L’envoyé australien en Arabie saoudite salue le succès de la présidence du G20 malgré la pandémie

La lutte de l’Australie contre la pandémie de coronavirus a fait un pas de plus vers sa fin après que l’État de la Nouvelle-Galles du Sud a assoupli les restrictions sanitaires (Photo, AFP).
La lutte de l’Australie contre la pandémie de coronavirus a fait un pas de plus vers sa fin après que l’État de la Nouvelle-Galles du Sud a assoupli les restrictions sanitaires (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 17 novembre 2020

L’envoyé australien en Arabie saoudite salue le succès de la présidence du G20 malgré la pandémie

  • Le G20 est une institution qui prend tout son sens quand on en a le plus besoin ; c’est plus un ami des temps difficiles qu’un ami des beaux jours
  • Les relations de l’Australie avec l’Arabie saoudite ont toujours été amicales et constructives, mais nous pouvons faire encore plus ensemble

LONDRES: L’ambassadeur d’Australie en Arabie saoudite, Ridwaan Jadwat, a félicité l’Arabie saoudite pour sa présidence du G20 durant la pandémie de coronavirus.

«C’est une année très difficile pour tout le monde. Nous félicitons non seulement les autorités, mais tous les agents de santé en première ligne qui ont fait de leur mieux pour assurer la sécurité des gens», a déclaré Ridwaan Jadwat à Arab News.

Ridwaan Jadwat a souligné que les réunions programmées entre les groupes de travail, les groupes d’engagement et les ministres n’ont guère bougé cette année et a salué la décision de la présidence saoudienne de poursuivre virtuellement les réunions du G20.

«La décision des dirigeants de se réunir virtuellement en novembre était appropriée, compte tenu des défis logistiques et sanitaires du contexte actuel, explique-t-il. Nous espérons que les dirigeants auront à l’avenir une autre occasion de visiter le Royaume.»

«Le G20 est une institution qui prend tout son sens quand on en a le plus besoin; c’est plus un ami des temps difficiles qu’un ami des beaux jours.»

Sous la présidence saoudienne, le G20 rassemble ses membres pour aborder les mesures de réponse et de reprise face à la Covid-19. «Les dirigeants se sont réunis plus tôt cette année, en mars, pour discuter de la crise lors du sommet extraordinaire des dirigeants du G20… et la Covid-19 continue d’être le principal sujet jusqu’au sommet de novembre.»

Ridwaan Jadwat rappelle l’importance d’institutions multilatérales fortes, telles que le G20, à une époque de défis mondiaux sans précédent.

»Elles sont essentielles à la stabilité internationale. Il est plus important que jamais que les dirigeants aient des voies de communication ouvertes. Et c’est doublement vrai pour le G20, qui rassemble les plus grandes économies du monde, compte tenu de l’impact économique considérable de la pandémie.»

Ridwaan Jadwat explique que le G20 joue un rôle clé dans la création des conditions d’une prospérité future.

«L’Australie se concentre sur la création d’emplois par le biais de réformes de l’offre et de relance de la demande et, très important, sur la possibilité d’une reprise tirée par le secteur privé. Le G20 a un rôle clé à jouer: promouvoir l’importance du système commercial multilatéral et fournir des orientations politiques et de soutien à la réforme de l’Organisation mondiale du commerce.»

Pour l’ambassadeur, le thème du sommet de cette année, «Réaliser les opportunités du xxie siècle pour tous» a pris une nouvelle signification pendant la pandémie.

«Sauver des vies doit être notre priorité absolue. L’Australie s’engage à assurer un accès équitable à un vaccin une fois qu’il sera développé et participe activement aux efforts internationaux à cette fin, à travers le programme Covax dirigé par Gavi. Nous devons soutenir la capacité sanitaire de tous les pays vulnérables et à faible revenu dans toutes les régions, y compris les petits États plus proches de l’Australie », explique-t-il.

