Où passer les vacances d'hiver en Arabie saoudite

Riyad Season. (Fournie)
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Publié le Samedi 24 décembre 2022

Où passer les vacances d'hiver en Arabie saoudite

  • Le royaume dynamique propose des événements culturels et en tout genre ainsi qu’une panoplie de sites patrimoniaux
  • Riyad, AlUla, Asir et Tabouk ne sont que trois des nombreuses destinations populaires pour les touristes d'hiver

DJEDDAH: Le temps froid et un large éventail d'attractions sont quelques-unes des raisons pour lesquelles de nombreux visiteurs considèrent l'Arabie saoudite comme une destination d'hiver. En outre, des événements et des festivals populaires ont lieu pendant les mois d'hiver, ce qui donne une dimension supplémentaire aux vacances saisonnières.

Il règne une atmosphère festive partout où vous allez, et le pays regorge d’événements, de manifestations culturelles et, bien sûr, de sites du patrimoine.

Le temps plus frais permet de profiter plus confortablement des visites touristiques et des activités de plein air.

Profitez des festivités de la Riyadh Season 2022

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Riyad est un endroit où il fait bon être à tout moment de l'année, mais il est encore plus magique en hiver. (Photo, SPA)

Riyad est un endroit où il fait bon être à tout moment de l'année, mais il est encore plus magique en hiver. Riyad Season 2022 est avant tout une célébration à l'échelle de la ville et propose des événements du monde entier au cœur de la capitale de l'Arabie saoudite, chacune de ses 15 zones offrant un éventail d'activités.

Des attractions telles que Riyadh Winter Wonderland, le plus grand parc à thème de la ville, le Boulevard Riyadh City et Boulevard World, les restaurants Groves, situés entre les palmiers dans le quartier diplomatique de Riyadh, le marché du samedi, et bien plus encore sont autant de raisons pour visiter Riyad.

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Experience AlUla. (Fournie)

Riyad recèle de nombreuses attractions pour les visiteurs, qu'ils soient gourmands, mélomanes ou amateurs de théâtre.

Les gourmands adoreront la cuisine internationale, accompagnée de musique et de spectacles de dans les restaurants Groves, présentés dans une charmante atmosphère hivernale. En guise de loisir, le spectacle sur glace américain s’est déplacé en Arabie Saoudite juste à temps pour la saison d'hiver et propose Atlantis by Holiday on Ice qui se déroule dans la Cool Arena du Boulevard Riyadh City.

 Profitez de l'ambiance hivernale au Tantora d'AlUla

AlUla est un endroit idéal pour des vacances d'hiver et est bien connu pour son très attendu Winter at Tantora, le premier festival de musique et de culture du Royaume, qui revient cette année pour sa quatrième édition du 22 décembre au 21 janvier. Il propose une large panoplie d’activités dans le monde de la musique, des arts, de la mode, de la gastronomie et du bien-être. 

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Riyad Season (Fournie)

Le festival annuel propose un florilège d'activités pour les fans de sport, les amateurs d'aventure et les passionnés d'histoire. Les visiteurs peuvent encourager les cavaliers dans la deuxième plus grande course d'endurance au monde ou savourer des expériences culinaires proposées par de grands chefs. Des boutiques de marques de luxe et des souks traditionnels sont également à découvrir, ainsi que des expositions d'art et des restaurants éphémères.

Parmi les temps forts de ce week-end, citons la Tantora Celebration, où les visiteurs pourront assister à des spectacles de musique et de danse , voir des projections, déguster du café saoudien, vivre une expérience en montgolfière, observer les étoiles, faire de l'escalade et de l'éco-jardinage. 

 Faites une promenade hivernale à Tabouk et Asir 

En hiver, les montagnes des provinces du nord et du sud du pays sont des destinations populaires pour ceux qui recherchent l'aventure.

L'un des avantages de l'hiver est de sortir pour profiter de l'air vif de la saison. En Arabie saoudite, l'hiver est une période propice à la fraîcheur, au camping et, bien sûr, à la randonnée. Les températures moyennes sont de l'ordre de 10°C, mais les visiteurs peuvent voir des chutes de neige dans les montagnes des régions du nord, recouvrant les pentes et les sables du désert. 

