A la recherche du tourisme perdu au Sahara nigérien

Un touriste prend un selfie le 3 décembre 2022, sur les dunes de Chiriet, au nord-est d'Iferouane au début de la partie Ténéré du désert du Sahara, lors d'une visite sur le site pour le Festival de l'Aïr, une célébration de la culture du peuple touareg semi-nomade. (Photo de Souleymane Ag Anara / AFP)
Un touriste prend un selfie le 3 décembre 2022, sur les dunes de Chiriet, au nord-est d'Iferouane au début de la partie Ténéré du désert du Sahara, lors d'une visite sur le site pour le Festival de l'Aïr, une célébration de la culture du peuple touareg semi-nomade. (Photo de Souleymane Ag Anara / AFP)
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Publié le Vendredi 09 décembre 2022

A la recherche du tourisme perdu au Sahara nigérien

  • A 1.200 km de la capitale Niamey, la citadelle Iférouane est devenue pendant trois jours, au delà des seuls touaregs, la vitrine touristique de tout un pays menacé sur quasiment chacune de ses frontières par la guerre menée par les djihadistes
  • Quelque 5.000 personnes, en majorité des VIP locaux et quelques étrangers, y ont remplacé le calme du désert et la nonchalance de ses habitants par un charivari de véhicules 4x4 soulevant chacun plus de poussière que les autres

IFEROUANE: Ni les secousses du pick-up slalomant sur les pistes sahariennes du nord du Niger, ni la poussière brunissant peu à peu son habit bleu turquoise, n'ont entaché la joie d'El Gondj Ahmed quand les lumières de l'oasis d'Iférouane sont apparues dans la nuit claire.

Le convoi du député-maire était enfin arrivé dans son village niché entre montagnes et désert à l'avant-veille de l'ouverture du festival de l'Aïr, l'un des principaux du Sahara et grand raout de la culture nomade touareg qui a pris le nom du majestueux massif montagneux alentour.

A 1.200 km de la capitale Niamey, la citadelle Iférouane est devenue pendant trois jours, au delà des seuls touaregs, la vitrine touristique de tout un pays menacé sur quasiment chacune de ses frontières par la guerre menée par les djihadistes.

Quelque 5.000 personnes, en majorité des VIP locaux et quelques étrangers, y ont remplacé le calme du désert et la nonchalance de ses habitants par un charivari de véhicules 4x4 soulevant chacun plus de poussière que les autres.

Aux concerts et concours de beauté ont succédé de longues heures à discuter allongés sur des nattes au rythme des verres de thé, un éloge permanent des vertus des pick-up Toyota et surtout un régionalisme à peine caché. "La culture touareg, quoi", sourit le jeune Mohamed Bouhamid, habitant d'Iférouane.

S'il n'y avait pas tant de soldats autour, on pourrait se croire vingt ans en arrière, quand la manne touristique constituait une grande part de l'économie largement informelle de ces contrées désertiques et quand ceux qui sont devenus les chefs des rebellions étaient encore guides touristiques.

Le Niger était comme le Mali une destination prisée d'Afrique de l'ouest. Une compagnie aérienne ralliait directement Paris à Agadez, Gao, Kidal... Le Paris-Dakar est longtemps passé par ce désert.

Le fantasme de cette époque subsiste, et Niamey veut en profiter malgré les rebellions passées et désormais le djihadisme métastatique qui envahit le Sahel.

«Psychose»

Après l'assassinat de six Français en 2020 à quelques km de Niamey, la France, autrefois principal pourvoyeur de touristes, a décrété le Niger "zone rouge" et "fortement déconseillée". A ceux désireux de venir à Iférouane, Paris a intimé de surseoir à ce voyage "des plus hasardeux”.

L'adjoint au maire Hamadi Yahaya peste contre "ces ambassades" qui "ont installé la psychose" alors que le conflit est à plus de 1.000 km d'Iférouane. Le supérieur, "l'Honorable" comme tout un chacun l'appelle, le martèle: "tout est sécurisé ici".

En plus des soldats par endroits aussi nombreux que les festivaliers, des dizaines d'Ishumar, nom donné aux anciens rebelles, "ont été postés dans le désert alentour", ajoute l'ancien guide devenu chef de la rébellion, Rhissa Ag Boula, aujourd'hui conseiller du président Mohamed Bazoum.

Lors du trajet vers Chiriet, porte des dunes du Ténéré où s'est déroulée une partie du festival, leurs pick-up au fanion blanc reconnaissable étaient discrètement postés au loin. Ils encadraient le trajet transformé en une course aux allures viriles entre les quelque 80 conducteurs filant à bride abattue dans le sable.

