Film AlUla entame la construction de son complexe cinématographique

Film AlUla a collaboré avec la société américaine Tait pour que le travail fait à AlUla soit épuré et agréable, y compris pendant l’été. (Twitter @filmalula)
Film AlUla a collaboré avec la société américaine Tait pour que le travail fait à AlUla soit épuré et agréable, y compris pendant l’été. (Twitter @filmalula)
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Publié le Mardi 06 décembre 2022

Film AlUla entame la construction de son complexe cinématographique

  • Le complexe se trouve à proximité des lieux de tournage en plein air qui s’étalent sur 12 kilomètres carrés et mettent en valeur la beauté du patrimoine d’AlUla
  • Le complexe cinématographique se situe à quatorze minutes de la résidence Film AlUla, qui compte notamment trois cents chambres et des restaurants

DJEDDAH: Film AlUla, l’agence cinématographique de la Commission royale pour AlUla, a entamé la construction de la première phase de son complexe cinématographique. 

Une fois terminé, ce dernier s’étendra sur une surface de quelque 30 000 mètres carrés. Il devrait être opérationnel d’ici à la fin de l’année prochaine. 

La première phase comprendra deux scènes sonores de classe mondiale, des bâtiments de soutien à la production, des ateliers, un bâtiment pyro/sfx (pour les effets spéciaux, NDLR), un studio d’enregistrement, des bâtiments de restauration et d’administration ainsi qu’un décor extérieur de 6 500 mètres carrés. 

EN BREF

La première phase comprendra deux scènes sonores de classe mondiale, des bâtiments de soutien à la production, des ateliers, un bâtiment pyro/sfx (pour les effets spéciaux, NDLR), un studio d’enregistrement, des bâtiments de restauration et d’administration ainsi qu’un décor extérieur de 6 500 mètres carrés. Le complexe se trouve à proximité des lieux de tournage en plein air, qui s’étalent sur 12 kilomètres carrés et mettent en valeur la beauté du patrimoine d’AlUla, ce qui en fait l’endroit le plus adapté pour le tournage sur place et la construction de décors.

Le complexe se trouve à proximité des lieux de tournage en plein air, qui s’étalent sur 12 kilomètres carrés et mettent en valeur la beauté du patrimoine d’AlUla, ce qui en fait l’endroit le plus adapté pour le tournage sur place et la construction de décors. 

«AlUla est un centre florissant pour les arts, la culture et le patrimoine. L’univers du cinéma et de l’écran est au cœur de l’attention. La première phase de ce complexe cinématographique est soigneusement planifiée; elle s’inscrit dans le cadre d’un programme beaucoup plus vaste de développement des infrastructures», explique Charlene Deleon-Jones, directrice exécutive de Film AlUla. 

«Ce complexe satisfera la demande croissante des producteurs régionaux et internationaux qui désirent tourner à AlUla tout et constituera un épicentre pour notre écosystème de production. Le complexe cinématographique permettra de diversifier l’économie d’AlUla conformément aux objectifs de la commission, alors que nous construisons un foyer pour nourrir les talents saoudiens dans le secteur du cinéma pour les générations à venir», ajoute-t-elle. 

Film AlUla a collaboré avec la société américaine Tait pour que le travail fait à AlUla soit épuré et agréable, y compris pendant l’été. 

Le complexe cinématographique se situe à quatorze minutes de la résidence Film AlUla, qui compte trois cents chambres, des restaurants, des installations de loisirs ainsi que des bureaux pour les professionnels de l’industrie et à vingt minutes de l’aéroport international d’AlUla; ce dernier a récemment ouvert un hangar pour les jets privés. Il se trouve en dehors du plan de vol de l’aéroport. 

La deuxième phase sera annoncée au deuxième trimestre de 2023. 

Ce projet vise à attirer des productions locales et internationales. Il est renforcé par le fait que l’Arabie saoudite offre une remise en espèces qui peut atteindre 40% pour les longs métrages, les séries télévisées ainsi que les documentaires internationaux et locaux. 

Le complexe répond également à des normes environnementales rigoureuses. Film AlUla a engagé des agences environnementales pour mener une évaluation d’impact pendant dix mois sur le nouveau site, qui sera construit dans le respect scrupuleux des normes environnementales. 

Film AlUla a accueilli six cent quatre-vingt-quatorze jours de production depuis son ouverture, en 2020. Parmi les films figure Kandahar, réalisé par Ric Roman Waugh, avec Gerard Butler pour vedette. C’est le premier grand long métrage hollywoodien qui a été presque entièrement  tourné à AlUla. Il y a aussi Cherry, l’histoire de la guerre en Irak filmée par Anthony et Joe Russo, avec Tom Holland. 

Norah est le premier long métrage saoudien à être entièrement tourné à AlUla. Presque toute la distribution est saoudienne et l’équipe technique compte plus de 40% de Saoudiens. 