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Experience AlUla. (Fournie)

Pour les amateurs de neige, la randonnée en Arabie saoudite en hiver est une expérience différente de celle que l'on peut vivre ailleurs. Dirigez-vous vers le nord, près de Tabuk, pour voir des sables mouvants sous une couche de neige fraîche.

Asir, quant à lui, abrite les montagnes couvertes de genévrier de Soudah, l'endroit le plus élevé d'Arabie saoudite, se situant à plus de 3 000 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Couvert de genévriers verdoyants et offrant des vues hypnotiques, ce massif rural et rocheux propose plusieurs sentiers de randonnée.

Soudah accueille également le festival annuel Flowerman, qui met en valeur la culture de la tribu indigène Aseri, notamment les hommes portant des couronnes de fleurs et des coiffes.

 Activités dans le désert en hiver

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Le désert peut être intimidant ; il peut être sec et lugubre, et froid en hiver, mais il peut aussi être un endroit amusant. (Fournie)

Le désert peut être intimidant ; il peut être sec et lugubre, et froid en hiver, mais il peut aussi être un endroit amusant.

L'hiver étant la saison la plus tempérée en Arabie saoudite, c'est le moment idéal pour sortir. De nombreux habitants choisissent l'hiver pour s'adonner aux activités du désert, en se rendant à Al-Nafud ou à Rub Al-Khali pour faire de l'équitation, du sandboarding et de la randonnée.

 


L'Arabie saoudite condamne les actions d'Israël à Gaza devant la CIJ

 Le représentant du Royaume, Mohamed Saud Alnasser, s'exprime devant la Cour. (Capture d'écran)
Le représentant du Royaume, Mohamed Saud Alnasser, s'exprime devant la Cour. (Capture d'écran)
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  • Tel-Aviv "continue d'ignorer" les décisions de la Cour internationale de justice, déclare le représentant du Royaume
  • M. Alnasser a ajouté qu'"Israël a transformé Gaza en un tas de décombres", soulignant la dévastation généralisée et les souffrances infligées aux civils.

DUBAI : L'Arabie saoudite a condamné mardi devant la Cour internationale de justice la campagne militaire israélienne en cours à Gaza, l'accusant de défier les décisions internationales et de commettre de graves violations des droits de l'homme.

S'exprimant devant la Cour, le représentant du Royaume, Mohamed Saud Alnasser, a déclaré qu'Israël "continue d'ignorer les ordres de la Cour" et a insisté sur le fait que "rien ne justifie les violations commises par Israël à Gaza".

M. Alnasser a ajouté qu'"Israël a transformé Gaza en un tas de décombres", soulignant la dévastation généralisée et les souffrances infligées aux civils.

Ses remarques ont été formulées au deuxième jour des audiences de la CIJ sur les obligations humanitaires d'Israël à l'égard des Palestiniens, qui se déroulent dans le cadre d'un blocus israélien total de l'aide à la bande de Gaza, qui dure depuis plus de 50 jours.

Ces audiences s'inscrivent dans le cadre d'efforts plus larges visant à déterminer si Israël a respecté les responsabilités juridiques internationales dans sa conduite lors de la guerre contre Gaza.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Syrie: neuf morts dans des affrontements entre forces de sécurité et combattants druzes près de Damas

Mardi matin, quelques commerces ont ouvert leurs portes mais les rues de Jaramana, au sud-est de Damas, à majorité druze mais compte également des familles chrétiennes, étaient quasiment désertes, ont rapporté des habitants. (AFP)
Mardi matin, quelques commerces ont ouvert leurs portes mais les rues de Jaramana, au sud-est de Damas, à majorité druze mais compte également des familles chrétiennes, étaient quasiment désertes, ont rapporté des habitants. (AFP)
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  • Dans un communiqué, les autorités religieuses druzes locales ont "vivement dénoncé l'attaque armée injustifiée contre Jaramana (...) qui a visé les civils innocents", faisant assumer aux autorités syriennes "l'entière responsabilité "
  • "La protection de la vie, de la dignité et des biens des citoyens est l'une des responsabilités les plus fondamentales de l'Etat et des organismes de sécurité", a ajouté le communiqué

DAMAS: Neuf personnes ont été tuées dans des affrontements entre les forces de sécurité syriennes et des combattants de la minorité druze à Jaramana, dans la banlieue de Damas, sur fond de tension confessionnelle, selon un nouveau bilan mardi d'une ONG.