L’ambassadeur d’Australie en Arabie saoudite, Ridwaan Jadwat (Photo, fournie).

Ridwaan Jadwat souligne que le G20 accorde une priorité à la croissance économique, et veille à ce que le filet de sécurité financière mondial soit adéquat, doté de ressources suffisantes et réactif. Selon l’ambassadeur, la participation des femmes sera vitale pour une reprise économique inclusive et durable.

«C’est une priorité clé pour l’Australie à travers le G20. Nous voulons contenir le recul induit par la pandémie et reprendre les progrès vers l’objectif de Brisbane 25 d’ici à 2025», poursuit-il, faisant référence à l’initiative du G20 de 2014 dont l’objectif est de réduire l’écart de taux d’activité entre hommes et femmes de 25 % d’ici à 2025.

Ridwaan Jadwat salue le travail du groupe d’engagement Women 20 (W20) qui a organisé un sommet réussi, qui, selon lui, apportera des résultats solides à la réunion des dirigeants.

«J’ai eu le grand plaisir de rencontrer la sherpa Salma al-Rashid et la présidente du W20, le Dr Thoraya Obaid. Nous sommes très satisfaits du travail qu’elles ont accompli au cours de cette année, notamment avec les représentantes du W20 d’Australie.»

Depuis que Ridwaan Jadwat a pris ses fonctions d’ambassadeur en Arabie saoudite, le renforcement des relations entre l’Australie et le Royaume a été une priorité.

Focus

L’indice australien des prix à la consommation pour 2020 a augmenté de 1,6 % ce trimestre.

«C’est une mission importante pour moi d’aider à établir des ponts entre nos deux peuples. Les relations de l’Australie avec l’Arabie saoudite ont toujours été amicales et constructives, mais nous pouvons faire encore plus ensemble.»

Ridwaan Jadwat explique que, bien que les deux pays soient éloignés géographiquement, les deux économies ont de fortes complémentarités. Avec des populations de taille similaire, de vastes zones désertiques et des ressources naturelles abondantes, pour Ridwaan Jadwat, la pierre angulaire des relations de l’Australie avec l’Arabie saoudite, ce sont leurs solides liens commerciaux et économiques.

«Nous avons des atouts naturels dans le secteur de l’énergie, mais nous ne sommes pas des concurrents. Nous apprécions à la fois la technologie et la recherche de moyens innovants pour résoudre les problèmes. Nous avons beaucoup à offrir à l’Arabie saoudite en matière d’éducation minière, d’agriculture et de tourisme, d’autant plus que le Royaume diversifie son économie.»

Ridwaan Jadwat explique qu’un des objectifs de Vision 2030 est de développer le secteur du tourisme et que l’Australie a beaucoup d’expérience dans la gestion de projets touristiques durables et respectueux de l’environnement, comme, entre autres, la Grande Barrière de corail.

«Je pense que nous avons beaucoup à offrir en termes d’expertise en matière de tourisme et de gestion environnementale. La superpuissance minière de l’Australie a contribué à faire de nous la 13e plus grande économie du monde. Je sais qu’il y a beaucoup de ressources naturelles inexplorées en Arabie saoudite. Donc, en termes d’ingénierie et d’exploration minière, l’Australie a beaucoup à offrir.»

«L’une des choses dont je suis le plus fier, ce sont les échanges éducatifs et le nombre d’anciens des universités australiennes qui sont ici en Arabie saoudite. Nous avons également des milliers d’étudiants saoudiens qui continuent d’étudier chaque année en Australie. Je pense que cela témoigne de la relation entre les deux sociétés. J’ai le sentiment que les étudiants saoudiens qui reviennent dans le Royaume deviennent également des ambassadeurs de l’Australie», explique-t-il.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur www.Arabnews.com