Le méchoui y a été servi et les guitares électriques ont résonné sur les dunes roses - les deuxièmes plus hautes du Sahara selon la rumeur locale. "C'est comme jouer à la maison", dit le musicien Oumara Moctar dit Bambino: ce désert, c'est "là où nous sommes nés, là où nous avons grandi, ça nous rappelle de là où on vient".

Le directeur italien de l'agence Société Voyages Sahariens (SAS), Rocco Rava, revient dans ces dunes pour la première fois en quinze ans. Il a grandi à Agadez, capitale régionale, et y a développé son activité touristique avant de se déporter sur le Tchad voisin quand les "turbulences" se sont emparées du Niger.

Tourisme et mitrailleuse

"Il y a une forte demande", dit-il en expliquant être venu étudier l'opportunité d'y ramener des touristes. Mais la situation est paradoxale, dit-il: "si c'est vraiment sécurisé, les touristes nous demandent pourquoi on doit avoir une escorte militaire".

Niamey impose à tout occidental se rendant dans le désert une escorte armée et payante. "Dans quel pays du monde fait-on du tourisme avec une mitrailleuse devant et une autre derrière?", demande anonymement un autre acteur du tourisme.

Il faut accepter que l'époque "d'avant" est révolue, dit le président du collectif des artisans d'Iférouane Kader Hamadédé, trente ans de confection de bijoux au compteur. Reste que "le tourisme qu'on aura à présent sera toujours avec les militaires, et je ne sais pas si ça intéresse les touristes..."

Tant pis: s'ils ne viennent plus à lui, lui ira à eux! Capitalisant sur ses contacts, Kader Hamadédé a inversé l'ordre des choses et se rend chaque année en France vendre bijoux et cuir tanné touaregs. "On est obligé de chercher à liquider notre stock ailleurs qu'ici", dit-il.

Partir semble un credo partagé par beaucoup: migration et orpaillage sont les maîtres mots du nord du Niger depuis quelques années. Mohamed Bouamid, 22 ans, part quatre mois creuser les profonds puits des sites d'orpaillage sahariens en espérant trouver fortune: "Il n'y a plus rien à faire ici".


En Floride, Trump et Netanyahu mettent en garde le Hamas

 Donald Trump et Benjamin Netanyahu ont fait front commun lundi en Floride contre l'Iran et toute tentative de réarmement, ainsi que face au Hamas, menacé par le président américain en cas de non-respect de la deuxième phase de la trêve à Gaza. (AFP)
Donald Trump et Benjamin Netanyahu ont fait front commun lundi en Floride contre l'Iran et toute tentative de réarmement, ainsi que face au Hamas, menacé par le président américain en cas de non-respect de la deuxième phase de la trêve à Gaza. (AFP)
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  • Le président américain a minimisé les bruits faisant état de tensions avec le Premier ministre israélien
  • Israël a "respecté le plan" pour Gaza, a-t-il estimé, ajoutant n'être "préoccupé par rien de ce que fait Israël"

PALM BEACH: Donald Trump et Benjamin Netanyahu ont fait front commun lundi en Floride contre l'Iran et toute tentative de réarmement, ainsi que face au Hamas, menacé par le président américain en cas de non-respect de la deuxième phase de la trêve à Gaza.

Depuis les pupitres d'une conférence de presse commune organisée dans la résidence Mar-à-Lago du milliardaire, ce dernier a fermement mis en garde Téhéran, ennemi juré d'Israël, six mois après les frappes américaines contre son programme nucléaire.

"J'espère qu'ils ne sont pas encore en train d'essayer de se réarmer, parce que s'ils le font, nous n'aurons pas d'autre choix que d'éliminer très rapidement ce réarmement", qu'il s'agisse d'installations nucléaires ou de missiles balistiques, a-t-il averti.

Un proche conseiller du guide suprême iranien a réagi dans la foulée, déclarant que "toute agression" envers son pays serait "immédiatement suivie d'une réponse très sévère".

"La capacité balistique et de défense de l'Iran ne peut être contenue" et ne nécessite "aucune autorisation", a écrit sur X Ali Shamkhani.

Le président américain a également minimisé les bruits faisant état de tensions avec le Premier ministre israélien.

Israël a "respecté le plan" pour Gaza, a-t-il estimé, ajoutant n'être "préoccupé par rien de ce que fait Israël".

