Sahara Occidental: Entretien entre le roi du Maroc et le chef de l'ONU

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, s'exprime lors du 9e Forum mondial de l'Alliance des civilisations des Nations Unies (UNAOC) à Fès, dans le nord du Maroc, le 22 novembre 2022 (Photo, AFP).
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, s'exprime lors du 9e Forum mondial de l'Alliance des civilisations des Nations Unies (UNAOC) à Fès, dans le nord du Maroc, le 22 novembre 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 24 novembre 2022

Sahara Occidental: Entretien entre le roi du Maroc et le chef de l'ONU

  • Le monarque chérifien a reçu Guterres au palais royal à Rabat en marge d'un forum de l'Alliance des civilisations des Nations unies organisé à Fès
  • Au cours de l'entretien, Mohammed VI a «réaffirmé la position constante du Maroc pour le règlement de ce différend régional sur la base de "l’initiative d’autonomie"»

RABAT: Le roi du Maroc, Mohammed VI, et le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, se sont entretenus mercredi de l'épineux dossier du Sahara occidental, au point mort, lors d'une rare rencontre à Rabat, ont indiqué le cabinet royal et l'ONU.

Le monarque chérifien a reçu M. Guterres au palais royal à Rabat en marge d'un forum de l'Alliance des civilisations des Nations unies (UNAOC) organisé à Fès (nord-est du Maroc).

Au cours de l'entretien, Mohammed VI a "réaffirmé la position constante du Maroc pour le règlement de ce différend régional sur la base de 'l’initiative d’autonomie', dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du royaume", selon un communiqué royal.

L'ONU a confirmé de son côté que "le Secrétaire général et Sa Majesté ont discuté de la situation dans la région et, en particulier, du Sahara occidental", sans autre détail.

Le conflit du Sahara occidental, de basse intensité, oppose depuis plus de 40 ans le Maroc aux indépendantistes sahraouis du Front Polisario, soutenus par Alger.

Rabat, qui contrôle près de 80% de cette ex-colonie espagnole, prône un plan d'autonomie sous sa seule souveraineté.

Le Polisario, lui, réclame un référendum d'autodétermination sous l'égide de l'ONU qui avait été prévu lors de la signature en 1991 d'un cessez-le feu mais jamais concrétisé. Ce cessez-le-feu a volé en éclats en novembre 2020.

Fin octobre, le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé les "parties" au conflit à "reprendre les négociations" pour permettre une solution "durable et mutuellement acceptable".

Il y a un an, M. Guterres a nommé le diplomate italo-suédois Staffan de Mistura comme envoyé personnel pour le Sahara occidental afin de tenter de relancer le processus politique dans l'impasse.

M. de Mistura s'est depuis rendu plusieurs fois dans la région pour rencontrer les différents acteurs. Mais dans son rapport annuel publié récemment, M. Guterres s'est dit "vivement préoccupé par l'évolution de la situation".

Mohammed VI a réitéré mercredi "le soutien du royaume aux efforts du Secrétaire général et de son envoyé personnel", a précisé le cabinet royal.

Le Maroc considère la question du Sahara occidental comme sa principale "cause nationale" et "le prisme à travers lequel il considère son environnement international".


Le chef de la Ligue islamique mondiale rencontre une délégation parlementaire française

(Photo, AN).
(Photo, AN).
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  • Les deux parties ont discuté de sujets d’intérêt commun, notamment des initiatives de la ligue qui visent à construire des ponts et à renforcer le respect mutuel entre les personnes de différentes origines
  • L’une de ces initiatives a pour intitulé «Favoriser la compréhension entre l’Orient et l’Occident»

RIYAD: Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Association des savants musulmans, le Dr Mohammed ben Abdelkarim al-Issa, a rencontré une délégation parlementaire française au siège secondaire de la ligue, à Riyad.

Au cours de la réunion, les deux parties ont discuté de sujets d’intérêt commun, notamment des initiatives de la ligue qui visent à construire des ponts et à renforcer le respect mutuel entre les personnes de différentes origines nationales et religieuses.

L’une de ces initiatives a pour intitulé «Favoriser la compréhension entre l’Orient et l’Occident». Elle a été lancée par la ligue au siège de l’ONU avec le soutien et la participation des dirigeants internationaux.

M. Al-Issa a condamné, au nom de la ligue, le meurtre survenu en France il y a trois jours au cours duquel un Français ayant fait allégeance à Daech a tué un touriste germano-philippin et en a blessé deux autres près de la tour Eiffel, à Paris.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le secrétaire général de la LIM rencontre une délégation parlementaire française

 Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale (LIM) et président de l'Association des savants musulmans, le Dr Mohammed ben Abdelkarim al-Issa s’est entretenu avec une délégation parlementaire française au sous-siège de la LIM à Riyad. (Photo fournie).
Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale (LIM) et président de l'Association des savants musulmans, le Dr Mohammed ben Abdelkarim al-Issa s’est entretenu avec une délégation parlementaire française au sous-siège de la LIM à Riyad. (Photo fournie).
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  • Les discussions ont ete axées sur les initiatives de la LIM
  • Al-Issa a condamné, au nom de la LIM, le meurtre survenu en France il y a trois jours

RIYAD: Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale (LIM) et président de l'Association des savants musulmans, le Dr Mohammed ben Abdelkarim al-Issa s’est entretenu avec une délégation parlementaire française au sous-siège de la LIM à Riyad.
Au cours de cette réunion, les deux parties ont discuté de sujets d'intérêt commun, notamment les initiatives de la LIM visant à construire des ponts et à renforcer le respect mutuel entre les personnes de différentes origines nationales et religieuses.
Parmi ces initiatives figure celle intitulée «Construire des ponts de compréhension entre l’Est et l’Ouest», qui avait été lancée par la Ligue au siège de l’ONU, avec le soutien et la participation de dirigeants internationaux.
Al-Issa a également condamné, au nom de la LIM, le meurtre survenu en France il y a trois jours, au cours duquel un Français prêtant allégeance à Daech a tué un touriste allemand et en a blessé deux autres près de la Tour Eiffel à Paris.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


La frappe israélienne contre des reporters en octobre au Liban mérite une enquête pour «  crime de guerre » 

Cette photo fournie par l'Associated Press montre un caméraman de l'AFP, Dylan Collins, parlant sur son téléphone portable après avoir été blessé par un bombardement israélien dans le village d'Alma al-Shaab, à la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 13 octobre 2023. (AFP).
Cette photo fournie par l'Associated Press montre un caméraman de l'AFP, Dylan Collins, parlant sur son téléphone portable après avoir été blessé par un bombardement israélien dans le village d'Alma al-Shaab, à la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 13 octobre 2023. (AFP).
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  • Le 13 octobre, Issam Abdallah, journaliste vidéo de l'agence Reuters, a été tué lors de frappes dans le sud du Liban qui ont également blessé six reporters
  • Les enquêtes indépendantes menées par HRW et Amnesty International sont parvenues aux mêmes conclusions que celle de l'AFP publiée plus tôt jeudi

PARIS: Le bombardement israélien qui a tué un journaliste et en a blessé six autres le 13 octobre dans le sud du Liban mérite une enquête pour "crime de guerre", ont estimé jeudi Amnesty International et Human Rights Watch auprès de l'AFP, à l'occasion de la présentation de leurs rapports jeudi.

Le 13 octobre, Issam Abdallah, journaliste vidéo de l'agence Reuters, a été tué lors de frappes dans le sud du Liban qui ont également blessé six reporters - deux de Reuters, deux de la chaîne qatarie Al Jazeera et deux de l'Agence France-Presse, dont la photographe Christina Assi, grièvement atteinte et toujours hospitalisée.

Les enquêtes indépendantes menées par HRW et Amnesty International sont parvenues aux mêmes conclusions que celle de l'AFP publiée plus tôt jeudi, désignant l'utilisation d'un obus de char de 120 mm d'origine israélienne.

"Les attaques israéliennes mortelles contre des journalistes doivent faire l'objet d'une enquête pour crime de guerre", affirme Amnesty dans un communiqué présentant les conclusions de son enquête.

"Les responsables de la mort d'Issam Abdallah et des blessures de six autres journalistes doivent rendre des comptes. Aucun journaliste ne devrait être ciblé ou tué simplement parce qu'il fait son travail. Israël ne peut pas être autorisé à tuer et attaquer impunément des reporters", déclare Aya Majzoub, directrice adjointe d'Amnesty pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, citée dans le communiqué.

"Les deux frappes israéliennes (...) étaient apparemment des attaques délibérées sur des civils, ce qui constitue un crime de guerre", estime de son côté Human Rights Watch dans un communiqué.