L’Arabie saoudite montre la voie «dans la présidence la plus difficile du G20»

Kirill Dmitriev est PDG du Fonds d'investissement direct russe (Photo: Kremlin.ru)
Kirill Dmitriev est PDG du Fonds d'investissement direct russe (Photo: Kremlin.ru)
Short Url
Publié le Mercredi 18 novembre 2020

L’Arabie saoudite montre la voie «dans la présidence la plus difficile du G20»

  • «Ce fut la présidence du G20 la plus difficile depuis la création du Groupe des vingt, mais je pense que les dirigeants saoudiens et particulièrement le roi Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salmane ont fait un travail formidable»
  • Le communiqué du G20 comprendra des recommandations sur le plan de la relance économique. Cependant, la reprise dépendra en grande partie de la rapidité avec laquelle les vaccins contre la Covid-19 seront disponibles

LONDRES: Kirill Dmitriev est le PDG du Fonds d'investissement direct russe, le fonds souverain du pays qui entretient des liens étroits et des investissements conjoints avec l’Arabie saoudite. Il a reçu l'Ordre du mérite du roi Abdel Aziz pour sa contribution à la coopération entre les deux pays. Il explique à Arab News ce que la Russie attend du sommet du G20.

Qu'espérez-vous voir émerger du sommet du G20 à Riyad?

Nous pensons que le G20 devrait prendre l'initiative de la coopération internationale contre la pandémie de Covid-19. À ce stade, il est clair que plusieurs vaccins efficaces constituent le seul moyen de remporter la victoire sur la pandémie.

Selon l'Organisation mondiale de la santé [OMS], dix vaccins sont actuellement en phase finale d'essais cliniques et en voie de production. Le vaccin russe Spoutnik V, basé sur la plate-forme de vecteur adénovirus humain, en fait partie.

Cependant, aucun vaccin ne sera suffisant pour le monde entier. Nous aurons besoin d'un certain nombre de solutions vaccinales, et les pays doivent développer des portefeuilles de vaccins. Les États ont besoin d’avoir à disposition plusieurs vaccins basés sur différentes technologies afin de garantir des programmes de vaccination de masse homogènes. Évidemment, les vaccins basés sur la plate-forme de vecteurs adénoviraux humains sûrs et testés devraient faire partie de ces portefeuilles.

Nous espérons que le G20 pourra publier des orientations claires sur la future politique vaccinale qui aidera les pays membres, ainsi que les pays n'appartenant pas au G20, à constituer leurs portefeuilles. Nous espérons également des décisions qui aideront à faciliter la montée en puissance de la production mondiale de vaccins afin qu'il y en ait suffisamment pour commencer la vaccination de masse dans le monde dès le début de l'année prochaine.

La présidence saoudienne s'est déroulée en pleine crise de Covid-19. Comment pensez-vous que les dirigeants saoudiens l'ont gérée?

De toute évidence, ce fut la présidence du G20 la plus difficile depuis la création du Groupe des vingt, mais je pense que les dirigeants saoudiens et, particulièrement le roi Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salmane, ont fait un travail formidable pour faire avancer l'agenda du G20. Je voudrais souligner le rôle que le G20 a joué, sous la direction de l'Arabie saoudite, dans la stabilisation des marchés pétroliers en avril 2020 en soutenant l'accord Opep+ de réduction de la production. Cette décision historique, prise au milieu de la pandémie de Covid-19, a aidé l'économie mondiale à éviter les turbulences qui auraient été inévitables si les prix du pétrole avaient chuté à 10 dollars le baril.

Si vous rédigiez le communiqué du G20, quel en serait l'élément essentiel?

Nous pensons que le communiqué du G20 comprendra des recommandations sur le plan de la relance économique. Cependant, la reprise dépendra en grande partie de la rapidité avec laquelle les vaccins contre la Covid-19 seront disponibles. La vaccination de masse aidera à reprendre l'activité économique et à renouer avec la croissance dans de nombreux secteurs de l'économie. Les marchés ont déjà montré un certain optimisme. Nous venons d’assister à un rebond, déclenché par des nouvelles positives sur les données d’efficacité des vaccins, y compris ceux de Pfizer, de Moderna et de Gamaleya (Sputnik V). Dans cet esprit, le communiqué peut également inclure des orientations sur la future politique vaccinale.

Quelle sont les dernières nouvelles sur le vaccin Spoutnik V?

