Arabie saoudite: De fortes averses perturbent les vols à Djeddah, la pluie continuera jusqu'à mardi

Une pluie incessante s'abat sur Riyad vendredi (Photo, AN / Basheer Saleh).
Une pluie incessante s'abat sur Riyad vendredi (Photo, AN / Basheer Saleh).
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Publié le Samedi 31 décembre 2022

Arabie saoudite: De fortes averses perturbent les vols à Djeddah, la pluie continuera jusqu'à mardi

  • Le Royaume a relevé le niveau d'alerte aux pluies, le Centre national de météorologie ayant émis un avertissement tard dans la soirée de jeudi et la défense civile ayant envoyé des SMS aux habitants vendredi
  • La direction de la défense civile a recommandé aux résidents de prendre les plus grandes précautions et mesures de sécurité en raison de la persistance du mauvais temps

RIYAD: De fortes averses jeudi et vendredi ont perturbé les vols à destination et en provenance de Djeddah. La pluie qui s'est abattue sur plusieurs villes d'Arabie saoudite, dont Riyad, a contraint les habitants à rester à l'intérieur.

L'aéroport international Roi Abdelaziz a annoncé que plusieurs vols avaient été retardés en raison des conditions météorologiques, demandant aux passagers de se mettre en contact avec les autorités compétentes et les compagnies aériennes afin d'obtenir un report de date.

À cause du mauvais temps, plusieurs zones de Djeddah ont également été inondées, et la ville a préparé des équipements et de la main-d'œuvre pour faire face à toute urgence.

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Une pluie incessante s'abat sur Riyad vendredi (Photo, AN / Basheer Saleh).

Le Royaume a relevé le niveau d'alerte aux pluies, le Centre national de météorologie ayant émis un avertissement tard dans la soirée de jeudi et la Défense civile ayant envoyé des SMS aux habitants vendredi.

Iffat Aabroo, une résidente de Riyad, a déclaré à Arab News: «L'alerte météo est restée active au milieu de la pluie battante. J'ai reçu un message de la défense civile vendredi, qui disait: Les prévisions reçues du Centre national de météorologie indiquent des précipitations de modérées à fortes dans la région de Riyad, qui comprend la capitale Riyad, Al-Kharj, Al-Muzahimiyah, Quwayiyah, Majmaah, Zulfi, Al-Ghat, Shaqra, Ramah, Dawadmi, Afif, Layla Al-Aflaj et Wadi Al-Dawasir, de vendredi à samedi. Qu'Allah en fasse une pluie de bien et de bénédiction. Votre coopération est notre objectif. Votre sécurité est notre but.»

FAIT MARQUANT

Les averses, accompagnées de vents actifs, s'abattront sur certaines parties des régions de Hail et de Médine, avec du brouillard pendant la nuit et tôt le matin à Jazan, Asir, Baha, Najran, Tabuk, les frontières nord, Jawf, Hail, Qassim et les parties nord des régions de l'Est et de Riyad, selon le rapport.

Dans ses prévisions de vendredi, le Centre national de météorologie a déclaré: «Des averses orageuses modérées à torrentielles, accompagnées de vents actifs, sont encore prévues dans certaines parties des régions de Jazan, Asir, Baha, Qassim, de l'Est et de La Mecque.»

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Des pluies incessantes s'abattent sur Riyad vendredi (Photo, AN / Basheer Saleh).

Le rapport a ajouté que des averses, accompagnées de vents actifs, s'abattront sur certaines parties des régions de Hail et de Médine, avec du brouillard pendant la nuit et tôt le matin à Jazan, Asir, Baha, Najran, Tabuk, les frontières nord, Jawf, Hail, Qassim et les parties nord des régions de l'Est et de Riyad

Le Centre national de météorologie a publié sur Twitter que le quartier de Basateen à Djeddah a enregistré le plus haut niveau de précipitations avec 54,2 mm, suivi de l'aéroport international Roi Abdelaziz avec 48 mm.

Le rapport a montré que le mouvement du vent de surface en mer Rouge sera de nord-est à nord-ouest à une vitesse de 20-40 km par heure sur la partie nord et d'est à sud-est, tournant progressivement au sud, à une vitesse de 20-40 km par heure sur les parties sud et centrale, atteignant plus de 50 km par heure avec des orages.

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Un habitant se protégeant de la pluie incessante, vendredi à Riyadh (Photo, AN / Basheer Saleh).

Le mouvement du vent de surface dans le Golfe Arabique sera de nord à nord-est, à une vitesse de 18-38 km par heure sur la partie sud, et de nord-ouest à nord à une vitesse de 18-38 km par heure sur la partie nord.