Un certain nombre de productions télévisées ont été tournées à AlUla, notamment la série britannique Expedition with Steve Backshall, les documentaires de National Geographic ainsi que des publicités, des promotions, des séances photo et des courts métrages. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


L'armée israélienne dit avoir tué trois membres du Hezbollah dans le sud du Liban

Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah. (AFP)
Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah. (AFP)
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  • "Les terroristes ont participé à des tentatives visant à rétablir les infrastructures" du mouvement libanais, en violation de l'accord de cessez-le-feu de novembre 2024
  • Puis dans un autre communiqué, l'armée a précisé avoir tué "un terroriste" dans la région de Jwaya, qui avait "activé des agents (du Hezbollah) au sein des services de sécurité libanais".

JERUSALEM: L'armée israélienne a déclaré avoir tué dimanche trois membres du Hezbollah dans le sud du Liban, Beyrouth faisant état également de trois morts dans des frappes israéliennes dans la région.

"Depuis ce matin (dimanche), l'armée a frappé trois terroristes du Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", a précisé l'armée israélienne dans un communiqué.

"Les terroristes ont participé à des tentatives visant à rétablir les infrastructures" du mouvement libanais, en violation de l'accord de cessez-le-feu de novembre 2024, a-t-elle ajouté.

L'armée a ensuite affirmé avoir "éliminé" deux d'entre eux "en moins d'une heure", dans les régions de Yater et Bint Jbeil (sud du Liban).

Puis dans un autre communiqué, l'armée a précisé avoir tué "un terroriste" dans la région de Jwaya, qui avait "activé des agents (du Hezbollah) au sein des services de sécurité libanais".

Le ministère libanais de la Santé avait auparavant fait état de trois morts dans des frappes israéliennes à Yater, Safad Al-Battikh et Jwaya.

Un cessez-le-feu est en vigueur depuis novembre 2024 après plus d'un an d'hostilités entre Israël et le mouvement islamiste libanais, en marge de la guerre à Gaza.

Malgré cette trêve, Israël mène régulièrement des frappes au Liban, notamment dans le sud, bastion du Hezbollah, affirmant viser des membres et des infrastructures du mouvement libanais pour l'empêcher de se réarmer.

Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah.

L'armée libanaise est censée achever d'ici la fin de l'année le démantèlement, prévu par l'accord de cessez-le-feu, des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe pro-iranien, et tarir les sources de financement de la formation islamiste.

Israël maintient cinq positions dans la zone, malgré son retrait du territoire libanais prévu par l'accord de cessez-le-feu.

Dans un discours samedi, le chef du Hezbollah, Naim Qassem, qui a rejeté à plusieurs reprises la perspective d'un désarmement du mouvement, a déclaré que celui-ci "ne permettra pas à Israël d'atteindre son objectif" de mettre fin à la résistance, "même si le monde entier s'unit contre le Liban".

 


Un an après la chute d’Assad, les Syriens affichent un fort soutien à al-Chareh

Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
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  • Un sondage révèle un optimisme croissant et un large soutien aux progrès du gouvernement après la chute d’Assad
  • L’Arabie saoudite apparaît comme le pays étranger le plus populaire, Trump reçoit également un soutien marqué

LONDRES : Alors que les Syriens ont célébré cette semaine le premier anniversaire de la chute de Bachar Al-Assad, une enquête menée dans le pays révèle un soutien massif au nouveau président et place l’Arabie saoudite comme principal partenaire international apprécié.

L’ancien président avait fui le pays le 8 décembre 2024, après une offensive éclair de l’opposition jusqu’à Damas, mettant fin à 14 ans de guerre civile.

La campagne était menée par Ahmad al-Chareh, aujourd’hui président du pays, qui s’efforce de stabiliser la Syrie et de rétablir des relations avec ses partenaires internationaux.

Ces efforts ont été salués dans un sondage récemment publié, montrant que 81 % des personnes interrogées ont confiance dans le président et 71 % dans le gouvernement national.

Les institutions clés bénéficient également d’un fort soutien : plus de 70 % pour l’armée et 62 % pour les tribunaux et le système judiciaire.

L’enquête a été menée en octobre et novembre par Arab Barometer, un réseau de recherche américain à but non lucratif.

Plus de 1 200 adultes sélectionnés aléatoirement ont été interrogés en personne à travers le pays sur une large gamme de sujets, notamment la performance du gouvernement, l’économie et la sécurité.

Le large soutien exprimé envers al-Chareh atteint un niveau enviable pour de nombreux gouvernements occidentaux, alors même que la Syrie fait face à de profondes difficultés.

Le coût de la reconstruction dépasse les 200 milliards de dollars selon la Banque mondiale, l’économie est dévastée et le pays connaît encore des épisodes de violence sectaire.

