Les dirigeants saoudiens et le président chinois signent plusieurs accords à Riyad

Le roi Salmane d’Arabie saoudite a reçu le président chinois Xi Jinping à Riyad. (SPA)
Le roi Salmane d’Arabie saoudite a reçu le président chinois Xi Jinping à Riyad. (SPA)
Le roi Salmane d’Arabie saoudite a reçu le président chinois Xi Jinping à Riyad. (SPA)
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Le roi Salmane d’Arabie saoudite a reçu le président chinois Xi Jinping à Riyad. (SPA)
Le roi Salmane d’Arabie saoudite a reçu le président chinois Xi Jinping à Riyad. (SPA)
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a reçu le président chinois Xi Jinping à Riyad. (SPA)
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a reçu le président chinois Xi Jinping à Riyad. (SPA)
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a reçu le président chinois Xi Jinping à Riyad. (SPA)
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a reçu le président chinois Xi Jinping à Riyad. (SPA)
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Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a reçu le président chinois Xi Jinping à Riyad. (SPA)
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a reçu le président chinois Xi Jinping à Riyad. (SPA)
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a reçu le président chinois Xi Jinping à Riyad. (SPA)
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Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a reçu le président chinois Xi Jinping à Riyad. (SPA)
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Publié le Vendredi 09 décembre 2022

Les dirigeants saoudiens et le président chinois signent plusieurs accords à Riyad

  • Xi Jinping est arrivé mercredi en Arabie saoudite dans le cadre d’une visite de trois jours au sein du Royaume
  • Le prince héritier et Xi Jinping ont assisté à la signature de plusieurs mémorandums d’entente, notamment dans le domaine de l’énergie hydrogène

RIYAD: Le roi Salmane a reçu jeudi le président chinois, Xi Jinping, à Riyad lors de sa visite officielle dans le Royaume, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le roi a souhaité la bienvenue au dirigeant chinois et à la délégation qui l'accompagne, tandis que Xi a exprimé sa joie de visiter le Royaume.

Au cours de la réunion, qui s'est tenue au palais Al-Yamama en présence du prince héritier Mohammed ben Salmane, ils ont passé en revue «l'amitié historique» entre Riyad et Pékin, et les moyens de les renforcer dans divers domaines, a indiqué la SPA.

Le roi Salmane et Xi ont ensuite signé un accord de partenariat stratégique global.

Le président chinois est arrivé au Royaume mercredi pour une visite de trois jours au cours de laquelle il assistera à des sommets saoudiens, arabes et du Golfe visant à renforcer les relations et les investissements avec la Chine.

Le prince héritier a également accueilli Xi lors d'une autre réunion au cours de laquelle les deux hommes ont eu des entretiens officiels pour passer en revue les aspects du partenariat entre le Royaume et la Chine, ainsi que les efforts de coordination conjoints visant à renforcer la coopération entre leurs deux pays dans divers domaines et conformément à leur vision.

Ils ont aussi discuté des possibilités d'investir dans les ressources disponibles dans les deux pays, des développements régionaux et internationaux et des questions d'intérêt commun.

Le prince Mohammed et Xi ont ensuite assisté à la signature de plusieurs protocoles d'accord, notamment dans le domaine de l'énergie hydrogène, et visant à encourager les investissements directs entre eux.

L'Arabie saoudite a par ailleurs signé un accord avec la société chinoise Huawei Technologies sur l'informatique en nuage et la construction de complexes de haute technologie dans les villes saoudiennes, ainsi qu'un accord de coordination entre la Vision 2030 saoudienne et l'initiative la Ceinture et la Route de Pékin.

Le président chinois a reçu un doctorat honorifique en administration de l'Université Roi Saoud en hommage à ses réalisations et à ses grands efforts en matière de gestion et de leadership, et en remerciement des relations florissantes et de la coopération continue entre les deux pays.

Parallèlement, le ministre saoudien des Affaires municipales et rurales et du Logement, Majid al-Hogail, et le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao, ont signé un plan d'action visant à mettre en œuvre un protocole d'accord signé par les deux gouvernements en août 2016, lors de la précédente visite de Xi au Royaume.