Ces violences interviennent un mois après des massacres qui ont visé la minorité alaouite, faisant des centaines de morts, dans le pays où la coalition islamiste qui a pris le pouvoir en décembre est scrutée par la communauté internationale.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), "les forces de sécurité ont lancé un assaut" contre la banlieue à majorité druze de Jaramana, après la publication sur les réseaux sociaux d'un message vocal attribué à un druze et jugé blasphématoire envers l'islam.

L'OSDH, basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un solide réseau de sources en Syrie, a précisé que six combattants locaux de Jaramana et trois "assaillants" avaient été tués.

Plusieurs habitants de Jaramana joints au téléphone par l'AFP ont indiqué avoir entendu des échanges de tirs dans la nuit.

"Nous ne savons pas ce qui se passe, nous avons peur que Jaramana devienne un théâtre de guerre", a affirmé Riham Waqaf, une employée d'une ONG terrée à la maison avec son mari et ses enfants.

"On devait emmener ma mère à l'hôpital pour un traitement, mais nous n'avons pas pu" sortir, a ajouté cette femme de 33 ans.

Des combattants locaux se sont déployés dans les rues et aux entrées de la localité, demandant aux habitants de rester chez eux, a dit à l'AFP l'un de ces hommes armés, Jamal, qui n'a pas donné son nom de famille.

"Jaramana n'a rien connu de tel depuis des années". La ville est d'habitude bondée, mais elle est morte aujourd'hui, tout le monde est à la maison", a-t-il ajouté.

Mardi matin, quelques commerces ont ouvert leurs portes mais les rues de Jaramana, au sud-est de Damas, à majorité druze mais compte également des familles chrétiennes, étaient quasiment désertes, ont rapporté des habitants.

 "Respecter l'ordre public" 

Dans un communiqué, les autorités religieuses druzes locales ont "vivement dénoncé l'attaque armée injustifiée contre Jaramana (...) qui a visé les civils innocents", faisant assumer aux autorités syriennes "l'entière responsabilité de ce qui s'est produit et de toute aggravation de la situation".

"La protection de la vie, de la dignité et des biens des citoyens est l'une des responsabilités les plus fondamentales de l'Etat et des organismes de sécurité", a ajouté le communiqué.

Il a dénoncé dans le même temps "toute atteinte au prophète Mahomet" et assuré que le message vocal était fabriqué "pour provoquer la sédition".

Le ministère de l'Intérieur a souligné mardi "l'importance de respecter l'ordre public et de ne pas se laisser entraîner dans des actions qui perturberaient l'ordre public".

Il a ajouté qu'il enquêtait sur le message "blasphématoire à l'égard du prophète" Mahomet pour identifier l'auteur et le traduire en justice.

Les druzes, une minorité ésotérique issue de l'islam, sont répartis notamment entre le Liban, la Syrie et Israël.

Dès la chute du pouvoir de Bachar al-Assad le 8 décembre en Syrie, après plus de 13 ans de guerre civile, Israël multiplié les gestes d'ouverture envers cette communauté.

Début mars, à la suite d'escarmouches à Jaramana, Israël avait menacé d'une intervention militaire si les nouvelles autorités syriennes s'en prenaient aux druzes.

Ces propos ont été immédiatement rejetés par les dignitaires druzes, qui ont réaffirmé leur attachement à l'unité de la Syrie. Leurs représentants sont en négociation avec le pouvoir central à Damas pour parvenir à un accord qui permettrait l'intégration de leurs groupes armés dans la future armée nationale.

Depuis que la coalition islamiste dirigée par Ahmad al-Chareh, qui a été proclamé président intérimaire, a pris le pouvoir, la communauté internationale multiplie les appels à protéger les minorités.