Le Centre national de météorologie a émis mercredi un avertissement de temps violent, avec des pluies modérées à fortes qui devraient commencer jeudi et se poursuivre au moins jusqu'à mardi, potentiellement accompagnées de grêle, de nuages de poussière, de faible visibilité et de fortes vagues le long des côtes.

«On s'attend à ce que l'effet de la situation commence jeudi soir, et que son intensité augmente vendredi et samedi. Avec des pluies de moyennes à fortes, avec du flux de pluies torrentielles dans les régions de La Mecque, Djeddah, Rabigh, Taif, Al-Jamum, Al-Kamil, Bahra, Khulais, Al-Laith, Al-Qunfudhah, Al-Ardiyat, Adham Al-Baha (Al-Baha, Baljurashi, Al-Mandaq, Al-Qura, Qilwa, Al-Makhwah, Al-Aqiq, Bani Hassan, Al-Hajjrah et Ghamid Al-Zanad), et Asir (Al-Namas, Balqarn, Al-Majardah, Muhail, Bariq, Tanumah, Al-Barak et Bisha)», a averti le Centre national de météorologie.

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Des pluies incessantes s'abattent sur Riyad vendredi (Photo, AN / Basheer Saleh).

Le centre a également exhorté le public à consulter son site Web et ses comptes de réseaux sociaux pour obtenir les dernières informations sur les intempéries et les zones susceptibles d'être les plus touchées. Il a également appelé tout le monde à tenir compte des avertissements liés à la météo et à suivre toutes les instructions émises par les autorités.

Les autorités concernées à travers le Royaume continuent leur assistance 24 heures sur 24 et ont conseillé aux gens d'être prudents pendant la pluie et de ne pas quitter leurs maisons sauf en cas d'urgence.

La direction de la défense civile a recommandé aux résidents de prendre les plus grandes précautions et mesures de sécurité en raison de la persistance du mauvais temps.

Elle a également exhorté la population à respecter les consignes de sécurité et les directives, notamment en conduisant avec une prudence accrue sur les routes glissantes.

Le centre de gestion des crises et des catastrophes de la région de La Mecque a souligné l'importance de ne pas quitter son domicile sauf si cela est indispensable.

«Les gens doivent faire attention et ne pas s'approcher des sites où l'eau de pluie s'accumule afin d’assurer leur sécurité», a conseillé le centre.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La diplomatie française estime qu'Israël doit faire preuve de « la plus grande retenue » au Liban

Le drapeau français flotte sur le lac d'Enghien, à Enghien-les-Bains, dans la banlieue nord de Paris, le 25 avril 2025. (Photo Thibaud MORITZ / AFP)
Le drapeau français flotte sur le lac d'Enghien, à Enghien-les-Bains, dans la banlieue nord de Paris, le 25 avril 2025. (Photo Thibaud MORITZ / AFP)
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  • l'armée israélienne continue de mener des frappes au Liban, affirmant viser des combattants et des infrastructures du mouvement libanais, Hezbollah.
  • Le Liban avait alors demandé à Washington et Paris, garants de l'accord de cessez-le-feu, de « contraindre Israël à cesser immédiatement ses attaques ».

PARIS : La France a exhorté mercredi Israël « à faire preuve de la plus grande retenue » au Liban après la frappe israélienne qui a touché Beyrouth dimanche dernier, et a souligné que le démantèlement des sites militaires du Hezbollah revenait « exclusivement aux forces armées libanaises ».

Malgré un cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre après plus d'un an de guerre entre Israël et le Hezbollah, l'armée israélienne continue de mener des frappes au Liban, affirmant viser des combattants et des infrastructures du mouvement libanais, très affaibli, qui affirme de son côté respecter l'accord.

Le week-end dernier, Israël a assuré avoir visé un entrepôt de missiles.

Le Liban avait alors demandé à Washington et Paris, garants de l'accord de cessez-le-feu, de « contraindre Israël à cesser immédiatement ses attaques ».

« La France rappelle que le respect du cessez-le-feu s'impose à toutes les parties sans exception afin de garantir la sécurité des populations civiles des deux côtés de la Ligne bleue », la frontière de facto délimitée par les Nations unies, a souligné mercredi Christophe Lemoine, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

« La France appelle donc Israël à faire preuve de la plus grande retenue et à se retirer au plus vite des cinq points toujours occupés sur le territoire libanais », a-t-il ajouté lors d'un point presse.

Une commission regroupant le Liban, Israël, les États-Unis, la France et l'ONU est chargée de superviser l'application du cessez-le-feu.

Beyrouth presse la communauté internationale de faire pression sur Israël pour qu'il mette fin à ses attaques et se retire des cinq positions frontalières où il s'est maintenu dans le sud du pays, malgré l'accord.


