisfaction et du bonheur au travail et dans la vie personnelle.

«Beaucoup de personnes pensent que leur profession doit être leur but dans la vie, mais en réalité, tous les passe-temps, tous les buts ou toutes les passions ne peuvent pas devenir des carrières», a déclaré M. Shetty. «Donc si vous devez aller travailler tous les jours pour gagner de l’argent et payer les factures pour prendre soin de votre famille et que vous utilisez votre temps libre le soir et le week-end pour faire ce qui vous passionne, c’est un bel équilibre», a-t-il ajouté.

L’après-midi, le comédien palestino-américain Mo Amer est monté sur scène pour discuter de son parcours, du pouvoir de la comédie et de l’importance de garder les pieds sur terre tout en regardant vers l’avenir. «Il est important de comprendre la forme d’art qui nous correspond et de donner un coup de chapeau à ceux qui vous ont précédé. Sinon, tout le dur labeur des générations qui vous ont précédé est perdu. Nous devons maintenir le lien avec le passé», a indiqué M. Amer.

Les villes du futur ont été abordées lors d’une session dirigée par Alaa al-Ban, président du département d’architecture d’intérieur et professeur adjoint à l’université Dar al-Hekma, avec la participation de Jerry Inzerillo, PDG de l’Autorité de développement de Diriyah Gate, et David Henry, PDG de la ville à but non lucratif du prince Mohammed ben Salmane.

«Les villes du futur sont généralement des expansions de villes existantes. La proximité, la vie et l’emploi sont les éléments les plus importants des villes du futur», a affirmé M. Henry.

Dans une session intitulée «Nous sommes une famille», Maha al-Juffali, directrice et administratrice par intérim du Help Center, Daniah Ghandour, membre du conseil d’administration du Help Center, et Marilyn Zakhour, PDG de Cosmic Centaurs, ont traité de la philanthropie en Arabie saoudite. Elles ont également évoqué le rôle de la famille comme point d’ancrage pour défendre les valeurs intergénérationnelles et faire face aux changements et transformations de la société.

Le deuxième jour du forum, les participants ont discuté d’une série de sujets tels que le podcasting, la diffusion de sports électroniques, la communication interculturelle et les compétences en matière d’innovation.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


L'objectif d'Israël pourrait être un changement de régime en Iran selon les experts

Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
Short Url
  • Selon le chercheur principal au Middle East Institute, le leadership de Ran définira la victoire comme étant sa « survie ».
  • Ancien commandant de la marine américaine : « Il y a peu de chances qu'ils se présentent à la table des négociations dans un avenir proche. »

CHICAGO : Selon un groupe d'experts réuni par le Middle East Institute, l'offensive militaire israélienne contre l'Iran pourrait se poursuivre pendant plusieurs semaines, avec pour objectif possible un changement de régime.

Parmi les participants figuraient le général à la retraite Joseph L. Votel, ancien commandant du Commandement central américain, le vice-amiral à la retraite Kevin Donegan, ancien commandant de la cinquième flotte de la marine américaine, ainsi qu'Alex Vatanka, chercheur senior au MEI et spécialiste de l'Iran, qui enseigne également à la base aérienne Wright-Patterson dans l'Ohio.

M. Vatanka a déclaré qu'il était trop tôt pour déterminer si l'objectif principal d'Israël, outre la destruction du programme nucléaire iranien, était un changement de régime, mais « nous pourrions nous diriger dans cette direction ».

Il a ajouté : « C'est certainement ce que pensent la majorité des responsables iraniens, à savoir que c'est ce que veut Israël. La grande inconnue dans tout cela est de savoir si les Israéliens peuvent d'une manière ou d'une autre convaincre le président américain Donald Trump d'adhérer à ce projet, comme il l'a fait pour l'attaque initiale contre l'Iran. » 

Israël a lancé des attaques contre plusieurs cibles iraniennes, notamment des dirigeants militaires et des installations liées au programme nucléaire du pays. Téhéran a riposté en tirant des missiles et des drones sur Israël.

Les participants au débat étaient d'accord pour dire que le conflit ne s'étendrait pas à d'autres pays.

Selon M. Vatanka, les dirigeants iraniens définiront la victoire comme étant leur « survie ». Il a ajouté que si Israël bénéficie du soutien des États-Unis et de « la plupart des pays européens », Téhéran « ne reçoit l'aide de qui que ce soit ».

Il a déclaré : « Je ne pense pas qu'ils reçoivent l'aide de ce qu'il reste de l'axe de la résistance... Je me demande ce que les membres de cet axe peuvent réellement faire à ce stade. »

Parmi ses membres figurent le Hamas et le Hezbollah, gravement affaiblis par l'armée israélienne, ainsi que les Houthis au Yémen. La Syrie en faisait partie jusqu'à la chute du président Bachar el-Assad en décembre. 

