Conférence Leap: Les ambitions technologiques saoudiennes à l'honneur

Conférence Leap: Les ambitions technologiques saoudiennes à l'honneur
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Publié le Mardi 07 février 2023

Conférence Leap: Les ambitions technologiques saoudiennes à l'honneur

  • Plus de 100 000 innovateurs, investisseurs et experts du monde entier se retrouveront à Riyad pour participer à l'événement de quatre jours
  • La conférence Leap coïncide avec DeepFest, un événement saoudien sur l'intelligence artificielle

RIYAD: L'intelligence artificielle, l'économie numérique et les métavers numériques sont sans doute des termes que les amateurs de technologie pourraient entendre lors d'une conférence à Séoul ou dans la Silicon Valley. Mais cette semaine, c'est à Riyad, la capitale saoudienne, que les avancées de demain seront à l'honneur.
Du 6 au 9 février, plus de 100 000 innovateurs et experts en matière de technologie se réuniront pour la deuxième conférence Leap, une plate-forme mondiale pour les professionnels de la technologie provenant des quatre coins du monde.
Parallèlement à la conférence Leap se tiendra DeepFest, le premier événement sur l'intelligence artificielle organisé par l'Autorité saoudienne des données et de l'intelligence artificielle. Ces deux événements témoignent de la volonté du Royaume de se positionner parmi les pays les plus avancés en matière de nouvelles technologies.
Selon l'agence de presse saoudienne, RIyad prévoit de consacrer plus de 24 milliards de dollars (1 dollar = 0,93 euro) à diverses technologies d'ici 2025.

Investir pour former les employés du secteur public à l'utilisation des données permet d'améliorer leur efficacité (Photo fournie).

Lors de l'édition précédente de la conférence Leap, le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah al-Swaha, a annoncé que le Royaume allait investir 6,4 milliards de dollars dans les technologies et l'entrepreneuriat afin de consolider sa position de première économie numérique de la région du Moyen-Orient et Afrique du Nord.
La croissance de l'industrie technologique saoudienne, conformément aux objectifs de la Vision 2030, permet au Royaume de diversifier son économie en s'éloignant des revenus du pétrole et du gaz.
Selon le rapport de 2022 d'Economist Intelligence, l'Arabie saoudite a été l'économie à la croissance la plus rapide dans le monde en 2022, «dépassant les géants asiatiques que sont la Chine, l'Inde, l'Indonésie et la Corée du Sud, mais aussi le G7 qui connaît des difficultés tout comme d'autres grandes économies émergentes».

En chiffres

2,5% du PIB: Investissement dans le secteur de la recherche et du développement en Arabie Saoudite d'ici 2040
16 milliards de dollars: Croissance prévue du PIB du Royaume grâce aux investissements dans les technologies d'ici 2030
24,7 milliards de dollars: Dépenses prévues pour les technologies en Arabie saoudite d'ici 2050

 

L'année dernière, la conférence inaugurale de Leap a battu des records en devenant le plus grand événement de la tech jamais organisé dans le monde. Cette année s'annonce tout aussi importante. De grands professionnels de l'industrie de la tech venus des quatre coins du monde seront au rendez-vous à Riyad.
«Les derniers investissements de l'Arabie saoudite dans son économie numérique, ainsi que dans son secteur des technologies de l'information et de la communication, ont contribué à consolider sa position de premier marché des technologies de l'information et de la communication au Moyen-Orient et en Afrique du Nord», déclare à Arab News Imad Abuizz, responsable des plateformes numériques et technologiques au cabinet de conseil en gestion d'entreprise PwC Middle East.
Depuis l'annonce de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite il y a sept ans, le Royaume a lancé une série d'initiatives qui font de la technologie un outil de réforme sociale et économique.
Les programmes stratégiques de la Vision 2030 sont axés sur la régénération de l'infrastructure numérique du pays afin de stimuler la croissance économique et les connaissances et de faciliter la vie quotidienne. L'Arabie saoudite s'est ainsi engagée à investir chaque année 2,5% de son PIB dans les secteurs du développement, de la recherche et de l'innovation d'ici 2040.
Les projets du Royaume en matière de technologie sont soutenus par l'Autorité saoudienne des données et de l'intelligence artificielle, créée par décret royal en août 2019.
La même année, le gouvernement saoudien a lancé Absher, une application pour smartphone qui permet aux citoyens et aux résidents en Arabie saoudite d'accéder à un ensemble de services publics.
«Les dépenses gouvernementales attestent d'un grand intérêt pour le numérique», explique à Arab News Fadi Komati, responsable du conseil en gouvernement numérique chez PwC Middle East. «La raison pour laquelle le secteur évolue si rapidement est que la majorité de la population est jeune, et est prête à aller de l'avant et à faire évoluer les technologies de pointe.»
«La transformation numérique du gouvernement et son investissement prolongé dans les technologies de l'information et de la communication et dans l'innovation ouvrent la voie à de nombreuses opportunités, tant pour le secteur privé que pour le secteur public.»
M. Komati précise que les investissements du gouvernement dans la tech «encouragent le secteur privé à se développer, ce qui stimule et incite les entreprises internationales à visiter et à s'implanter en Arabie saoudite».
«Les progrès accrus du secteur privé dans le domaine de la technologie en Arabie saoudite sont le résultat des investissements du gouvernement dans le domaine», souligne-t-il.
«En ce qui concerne l'Arabie saoudite, tous les giga-projets lancés, tels que Neom, sont axés sur l'innovation technologique. Chaque giga-projet a une partie financière qui investit dans la technologie. Saudi Aramco a également son propre fonds d'investissement dans la technologie», explique à Arab News l'entrepreneur saoudien Hussein Attar, PDG de la société d'investissement privée Tech Invest Com.