Nous avons fait une annonce importante le 11 novembre disant que l'efficacité du vaccin Spoutnik V s’élève à 92%. Actuellement, en Russie, 40 000 volontaires participent à des essais cliniques de phase III en double aveugle, randomisés et contrôlés par placebo sur Spoutnik V, dont plus de 20 000 ont été vaccinés avec la première dose du vaccin et plus de 16 000 avec les deux premières doses. 

L’efficacité du vaccin a été démontrée sur la base d’une première analyse intermédiaire obtenue vingt et un jours après la première injection. Aucun événement indésirable inattendu n'a été observé au cours des essais. Le suivi des participants est en cours.

(AFP)
Sous le mandat du président Vladimir Poutine, le Royaume est devenu un partenaire stratégique important pour la Russie. (AFP)

 

Le premier enregistrement au monde du vaccin contre la Covid-19, effectué en Russie le 11 août dans le cadre du mécanisme d'autorisation d'utilisation d'urgence, a également permis à la Russie de commencer l'administration du vaccin, en dehors des essais cliniques, à des volontaires parmi des groupes à haut risque tels que les médecins et les enseignants.

Les données de recherche intermédiaires seront bientôt publiées par l'équipe du Centre Gamaleya dans l'une des principales revues médicales internationales reconnues.

Des essais cliniques sur Spoutnik V sont également en cours en Biélorussie, aux Émirats arabes unis [EAU], en Inde et au Venezuela.

Quand Spoutnik V sera-t-il disponible en grande quantité?

Le vaccin est actuellement produit sur quatre sites de production locaux: le centre Gamaleya et trois autres sociétés russes – Binnopharm, Generium et Biocad. Nous allons bientôt étendre la production à deux autres sites de production, gérés par les sociétés R-Pharm et Pharmasyntez.

Le Fonds d'investissement direct russe a signé un certain nombre de contrats qui garantissent la production internationale de Spoutnik en Inde, au Brésil, en Corée du Sud et en Chine. Nos partenaires internationaux sont capables de produire jusqu'à 500 millions de doses par an une fois le transfert de technologie terminé et tous les équipements nécessaires installés. Nous sommes en pourparlers avec plusieurs grandes sociétés pharmaceutiques du top 30 mondial sur une possible production conjointe.

Nous avons reçu des demandes préliminaires pour plus de 1,2 milliard de doses de vaccin et signé des accords avec 40 partenaires dans 27 pays. Nous prévoyons de commencer à fournir le vaccin en novembre ou en décembre après les approbations réglementaires locales. Notre plan est de fournir 32 millions de doses au Mexique, 50 millions au Brésil, 100 millions à l'Inde, 35 millions à l'Ouzbékistan, 25 millions au Népal et 25 millions à l'Argentine.

Selon notre enquête, le niveau de confiance dans un vaccin à base de vecteur adénovirus humain (plate-forme Spoutnik V) est neuf fois plus élevé que dans d'autres plates-formes de vecteurs adénoviraux non humains.

Comment voyez-vous l’évolution des relations entre l’Arabie saoudite et la Russie?

Le Royaume reste le partenaire stratégique de la Russie. Nous attendons avec impatience un partenariat à long terme avec l'Arabie saoudite sur le vaccin Spoutnik V.

Plus tôt cette année, une délégation du ministère saoudien de la Santé s'est rendue au centre Gamaleya à Moscou. Nous travaillons déjà en étroite collaboration avec un partenaire du Royaume, une société pharmaceutique de premier plan. Nous partageons régulièrement des informations sur Spoutnik V avec nos partenaires saoudiens.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


IA: Google investit 5 milliards de livres au Royaume-Uni avant la visite de Trump

Le géant américain Google a annoncé mardi un investissement de 5 milliards de livres (5,78 milliards d'euros) sur deux ans au Royaume-Uni, notamment dans un centre de données et l'intelligence artificielle (IA), en amont de la visite d'Etat de Donald Trump dans le pays. (AFP)
Le géant américain Google a annoncé mardi un investissement de 5 milliards de livres (5,78 milliards d'euros) sur deux ans au Royaume-Uni, notamment dans un centre de données et l'intelligence artificielle (IA), en amont de la visite d'Etat de Donald Trump dans le pays. (AFP)
Short Url
  • Le Royaume-Uni s'apprête à accueillir Donald Trump pour une deuxième visite d'Etat mercredi et jeudi, après une première visite en 2019 lors de son premier mandat
  • Le président américain sera accompagné par plusieurs grands patrons, notamment de la tech. Des annonces d'investissements sont attendues ainsi que la signature d'un accord technologique avec Londres

LONDRES: Le géant américain Google a annoncé mardi un investissement de 5 milliards de livres (5,78 milliards d'euros) sur deux ans au Royaume-Uni, notamment dans un centre de données et l'intelligence artificielle (IA), en amont de la visite d'Etat de Donald Trump dans le pays.