Donegan a déclaré : « Je pense que la question est la suivante : l'Iran estime-t-il avoir suffisamment riposté pour pouvoir tendre la main et relancer les négociations ? Pour être honnête, je pense qu'il y a peu de chances qu'il revienne à la table des négociations dans un avenir proche. »

L'Iran pourrait fermer le détroit d'Ormuz, mais « le problème avec la fermeture d'Ormuz, c'est qu'il ne bénéficierait alors plus des avantages économiques liés à l'exportation de son pétrole », a-t-il ajouté.

Selon les participants, l'issue finale dépendra de la volonté d'Israël de poursuivre sa guerre.

« Les Américains jouent ici le rôle du bon flic. Le président Trump a laissé la porte ouverte à la diplomatie », a déclaré M. Vatanka.

« Les Israéliens jouent le rôle du méchant flic en disant : “Si vous ne donnez pas à Trump ce qu'il veut, nous nous en prendrons à vous”.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Renaissance de l'acacia : la réserve royale saoudienne veille à la couverture végétale

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
Short Url
  • Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité.
  • L'autorité chargée du développement de la réserve se concentre sur la sensibilisation de la communauté, le soutien à la protection de la biodiversité et la promotion d'un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

RIYAD : nichée au nord-est de la ville, la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed est un joyau environnemental qui offre un aperçu des plus beaux atouts de la nature et une variété de paysages impressionnants.

Outre le fait d'être un refuge pour des formations géologiques uniques, elle abrite également des plantes et des animaux rares figurant sur la Liste rouge des espèces menacées.

La réserve déploie actuellement d'importants efforts de restauration en plantant des centaines de milliers d'arbres, en particulier des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 km². 

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l'équilibre écologique, comme l'indique un rapport de l'agence de presse saoudienne.

Les acacias jouent un rôle crucial dans cet effort en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique. Ils fournissent de l'ombre et de la nourriture aux animaux sauvages, stabilisent le sol et offrent une source vitale de nectar pour la production de miel de haute qualité.

Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité, renforçant ainsi l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur d'une durabilité environnementale.

Faits marquants

Les acacias jouent un rôle crucial dans cette initiative, notamment en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique.

Ce havre écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume.

L'autorité chargée du développement de la réserve s'attache à sensibiliser la population, à soutenir la protection de la biodiversité et à favoriser un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

L'autorité propose également des visites guidées et des excursions animées par des guides touristiques spécialisés dans l'environnement. Ce lieu est ainsi incontournable pour les amateurs d'écotourisme intéressés par la randonnée, l'escalade et d'autres activités écologiques.

Ce paradis écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume. Il abrite une faune et une flore très diversifiées, ce qui en fait un lieu idéal pour la randonnée, les aventures en pleine nature, le camping et la chasse durable.

Sa couverture végétale offre un refuge à diverses espèces d'oiseaux qui contribuent au maintien de l'équilibre de l'écosystème en contrôlant les insectes, les petits rongeurs et les charognes.

La réserve se distingue par ses cours d'eau et ses vallées, où l'eau de pluie et les crues s'écoulent du plateau d'Al-Urumah vers les vallées de la réserve, telles que la vallée d'Al-Thumama et la vallée de Ghilana, pour rejoindre des cours d'eau et des parcs tels que Rawdat Khuraim.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Le prince héritier saoudien déclare à M. Pezeshkian que les attaques israéliennes contre l'Iran violent le droit international

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
Short Url
  • Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales
  • Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

RIYAD : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a exprimé la condamnation par le Royaume des attaques israéliennes contre l'Iran lors d'un appel téléphonique avec le président Masoud Pezeshkian samedi.

Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne, selon laquelle le prince héritier a déclaré.

Le prince héritier a déclaré que les attaques israéliennes ont perturbé le dialogue en cours pour résoudre la crise autour du programme nucléaire iranien et ont entravé les efforts de désescalade et de recherche de solutions diplomatiques.

Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

Vendredi, Israël a lancé une attaque sans précédent contre l'Iran, tuant de hauts commandants de l'armée, des scientifiques nucléaires et d'autres hauts responsables, dans un tir de missiles qui, selon Téhéran, a fait 78 victimes. Les deux pays ont échangé des coups samedi.

Le prince héritier a exprimé ses condoléances et sa sympathie à M. Pezeshkian, au peuple iranien et aux familles des victimes des attaques. Il a prié pour que les blessés se rétablissent rapidement.

M. Pezeshkian a remercié le roi Salman d'avoir répondu aux besoins des pèlerins iraniens et de leur avoir facilité l'accès aux services jusqu'à leur retour dans leur pays.

Auparavant, le prince Mohammed a discuté des répercussions des opérations militaires israéliennes contre l'Iran avec le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d'un appel téléphonique.

Le prince Mohammed et M. Starmer ont discuté des derniers développements dans la région et de l'importance de déployer tous les efforts pour désamorcer et résoudre les différends par des moyens diplomatiques, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince Mohammed s'est également entretenu avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Les deux dirigeants ont passé en revue les développements dans la région à la suite des frappes israéliennes sur l'Iran, a indiqué l'agence de presse saoudienne. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com