Donald Trump a en revanche pointé du doigt le mouvement islamiste palestinien Hamas et répété que son désarmement - un des points de la deuxième phase du plan pour Gaza - était nécessaire.

"Prix fort" 

"S'ils ne se désarment pas comme ils s'y sont engagés" et "dans un délai relativement court", "ils paieront le prix fort", a-t-il menacé.

La branche armée du Hamas a toutefois réaffirmé lundi qu'elle "ne renoncerait pas" aux armes "tant que l'occupation perdurera".

Benjamin Netanyahu, qui a qualifié son entrevue avec le républicain de "très productive", a profité de sa visite pour remettre à Donald Trump la plus haute distinction civile du pays.

"Nous n'avons jamais eu d'ami comme le président Trump à la Maison Blanche", a-t-il apprécié.

"Il peut être très difficile" mais Israël "n'existerait peut-être pas" sans le leadership dont Benjamin Netanyahu a fait preuve après les attaques sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023, a salué le président américain.

La rencontre entre les deux hommes était la cinquième aux Etats-Unis depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump il y a près d'un an.

Washington souhaite accélérer la cadence du plan de cessez-le-feu, fragile, en vigueur depuis octobre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas - qui s'accusent mutuellement de fréquentes violations.

Avertissement envers l'Iran 

Le passage vers sa deuxième phase, qui prévoit le désarmement du Hamas, un retrait progressif de l'armée israélienne de Gaza, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale de stabilisation dans le territoire palestinien, piétine.

Le média américain Axios rapporte que Washington veut faire des annonces concernant un gouvernement palestinien de technocrates comme autorité de transition pour Gaza dès janvier.

Donald Trump s'est borné lundi à espérer que la "reconstruction" puisse commencer bientôt dans le territoire palestinien, dévasté par deux années d'une guerre déclenchée par l'attaque du 7 octobre 2023.

Un des objectifs du déplacement de Benjamin Netanyahu visait à insister sur le "danger que posent l'Iran" et son programme balistique, "non seulement pour le Moyen-Orient mais aussi pour les Etats-Unis", selon une porte-parole de son gouvernement.

Il s'agit d'une "tentative de fabriquer un nouveau casus belli" contre l'Iran après "l'argument du nucléaire", analyse Sina Toossi, chercheur au Centre pour la politique internationale (CIP) à Washington.

L'Iran "se comporte peut-être mal" en cherchant à se réarmer mais reste intéressé par un accord avec Washington sur ses programmes nucléaires et balistiques, a estimé Donald Trump.

Donald Trump a également espéré que Benjamin Netanyahu pourrait "s'entendre" avec le nouveau président syrien et ancien jihadiste, Ahmad al-Chareh, après des frappes d'Israël à la frontière syrienne et contre le Hezbollah libanais.

 


Trump reçoit Netanyahu en Floride et veut avancer sur la trêve à Gaza

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rencontre une nouvelle fois son allié Donald Trump, lundi en Floride, le président américain étant déterminé à avancer vers la deuxième phase de son plan de cessez-le-feu à Gaza. (AFP)
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rencontre une nouvelle fois son allié Donald Trump, lundi en Floride, le président américain étant déterminé à avancer vers la deuxième phase de son plan de cessez-le-feu à Gaza. (AFP)
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  • Benjamin Netanyahu devrait chercher à concentrer les regards sur l'Iran et pourrait plaider pour de nouvelles frappes américaines contre le programme nucléaire de Téhéran, selon des informations de presse
  • Cette rencontre est la cinquième aux Etats-Unis entre les deux hommes depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump il y a près d'un an

PALM BEACH: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rencontre une nouvelle fois son allié Donald Trump, lundi en Floride, le président américain étant déterminé à avancer vers la deuxième phase de son plan de cessez-le-feu à Gaza.

Benjamin Netanyahu devrait lui chercher à concentrer les regards sur l'Iran et pourrait plaider pour de nouvelles frappes américaines contre le programme nucléaire de Téhéran, selon des informations de presse.

Cette rencontre est la cinquième aux Etats-Unis entre les deux hommes depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump il y a près d'un an.

Elle intervient au moment où Washington et des médiateurs régionaux souhaitent accélérer la cadence pour lancer la deuxième phase du fragile cessez-le-feu en vigueur depuis octobre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.

Cette deuxième étape prévoit le désarmement du Hamas, un retrait progressif de l'armée israélienne de Gaza, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale de stabilisation dans le territoire palestinien.