Cette somme financera "les dépenses d'investissement, de recherche et développement" de l'entreprise dans le pays, ce qui englobe Google DeepMind (le laboratoire d'IA du géant californien), a indiqué le groupe dans un communiqué.

Google ouvre mardi un centre de données à Waltham Cross, au nord de Londres, dans lequel il avait déjà annoncé l'an dernier injecter un milliard de dollars (850 millions d'euros). La somme annoncée mardi viendra aussi compléter ce financement, a précisé un porte-parole de l'entreprise à l'AFP.

Le Royaume-Uni s'apprête à accueillir Donald Trump pour une deuxième visite d'Etat mercredi et jeudi, après une première visite en 2019 lors de son premier mandat.

Le président américain sera accompagné par plusieurs grands patrons, notamment de la tech. Des annonces d'investissements sont attendues ainsi que la signature d'un accord technologique avec Londres.

Selon un responsable américain, qui s'exprimait auprès de journalistes, dont l'AFP, en amont de la visite, les annonces se porteront à "plus de dix milliards, peut-être des dizaines de milliards" de dollars.

Le gouvernement britannique avait déjà dévoilé dimanche plus d'un milliard de livres d'investissements de banques américaines dans le pays, là aussi en amont de la visite d'Etat du président Trump.

Et l'exécutif britannique a annoncé lundi que Londres et Washington allaient signer un accord pour accélérer les délais d'autorisation et de validation des projets nucléaires entre les deux pays.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, Londres redouble d'efforts pour se dégager des hydrocarbures et a fait du nucléaire l'une de ses priorités.

Le partenariat avec Washington, baptisé "Atlantic Partnership for Advanced Nuclear Energy", doit lui aussi être formellement signé lors de la visite d'État de Donald Trump.

 


La note française menacée de passer en catégorie inférieure dès vendredi

La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne. (AFP)
La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne. (AFP)
Short Url
  • La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne
  • Les marchés donnent déjà à la France une "notation implicite" bien plus basse que sa note actuelle de AA-, estime M. Morlet-Lavidalie

PARIS: Fitch sera-t-elle vendredi la première agence de notation à faire passer la note souveraine française en catégorie inférieure? Les économistes, qui le pensaient il y a quelques jours, discernent des raisons d'en douter, mais ce ne pourrait être que partie remise.

Fitch ouvre le bal des revues d'automne des agences de notation. Toutes, au vu de l'état des finances publiques françaises et de la crise politique persistante depuis la dissolution, classent la France AA- ou équivalent (qualité de dette "haute ou bonne"), avec, pour certaines comme Fitch, une "perspective négative".

Ce qui préfigure une dégradation: en ce cas, la France basculerait en catégorie A (qualité "moyenne supérieure"), et devrait verser à ceux qui investissent dans sa dette une prime de risque supérieure, accroissant d'autant les remboursements de cette dette.

Pour Eric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG School of Management, une dégradation serait "logique". D'abord parce que la situation politique n'aide pas à mettre en œuvre "un plan crédible d'assainissement budgétaire", comme Fitch l'exigeait en mars.

Mais aussi pour effacer "une incohérence" : 17 pays européens sont moins bien notés que la France alors qu'ils ont - à très peu d'exceptions près - des ratios de finances publiques meilleurs que les 5,8% du PIB de déficit public et 113% du PIB de dette publique enregistrés en France en 2024.

Coup d'envoi 

Depuis mardi, la nomination rapide à Matignon de Sébastien Lecornu pour succéder à François Bayrou, tombé la veille lors du vote de confiance, ravive l'espoir d'un budget 2026 présenté en temps et heure.

Lucile Bembaron, économiste chez Asterès, juge ainsi "plausible" que Fitch "attende davantage de visibilité politique" pour agir.

D'autant, remarque Hadrien Camatte, économiste France chez Natixis, que les finances publiques n'ont pas enregistré cette année de nouveau dérapage inattendu, et que "la croissance résiste".

L'Insee a même annoncé jeudi qu'en dépit du "manque de confiance" généralisé, celle-ci pourrait dépasser la prévision du gouvernement sortant - 0,7% - pour atteindre 0,8% cette année.

Anthony Morlet-Lavidalie, responsable France à l'institut Rexecode, observe aussi que Fitch, la plus petite des trois principales agences internationales de notation, "donne rarement le coup d'envoi" des dégradations.

Mais il estime "très probable" que la principale agence, S&P Global, abaissera le pouce lors de sa propre revue, le 28 novembre.

Selon ses calculs, la France ne sera en effet pas en mesure de réduire à moins de 5% son déficit public l'an prochain, contre les 4,6% qu'espérait François Bayrou.

Les économistes affirment cependant qu'une dégradation ne troublerait pas les marchés, "qui l'ont déjà intégrée", relève Maxime Darmet, économiste senior chez Allianz Trade.

Syndrome 

La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne.

Les marchés donnent déjà à la France une "notation implicite" bien plus basse que sa note actuelle de AA-, estime M. Morlet-Lavidalie.

Il craint des taux qui resteraient "durablement très élevés", provoquant "un étranglement progressif", avec des intérêts à rembourser captant "une part significative de la dépense publique, alors qu'on a des besoins considérables sur d'autres postes".

L'économiste décrit une France en proie au "syndrome du mauvais élève".

"Lorsqu'on avait 20/20", explique-t-il - la France était jusqu'à 2012 notée AAA, note maximale qu'a toujours l'Allemagne - "on faisait tout pour s'y maintenir. Maintenant on dit que 17/20 (AA-) ça reste une très bonne note. Bientôt ce sera +tant qu'on est au-dessus de la moyenne, c'est pas si mal+. Quand on est la France, en zone euro, on devrait quand même être un peu plus ambitieux que cela!", dit-il à l'AFP.

Pour autant, même abaissée à A+, "la dette française resterait de très bonne qualité", relativise M. Camatte, préférant souligner "la forte épargne des ménages et une position des entreprises qui reste très saine".


La précarité s'ancre dans le quotidien des Français, alerte le Secours populaire

Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier. (AFP)
Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier. (AFP)
Short Url
  • "La précarité est toujours plus ancrée en France, elle interfère dans tous les aspects de la vie, que ce soit la santé, les loisirs, la vie familiale", estime auprès de l'AFP Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire
  • "La situation en France s'est détériorée" depuis une quinzaine d'années et dernièrement "on observe une stabilisation", précise Henriette Steinberg

PARIS: La précarité s'ancre dans le quotidien des Français, touchant tous les aspects de la vie des plus fragiles, alerte jeudi le Secours Populaire, qui publie un baromètre témoignant de cette situation jugée préoccupante.

"La précarité est toujours plus ancrée en France, elle interfère dans tous les aspects de la vie, que ce soit la santé, les loisirs, la vie familiale", estime auprès de l'AFP Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire.

L'association publie un baromètre qui indique qu'un tiers des Français (31%) rencontrent des difficultés financières pour se procurer une alimentation saine permettant de faire trois repas par jour. De même 39% ont du mal à payer leurs dépenses d'électricité et 49% à partir en vacances au moins une fois par an, selon ce sondage réalisé par l'Institut Ipsos, auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population nationale âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

"La situation en France s'est détériorée" depuis une quinzaine d'années et dernièrement "on observe une stabilisation", précise Henriette Steinberg.

Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier.

Malgré un "léger mieux" constaté sur certains indicateurs lié au "ralentissement de l'inflation", ce baromètre révèle "une situation sociale toujours très préoccupante", selon le Secours populaire.

En début de semaine, la déléguée interministérielle à la prévention et la lutte contre la pauvreté, Anne Rubinstein, a évoqué des "difficultés" rencontrées par l'Etat pour résorber un taux de pauvreté qui a atteint un niveau record en 2023 en France métropolitaine.

Face à cette situation, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) a appelé mardi à une "mobilisation collective" pour "débloquer la lutte contre la précarité".

Au niveau européen, 28% de la population déclare se trouver en situation précaire, également selon ce baromètre du Secours Populaire, qui s'appuie aussi sur des échantillons de 1.000 personnes représentatifs de neuf autres pays (Allemagne, Grèce, Italie, Pologne, Royaume-Uni, Moldavie, Portugal, Roumanie, Serbie).

La part des personnes se considérant comme précaires demeure à un niveau "très alarmant" en Grèce (46%) et en Moldavie (45%), pointe le baromètre.

En 2024, le Secours populaire a soutenu 3,7 millions de personnes en France. L'association fournit notamment de l'aide alimentaire et organise des activités pour différents publics pour rompre l'isolement.