L'explosion à Djeddah causée par un «missile terroriste Houthi»

Une image satellite de Planet Labs Inc. annotée par TankerTrackers.com ce lundi 23 novembre 2020, montre un réservoir endommagé et une mousse anti-incendie au sol dans une installation de la Saudi Arabian Oil Co. à Djeddah, en Arabie saoudite (Photo, AP)
Une image satellite de Planet Labs Inc. annotée par TankerTrackers.com ce lundi 23 novembre 2020, montre un réservoir endommagé et une mousse anti-incendie au sol dans une installation de la Saudi Arabian Oil Co. à Djeddah, en Arabie saoudite (Photo, AP)
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Publié le Mardi 24 novembre 2020

L'explosion à Djeddah causée par un «missile terroriste Houthi»

  • L'attaque s’inscrit dans le cadre d’une série d’agressions contre les installations pétrolières dans le Royaume
  • L’explosion a provoqué un incendie dans un réservoir de carburant à la station de distribution de produits pétroliers

RIYAD: Un missile tiré par des militants Houthis au Yémen a provoqué une explosion et un incendie dans une station de distribution de carburant près de Djeddah lundi.

L’explosion a eu lieu à 3 h 50 du matin et a provoqué un incendie dans un réservoir de carburant à la station de distribution de produits pétroliers, au nord de la ville, a déclaré le ministère de l’Énergie saoudien.

L'explosion est le résultat «d'une attaque terroriste par missile», a déclaré le ministère.

Les équipes de lutte contre les incendies ont réussi à éteindre les flammes. Aucune blessure ni perte de vie n'ont été causées par l’attaque, et l’approvisionnement en carburant des clients de Saudi Aramco n’a pas été affecté.

La coalition arabe, qui lutte pour restaurer le gouvernement internationalement reconnu au Yémen a déclaré que les responsables ont des comptes à rendre.

«La milice terroriste Houthie soutenue par l'Iran a été formellement identifiée comme coupable dans cette lâche attaque terroriste», a affirmé le porte-parole de la coalition, le général-brigadier Turki Al-Maliki.

L’attaque, a-t-il dit, n’est pas seulement une attaque contre les biens nationaux de l’Arabie saoudite, «mais aussi contre le cœur de l’économie global et ses routes d’approvisionnement, ainsi que la sécurité de l’énergie du monde».

Il a déclaré que l'attaque s’inscrit dans le cadre d’une série d’agressions contre les installations pétrolières dans le Royaume. Un missile de croisière et des drones ont notamment attaqué Abqaiq et Khurais, l'année dernière. Ces actes ont été initialement revendiqués par les Houthis, bien que les preuves montrent qu'elles proviennent directement de l’Iran.

«Des preuves étayées ont prouvé l'implication directe du régime iranien dans ces attaques terroristes, utilisant des armes conventionnelles perfectionnées de fabrication iranienne», a précisé Al-Maliki.

Il a affirmé que la coalition agirait pour protéger les civils ainsi que les infrastructures civiles.

«Tous les éléments terroristes qui ont participé au complot et à l'exécution de ces opérations terroristes hostiles contre des civils et des objectifs civils seront traduits en justice, conformément au droit international humanitaire coutumier», a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Le Qatar et le Royaume-Uni demandent un cessez-le-feu immédiat à Gaza

Des camions chargés d'aide humanitaire attendent l'autorisation du côté égyptien du point de passage de Rafah avec la bande de Gaza, pour se diriger vers le territoire palestinien assiégé, le 3 août 2025. (File/AFP)
Des camions chargés d'aide humanitaire attendent l'autorisation du côté égyptien du point de passage de Rafah avec la bande de Gaza, pour se diriger vers le territoire palestinien assiégé, le 3 août 2025. (File/AFP)
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  • L'émir du Qatar et le Premier ministre britannique ont souligné l'urgence d'acheminer l'aide humanitaire à Gaza
  • L'émir du Qatar, Cheikh Tamim Al-Thani, et le Premier ministre britannique, Keir Starmer, ont souligné la nécessité urgente d'un cessez-le-feu immédiat à Gaza lors d'un appel téléphonique mercredi


DUBAI : L'émir du Qatar, Cheikh Tamim Al-Thani, et le Premier ministre britannique, Keir Starmer, ont souligné la nécessité urgente d'un cessez-le-feu immédiat à Gaza lors d'un appel téléphonique mercredi, selon l'Agence de presse du Qatar.

Ils ont également appelé à l'acheminement rapide de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza assiégée. Les deux dirigeants se sont dits préoccupés par l'aggravation de la situation dans les territoires palestiniens occupés. Ils ont souligné l'importance de la protection des civils et de la résolution de la crise humanitaire.

L'appel a également porté sur les relations bilatérales. Le cheikh Tamim et M. Starmer ont discuté des moyens de renforcer la coopération entre le Qatar et le Royaume-Uni dans divers secteurs.