ACWA Power signe plusieurs accords pour fournir de l'énergie propre à l'Europe

Les accords, signés lors d'un atelier international à Riyad sous la supervision du ministère de l'énergie, visent à mettre en place des systèmes intégrés pour les exportations d'énergie transfrontalières. (Photo Fournie)
Les accords, signés lors d'un atelier international à Riyad sous la supervision du ministère de l'énergie, visent à mettre en place des systèmes intégrés pour les exportations d'énergie transfrontalières. (Photo Fournie)
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  • Les accords, signés lors d'un atelier international à Riyad sous la supervision du ministère de l'énergie, visent à mettre en place des systèmes intégrés pour les exportations d'énergie transfrontalières.
  • L'événement, intitulé "Exportation d'énergie renouvelable et d'hydrogène vert", souligne la volonté stratégique de l'Arabie saoudite de prendre la tête du corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe.

RIYAD : Le géant saoudien des services publics ACWA Power a signé plusieurs accords pour exporter de l'électricité renouvelable et de l'hydrogène vert vers l'Europe, marquant ainsi une étape importante dans les efforts du Royaume pour devenir une plaque tournante mondiale de l'énergie propre.

Les accords, signés lors d'un atelier international à Riyad sous la supervision du ministère de l'énergie, visent à mettre en place des systèmes intégrés pour les exportations d'énergie transfrontalières.

L'événement, intitulé "Exportation d'énergie renouvelable et d'hydrogène vert", souligne la volonté stratégique de l'Arabie saoudite de prendre la tête du corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe en tirant parti de sa position géographique entre l'Est et l'Ouest, a rapporté l'agence de presse saoudienne (Saudi Press Agency).

Les accords soutiennent l'objectif du Royaume de produire 50 % de son électricité à partir de sources renouvelables d'ici 2030 et de devenir le plus grand exportateur mondial d'hydrogène vert, avec des plans visant à produire 1,2 million de tonnes par an d'ici la fin de la décennie.

Le rapport de la SPA indique que "Les accords et protocoles d'accord signés par ACWA Power lors de l'atelier comprenaient un protocole d'accord multilatéral avec des entreprises européennes de premier plan, notamment Edison (Italie), TotalEnergies (France), ZeroEurope (Pays-Bas) et ENPW (Allemagne), en vue d'exporter de l'électricité produite à partir de sources d'énergie renouvelables du Royaume vers l'Europe, tout en évaluant le potentiel commercial et les tendances du marché européen à l'égard des solutions énergétiques durables".

ACWA Power a également signé des protocoles d'accord avec des leaders mondiaux de l'interconnexion électrique et des technologies de transmission de courant continu à haute tension, dont le CESI italien en tant que conseiller technique indépendant, ainsi que Prysmian, GE Vernova, Siemens Energy et Hitachi. Ces partenariats visent à développer des corridors de transmission transfrontaliers avancés afin d'améliorer la fiabilité de l'approvisionnement et l'efficacité de l'infrastructure.  

En collaboration avec l'entreprise allemande EnBW, ACWA Power a également lancé la première phase du Yanbu Green Hydrogen Hub, un projet intégré conçu pour répondre à la demande mondiale d'énergie à faible taux d'émission. L'installation devrait commencer à fonctionner commercialement en 2030.

Le projet comprendra la production d'électricité renouvelable, le dessalement de l'eau, des unités d'électrolyse, la conversion de l'hydrogène en ammoniac et un terminal d'exportation dédié. Il vise à renforcer la capacité de l'Arabie saoudite à produire de l'énergie propre à des coûts compétitifs tout en répondant à la demande mondiale croissante de l'industrie en matière de solutions énergétiques durables.

L'atelier et les accords qui l'accompagnent mettent en évidence les avantages concurrentiels du Royaume et renforcent son leadership dans les efforts mondiaux de transition énergétique. Le ministère de l'énergie a déclaré que l'initiative soutenait l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur de la sécurité énergétique, de l'intégration régionale et de ses objectifs Vision 2030.

