L'ambassade britannique à Téhéran à nouveau dégradée par des graffitis prorégime

L'ambassadeur du Royaume-Uni en Iran, Simon Shercliff, et des volontaires locaux ont formé une équipe de nettoyage pour repeindre et enlever les graffitis. (Twitter: @SimonShercliff)
L'ambassadeur du Royaume-Uni en Iran, Simon Shercliff, et des volontaires locaux ont formé une équipe de nettoyage pour repeindre et enlever les graffitis. (Twitter: @SimonShercliff)
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Publié le Mardi 20 décembre 2022

L'ambassade britannique à Téhéran à nouveau dégradée par des graffitis prorégime

L'ambassadeur du Royaume-Uni en Iran, Simon Shercliff, et des volontaires locaux ont formé une équipe de nettoyage pour repeindre et enlever les graffitis. (Twitter: @SimonShercliff)
  • Des messages comme «repaire d'espions» et «centre terroriste» ont été écrits lundi sur les murs du bâtiment
  • La semaine dernière, les slogans «mort à l'Angleterre» et «fermez ce centre d'espionnage» avaient déjà été gribouillés sur l'ambassade

LONDRES: Les murs de l'ambassade britannique à Téhéran ont été dégradés avec des messages antibritanniques pour la deuxième fois par des bassidjis, selon le Daily Telegraph.

Des messages tels que «repaire d'espions» et «centre terroriste» ont été écrits lundi sur les murs du bâtiment. La semaine dernière, les slogans «mort à l'Angleterre» et «fermez ce centre d'espionnage» avaient déjà été gribouillés sur l'ambassade.

En 2011, le bâtiment avait été pris d'assaut par des étudiants prorégime qui avaient brûlé des drapeaux et vandalisé la propriété.

L'ambassadeur du Royaume-Uni en Iran, Simon Shercliff, et des volontaires locaux ont formé une équipe de nettoyage vendredi pour repeindre la façade et supprimer les graffitis.

La colère contre la Grande-Bretagne fait suite au soutien apporté par le Royaume-Uni aux manifestations généralisées dans le pays, qui sont entrées dans leur quatrième mois.

Le député iranien Esmaïl Koussari, ancien commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), a affirmé à l'agence de presse Tasnim que «l’Assemblée consultative iranienne poursuit la mise en place de la loi, à travers la commission de sécurité nationale, réduisant les relations diplomatiques avec la Grande-Bretagne et reconsidérant les liens avec la France et l'Allemagne, en raison de leurs actions anti-iraniennes».

Shercliff a salué l'Allemagne, la France et l'Italie pour avoir soutenu le Royaume-Uni dans l'imposition de nouvelles sanctions contre les responsables iraniens et le CGRI.

Les sanctions ont été appliquées en réponse à la pendaison de deux Iraniens, à la suite de simulacres de procès. Dix-sept autres manifestants risquent la peine de mort après avoir été inculpés d'«hostilité envers Dieu».

Le chef religieux iranien responsable de la justice, Mohsen Ejeie a lancé lundi un avertissement sévère, exhortant les procureurs à éviter «de faire preuve de toute indulgence inutile dans l'application de la peine de mort dans leur procédure judiciaire».

Le régime de Téhéran a également cherché à faire taire les célébrités iraniennes qui ont soutenu le mouvement de protestation de masse.

Les autorités ont arrêté l'actrice Taraneh Alidoosti qui avait remporté un Oscar, pour avoir publié la semaine dernière sur les réseaux sociaux: «Maintenant, regardez en face les conséquences de la barbarie dont vous faites preuve en exécutant notre jeunesse.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.