Lever de rideau de la 2e édition du Festival international du film de la mer Rouge

Sarah Sampaio sur le tapis rouge du Festival international du film de la mer Rouge. (Photo, Lynn Tehini)
Sarah Sampaio sur le tapis rouge du Festival international du film de la mer Rouge. (Photo, Lynn Tehini)
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Publié le Lundi 05 décembre 2022

Lever de rideau de la 2e édition du Festival international du film de la mer Rouge

  • Les œuvres projetées seront d’une grande variété, avec un vaste éventail des meilleures productions internationales, des œuvres classiques et des films arabes contemporains
  • «Beaucoup de gens donnent le meilleur d’eux-mêmes et nous essayons de rattraper les trente-cinq années pendant lesquelles le cinéma n'était pas présent», souligne M. Al-Turki

DJEDDAH: C’est aujourd’hui que commence la 2e édition du Festival international du film de la mer Rouge (RSIFF), qui se tiendra jusqu’au 10 décembre 2021 à l’hôtel Ritz-Carlton de Djeddah. 

Cette édition porte le titre «Film is Everything» («Le cinéma est tout») et durera dix jours. Une nouvelle fois, les œuvres projetées seront d’une grande variété, avec un vaste éventail des meilleures productions internationales, des œuvres classiques et des films arabes contemporains, en plus de programmes professionnels liés à l'industrie cinématographique. Le public pourra découvrir cent trente et un longs et courts métrages issus de soixante et un pays dans quarante et une langues. On recense trente-quatre premières mondiales, dix-sept premières arabes et quarante-sept premières du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, dont vingt-quatre films saoudiens. En dehors des séances de cinéma, les festivaliers pourront profiter d’ateliers, de masterclass et de rencontres dans le cadre du Red Sea Souk, la plate-forme industrielle destinée à favoriser la coopération, qui permet aux cinéastes en herbe de se créer des réseaux.

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Cette édition porte le titre «Film is Everything» («Le cinéma est tout») et durera dix jours. (Photo fournie)

Le festival accueillera également une série de programmes de films thématiques tels que Festival Favorites, New Saudi/New Cinema, Red Sea Treasures, des programmes «spectacle arabe et international», «famille et enfants», «réalité virtuelle» et «séries». Par ailleurs, New Vision est un nouveau volet dédié aux réalisateurs qui repoussent les limites de la créativité.

La comédie romantique interculturelle de Shekhar Kapur What's Love Got to Do With It? lancera le festival. Ce film réunit Lily James, Shazad Latif, Shabana Azmi, Sajal Aly, Asim Chaudhry et Emma Thompson, lauréate d'un Academy Award. Il raconte l'histoire d'une femme britannique blanche qui tombe amoureuse d'un homme d'Asie du Sud. Il a été écrit par Jemima Goldsmith, l'ex-épouse britannique de l'ancien Premier ministre pakistanais et joueur de cricket Imran Khan. C’est le drame Valley Road du scénariste et réalisateur saoudien Khaled Fahd qui clôturera l’événement. 

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Cette édition porte le titre «Film is Everything» («Le cinéma est tout») et durera dix jours. (Photo fournie)

La programmation comprend aussi Les Bonnes Étoiles d'Hirokazu Kore-eda, Les Banshees d’Inisherin de Martin McDonagh, Decision to Leave de Park Chan-wook, Empire of Light de Sam Mendes, How I Got There de Zeyad Alhusaini, Queens de Yasmine Benkiran, Rebel d’Adil el-Arbi et Bilall Fallah, Sans filtre de Ruben Östlund et All Roads Lead to Rome de Lara Saba.

Parmi les invités annoncés, le cinéaste américain Oliver Stone, lauréat de trois Oscars et réalisateur des films JFK, Platoon, Snowden et Né un 4 juillet, présidera le jury de la compétition. Seront également présents l’actrice égyptienne Youssra, le réalisateur britannique Guy Ritchie et l'acteur et producteur indien Shahkrukh Khan, qui seront récompensés d’un Yusr d’honneur pour leur contribution exceptionnelle au cinéma. La réalisatrice et actrice libanaise Nadine Labaki et la star de Bollywood Ranbir Kapoor recevront des Variety International Vanguard Awards.