Donald Trump doit recevoir le dirigeant israélien à 13H00 (18H00 GMT) dans sa résidence Mar-a-Lago, à Palm Beach, où il passe les fêtes et a déjà accueilli la veille le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Plus tôt dans la journée, Benjamin Netanyahu s'est entretenu avec le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio et le ministre américain de la Défense Pete Hegseth, ont indiqué des responsables des deux pays.

Dernier otage 

Succès majeur de la première année du mandat du président américain, la fragile trêve à Gaza, prévue par un plan supervisé par Donald Trump, a mis fin en octobre à deux années de guerre dévastatrice, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023. Israël et le Hamas s'accusent néanmoins mutuellement de violations.

Le passage à la deuxième phase piétine, malgré la volonté américaine d'obtenir de nouvelles avancées.

Le média américain Axios rapporte, en citant des responsables de la Maison Blanche, que Washington veut annoncer le plus rapidement possible un gouvernement palestinien de technocrates comme autorité de transition pour Gaza et que Donald Trump souhaite réunir un nouveau "comité de la paix" chargé de superviser ce gouvernement transitoire en janvier lors du forum de Davos en Suisse.

Mais avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase, Israël veut insister sur l'importance de la restitution du corps du dernier otage retenu à Gaza, selon une porte-parole du bureau du Premier ministre, Shosh Bedrosian. Le Hamas assure ne pas avoir réussi à le localiser jusqu'à présent.

Benjamin Netanyahu veut s'assurer que "le Hamas est désarmé, que Gaza est démilitarisé" dans cette phase suivante, a-t-elle ajouté.

Or la branche armée du mouvement islamiste palestinien a réaffirmé lundi qu'il "ne renoncera pas à ses armes tant que l'occupation perdurera".

 


Au Vatican, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël

Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
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  • À la basilique Saint-Pierre, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël en tant que pape, plaçant son pontificat sous le signe de la charité, de l’espérance et de la dignité humaine
  • Fidèle à son appel à une paix « désarmée et désarmante », il s’apprête à renouveler ses appels à la trêve et à la paix mondiale

CITÉ DU VATICAN, SAINT-SIÈGE: Léon XIV a célébré mercredi soir la première messe de Noël de son pontificat dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, délivrant un message de "charité et d'espérance" face aux dérives d'une "économie faussée".

Peu avant la messe, le pape américain est sorti sur le parvis de la place Saint-Pierre pour saluer les quelque 5.000 fidèles massés sous la pluie pour suivre la cérémonie sur écrans géants, faute de place à l'intérieur de la basilique.

"La basilique Saint-Pierre est très grande, mais malheureusement pas assez pour tous vous accueillir. J'admire et respecte et vous remercie pour votre courage et votre envie d'être ici ce soir", a-t-il lancé en anglais.

Devant les cardinaux, évêques, diplomates et environ 6.000 fidèles, Léon XIV, qui affiche un style plus discret que son prédécesseur François, a ensuite prononcé une homélie très religieuse sans évoquer directement de sujet d'actualité.

"Alors qu’une économie faussée conduit à traiter les hommes comme de la marchandise, Dieu se fait semblable à nous, révélant la dignité infinie de toute personne", a déclaré le pape.

"Proclamons la joie de Noël, qui est la fête de la foi, de la charité et de l’espérance", a-t-il ajouté.

Cette cérémonie commémorant la naissance du Christ, l'une des plus solennelles de l'année, a mêlé chants traditionnels et gestes symboliques. Le pape de 70 ans a décidé de la célébrer à un horaire plus tardif que sous le pontificat de François (19H30).

Autre changement majeur : Léon XIV présidera jeudi matin la messe du jour de Noël, renouant ainsi avec une tradition qui remontait au pontificat de Jean-Paul II (1978-2005).

Il prononcera ensuite à 12H00 (11H00 GMT) sa bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde) en mondovision depuis le balcon de la basilique, lors de laquelle le pape se livre traditionnellement à un tour d’horizon des conflits dans le monde.

Fervent défenseur d’une paix "désarmée et désarmante", le chef de l'Eglise catholique devrait y renouveler ses appels à la paix. Mardi soir, Léon XIV a déjà demandé une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier, disant regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".

Aucun texte du Nouveau testament ne précise le jour et l'heure de naissance de Jésus de Nazareth. Sa célébration le 25 décembre dans la tradition chrétienne a été choisie au IVe siècle en Occident.

Ce Noël 2025 coïncide avec la clôture du Jubilé, "Année sainte" de l'Eglise qui a attiré des millions de pèlerins à Rome.