Avec un objectif d'émissions nettes nulles d'ici 2060, l'Arabie saoudite investit massivement dans l'hydrogène vert et bleu. ACWA Power et Saudi Aramco sont à la tête de plusieurs projets majeurs, dont une entreprise de production d'hydrogène à NEOM, afin de consolider le rôle du Royaume dans la future économie de l'hydrogène. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le pétrole recule légèrement, les négociations commerciales sont dans le collimateur

Le baril de WTI a pris 3,66% à 85,76 dollars tandis que le cours du Brent a progressé de 3,44% à 90,11 dollars. (Reuters).
Le baril de WTI a pris 3,66% à 85,76 dollars tandis que le cours du Brent a progressé de 3,44% à 90,11 dollars. (Reuters).
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  • Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre perdait 0,51 % à 68,93 dollars.
  • Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate pour livraison en août, cédait 0,36 % à 67,10 dollars.

LONDRES : Les cours du pétrole reculent discrètement ce lundi, alors que les investisseurs se tournent vers les négociations commerciales. Si celles-ci n'aboutissent pas avant le 1er août, la demande mondiale pourrait en effet être pénalisée par les surtaxes douanières.

Vers 9 h 50 GMT (11 h 50 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre perdait 0,51 % à 68,93 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate pour livraison en août, cédait 0,36 % à 67,10 dollars.

Les droits de douane supplémentaires brandis par Donald Trump menacent « d'étouffer la croissance mondiale et de réduire la demande d'énergie », affirme Matt Britzman, de Hargreaves Lansdown.

Les investisseurs pétroliers gardent un œil sur le 1^(er) août, date butoir à laquelle de nombreux droits de douane doivent entrer en vigueur, à moins que des accords commerciaux soient conclus d'ici là.

Les discussions avec l'Union européenne, que Donald Trump a récemment menacée de 30 % de droits de douane, sont particulièrement scrutées par les investisseurs. 

L'Europe espère encore trouver une solution négociée avec les États-Unis avant cette échéance, mais elle se prépare à riposter dans le cas contraire. Avions, voitures, bourbon… : elle a déjà établi une liste de produits qu'elle pourrait taxer.

L'UE envisage également de cibler les services américains, notamment les secteurs de la technologie et des services financiers, qui pourraient être soumis à des restrictions, par exemple en ce qui concerne l'accès aux marchés publics européens.

« Le chiffre de 30 % a peut-être été revu à la baisse, mais même avec un taux de référence de 15 % ou plus, c'est plus que ce que l'UE tolérera », explique John Evans, analyste chez PVM.

Par ailleurs, les nouvelles sanctions européennes contre le secteur pétrolier russe ont de nouveau mis en lumière la capacité de Moscou à exporter sa production d'or noir.

Ces sanctions comprennent notamment l'abaissement du prix plafond de l'achat de barils de pétrole russe.

Mais « sans la coopération des États-Unis, le nouveau plafond de prix est presque garanti d'être aussi inefficace que ses incarnations précédentes », estime M. Evans.


Bercy réunit les entreprises pour leur donner «des preuves d'amour»

Donner aux entreprises "des preuves d'amour": les ministres de Bercy ont réuni lundi les principales organisations patronales lors d'un "conseil des entreprises", le troisième depuis avril, désireux de leur assurer de la "prévisibilité" dans un environnement politiquement et commercialement "instable". (AFP)
Donner aux entreprises "des preuves d'amour": les ministres de Bercy ont réuni lundi les principales organisations patronales lors d'un "conseil des entreprises", le troisième depuis avril, désireux de leur assurer de la "prévisibilité" dans un environnement politiquement et commercialement "instable". (AFP)
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  • Le Premier ministre François Bayrou a dévoilé, le 15 juillet, un plan de redressement des finances publiques prévoyant un effort budgétaire de 43,8 milliards d'euros en 2026 pour réduire le déficit public
  • Ce projet de budget, s'il est adopté au Parlement, envisage un gel des prestations sociales, des retraites et des dépenses budgétaires hors Défense. Instaurée de manière exceptionnelle en 2025, une surtaxe sur l'impôt sur les sociétés n'est pas reconduite