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Cette édition porte le titre «Film is Everything» («Le cinéma est tout») et durera dix jours. (Photo fournie)

À quelques jours du lancement, le directeur du RSIFF, Mohammed al-Turki, s’est confié à Arab News à l’occasion d’une interview exclusive. Il a déclaré que la popularité du cinéma avait grimpé en flèche dans le Royaume au cours de ces cinq dernières années depuis la levée de l'interdiction des cinémas qui durait depuis des décennies. Il avoue être très impressionné par la production cinématographique saoudienne. «Nous sommes très fiers de clôturer le festival cette année avec un film saoudien [Valley Road]. C'est un indicateur clair de la situation du cinéma saoudien. Nos programmateurs, notamment Antoine Khalife, sont très pointilleux en matière de films. Ainsi, pour le Festival international du film de la mer Rouge, accepter un film saoudien signifie qu’il est digne d’être présenté dans un festival international.»

«Il existe un réel appétit pour le cinéma. Si vous regardez le nombre de billets vendus, vous constatez que nous avons dépassé tous les pays voisins», ajoute M. Al-Turki. «Notre chiffre d’affaires a été plus important que celui des Émirats arabes unis ou de l'Égypte en peu de temps, depuis que nous avons levé l'interdiction du cinéma, en 2017.»

On le voit, l’industrie cinématographique connaît un essor considérable dans le Royaume. Ainsi, la première du film Raven Song aura lieu au RSIFF le 3 décembre. C’est l'un des sept films – et l’une des deux productions saoudiennes – en compétition pour le Golden Yusr du meilleur long métrage. La Saudi Film Commission l’a choisi pour représenter le Royaume aux Oscars dans la catégorie du meilleur long métrage international.

«Je pense que nous sommes sur la bonne voie… Beaucoup de gens donnent le meilleur d’eux-mêmes et nous essayons de rattraper les trente-cinq années pendant lesquelles le cinéma n'était pas présent», souligne M. Al-Turki.

Le Red Sea Souk, une chance pour les jeunes talents

Le Red Sea Souk est l’une des initiatives les plus importantes du RSIFF. Il s’agit d’une plate-forme du marché de l'industrie du festival qui comprend un grand nombre d'événements conçus pour favoriser les accords internationaux de coproduction et de distribution ainsi que pour favoriser de nouvelles opportunités commerciales.

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Cette édition porte le titre «Film is Everything» («Le cinéma est tout») et durera dix jours. (Photo fournie)

Des représentants de quarante-six pays participeront au souk, qui se déroulera du 3 au 6 décembre. Il permettra aux acteurs clés de l'industrie saoudienne ainsi qu'à certains des meilleurs artistes émergents des scènes arabe et africaine de s’affirmer.

Cette année, plus de trois cent cinquante distributeurs, producteurs, financiers, agents commerciaux et représentants de festivals prendront part au souk et participeront à des rencontres et à des sessions en face à face avec des porteurs de projets. Les lauréats, désignés par deux jurys, recevront de l’argent. Le jury de Project Market remettra des mentions spéciales du jury pour le développement et la production d’un montant respectif de 35 000 et de 100 000 dollars (1 dollar = 0,96 euro). Tous les projets sélectionnés seront éligibles à des prix supplémentaires financés par les sponsors et les partenaires du Red Sea Souk d’un montant total de 670 000 dollars.

Lors de sa 1re édition, le Red Sea Souk avait organisé plus de cinq cent soixante réunions et avait accueilli quelque trois mille cent quinze professionnels du cinéma et des médias. Son rôle majeur a été reconnu en particulier pour le soutien qu’il apporte aux jeunes talents et pour les liens qui ont été tissés avec des personnalités établies de l'industrie du cinéma.


Le Festival de Jerash accueille le fleuron de l'art saoudien

 Selon un communiqué de l'Agence de Presse Saoudienne, trois commissions du Ministère de la Culture orchestrent cette participation, offrant un panorama saisissant de la diversité artistique du pays. (AN)
Selon un communiqué de l'Agence de Presse Saoudienne, trois commissions du Ministère de la Culture orchestrent cette participation, offrant un panorama saisissant de la diversité artistique du pays. (AN)
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  •  Musique, arts plastiques, théâtre et artisanat: l'Arabie Saoudite dévoile sa richesse culturelle en Jordanie
  • Sur la scène principale du festival, la Commission du Théâtre et des Arts du Spectacle fait revivre le patrimoine immatériel du Royaume

RIYAD : Du 24 juillet au 3 août, le 38e Festival de Jerash en Jordanie devient l’écrin des talents saoudiens. Une pléiade d'artistes, de photographes, d'artisans et de musiciens du Royaume y présente le meilleur de leur création.