Les services de sécurité des Émirats déjouent un transfert illégal d'armes vers le Soudan

Les autorités ont saisi environ cinq millions de munitions de type Goryunov (7,62 x 54 mm) retrouvées dans l'avion. (AFP)
Les autorités ont saisi environ cinq millions de munitions de type Goryunov (7,62 x 54 mm) retrouvées dans l'avion. (AFP)
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  • Les services de sécurité ont réussi à empêcher le transfert d'une quantité d'équipements militaires aux forces armées soudanaises 
  • Les prévenus ont été arrêtés lors d'une inspection de munitions dans un avion privé dans l'un des aéroports du pays

ABU DHABI: Les services de sécurité des Émirats arabes unis ont déjoué une tentative de transfert illégal d'armes et d'équipements militaires aux forces armées soudanaises, a déclaré mercredi le procureur général des Émirats arabes unis, Hamad Saif al-Chamsi.

M. Al-Chamsi a déclaré que les services de sécurité avaient réussi à empêcher le transfert d'une quantité d'équipements militaires aux forces armées soudanaises après l'arrestation de membres d'une cellule impliquée dans la médiation non autorisée, le courtage et le trafic illicite d'équipements militaires, sans avoir obtenu les licences nécessaires auprès des autorités compétentes.

Les prévenus ont été arrêtés lors d'une inspection de munitions dans un avion privé dans l'un des aéroports du pays.

L'avion transportait environ cinq millions de munitions de type Goryunov (54,7 x 62 mm).

Les autorités ont également saisi une partie du produit financier de la transaction en possession de deux suspects dans leurs chambres d'hôtel.

M. Al-Chamsi a déclaré que l'enquête avait révélé l'implication de membres de la cellule des chefs militaires soudanais, notamment l'ancien chef des services de renseignement Salah Gosh, un ancien officier de l'agence de renseignement, un ancien conseiller du ministre des Finances et une personnalité politique proche du général Abdel Fattah al-Burhan et de son adjoint Yasser al-Atta. Plusieurs hommes d'affaires soudanais ont également été impliqués.

Selon les enquêteurs, les membres de la cellule ont conclu un marché d'équipement militaire portant sur des fusils Kalachnikov, des munitions, des mitrailleuses et des grenades d'une valeur de plusieurs millions de dollars.

Les armes ont été transférées de l'armée soudanaise à une société d'importation des Émirats arabes unis en utilisant la méthode de transfert des HAWALADARS.

La transaction a été facilitée par l'intermédiaire d'une société appartenant à un membre fugitif de la cellule travaillant pour les forces armées soudanaises, en coordination avec le colonel Othman al-Zubair, responsable des opérations financières au sein de l'armée soudanaise.

De faux contrats et de fausses factures commerciales ont été utilisés pour prétendre que les paiements concernaient un contrat d'importation de sucre.

L'enquête a conclu que ces transactions avaient été effectuées à la demande du comité d'armement des forces armées soudanaises, présidé par Al-Burhan et son adjoint Al-Atta, en toute connaissance de cause et avec leur approbation. Les membres de la cellule ont été directement chargés de négocier et de finaliser les transactions par Ahmed Rabie Ahmed al-Sayed, une personnalité politique proche du commandant en chef soudanais et responsable de la délivrance des certificats et des approbations des utilisateurs finaux.

Les enquêteurs ont confirmé que Salah Gosh jouait un rôle central dans la gestion du trafic illégal d'équipements militaires aux Émirats arabes unis, en coordination avec d'autres membres de la cellule.

Le groupe a réalisé une marge bénéficiaire de 2,6 millions de dollars (1 dollar = 0,88 euro) par rapport à la valeur réelle des deux transactions, qu'il s'est répartie entre lui et plusieurs complices. La part de Gosh a été retrouvée en possession du suspect Khalid Youssef Mukhtar Youssef, ancien officier de renseignement et ex-chef de cabinet de Gosh.

La cargaison saisie était arrivée à l'aéroport des Émirats arabes unis à bord d'un avion privé en provenance d'un pays étranger.

L'avion s'était posé pour faire le plein et avait officiellement déclaré qu'il transportait un lot de fournitures médicales.

Cependant, la cargaison militaire a été découverte sous la supervision du ministère public, sur la base de mandats judiciaires émis par le procureur général.

Les autorités ont également saisi des copies des contrats relatifs aux deux transactions, de faux documents d'expédition, ainsi que des enregistrements audio et des messages échangés entre les membres de la cellule.

L'enquête a permis de découvrir plusieurs sociétés appartenant à un homme d'affaires soudano-ukrainien, dont une opérant aux Émirats arabes unis.