Le plan de développement qui a été signé en marge du sommet entre l'Arabie saoudite et la Chine vise à développer une coopération pratique et des relations bilatérales amicales, et à parvenir à un intérêt mutuel et à un développement commun entre les deux pays dans le domaine du logement.

Les domaines de coopération comprennent l'échange de plans de développement, de politiques, de mesures, d'expertise administrative et de pratiques réussies dans le domaine du développement urbain et de la construction de logements, la mise en œuvre de projets de logement spécifiques en Chine, dans le Royaume ou conjointement dans un pays tiers, l'arpentage, la conception et la construction, la gestion des sites, la santé, la sécurité et l'environnement, les matériaux de construction et les bâtiments écoénergétiques.

Ces domaines comprennent également l'échange d'expertise en matière de technologies de construction modernes, d'innovations en matière de financement et de construction écologique, et l'application des technologies de l'information et des données dans les villes intelligentes et les secteurs du bâtiment, de la fabrication et de la construction, ainsi que la formation d'ingénieurs et de techniciens dans les deux pays.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Conseil de sécurité de l'ONU en Syrie et au Liban la semaine prochaine

 Le Conseil de sécurité de l'ONU se rendra la semaine prochaine en Syrie et au Liban, a indiqué mardi la mission slovène qui présidera le Conseil en décembre. (AFP)
Le Conseil de sécurité de l'ONU se rendra la semaine prochaine en Syrie et au Liban, a indiqué mardi la mission slovène qui présidera le Conseil en décembre. (AFP)
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  • Alors que l'ONU tente de se réimplanter en Syrie, le Conseil a récemment levé ses sanctions contre le nouveau dirigeant du pays, l'appelant à mettre en oeuvre une transition inclusive
  • Le 5 décembre, le Conseil sera ensuite à Beyrouth, avant de se rendre le lendemain à la rencontre des Casques bleus de la force de maintien de la paix de l'ONU au sud du Liban (Finul), qui doit quitter le pays fin 2027

NATIONS-UNIES: Le Conseil de sécurité de l'ONU se rendra la semaine prochaine en Syrie et au Liban, a indiqué mardi la mission slovène qui présidera le Conseil en décembre.

Quelques jours avant le premier anniversaire de la chute de l'ancien président syrien Bachar al-Assad, les ambassadeurs des quinze Etats membres doivent se rendre le 4 décembre à Damas où ils devraient rencontrer notamment les nouvelles autorités, dont le président par intérim Ahmad al-Chareh, et des représentants de la société civile, a précisé la mission à des journalistes.

Alors que l'ONU tente de se réimplanter en Syrie, le Conseil a récemment levé ses sanctions contre le nouveau dirigeant du pays, l'appelant à mettre en oeuvre une transition inclusive.

Le 5 décembre, le Conseil sera ensuite à Beyrouth, avant de se rendre le lendemain à la rencontre des Casques bleus de la force de maintien de la paix de l'ONU au sud du Liban (Finul), qui doit quitter le pays fin 2027 après avoir fait tampon entre Israël et le Liban depuis mars 1978.

Ce déplacement intervient alors qu'Israël a poursuivi ses frappes au Liban malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 pour mettre fin à un conflit avec le mouvement libanais Hezbollah, un allié du groupe islamiste palestinien Hamas.


Gaza: le Hamas et le Jihad islamique annoncent rendre le corps d'un otage

Les branches armées du Hamas et du Jihad islamique ont annoncé mardi qu'elles allaient rendre le corps d'un 26e otage mort retenu dans la bande de Gaza à 14h00 GMT, après qu'Israël a dénoncé leur retard à le faire. (AFP)
Les branches armées du Hamas et du Jihad islamique ont annoncé mardi qu'elles allaient rendre le corps d'un 26e otage mort retenu dans la bande de Gaza à 14h00 GMT, après qu'Israël a dénoncé leur retard à le faire. (AFP)
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  • Le Hamas a depuis libéré l'ensemble des otages vivants enlevés lors de son attaque sanglante en Israël le 7 octobre 2023, et remis - plus tard que prévu - les dépouilles de 25 otages morts, conformément aux termes du cessez-le-feu
  • Il a justifié ces retards par la difficulté à retrouver des corps de personnes décédées sous les décombres laissés par les bombardements israéliens, en l'absence aussi du manque d'engins de déblaiement

GAZA: Les branches armées du Hamas et du Jihad islamique ont annoncé mardi qu'elles allaient rendre le corps d'un 26e otage mort retenu dans la bande de Gaza à 14h00 GMT, après qu'Israël a dénoncé leur retard à le faire.