PARIS: Donner aux entreprises "des preuves d'amour": les ministres de Bercy ont réuni lundi les principales organisations patronales lors d'un "conseil des entreprises", le troisième depuis avril, désireux de leur assurer de la "prévisibilité" dans un environnement politiquement et commercialement "instable".

Les ministres Eric Lombard (Economie), Amélie de Montchalin (Comptes publics), Marc Ferracci (Industrie et Energie) et Véronique Louwagie (Commerce et PME) se sont entretenus avec les patrons et représentants du Medef, de l'Afep, de la CPME, de l'U2P sur le projet de budget 2026, les droits de douane américains, la compétitivité européenne et le chantier de simplification.

Ce "conseil des entreprises", nouvel outil de dialogue qui s'était réuni pour la première fois en avril, "nous permet de dialoguer avec les représentants des entreprises dans un moment difficile pour notre économie", a déclaré Eric Lombard, avant le début de la réunion.

Il a évoqué "une concurrence très forte de l'ensemble des pays", notamment des Etats-Unis et de la Chine, et des négociations "difficiles" de l'Union européenne avec Washington, qui menace d'imposer au bloc des droits de douane de 30% le 1er août.

"C'est la raison pour laquelle, dans le budget que le Premier ministre a présenté la semaine dernière, c'est absolument essentiel de protéger les entreprises, de ne pas augmenter la fiscalité, de ne pas augmenter les charges qui pèsent sur elles. Parce que la compétitivité, c'est la meilleure façon de développer notre économie, de continuer à créer des emplois et à protéger l'avenir", a argumenté Eric Lombard.

Le Premier ministre François Bayrou a dévoilé, le 15 juillet, un plan de redressement des finances publiques prévoyant un effort budgétaire de 43,8 milliards d'euros en 2026 pour réduire le déficit public.

Ce projet de budget, s'il est adopté au Parlement, envisage un gel des prestations sociales, des retraites et des dépenses budgétaires hors Défense. Instaurée de manière exceptionnelle en 2025, une surtaxe sur l'impôt sur les sociétés n'est pas reconduite.

"Le premier moteur de la croissance, ce sont les entreprises. Dans un monde qui est particulièrement instable (...), nous devons garantir cette croissance. Pas seulement dire aux entreprises qu'on les aime, mais bien leur donner des preuves d'amour", a déclaré Amélie de Montchalin.

"Ces preuves, c'est la stabilité que nous pouvons leur offrir. C'est les conditions d'investissement que nous pouvons leur garantir. C'est aussi de travailler sur leurs conditions de financement", a-t-elle ajouté, estimant "essentiel" de leur apporter "de la prévisibilité" dans le prochain budget.

Alors que les syndicats seront à leur tour reçus à Bercy mardi, le ministre de l'Industrie Marc Ferracci réunira de son côté un Conseil national de l’industrie (CNI) "exceptionnel" face aux incertitudes créées par les menaces de surtaxes douanières américaines.

Au niveau européen, "ce dont on a besoin, c'est de sortir de la naïveté (commerciale), c'est-à-dire de mieux protéger nos industriels" des secteurs de l'acier et de la chimie notamment, "et en particulier de mettre en place ce qu'on appelle des clauses de sauvegarde, c'est-à-dire des quotas d'importation", a-t-il déclaré.

Eric Lombard a pour sa part rappelé que "si nous ne parvenons pas à un accord équilibré avec les Etats-Unis d'Amérique, nous nous réservons le droit de prendre des contre-mesures, équilibrées naturellement, mais visant à faire prévaloir l'intérêt de l'Union européenne".