L'artiste français JR en soutien des Iraniennes à New York

Cette photo "comptait beaucoup pour la famille", a affirmé l'artiste (Photo, AFP).
Cette photo "comptait beaucoup pour la famille", a affirmé l'artiste (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 05 décembre 2022

L'artiste français JR en soutien des Iraniennes à New York

  • JR a eu recours à des volontaires pour composer les cheveux de la jeune Nika Shakarami, morte à 16 ans lors des manifestations
  • Grâce à ce groupe de volontaires, plus d'une centaine au total, les cheveux de Nika reprennent vie

NEW YORK: L'artiste français JR a présenté dimanche à New York sa dernière performance, qui illustre avec force la lutte des Iraniennes contre le régime de Téhéran en représentant le visage d'une Iranienne morte pendant les manifestations et sa chevelure formée par des personnes volontaires.

"En tant qu'artiste, on se demande souvent comment on peut aider des causes qui sont aussi justes et qui, quelque part, concernent beaucoup de gens dans le monde, beaucoup de femmes dans le monde, surtout en ce moment et en Iran", a expliqué à l'AFP Jean René, plus connu sous son nom d'artiste JR.

Après plusieurs semaines de réflexion, il a décidé d'avoir recours à des volontaires pour composer les cheveux de la jeune Nika Shakarami, morte à 16 ans lors des manifestations déclenchées en Iran par la mort de Mahsa Amini, le 16 septembre, après avoir été arrêtée par la police des mœurs iranienne qui jugeait qu'elle ne portait pas son voile correctement.

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JR a choisi le parc des Quatre libertés sur Roosevelt Island car il se situe en face du siège des Nations unies (Photo, AFP).

Une tante de Nika Shakarami a transmis à l'artiste français une des dernières photos publiées par la jeune fille sur les réseaux sociaux, retirée depuis.

JR a choisi le parc des Quatre libertés sur Roosevelt Island, une île au milieu de l'East River qui longe l'est de Manhattan, face au siège des Nations unies, pour présenter son œuvre dimanche. Grâce à ce groupe de volontaires, plus d'une centaine au total, les cheveux de Nika reprennent vie au rythme du vent glacial qui souffle sur New York.

Cette photo "comptait beaucoup pour la famille", a affirmé l'artiste qui a présenté pour la première fois son œuvre au Brésil.

"À notre petite échelle, c'est une des rares choses qu'on puisse faire, et donc de créer une image comme ça, quelque part, ça ramène de l'attention pour montrer aussi qu'à l'autre bout du monde, on pense à toutes ces femmes et tous ces gens qui se battent sur place", a expliqué cet artiste engagé, qui a déjà présenté des œuvres autour du mur de séparation entre le Mexique et les États-Unis, le conflit israélo-palestinien ou plus récemment la guerre en Ukraine.

«Les gens sont les cheveux»

"Je me suis dit qu'il faudrait que je crée une image, en fait, où les gens sont les cheveux et en fait, une image qui ne peut pas se faire sans les gens, sans l'aide des gens", a-t-il ajouté.

L'architecte iranienne Aila Ahkhmi, 36 ans, qui a participé avec plus d'une centaine d'autres volontaires à la composition du voile, a dit espérer que "notre voix" parvienne jusqu'en Iran, où "malheureusement, tant la population que les activistes et artistes sont empêchés de parler parce qu'immédiatement, ils sont arrêtés et emprisonnés".

Cette performance fait partie de la campagne "Des yeux sur l'Iran" promue par des femmes iraniennes membres d'organisations comme Pour les libertés, Voix vitales et la coalition mondiale Femme, vie, liberté, qui au moment de son lancement le 28 novembre dernier, a reçu le soutien de l'ex-candidate à l'élection présidentielle américaine Hillary Clinton.

Cette campagne s'efforce d'obtenir de l'Organisation des Nations unies qu'elle expulse l'Iran de la Commission de l'ONU sur la condition de la femme, lors d'un vote attendu le 14 décembre.

Selon un dernier bilan fourni par le général Amirali Hajizadeh, du corps des Gardiens de la Révolution, il y a eu plus de 300 morts lors des manifestations depuis le 16 septembre.

Les autorités iraniennes ont finalement annoncé dimanche la suppression de la très contestée police des mœurs.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com