Six personnes tuées par un missile houthi dans la province de Lahj, au Yémen

Sur cette photo prise le 29 août 2021, une ambulance transporte des victimes des frappes sur la base aérienne d'Al-Anad vers l'hôpital Ibn Khaldoun, dans la province de Lahj, tenu par le gouvernement (fichier AFP).
Sur cette photo prise le 29 août 2021, une ambulance transporte des victimes des frappes sur la base aérienne d'Al-Anad vers l'hôpital Ibn Khaldoun, dans la province de Lahj, tenu par le gouvernement (fichier AFP).
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Publié le Dimanche 13 novembre 2022

Six personnes tuées par un missile houthi dans la province de Lahj, au Yémen

  • Un responsable militaire local a affirmé qu’il s’agit d’une attaque houthie par missile guidé
  • Les Houthis ont tenté offensive visant gagner du territoire en attaquant les troupes séparatistes à Hayfan

AL-MUKALLA : Six personnes dont quatre soldats yéménites et deux civils ont été tués et plusieurs personnes ont été blessées vendredi lors d'une frappe de missiles houthis sur un village de la province yéménite de Lahj, alors que la milice multipliait les attaques contre les régions contrôlées par le gouvernement.

Dans cette même province, un soldat yéménite a été tué samedi lors d'escarmouches avec les Houthis dans des zones contestées du district de Tur Al-Bahah.

Dans une déclaration faite à Arab News, un responsable militaire local a fourni plus de détails sur l’attaque qui a eu lieu vendredi en affirmant qu’il s’agit d’un missile guidé lance par les Houthis contre  un véhicule militaire qui transportait des troupes et des habitants du village de Qadash dans le nord de Lahj.

Cette frappe a incité les troupes indépendantistes du sud à contre-attaquer en bombardant à l’artillerie lourde des zones de la province contrôlées par les Houthis.

Des responsables et des médias locaux  ont pour leur part déclaré que les Houthis ont tenté offensive visant gagner du territoire en attaquant les troupes séparatistes à Hayfan, dans le district de Tur Al-Bahah, ce qui a conduit à des violences qui n’ont pris fin que lorsque la milice a cessé son attaque.

Des dizaines de civils et de combattants ont été tués dans des escarmouches à travers le Yémen depuis l'expiration de la trêve négociée par l'ONU début octobre.

La trêve, entrée en vigueur le 2 avril dernier, et que les Houthis ont refusé de prolonger, avait eu un impact considérable sur la réduction de la violence dans tout le Yémen, permettant à des milliers de Yéménites de prendre des vols commerciaux depuis Sanaa, et aux pétroliers d'entrer dans le port de Hodeidah.

Refus de prolonger la trêve

En plus de leur refus de prolonger la trêve, les Houthis ont également décide de ne pas payer les employés publics dans les régions sous leur contrôle, et ont rejeté les propositions de lever partiellement leur siège de Taiz, troisième plus grande ville du Yémen.

Vendredi, la milice a ignoré les demandes internationales lui demandant de mettre fin aux attaques contre les installations pétrolières contrôlées par le gouvernement, réitérant la menace contre les pétroliers qui transportent les cargaisons de pétrole yéménite vers les marchés étrangers.

Hussein Al-Azzi, vice-ministre houthi des Affaires étrangères, a fustigé les diplomates américains, britanniques et français qui ont demandé à la milice de cesser de cibler les infrastructures pétrolières, menaçant de poursuivre les attaques jusqu'à ce que le gouvernement yéménite accepte de partager les revenus des ventes de pétrole.

« Sanaa continuera de protéger les biens de la population et n'abandonnera pas tant que toutes les activités de vol et de pillage ne prendront pas fin et disparaîtront complètement », a déclaré le responsable houthi.

Le mois dernier, le gouvernement yéménite avait qualifié les Houthis comme groupe terroriste et avait exigé que la communauté internationale fasse de même suite aux attaques lancées par la milice et ses  drones sur deux ports pétroliers à Hadramout et Shabwa.

Les Houthis ont pour leur part mené de nouvelles attaques aux drones sur des ports commerciaux, notamment Al-Mukalla à Hadramout et Qana à Shabwa.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne annonce mener une offensive sur le sud du Liban

Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
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  • "Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant
  • Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, où elle affirme que son aviation et son artillerie ont frappé 40 cibles du Hezbollah libanais et tué la moitié de ses commandants dans ce secteur.

"Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant dans un communiqué.

"La moitié des commandants du Hezbollah dans le sud du Liban ont été éliminés, l'autre moitié se cache et laisse le champ libre aux opérations" militaires israéliennes.

Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi.

Le mouvement libanais pro-iranien n'a pas réagi dans l'immédiat aux déclarations israéliennes.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël pour soutenir le mouvement islamiste palestinien, son allié.

L'armée israélienne riposte en bombardant de plus en plus en profondeur le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah.

"Il y a peu de temps, les avions de combat et l'artillerie israélienne ont frappé environ 40 cibles terroristes du Hezbollah" autour d'Aïta el-Chaab dans le sud du Liban, y compris des sites de stockage d'armes, a affirmé plus tôt l'armée israélienne dans un communiqué.

Le Hezbollah "a mis en place des dizaines de moyens et d'infrastructures terroristes dans la région" pour attaquer Israël, a-t-elle ajouté.

L'agence officielle libanaise ANI a fait état de son côté de 13 frappes israéliennes près d'Aïta el-Chaab.

"Des avions militaires israéliens ont effectué plus de 13 frappes aériennes ciblant la périphérie des villes d'Aïta el-Chaab, Ramya, Jabal Balat et Khallet Warda", a déclaré l'agence.

Le Hezbollah avait annoncé mardi avoir tiré des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël, en représailles à la mort de deux civils dans le sud du Liban dans une frappe imputée à Israël.

Ces violences entre Hezbollah et Israël ont fait depuis le 7 octobre 380 morts du côté libanais, en majorité des combattants du mouvement libanais ainsi que 72 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, onze soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée.

 

 


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
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  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
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  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com