Scène de la conférence Leap 2022 (Photo fournie).

«L'infrastructure technologique du Royaume, les avancées importantes dans le domaine de l'intelligence artificielle et les critères d'exigence demandés par les autorités gouvernementales encouragent les entreprises du secteur à se brancher et à prospérer sur un marché de premier plan au niveau régional», a déclaré à Arab News le Dr Turki Almugaiteeb, expert saoudien en développement technologique et en innovation.
L'Arabie saoudite a également signé un nombre de partenariats avec des fournisseurs mondiaux d'intelligence artificielle afin de trouver des solutions pratiques aux problèmes quotidiens, indique M. Komati. «L'intelligence artificielle occupe une place prépondérante dans l'agenda de l'Arabie saoudite, pour son usage multiple à travers de nombreux autres secteurs».
L'investissement dans la tech et les nombreuses voies explorées par le Royaume en matière de croissance et d'innovation technologiques ont également pour objectif d'éduquer et d'offrir une meilleure vie à ses citoyens, à ses résidents et à tous les visiteurs de l'Arabie saoudite.
Selon M. Almugaiteeb, les ingrédients clés de l'ascension de l'Arabie saoudite au rang de géant de la technologie sont «les formidables ressources humaines développées dans le Royaume, associées à de jeunes Saoudiens instruits dans ce domaine, dont beaucoup ont acquis une expérience à l'étranger».
Lors de la conférence Leap l'année dernière, Saudi Aramco a annoncé le lancement d'un programme d'investissement d'un milliard de dollars dans des start-ups en développement, par l'intermédiaire du fonds de soutien à l'entrepreneuriat Prosperity 7 Ventures. Pour sa part, NEOM Tech & Digital Holding Co. a déclaré consacrer un milliard de dollars aux futures technologies et lancer la nouvelle plateforme d'intelligence artificielle M3LD ainsi que le métavers XVRS.
L'investissement dans la technologie en Arabie saoudite revêt également une importance capitale pour les objectifs environnementaux du pays. En octobre 2022, lors de la sixième édition de la Future Investment Initiative, Aramco a dévoilé un fonds de 1,5 milliard de dollars, l'un des plus grands fonds de capital-risque au monde consacré au développement durable.
Des données récentes démontrent la montée en puissance saoudienne en tant que centre mondial, tant au niveau régional qu'international, dans les secteurs privé et public. Selon le 2022 Saudi Arabia Venture Capital Report produit par Magnitt, le Royaume est l'un des marchés émergents qui a enregistré une croissance annuelle proche de la barre du milliard de dollars.
L'évolution technologique de l'Arabie saoudite est enfin un moyen pour le pays de se connecter à la région et au monde entier. L'intelligence artificielle, qui a récemment fait l'objet d'une attention particulière au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, est essentielle à la croissance du Royaume dans le domaine de la technologie.
En septembre 2022, la Société saoudienne pour l'intelligence artificielle du Fonds d'investissement public saoudien a annoncé un investissement de 776 millions de dollars dans une coentreprise avec la société chinoise SenseTime pour développer l'écosystème de l'intelligence artificielle en Arabie saoudite.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Forum d’affaires franco-saoudien lance la quatrième cohorte « Booster Grow Global » à Riyad