Ces sociétés ont fourni à l'armée soudanaise des armes, des munitions, des grenades et des drones, en collaboration avec les membres de la cellule et le responsable financier de l'armée.

L'une des sociétés figure sur la liste des sanctions américaines.

Les enquêtes en cours ont révélé que les intérêts financiers et les profits du groupe sont étroitement liés à la poursuite du conflit interne au Soudan.

Le procureur général a souligné que cet incident représentait une grave atteinte à la sécurité nationale des Émirats arabes unis, en faisant de leur territoire une plateforme pour le trafic illégal d'armes à destination d'un pays en proie à des troubles civils, en plus de constituer des infractions pénales punissables par la loi.

Il a conclu en déclarant que le ministère public poursuivait ses procédures d'enquête en vue de déférer les suspects à une procédure judiciaire d'urgence.

Les résultats définitifs seront annoncés à la fin de l'enquête.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Retailleau engage la procédure de dissolution d'Urgence Palestine

Le ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau intervient lors d'un débat sur le narcotrafic à l'Assemblée nationale française à Paris, le 29 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Le ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau intervient lors d'un débat sur le narcotrafic à l'Assemblée nationale française à Paris, le 29 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
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  • A la veille du 1er mai, Bruno Retailleau a annoncé  mecredi l'engagement de la procédure de dissolution du groupe Urgence Palestine.
  • Le groupe organise régulièrement des manifestations, qui ont parfois été interdites par les autorités.

PARIS : A la veille du 1er mai, Bruno Retailleau a annoncé  mecredi l'engagement de la procédure de dissolution du groupe Urgence Palestine, ainsi que de Lyon Populaire, qui appartient à l'ultra droite, après avoir lancé mardi celle du groupe antifasciste La Jeune Garde.

Invité de CNews/Europe 1, le ministre de l'Intérieur a justifié la dissolution d'Urgence Palestine en affirmant qu'il fallait « taper sur les islamistes ». « L'islamisme est une idéologie qui essaie d'instrumentaliser une religion. Il y a une défiguration de la foi », a-t-il dit.

« Il ne faut pas défigurer la juste cause des Palestiniens », a poursuivi M. Retailleau, qui a insisté sur le fait que « beaucoup de nos compatriotes musulmans professent une foi parfaitement compatible avec les valeurs de la République ».

Créé au lendemain de l'attaque sans précédent du Hamas dans le sud d'Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza, le collectif Urgence Palestine dit rassembler « des citoyens, des organisations et mouvements associatifs, syndicaux et politiques mobilisés pour l'auto-détermination du peuple palestinien ». 

Le groupe organise régulièrement des manifestations, qui ont parfois été interdites par les autorités.

« À l'heure où le peuple palestinien est confronté au génocide, à la famine, où les Israéliens cherchent à détruire et à anéantir le peuple palestinien, que fait le gouvernement français ? Il veut dissoudre notre collectif, c'est insupportable », a réagi Omar Al Soumi, l'un des militants d'Urgence Palestine.

« C'est la réalité d'une France complice du génocide », a-t-il accusé dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.

Urgence Palestine a reçu de nombreux messages de soutien de la part d'organisations de l'extrême gauche et de la gauche radicale. 

« Non à la dissolution d'Urgence Palestine », a écrit sur Instagram le Nouveau Parti Anticapitaliste, dénonçant « des prétextes pour faire taire les voix solidaires avec la Palestine ! ».

L'eurodéputée insoumise Rima Hassan a également critiqué les dissolutions engagées contre la Jeune Garde et Urgence Palestine.

« La dérive autoritaire et fasciste de Macron est aussi réelle, tangible et concrète », a-t-elle réagi sur X.

Tsedek!, qui se présente comme un « collectif juif décolonial », a aussi apporté son soutien à ces deux organisations.

« Le gouvernement qui appelle à la dissolution d’Urgence Palestine, c’est la République qui reprend ses droits et réaffirme que l’antisémitisme ne passera pas en France », s'est au contraire félicitée Sarah Aizenman, présidente du collectif « Nous vivrons », auprès de l'AFP. 

« Cette organisation ne défend pas les droits des Palestiniens, elle soutient une organisation terroriste », a accusé Mme Aizenman.

Les annonces de procédures de dissolution contre La Jeune Garde et Urgence Palestine interviennent à la veille des rassemblements du 1er-Mai et pourraient tendre le climat des manifestations, notamment à Paris, selon un haut responsable de la police.

Le ministre de l'Intérieur et le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, ont par avance prévenu qu'aucun débordement ne serait toléré.

Environ 15 000 personnes sont attendues jeudi pour la manifestation parisienne.