Al-Chareh s’efforce de mettre fin à l’isolement international de la Syrie, cherchant l’appui de pays de la région et obtenant un allègement des sanctions américaines.

Un soutien clé est venu d’Arabie saoudite, qui a offert une aide politique et économique. Le sondage place le Royaume comme le pays étranger le plus populaire, avec 90 % d’opinions favorables.

Le Qatar recueille lui aussi une forte popularité (plus de 80 %), suivi de la Turquie (73 %).

La majorité des personnes interrogées — 66 % — expriment également une opinion favorable envers les États-Unis, saluant la décision du président Donald Trump d’assouplir les sanctions et l’impact attendu sur leur vie quotidienne.

Après sa rencontre avec al-Chareh à Washington le mois dernier, Trump a annoncé une suspension partielle des sanctions, après en avoir déjà assoupli plusieurs volets.

Le sondage montre que 61 % des Syriens ont une opinion positive de Trump — un niveau supérieur à celui observé dans une grande partie du Moyen-Orient.

En revanche, l’enthousiasme est bien moindre concernant les efforts américains pour normaliser les relations entre la Syrie et Israël.

Seuls 14 % soutiennent cette démarche, et à peine 4 % disent avoir une opinion favorable d’Israël.

Lors du chaos provoqué par la chute d’Assad, l’armée israélienne a occupé de nouveaux territoires dans le sud de la Syrie et a mené de fréquentes attaques au cours de l’année écoulée.

Plus de 90 % des Syriens considèrent l’occupation israélienne des territoires palestiniens et les frappes contre l’Iran, le Liban et la Syrie comme des menaces critiques pour leur sécurité.

Dans Foreign Policy, Salma Al-Shami et Michael Robbins (Arab Barometer) écrivent que les résultats de l’enquête donnent des raisons d’être optimiste.

« Nous avons constaté que la population est pleine d’espoir, favorable à la démocratie et ouverte à l’aide étrangère », disent-ils. « Elle approuve et fait confiance à son gouvernement actuel. »

Mais ils notent aussi plusieurs sources d’inquiétude, notamment l’état de l’économie et la sécurité interne.

Le soutien au gouvernement chute nettement dans les régions majoritairement alaouites.

La dynastie Assad, au pouvoir pendant plus de 50 ans, était issue de la minorité alaouite, dont les membres occupaient de nombreux postes clés.

L’économie reste la principale préoccupation : seuls 17 % se disent satisfaits de sa performance, et beaucoup s’inquiètent de l’inflation, du chômage et de la pauvreté.

Quelque 86 % déclarent que leurs revenus ne couvrent pas leurs dépenses, et 65 % affirment avoir eu du mal à acheter de la nourriture le mois précédent.

La sécurité préoccupe aussi : 74 % soutiennent les efforts du gouvernement pour collecter les armes des groupes armés et 63 % considèrent l’enlèvement comme une menace critique.

À l’occasion de l’anniversaire de la chute d’Assad, lundi, al-Chareh a affirmé que le gouvernement œuvrait à construire une Syrie forte, à consolider sa stabilité et à préserver sa souveraineté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël mène une série de frappes contre le Hezbollah au Liban

Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
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  • Israël a frappé vendredi plusieurs sites du Hezbollah au sud et à l’est du Liban, ciblant notamment un camp d’entraînement de sa force d’élite al-Radwan, malgré le cessez-le-feu conclu en novembre 2024
  • Ces raids interviennent alors que l’armée libanaise doit achever le démantèlement des infrastructures militaires du Hezbollah le long de la frontière israélienne d’ici le 31 décembre

BEYROUTH: Israël a mené une série de frappes aériennes contre le sud et l'est du Liban vendredi matin, selon les médias officiels, l'armée israélienne affirmant viser des objectifs du Hezbollah pro-iranien dont un camp d'entrainement.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe islamiste libanais, Israël continue de mener des attaques régulières contre le Hezbollah, l'accusant de se réarmer.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani), les raids de vendredi, qualifiés en partie de "violents", ont visé une dizaine de lieux, certains situés à une trentaine de km de la frontière avec Israël.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a affirmé avoir "frappé un complexe d'entrainement" de la force d'élite du Hezbollah, al-Radwan, où des membres de la formation chiite apprenaient "l'utilisation de différents types d'armes", devant servir dans "des attentats terroristes".

L'armée israélienne a également "frappé des infrastructures militaires supplémentaires du Hezbollah dans plusieurs régions du sud du Liban", a-t-elle ajouté.

L'aviation israélienne avait déjà visé certains des mêmes sites en début de semaine.

Ces frappes interviennent alors que l'armée libanaise doit achever le démantèlement le 31 décembre des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord, conformément à l'accord de cessez-le-feu.

Les zones visées vendredi se trouvent pour la plupart au nord du fleuve.

Le Hezbollah a été très affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe.