Expulsé par Israël, le Franco-Palestinien Salah Hamouri entend continuer «le combat»

L'avocat franco-palestinien Salah Hamouri s'entretient avec la presse à son arrivée à l'aéroport Charles de Gaulle après son extradition d'Israël vers la France, dimanche 18 décembre 2022, à Paris. (Photo, AP)
L'avocat franco-palestinien Salah Hamouri s'entretient avec la presse à son arrivée à l'aéroport Charles de Gaulle après son extradition d'Israël vers la France, dimanche 18 décembre 2022, à Paris. (Photo, AP)
L'avocat franco-palestinien Salah Hamouri arrive à l'aéroport parisien de Roissy après avoir été expulsé d'Israël le 18 décembre 2022. (Photo, AFP)
L'avocat franco-palestinien Salah Hamouri arrive à l'aéroport parisien de Roissy après avoir été expulsé d'Israël le 18 décembre 2022. (Photo, AFP)
L'avocat franco-palestinien Salah Hamouri a été expulsé dimanche matin d'Israël. (Photo d'archive, AFP)
L'avocat franco-palestinien Salah Hamouri a été expulsé dimanche matin d'Israël. (Photo d'archive, AFP)
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Publié le Lundi 19 décembre 2022

Expulsé par Israël, le Franco-Palestinien Salah Hamouri entend continuer «le combat»

L'avocat franco-palestinien Salah Hamouri s'entretient avec la presse à son arrivée à l'aéroport Charles de Gaulle après son extradition d'Israël vers la France, dimanche 18 décembre 2022, à Paris. (Photo, AP)
L'avocat franco-palestinien Salah Hamouri arrive à l'aéroport parisien de Roissy après avoir été expulsé d'Israël le 18 décembre 2022. (Photo, AFP)
  • Salah Hamouri, les traits tirés, a été accueilli en fin de matinée à l'aéroport parisien de Roissy Charles-de-Gaulle par sa femme Elsa et plusieurs dizaines de ses soutiens, dont certains scandaient «Palestine vivra, Palestine vaincra»
  • L'expulsion de l'avocat de 37 ans a été condamnée dimanche matin par la France, qui la juge «contraire au droit»

PARIS: Après des mois de saga judiciaire, l'avocat franco-palestinien Salah Hamouri, expulsé dimanche par Israël après plusieurs mois de détention, est arrivé en fin de matinée en France, où les autorités ont "condamné" une expulsion "contraire au droit".

Salah Hamouri, les traits tirés, a été accueilli en fin de matinée à l'aéroport parisien de Roissy Charles-de-Gaulle par sa femme Elsa et plusieurs dizaines de ses soutiens, dont certains scandaient "Palestine vivra, Palestine vaincra", a constaté une journaliste de l'AFP.

L'expulsion de l'avocat de 37 ans a été condamnée dimanche matin par la France, qui la juge "contraire au droit".

"Depuis sa dernière arrestation, la France s'est pleinement mobilisée, y compris au plus haut niveau de l'Etat, pour faire en sorte que les droits de M. Salah Hamouri soient respectés, qu'il bénéficie de toutes les voies de recours et qu'il puisse mener une vie normale à Jérusalem, où il est né, réside et souhaite vivre", a rappelé le Quai d'Orsay dans un communiqué.

M. Hamouri avait été condamné en mars à trois mois de détention administrative, une mesure controversée permettant à Israël d'incarcérer des suspects sans accusation formelle.

Soupçonné par Israël de liens --ce qu'il nie-- avec le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation jugée terroriste par l'Etat hébreu et l'Union européenne, M. Hamouri avait appris fin novembre qu'il allait être expulsé en décembre vers la France.

Mais son expulsion avait été reportée à la suite d'audiences devant la justice militaire, ses avocats remettant en cause son ordre d'expulsion et aussi la révocation de son statut de résident de Jérusalem-Est.

Né dans cette partie de la Ville sainte, annexée et occupée par l'Etat hébreu, Salah Hamouri ne dispose pas de la nationalité israélienne mais d'un permis de résidence, que les autorités israéliennes ont révoqué, ce qu'il conteste.

Or, début décembre, les autorités israéliennes ont confirmé la révocation de son statut ouvrant ainsi la voie à une expulsion imminente malgré une nouvelle audience prévue le 1er janvier.

Depuis vendredi soir, les indications d'une expulsion dimanche s'étaient multipliées, la députée arabe israélienne Aïda Touma-Slimane ayant d'ailleurs écrit samedi soir au ministre de la Défense Benny Gantz pour empêcher l'expulsion, toutefois décrétée par la ministre de l'Intérieur Ayelet Shaked.

L'expulsion de M. Hamouri intervient peu avant la formation d'un nouveau gouvernement en Israël mené par Benjamin Netanyahu, vainqueur des législatives du 1er novembre, et ses alliés des partis ultra-orthodoxes et d'extrême droite.

"C'est un formidable accomplissement d'avoir pu provoquer, juste avant la fin de mon mandat, son expulsion", a commenté dimanche Mme Shaked.

L'expulsion par Israël du Franco-Palestinien Salah Hamouri constitue un «crime de guerre», selon l'ONU

L'ONU a condamné lundi l'expulsion par Israël de l'avocat franco-palestinien Salah Hamouri, détenu depuis mars sans accusation formelle dans des prisons israéliennes, qualifiant le procédé de "crime de guerre". 

"Le droit international humanitaire interdit l'expulsion de personnes protégées d'un territoire occupé et interdit explicitement de contraindre ces personnes à prêter serment d'allégeance à la puissance occupante", a commenté un porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, Jeremy Laurence. 

"Expulser une personne protégée d'un territoire occupé est une violation grave de la Quatrième Convention de Genève, constituant un crime de guerre", a-t-il ajouté dans une déclaration envoyée aux médias. 

Le Bureau des droits de l'homme de l'ONU "condamne l'expulsion" par Israël de M. Hamouri vers la France, "et nous sommes profondément préoccupés par le message terrifiant que cela envoie à ceux qui oeuvrent en faveur des droits humains dans le territoire palestinien occupé", a souligné M. Laurence. 

Son expulsion, a-t-il déploré, "met en lumière la situation vulnérable des Palestiniens vivant à Jérusalem-Est, la puissance occupante leur ayant accordé un statut de résident révocable en vertu du droit israélien". C'est également "le signe d'une nouvelle détérioration grave de la situation des défenseurs palestiniens des droits humains". 

«Terre natale»

L'expulsion de Salah Hamouri est un "test" pour les habitants de Jérusalem-Est, a plaidé récemment son avocate Leah Tsemel, disant craindre que le futur gouvernement israélien ne multiplie les révocations de permis de résident de Palestiniens nés dans la Ville Sainte.

"Cette expulsion est une manœuvre visant à entraver le travail de Salah Hamouri en faveur des droits humains, mais aussi l'expression de l'objectif politique à long terme des autorités israéliennes, qui est de diminuer l’importance de la population palestinienne à Jérusalem-Est", ont déclaré dimanche Amnesty international et des ONG françaises.

"L'expulsion de Salah Hamouri est vraiment préoccupante pour les Palestiens de Jérusalem", a déclaré à l'AFP un haut responsable palestinien requérant l'anonymat, la campagne de soutien du franco-palestinien jugeant "illégale" son expulsion de sa ville natale par un "pouvoir d'occupation".

"Nous ne pensions pas que c'était possible d'expulser une personne de sa terre natale. C'est un citoyen français il est davantage palestinien. Il est né à Jérusalem, a vécu et grandi ici (...) Ces racines sont ici", expliquait récemment sa mère, Denise Hamouri.

Celle-ci avait exhorté le président français Emmanuel Macron de faire pression sur Israël pour surseoir son expulsion et permettre à Salah Hamouri de voyager librement entre Jérusalem et la France, pays où vivent actuellement son épouse, Elsa Lefort, et leurs deux enfants.

"Il n'y a pas eu de volonté politique de faire pression avec des moyens sur le gouvernement israélien (...) Ca été le minimum syndical", a ajouté Mme. Lefort.

Prisonniers et Pegasus

M. Hamouri avait été emprisonné en Israël entre 2005 et 2011 pour participation à la tentative d'assassinat d'Ovadia Yossef, ancien grand rabbin d'Israël et fondateur du parti ultra-orthodoxe Shass, avant d'être libéré en 2011 dans le cadre d'un échange de prisonniers ayant permis la libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit.

Devenu lui-même avocat, il travaillait pour l'ONG Addammeer qui défend les prisonniers palestiniens. Mais cette ONG a été placée ces derniers mois, comme une poignée d'autres, sur la liste israélienne des organisations terroristes.

Et pour rajouter à la saga, Amnesty international avait conclu, après analyse du téléphone portable de M. Hamouri, que celui-ci avait été piraté par le logiciel espion Pegasus de la société israélienne NSO, dont la technologie est aussi soupçonnée, par un consortium de journalistes, d'avoir servi à infiltrer le smartphone du président Macron.


L'objectif d'Israël pourrait être un changement de régime en Iran selon les experts

Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
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  • Selon le chercheur principal au Middle East Institute, le leadership de Ran définira la victoire comme étant sa « survie ».
  • Ancien commandant de la marine américaine : « Il y a peu de chances qu'ils se présentent à la table des négociations dans un avenir proche. »

CHICAGO : Selon un groupe d'experts réuni par le Middle East Institute, l'offensive militaire israélienne contre l'Iran pourrait se poursuivre pendant plusieurs semaines, avec pour objectif possible un changement de régime.

Parmi les participants figuraient le général à la retraite Joseph L. Votel, ancien commandant du Commandement central américain, le vice-amiral à la retraite Kevin Donegan, ancien commandant de la cinquième flotte de la marine américaine, ainsi qu'Alex Vatanka, chercheur senior au MEI et spécialiste de l'Iran, qui enseigne également à la base aérienne Wright-Patterson dans l'Ohio.

M. Vatanka a déclaré qu'il était trop tôt pour déterminer si l'objectif principal d'Israël, outre la destruction du programme nucléaire iranien, était un changement de régime, mais « nous pourrions nous diriger dans cette direction ».

Il a ajouté : « C'est certainement ce que pensent la majorité des responsables iraniens, à savoir que c'est ce que veut Israël. La grande inconnue dans tout cela est de savoir si les Israéliens peuvent d'une manière ou d'une autre convaincre le président américain Donald Trump d'adhérer à ce projet, comme il l'a fait pour l'attaque initiale contre l'Iran. » 

Israël a lancé des attaques contre plusieurs cibles iraniennes, notamment des dirigeants militaires et des installations liées au programme nucléaire du pays. Téhéran a riposté en tirant des missiles et des drones sur Israël.

Les participants au débat étaient d'accord pour dire que le conflit ne s'étendrait pas à d'autres pays.

Selon M. Vatanka, les dirigeants iraniens définiront la victoire comme étant leur « survie ». Il a ajouté que si Israël bénéficie du soutien des États-Unis et de « la plupart des pays européens », Téhéran « ne reçoit l'aide de qui que ce soit ».

Il a déclaré : « Je ne pense pas qu'ils reçoivent l'aide de ce qu'il reste de l'axe de la résistance... Je me demande ce que les membres de cet axe peuvent réellement faire à ce stade. »

Parmi ses membres figurent le Hamas et le Hezbollah, gravement affaiblis par l'armée israélienne, ainsi que les Houthis au Yémen. La Syrie en faisait partie jusqu'à la chute du président Bachar el-Assad en décembre. 

Donegan a déclaré : « Je pense que la question est la suivante : l'Iran estime-t-il avoir suffisamment riposté pour pouvoir tendre la main et relancer les négociations ? Pour être honnête, je pense qu'il y a peu de chances qu'il revienne à la table des négociations dans un avenir proche. »

L'Iran pourrait fermer le détroit d'Ormuz, mais « le problème avec la fermeture d'Ormuz, c'est qu'il ne bénéficierait alors plus des avantages économiques liés à l'exportation de son pétrole », a-t-il ajouté.

Selon les participants, l'issue finale dépendra de la volonté d'Israël de poursuivre sa guerre.

« Les Américains jouent ici le rôle du bon flic. Le président Trump a laissé la porte ouverte à la diplomatie », a déclaré M. Vatanka.