Début mars, les régions du littoral dans l'ouest de la Syrie ont été le théâtre de massacres qui ont fait plus de 1.700 tués civils, en grande majorité des alaouites, selon l'OSDH.


Gaza 2025: 15 journalistes tués, selon le Syndicat des journalistes palestiniens

 Les violences contre les journalistes interviennent dans le cadre d'une nouvelle campagne militaire israélienne à Gaza, à la suite de l'échec d'un accord de cessez-le-feu avec le Hamas. (AFP)
Les violences contre les journalistes interviennent dans le cadre d'une nouvelle campagne militaire israélienne à Gaza, à la suite de l'échec d'un accord de cessez-le-feu avec le Hamas. (AFP)
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  • Le dernier rapport du syndicat fait état d'une augmentation des arrestations, des menaces et du harcèlement des journalistes par les Israéliens
  • Le syndicat a également enregistré 49 menaces de mort proférées à l'encontre de journalistes

LONDRES: Au moins 15 professionnels des médias ont été tués à Gaza depuis le début de l'année 2025, selon un nouveau rapport publié par le Syndicat des journalistes palestiniens.

Le rapport, publié ce week-end par le comité des libertés du syndicat chargé de surveiller les violations commises par Israël à l’encontre des journalistes, souligne la persistance du ciblage direct des professionnels des médias.

Sept journalistes ont été tués en janvier et huit en mars, selon le rapport.

Par ailleurs, les familles de 17 journalistes ont été endeuillées, tandis que les habitations de 12 autres ont été détruites par des tirs de roquettes et d’obus. De plus, 11 personnes ont été blessées au cours de ces attaques.

Le rapport note que la violence à l'encontre des équipes de journalistes ne se limite pas aux attaques mortelles. Il fait état de l'arrestation de 15 journalistes, à leur domicile ou alors qu'ils étaient en mission. Certains ont été libérés quelques heures ou quelques jours plus tard, tandis que d'autres sont toujours en détention.

Le syndicat a également enregistré 49 menaces de mort proférées à l'encontre de journalistes, dont beaucoup ont été avertis d'évacuer les zones qu'ils couvraient.

Le rapport relève également une intensification du harcèlement judiciaire, avec plus d’une dizaine de cas où des journalistes – en majorité issus du quotidien Al-Quds, basé en Cisjordanie – ont été convoqués pour interrogatoire et se sont vu interdire de couvrir des événements aux abords de la mosquée Al-Aqsa et dans la vieille ville de Jérusalem.

En Cisjordanie occupée, environ 117 journalistes ont été victimes d'agressions physiques, de répression ou d'interdictions de reportage, en particulier à Jénine et à Jérusalem. La commission a également recensé 16 cas de confiscation ou de destruction de matériel de travail.

Les violences à l'encontre des journalistes surviennent dans le cadre d'une nouvelle campagne militaire israélienne à Gaza, à la suite de l'échec d'un accord de cessez-le-feu avec le Hamas. Les forces israéliennes ont intensifié leur offensive, coupant les approvisionnements vitaux des 2,3 millions d'habitants de Gaza, laissant l'enclave au bord de la famine.

Les actions d'Israël font désormais l'objet d'audiences à la Cour internationale de justice de La Haye, où Tel-Aviv est accusé de violer le droit international en restreignant l'aide humanitaire à Gaza.

Le bilan humanitaire est catastrophique.

Selon le ministère de la santé de Gaza, plus de 61 700 personnes ont été tuées à Gaza depuis qu'Israël a lancé son offensive le 7 octobre 2023. Plus de 14 000 autres sont portées disparues et présumées mortes, les civils constituant la grande majorité des victimes.

Le Comité pour la protection des journalistes, organisme de surveillance de la liberté de la presse basé à Washington, a également lancé un signal d’alarme face au nombre élevé de journalistes tués, indiquant qu’au moins 176 d’entre eux – en grande majorité des Palestiniens – ont perdu la vie depuis le début de l’offensive israélienne sur les territoires occupés.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com