"Les Brigades al-Quds et les Brigades al-Qassam remettront le corps d'un des captifs israéliens, retrouvé au centre de la bande de Gaza", détaille un communiqué conjoint des deux organisations.

Peu avant, Israël avait accusé le Jihad islamique de violer le fragile cessez-le-feu en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre, en tardant à remettre aux autorités un corps que le groupe avait annoncé avoir localisé lundi.

"A la lumière de l'annonce du Jihad islamique concernant la localisation des restes d'un otage décédé, Israël considère comme grave le retard dans sa remise immédiate. Il s'agit d’une nouvelle violation de l'accord" de cessez-le-feu, avait indiqué un communiqué du bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu.

Au début du cessez-le-feu négocié par les Etats-Unis entre Israël et le Hamas, les groupes armés détenaient 20 otages vivants et 28 dépouilles de personnes prises en otage alors qu'elles étaient déjà décédées ou mortes durant leur captivité.

Le Hamas a depuis libéré l'ensemble des otages vivants enlevés lors de son attaque sanglante en Israël le 7 octobre 2023, et remis - plus tard que prévu - les dépouilles de 25 otages morts, conformément aux termes du cessez-le-feu.

Il a justifié ces retards par la difficulté à retrouver des corps de personnes décédées sous les décombres laissés par les bombardements israéliens, en l'absence aussi du manque d'engins de déblaiement.

En échange, Israël a libéré près de 2.000 prisonniers palestiniens et restitué les corps de centaines de Palestiniens morts.

Le Hamas et Israël, qui a mené la semaine dernière des bombardements meurtriers sur le territoire, s'accusent mutuellement ces derniers jours de ne pas respecter la fragile trêve en vigueur après deux ans d'une guerre dévastatrice, déclenchée par l'attaque du 7-Octobre.

De nombreux points restent en suspens sur la mise en oeuvre de l'accord du cessez-le-feu, en particulier sur le calendrier et le déroulé de ces différentes étapes.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 17 novembre une résolution endossant le plan de paix de Donald Trump pour le territoire palestinien, qui prévoit le déploiement d'une force internationale chargée notamment de désarmer le Hamas, qui refuse jusque-là de rendre les armes.

La résolution prévoit aussi la mise en place d'une autorité de transition pour gouverner le territoire, excluant le Hamas, qui a dénoncé un "mécanisme de tutelle internationale" inacceptable.


Au Liban, le monastère du Saint des miracles attend le pape

"Saint Charbel m'a sauvé la vie". Comme de nombreux pèlerins, Charbel Matar se recueille sur la tombe du saint patron des Libanais, auquel sont attribués de nombreux miracles, avant la venue du pape Léon XIV. (AFP)
"Saint Charbel m'a sauvé la vie". Comme de nombreux pèlerins, Charbel Matar se recueille sur la tombe du saint patron des Libanais, auquel sont attribués de nombreux miracles, avant la venue du pape Léon XIV. (AFP)
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  • La visite du monastère qui abrite la tombe de Saint Charbel, au nord de Beyrouth, sera un moment fort de la visite du pape américain, attendu au Liban le 30 novembre
  • Saint Charbel Makhlouf (1828-1898), un moine-ermite maronite, canonisé en 1977, est populaire parmi les Libanais de toutes les communautés qui croient en ses miracles

ANNAYA: "Saint Charbel m'a sauvé la vie". Comme de nombreux pèlerins, Charbel Matar se recueille sur la tombe du saint patron des Libanais, auquel sont attribués de nombreux miracles, avant la venue du pape Léon XIV.