« Les Israéliens jouent le rôle du méchant flic en disant : “Si vous ne donnez pas à Trump ce qu'il veut, nous nous en prendrons à vous”.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Renaissance de l'acacia : la réserve royale saoudienne veille à la couverture végétale

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
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  • Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité.
  • L'autorité chargée du développement de la réserve se concentre sur la sensibilisation de la communauté, le soutien à la protection de la biodiversité et la promotion d'un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

RIYAD : nichée au nord-est de la ville, la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed est un joyau environnemental qui offre un aperçu des plus beaux atouts de la nature et une variété de paysages impressionnants.

Outre le fait d'être un refuge pour des formations géologiques uniques, elle abrite également des plantes et des animaux rares figurant sur la Liste rouge des espèces menacées.

La réserve déploie actuellement d'importants efforts de restauration en plantant des centaines de milliers d'arbres, en particulier des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 km². 

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l'équilibre écologique, comme l'indique un rapport de l'agence de presse saoudienne.

Les acacias jouent un rôle crucial dans cet effort en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique. Ils fournissent de l'ombre et de la nourriture aux animaux sauvages, stabilisent le sol et offrent une source vitale de nectar pour la production de miel de haute qualité.

Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité, renforçant ainsi l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur d'une durabilité environnementale.

Faits marquants

Les acacias jouent un rôle crucial dans cette initiative, notamment en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique.

Ce havre écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume.

L'autorité chargée du développement de la réserve s'attache à sensibiliser la population, à soutenir la protection de la biodiversité et à favoriser un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

L'autorité propose également des visites guidées et des excursions animées par des guides touristiques spécialisés dans l'environnement. Ce lieu est ainsi incontournable pour les amateurs d'écotourisme intéressés par la randonnée, l'escalade et d'autres activités écologiques.

Ce paradis écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume. Il abrite une faune et une flore très diversifiées, ce qui en fait un lieu idéal pour la randonnée, les aventures en pleine nature, le camping et la chasse durable.

Sa couverture végétale offre un refuge à diverses espèces d'oiseaux qui contribuent au maintien de l'équilibre de l'écosystème en contrôlant les insectes, les petits rongeurs et les charognes.

La réserve se distingue par ses cours d'eau et ses vallées, où l'eau de pluie et les crues s'écoulent du plateau d'Al-Urumah vers les vallées de la réserve, telles que la vallée d'Al-Thumama et la vallée de Ghilana, pour rejoindre des cours d'eau et des parcs tels que Rawdat Khuraim.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Le prince héritier saoudien déclare à M. Pezeshkian que les attaques israéliennes contre l'Iran violent le droit international

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
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  • Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales
  • Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

RIYAD : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a exprimé la condamnation par le Royaume des attaques israéliennes contre l'Iran lors d'un appel téléphonique avec le président Masoud Pezeshkian samedi.

Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne, selon laquelle le prince héritier a déclaré.

Le prince héritier a déclaré que les attaques israéliennes ont perturbé le dialogue en cours pour résoudre la crise autour du programme nucléaire iranien et ont entravé les efforts de désescalade et de recherche de solutions diplomatiques.

Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

Vendredi, Israël a lancé une attaque sans précédent contre l'Iran, tuant de hauts commandants de l'armée, des scientifiques nucléaires et d'autres hauts responsables, dans un tir de missiles qui, selon Téhéran, a fait 78 victimes. Les deux pays ont échangé des coups samedi.

Le prince héritier a exprimé ses condoléances et sa sympathie à M. Pezeshkian, au peuple iranien et aux familles des victimes des attaques. Il a prié pour que les blessés se rétablissent rapidement.

M. Pezeshkian a remercié le roi Salman d'avoir répondu aux besoins des pèlerins iraniens et de leur avoir facilité l'accès aux services jusqu'à leur retour dans leur pays.

Auparavant, le prince Mohammed a discuté des répercussions des opérations militaires israéliennes contre l'Iran avec le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d'un appel téléphonique.

Le prince Mohammed et M. Starmer ont discuté des derniers développements dans la région et de l'importance de déployer tous les efforts pour désamorcer et résoudre les différends par des moyens diplomatiques, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince Mohammed s'est également entretenu avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Les deux dirigeants ont passé en revue les développements dans la région à la suite des frappes israéliennes sur l'Iran, a indiqué l'agence de presse saoudienne. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com