Selon un communiqué de l'Agence de Presse Saoudienne, trois commissions du Ministère de la Culture orchestrent cette participation, offrant un panorama saisissant de la diversité artistique du pays.

Sur la scène principale du festival, la Commission du Théâtre et des Arts du Spectacle fait revivre le patrimoine immatériel du Royaume. Des troupes venues des quatre coins de l'Arabie Saoudite interprètent des arts traditionnels tels que l'Al-Hajini, l'Al-Dahha, l'Al-Samri, l'Al-Khamari et l'Al-Rabash, véritables joyaux du folklore national.

La Commission du Patrimoine, quant à elle, inaugure un pavillon dédié à "L'Année du Chameau 2024". Les visiteurs y découvrent une exposition photographique numérique des sites saoudiens inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO, ainsi qu'une immersion en réalité virtuelle dans l'architecture ancestrale du Royaume.

L'artisanat traditionnel y est également à l'honneur, avec des démonstrations de vannerie de palme, de poterie, de tissage Asiri, de perlage, de joaillerie et d'ébénisterie.

Sur le site de l'exposition internationale, la Commission de la Musique dévoile l'initiative "Turooq", un ambitieux projet de préservation du patrimoine musical saoudien. 

Point d’orgue de sa participation, le spectacle "Turooq rencontre le Monde" au Théâtre Son et Lumière du festival propose une fusion audacieuse entre mélodies saoudiennes et influences internationales.

Cette présence remarquée au Festival de Jerash s'inscrit dans le cadre de la Stratégie Culturelle Nationale et de la Vision 2030 du Royaume. 
 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Gaza: le monastère de Saint-Hilarion inscrit au patrimoine mondial en péril 

"Situés sur les dunes côtières de la municipalité de Nousseirat, les vestiges du monastère de Saint-Hilarion/Tell Umm Amer représentent l'un sites monastiques les plus anciens du Moyen-Orient, datant du IVe siècle", écrit l'Unesco sur son site internet. (AFP)
"Situés sur les dunes côtières de la municipalité de Nousseirat, les vestiges du monastère de Saint-Hilarion/Tell Umm Amer représentent l'un sites monastiques les plus anciens du Moyen-Orient, datant du IVe siècle", écrit l'Unesco sur son site internet. (AFP)
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  • "Première communauté monastique en terre sainte", fondée par saint Hilarion, "elle permit la diffusion des pratiques monastiques dans la région"
  • La Palestine a été admise comme membre à part entière de l'Unesco en 2011, ce qui avait provoqué dans un premier temps la suspension des contributions des Etats-Unis

PARIS: Le monastère de Saint-Hilarion, situé dans la bande de Gaza, a été inscrit au patrimoine mondial en péril de l'Unesco du fait de la guerre entre Israël et le Hamas, a annoncé vendredi l'organisation onusienne pour l'éducation, la science et la culture.

"Nouvelle inscription sur la Liste du #PatrimoineMondial et sur la Liste du patrimoine mondial en péril de l'Unesco: Monastère de Saint-Hilarion/Tell Umm Amer, en #Palestine", a fait savoir sur X l'Unesco, dont le Comité du patrimoine mondial se réunit actuellement à New Delhi.

"Cette décision vient reconnaître à la fois la valeur universelle exceptionnelle de ce site et le devoir de le protéger face aux dangers imminents", explique l'organisation onusienne dans un communiqué.

"Compte tenu des menaces imminentes qui pèsent sur ce patrimoine dans le contexte du conflit en cours dans la bande de Gaza, le Comité du patrimoine mondial a eu recours à la procédure d'urgence prévue dans les procédures de la Convention du patrimoine mondial", peut-on encore lire dans ce texte.

"Situés sur les dunes côtières de la municipalité de Nousseirat, les vestiges du monastère de Saint-Hilarion/Tell Umm Amer représentent l'un sites monastiques les plus anciens du Moyen-Orient, datant du IVe siècle", écrit l'Unesco sur son site internet.

"Première communauté monastique en terre sainte", fondée par saint Hilarion, "elle permit la diffusion des pratiques monastiques dans la région", "illustrant la prospérité des centres monastiques désertiques de la période byzantine", selon l'organisation.

"La demande (vient) de la Palestine", pour qui "c'est le seul recours pour protéger le site contre une destruction dans le contexte actuel", avait expliqué à l'AFP Lazare Eloundou, le directeur du Patrimoine mondial.

La Palestine a été admise comme membre à part entière de l'Unesco en 2011, ce qui avait provoqué dans un premier temps la suspension des contributions des Etats-Unis, qui avaient ensuite quitté l'organisation en 2017, sous Donald Trump, suivis par Israël.

Le département d'Etat américain avait alors justifié sa décision par les "partis pris anti-israéliens persistants" de l'Unesco.

En juin 2023, Washington a toutefois officiellement demandé à réintégrer l'Unesco, sous l'égide de Joe Biden. La Première dame américaine Jill Biden était présente en juillet 2023 à la cérémonie marquant le retour des Etats-Unis au sein de l'institution.

Israël n'est pas revenu au sein de l'Unesco.


Villa Hegra célèbre une année riche en échanges culturels au cœur d’AlUla

Villa Hegra relie deux éléments fondamentaux du paysage d'AlUla : l’urbain et l'oasis. (fourni)
Villa Hegra relie deux éléments fondamentaux du paysage d'AlUla : l’urbain et l'oasis. (fourni)
Villa Hegra présente ses premières retraites artistiques, un élément clé de son programme de préouverture, organisé par Wejdan Reda et Arnaud Morand. (fourni)
Villa Hegra présente ses premières retraites artistiques, un élément clé de son programme de préouverture, organisé par Wejdan Reda et Arnaud Morand. (fourni)
Villa Hegra a accueilli un Ciné-concert, en partenariat avec le Forum des images. La projection, à laquelle participait le violoncelliste Gatha, mêlait des films d'animation à de la musique en direct, pour a un jeune public. (fourni)
Villa Hegra a accueilli un Ciné-concert, en partenariat avec le Forum des images. La projection, à laquelle participait le violoncelliste Gatha, mêlait des films d'animation à de la musique en direct, pour a un jeune public. (fourni)
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  • Villa Hegra célèbre le premier anniversaire de son programme de préouverture, et une année marquée par un éventail d’activités culturelles et des concerts ouvert aux publics, des retraites artistiques, et des programmes de recherches, au cœur d’AlUla
  • L'édition inaugurale, qui s'étend jusqu'en décembre 2024, témoigne du dialogue entre les artistes internationaux et la communauté d’AlUla

DUBAÏ : Villa Hegra célèbre le premier anniversaire de son programme de préouverture, et une année marquée par un éventail d’activités culturelles et des concerts ouvert aux publics, des retraites artistiques, et des programmes de recherches, au cœur d’AlUla.

L'édition inaugurale, qui s'étend jusqu'en décembre 2024, témoigne du dialogue entre les artistes internationaux et la communauté d’AlUla.

Villa Hegra est une institution franco-saoudienne issue de l'accord intergouvernemental signé le 4 décembre 2021 par le prince Badr bin Abdullah Al-Saud, ministre de la culture d'Arabie saoudite, et Jean-Yves Le Drian, président de l'Af-AlUla, alors ministre français des affaires étrangères.

L’institution vise à favoriser le dialogue culturel entre l'Arabie saoudite et la France.

« Il ne s'agit pas d'une initiative privée. C'est une initiative entre États qui représente la volonté de deux parties de collaborer au niveau culturel", a déclaré Fériel Fodil.

Si la villa s'inscrit dans la tradition française des villas, à savoir la Villa Médicis à Rome, la Villa Casa Velasquez en Espagne et la Villa Kujoyama au Japon, la Villa Hegra, au cœur d'AlUla, symbolise la relation de longue date entre la France et le Royaume et la transformation de l'Arabie saoudite dans le cadre de la Vision 2030.

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L'artiste américano-saoudienne Sarah Brahim et l'artiste français Ugo Schiavi ont été les premiers artistes de la Villa Hegra à se rendre à AlUla en juillet 2023, dans le cadre du premier cycle de pré-ouverture de la Villa. (fourni)

L'objectif, au niveau local et régional, est de favoriser le dialogue entre les artistes, les communautés locales et l'oasis, en réconciliant le patrimoine et la modernité à AlUla.

« Je pense aux architectes, je reviens à leur éthique qui consiste à travailler avec la nature plutôt que contre elle, quand je pense à la villa pour construire des programmes humbles ayant un impact », a-t-elle déclaré.

« Les architectes d'AlUla ajoutent, complètent et transforment. Ils s'inscrivent dans une perspective de construction autour des arbres pour préserver l'oasis", a-t-elle ajouté.

La Villa Hegra comprendra des résidences d'artistes et un centre culturel qui comprendra un studio de danse, une bibliothèque, un studio numérique, un espace d'exposition, et un espace de yoga.

« L'objectif principal du centre culturel est de s'engager auprès de la communauté. Nous travaillons sur le programme culturel pour la préouverture, afin d'atteindre l'ambition locale et internationale de la villa", a déclaré Fériel Fodil.

L'institution proposera dix résidences d'artistes lors de l'ouverture, ainsi qu'un espace de recherche. La Villa Hegra a lancé un programme de recherche sur l'impact de l'activation culturelle de l'UCR sur la communauté locale, ainsi que des outils pour mesurer l'impact socio-économique sur les communautés locales.

« La villa sera un ensemble de trois composantes - le centre culturel avec les résidences d'artistes, y compris une école de tourisme et d'hôtellerie (Firendi AlUla), un hôtel d'appartements de 80 chambres et la villa elle-même », a déclaré Fériel Fodil.

Les étudiants sont censés favoriser l'interaction entre les différents atouts de la villa.

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Des artistes de l'Opéra national de Paris ont rencontré des étudiants du AlUla Music Hub, dans le cadre du récent partenariat de la Villa avec l'Opéra national de Paris. (fourni)

Grâce à la richesse de ses offres et à la multiplication des activités et des programmes au cours des cycles de préouverture qui mèneront à l'ouverture de la Villa Hegra vers la fin de 2026 - pour le centre culturel et les résidences d'artistes - la villa vise à attirer les jeunes, les personnes âgées, la communauté locale, les artistes et les chercheurs.

La villa est actuellement dans son deuxième cycle de pré-ouverture. « Nous essayons d'avoir un nombre de programmes de pré-ouverture - des expositions pour les résidences d'artistes, et des activités de sensibilisation du public, autour de podcasts, de publications, de cinéma », a déclaré Fériel Fodil.

Après un événement réussi à Maraya en janvier 2024, l'Opéra national de Paris sera de retour à AlUla pour une performance contemporaine au sein de la communauté, et pour une formation à l'art de la performance.

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La Villa Hegra a présenté "Une nuit avec l'Opéra national de Paris", un spectacle d'opéra et de ballet qui a eu lieu à Maraya, AlUla, le 17 janvier 2024. (fourni)

Dans le cadre du deuxième cycle de pré-ouverture, la villa accueillera également un atelier de sciences et d'arts pour les enfants et les adolescents, une semaine d'initiation au cinéma et à la réalisation de films.

« L'hôtel et l'école ouvriront en 2027, et la régénération de la partie oasis est prévue pour 2028 », a-t-elle déclaré.

Le site composé à 80 % d'oasis et à 20 % de zones urbaines est un autre élément d'activation et d'interaction avec l'environnement naturel de la villa, grâce à l'oasis et à l'accès au jardin.

Le site de 10 hectares de la Villa Hegra se trouve dans le centre d'AlUla. « Nous ne sommes pas au sommet de Hegra, nous sommes ancrés dans la ville. Il s'agit d'un terrain très dense et très dispersé dans la partie oasis. C'est un retour à l'héritage d'AlUla où il y a une ferme d'hiver et une « rihla », ou voyage, entre la ferme d'hiver et la ferme d'été", a-t-elle ajouté.

La particularité de la villa réside dans sa dualité : elle est à la fois saoudienne et française, urbaine et oasis, ouverte aux enfants et aux adultes, avec un rayonnement local et international.

Les partenariats sont essentiels au dialogue culturel et à l'identité de la Villa Hegra. Qu'il s'agisse d'un programme d'échange d'étudiants, de recherche ou d'événements artistiques, l'objectif est de créer une dynamique autour de l'art dans la région.

Le partenariat de la Villa avec l'Opéra national de Paris est en phase avec les ambitions du Royaume, l'Opéra de Riyad devant ouvrir ses portes en 2026.

« Nous essayons également de trouver des partenaires du côté saoudien, comme Hayy Jameel (centre artistique) à Djeddah. Nous cherchons des partenariats qui ont un aspect de dialogue et une composante de formation, tout en apportant le meilleur de l'expertise française et le meilleur de l'expertise saoudienne", a déclaré Fériel Fodil.