La visite du monastère qui abrite la tombe de Saint Charbel, au nord de Beyrouth, sera un moment fort de la visite du pape américain, attendu au Liban le 30 novembre.

"Ma famille et moi avons une grande foi en Saint Charbel et nous lui rendons toujours visite", déclare Charbel Matar, 69 ans, entouré de son épouse et ses amis.

"J'ai failli mourir quand j'avais cinq ans. Il a accompli un miracle, il m'a sauvé de la mort et m'a maintenu en vie pendant 64 années de plus", ajoute l'homme dont les parents ont changé le prénom de Roger à Charbel en l'honneur du saint.

Saint Charbel Makhlouf (1828-1898), un moine-ermite maronite, canonisé en 1977, est populaire parmi les Libanais de toutes les communautés qui croient en ses miracles.

Les portraits du saint, avec sa longue barbe blanche, ornent maisons, voitures, mêmes bureaux, et les visiteurs affluent au monastère, qui porte le nom de Saint Maron, en toutes saisons.

"J'étais certaine que le pape allait visiter Saint Charbel (..) car Rome ne peut pas nier les miracles qu'il accomplit", dit Randa Saliba, une femme de 60 ans. "Saint Charbel est un message d'amour (..), il garde vivant le message chrétien".

La dernière visite d'un souverain pontife au Liban avait été celle de Benoit XVI en 2012.

Toutes les confessions 

En prévision de l'arrivée du pape, des ouvriers appliquent une couche d'asphalte sur la route menant au paisible monastère, dans les montagnes boisées d'Annaya qui surplombent la mer.

Des visiteurs, dont des femmes musulmanes voilées, se promènent sur le site, où la cellule monacale de Saint Charbel a été gardée intacte. Certains allument des bougies et récitent des prières.

Fils de bergers, le moine originaire du nord du Liban était entré dans les ordres à l'âge de 23 ans, avant de mener une vie d'ermite.

L'abbé Tannous Nehmé, vice-recteur de Saint Maron, affirme que le monastère attire environ trois millions de visiteurs chaque année.

"Ce ne sont pas seulement des chrétiens - beaucoup de musulmans, ou des personnes non croyantes, viennent. Des gens arrivent de partout: d'Afrique, d'Europe, de Russie", affirme-il.

Au milieu des effluves d'encens, seul le bruit des travaux de restauration de la tombe de Saint Charbel troublent la quiétude du monastère.

C'est là que, lorsque la tombe a été ouverte en 1950, des représentants du clergé ont constaté que le corps du saint était intact, plus d'un demi-siècle après sa mort.

Le monastère a recensé des dizaines de milliers de personnes qui ont affirmé avoir été guéries par Saint Charbel.

La miraculée la plus célèbre est une Libanaise, Nohad Chami, diagnostiquée avec une maladie en phase terminale en 1993.

Elle affirme avoir eu une vision de Saint Charbel qui l'a guérie. Elle est décédée cette année, à l'âge de 75 ans.

"L'espoir" 

Le Liban, un pays multiconfessionnel, est le seul Etat arabe où le président de la République est un chrétien maronite, en vertu du partage du pouvoir entre les communautés.

"La visite du pape est très importante pour le Liban. Elle apporte du bien et la bénédiction", se réjouit Claude Issa, une mère de trois enfants âgée de 56 ans.

Le Liban est sorti d'une guerre meurtrière il y a près d'un an entre le Hezbollah et Israël, qui continue de mener des frappes dans le pays, disant viser des membres ou infrastructures du mouvement pro-iranien.

Secoué par une crise économique inédite depuis 2019, il a également connu en août 2020 une énorme explosion, qui a fait plus de 220 morts et dévasté une partie de Beyrouth.

Le pape doit tenir le 2 décembre une prière silencieuse sur le site de l'explosion, au port de Beyrouth, et célébrer une messe publique.

"Sa visite donnera un élan aux gens, leur fera sentir qu'il y a toujours de l'espoir au Liban", affirme Claude Issa.