Nicolas Forissier, ministre délégué au Commerce extérieur et à l’Attractivité économique. (Photo: Arab News en français)
Nicolas Forissier, ministre délégué au Commerce extérieur et à l’Attractivité économique. (Photo: Arab News en français)
Le Dr Majid Al-Qasabi, ministre saoudien du Commerce, souligne la transformation économique du Royaume et l’importance du partenariat stratégique avec la France. (Photo: Arab News en français)
Le Dr Majid Al-Qasabi, ministre saoudien du Commerce, souligne la transformation économique du Royaume et l’importance du partenariat stratégique avec la France. (Photo: Arab News en français)
Participants réunis dans la salle du forum pour suivre les interventions et échanges. (Photo: Arab News en français)
Participants réunis dans la salle du forum pour suivre les interventions et échanges. (Photo: Arab News en français)
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  • Le forum a réuni responsables, diplomates et entreprises pour lancer une cohorte de 22 entreprises françaises
  • La France et l’Arabie saoudite ont réaffirmé leur partenariat stratégique et une coopération renforcée

RIYAD : Le Forum d’affaires franco-saoudien s’est tenu du 23 au 25 novembre, marquant le lancement de la quatrième cohorte du programme Booster Grow Global, un parcours d’accélération de neuf mois conçu pour aider les entreprises françaises en phase de croissance à localiser leurs solutions et à bâtir des partenariats durables dans l’ensemble du Royaume.

Organisé par Business France en collaboration avec l’Ambassade de France à Riyad, les Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), le Conseil d’affaires saoudo-français et Bpifrance, le forum a réuni des responsables gouvernementaux de haut niveau, des diplomates et plus de 100 représentants d’entreprises françaises et saoudiennes.

Patrick Maisonnave, ambassadeur de France au Royaume, et le Dr Majid ben Abdallah Al-Qasabi, ministre saoudien du Commerce, ont présidé la cérémonie d’ouverture, soulignant la solidité et la profondeur stratégique de la relation bilatérale.

Dans son allocution, Al-Qasabi a mis en avant le « mélange unique » d’atouts qui, selon lui, fait de la France l’un des partenaires les plus précieux de l’Arabie saoudite.

« La France possède une recette magnétique : une base industrielle diversifiée, une culture riche, un patrimoine emblématique, une excellence touristique mondiale et une gastronomie reconnue », a-t-il déclaré. « En même temps, l’Arabie saoudite ne connaît pas un simple changement, mais une transformation totale, menée par la vision et l’action de Son Altesse Royale le Prince Héritier. »

Al-Qasabi a souligné la force démographique du Royaume, notant que 84 % de la population a moins de 45 ans, créant un bassin de talents dynamique et technophile prêt à porter la prochaine phase de croissance économique.

Il a également mis en avant les ressources naturelles du Royaume, sa position géographique stratégique et son agenda de développement rapide dans des secteurs tels que la logistique, l'exploitation minière, la cybersécurité, la santé et l’éducation.

« Aucun pays au monde ne dispose d’une combinaison d’opportunités aussi unique qui se produisent en même temps », a-t-il affirmé. « Nous avons besoin de votre expertise. Nous pouvons doubler notre commerce bilatéral, qui a augmenté de 77 %, passant de 6,2 à 11 milliards de dollars. »

Le forum, événement phare du partenariat économique croissant entre les deux pays, a présenté les 22 PME et scale-ups françaises sélectionnées pour la cohorte 2025 de Booster Grow Global. Ces entreprises, choisies lors de VivaTech 2025 à Paris après avoir présenté leur projet à un jury saoudien composé de grandes institutions et d’acteurs industriels, représentent des secteurs alignés sur les priorités nationales de France 2030 et de la Vision 2030 saoudienne.

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Vue de la salle du Forum d’affaires franco-saoudien lors des sessions plénières. (Photo: Arab News en français)

Durant deux jours, la cohorte a participé à plus de 300 rencontres B2B et réunions d’investisseurs spécialement organisées, aboutissant à plus de 10 protocoles d’accord et posant les bases de processus de qualification de fournisseurs, d’initiatives de localisation et de projets de mise en œuvre à grande échelle dans le Royaume.

Les responsables français ont réaffirmé l’engagement de leur pays à renforcer ses liens avec l’Arabie saoudite alors que le Royaume accélère les préparatifs pour l’Expo 2030 à Riyad et la Coupe du monde de la FIFA 2034.