Israël devrait approuver l'extension de l'offensive à Gaza alors que les alertes à la famine s'intensifient

Un soldat israélien circule dans un véhicule militaire à la frontière sud d'Israël avec la bande de Gaza, le 20 mai 2025. (File/AFP)
Un soldat israélien circule dans un véhicule militaire à la frontière sud d'Israël avec la bande de Gaza, le 20 mai 2025. (File/AFP)
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  • L'offensive israélienne prévue pourrait déplacer jusqu'à un million de Palestiniens au cours des cinq prochains mois, selon les médias
  • Le plan, soutenu par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, commencerait par une offensive sur la ville de Gaza et les camps de réfugiés centraux, poussant une grande partie de la population vers le sud en direction de la zone humanitaire de Mawasi

DUBAI: Israël devrait approuver jeudi un nouveau plan militaire progressif visant à s'emparer de vastes parties de la bande de Gaza, ce qui pourrait entraîner le déplacement de près d'un million de Palestiniens au cours des cinq prochains mois, selon les médias israéliens.

Le plan, soutenu par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, commencerait par une offensive sur la ville de Gaza et les camps de réfugiés centraux, poussant une grande partie de la population vers le sud en direction de la zone humanitaire de Mawasi, selon le Times of Israel.

L'objectif serait de détruire ce qui reste du Hamas et d'accroître la pression sur le groupe pour qu'il libère les quelque 50 otages encore détenus à Gaza, dont une vingtaine seraient encore en vie.

Malgré les inquiétudes internes, notamment les avertissements de hauts responsables militaires israéliens selon lesquels une telle opération pourrait mettre en danger les otages, M. Netanyahou devrait obtenir un soutien suffisant de la part du cabinet de sécurité de haut niveau, qui se réunit jeudi soir.

Pendant ce temps, les agences humanitaires mettent en garde contre l'aggravation de la crise dans l'enclave. Un observateur mondial de la faim a décrit la situation comme un "scénario de famine", la famine se propageant, les enfants de moins de cinq ans mourant de causes liées à la faim et l'accès humanitaire étant toujours sévèrement restreint.

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) a indiqué que la consommation alimentaire à Gaza avait atteint son niveau le plus bas depuis le début de la guerre. Depuis cette semaine, 81 % des ménages ont une consommation alimentaire insuffisante, soit plus du double des 33 % enregistrés en avril.

Un fonctionnaire de l'Union européenne a déclaré à Reuters que des progrès limités avaient été réalisés, notamment en ce qui concerne l'augmentation des livraisons de carburant, la réouverture des routes et la réparation des infrastructures. Toutefois, il a averti que l'absence de conditions de sécurité sur le terrain continue d'entraver gravement la distribution de l'aide à grande échelle.

Malgré l'inquiétude croissante de la communauté internationale, le conflit ne montre aucun signe de ralentissement, avec l'escalade des plans militaires d'un côté et l'aggravation des indicateurs humanitaires de l'autre.


L'Arabie saoudite et l'Irak signent un protocole d'accord pour lutter contre le trafic de stupéfiants

L'accord a été signé par le ministre saoudien de l'intérieur, le prince Abdulaziz bin Naif, et le ministre irakien de la santé et président de la commission suprême de contrôle des drogues, Saleh Mahdi Al-Hasnawi. (AFP)
L'accord a été signé par le ministre saoudien de l'intérieur, le prince Abdulaziz bin Naif, et le ministre irakien de la santé et président de la commission suprême de contrôle des drogues, Saleh Mahdi Al-Hasnawi. (AFP)
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  • Le protocole d'accord souligne les efforts conjoints pour lutter contre le commerce illicite de stupéfiants, de substances psychotropes et de précurseurs chimiques, a rapporté l'Agence de presse saoudienne
  • L'agence de presse irakienne a indiqué que l'accord comprenait 17 articles clés couvrant un large éventail de mesures de coopération

Le protocole d'accord souligne les efforts conjoints pour lutter contre le commerce illicite de stupéfiants, de substances psychotropes et de précurseurs chimiques, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.
DUBAI : L'Arabie saoudite et l'Irak ont signé mercredi à Riyad un protocole d'accord visant à renforcer la coopération dans la lutte contre le trafic de drogue et la contrebande.

Le protocole d'accord souligne les efforts conjoints pour lutter contre le commerce illicite de stupéfiants, de substances psychotropes et de précurseurs chimiques, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

L'agence de presse irakienne a indiqué que l'accord comprenait 17 articles clés couvrant un large éventail de mesures de coopération telles que l'échange de renseignements, la formation technique, les systèmes d'alerte précoce et l'élaboration de stratégies conjointes de prévention et de surveillance. L'accord met également l'accent sur le renforcement de la coordination aux postes frontières, où les deux pays sont confrontés à des défis croissants liés à la contrebande transfrontalière.

L'accord a été signé par le ministre saoudien de l'intérieur, le prince Abdulaziz bin Naif, et le ministre irakien de la santé et président de la commission suprême de contrôle des drogues, Saleh Mahdi Al-Hasnawi.

La cérémonie de signature, à laquelle assistait l'ambassadrice d'Irak en Arabie saoudite, Safia Al-Suhail, intervient alors que la région s'inquiète de plus en plus de l'augmentation des crimes liés à la drogue et de leur impact sur la santé publique et la sécurité nationale.

Le ministère irakien de la santé a déclaré que l'accord reflétait "l'approfondissement des liens bilatéraux et de l'intégration institutionnelle" entre les deux pays dans la lutte contre l'une des menaces transnationales les plus urgentes de la région.