Nicolas Forissier, ministre délégué français chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité économique, a souligné la constance du soutien de la France. « Nous avons été parmi les tout premiers à soutenir la candidature de Riyad pour l’Expo 2030 », a-t-il rappelé. « La France a célébré votre succès. Aujourd’hui, notre engagement est concret. Nous travaillons activement avec le Royaume à la préparation de l’Expo 2030, et notre pavillon reflétera la créativité et la profondeur stratégique de notre partenariat. »

Forissier a annoncé un dispositif financier de 3 milliards de dollars dédié aux grands projets du Royaume.

« Ce mécanisme a été conçu spécifiquement pour répondre à l’ambition de la Vision 2030. C’est une première », a-t-il précisé. « La France et l’Arabie saoudite ont toutes les raisons de se tenir côte à côte, d’innover ensemble et de construire la prospérité de demain. »

Plus tôt dans la cérémonie, Didier Boulogne, directeur général délégué de Business France, a accueilli les participants et remercié les partenaires saoudiens et français pour leur collaboration.

« De l’Expo 2030 à la Coupe du monde 2034, nous sommes aujourd’hui unis par une énergie extraordinaire », a-t-il déclaré.

Mohamed Ben Laden, président du Conseil d’affaires Franco-Saoudien, a ajouté que les expériences communes de la France et de l’Arabie saoudite dans la réalisation de méga-projets — des Jeux olympiques de Paris à l’Expo 2025 d’Osaka — constituent une base solide pour une coopération à forte valeur ajoutée.

« Ce forum crée une plateforme où les ambitions saoudiennes rencontrent l’ingénierie, la créativité et l’excellence technologique françaises », a-t-il souligné.

Le programme Booster Grow Global se poursuivra avec une immersion de deux semaines sur le terrain à Riyad, Djeddah, Dammam et Khobar, où les entreprises françaises participeront à des rendez-vous ciblés avec acheteurs, sessions de mise en relation avec investisseurs, visites de sites industriels et ateliers spécialisés.

La délégation continuera également ses échanges avec les principales entités sur les processus de qualification fournisseurs et les calendriers potentiels de mise en œuvre.

Rachid Boulaouine, directeur de Business France en Arabie saoudite, a indiqué que le programme est conçu pour aider les entreprises françaises à forte croissance à se déployer rapidement et efficacement sur le marché saoudien.

« En alignant talents, technologie et partenariats locaux, ces entreprises sont positionnées pour contribuer de manière significative aux priorités de la Vision 2030 du Royaume », a-t-il expliqué. « Notre rôle est de réduire le temps de mise sur le marché et de créer l’accès de haut niveau nécessaire pour passer de l’intention à l’exécution. »

À mesure que la cohorte avance dans son immersion saoudienne, les deux gouvernements ont clairement exprimé leur intention d’approfondir leur coopération économique.


Bruxelles valide les efforts de la France pour réduire son déficit

Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025. (AFP)
Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025. (AFP)
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  • Dans son avis sur les perspectives budgétaires des 27 États membres, présenté devant le Parlement européen, la Commission a souligné que le projet de budget du gouvernement Lecornu était "conforme"
  • La Commission a donné jusqu'en 2029 à Paris pour redresser la barre et ramener son déficit en dessous de 3% du PIB, la limite prévue par le Pacte de stabilité européen

STRASBOURG: La Commission européenne a estimé mardi que la France respectait les engagements qu'elle avait pris pour réduire son déficit public colossal, tout en notant l'"incertitude considérable" entourant le projet de budget pour 2026.

Dans son avis sur les perspectives budgétaires des 27 États membres, présenté devant le Parlement européen, la Commission a souligné que le projet de budget du gouvernement Lecornu était "conforme" aux recommandations émises dans le cadre de la procédure de déficit excessif lancée en juillet 2024 contre la France.

La Commission a donné jusqu'en 2029 à Paris pour redresser la barre et ramener son déficit en dessous de 3% du PIB, la limite prévue par le Pacte de stabilité européen.

Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025.

"Cependant, cette évaluation est entourée d'une incertitude considérable, vu les discussions parlementaires toujours en cours", prévient l'exécutif européen.

La France n'est pas le seul pays membre sous le coup d'une procédure pour déficit excessif: c'est le cas aussi de l'Autriche, la Belgique, l'Italie, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Slovaquie et la Roumanie, et la Commission a annoncé en outre vouloir placer sous cette procédure un dixième État, la Finlande.

Selon ses projections, ce pays devrait voir son déficit public, qui dépasse la barre des 3% du PIB depuis l'an dernier, grimper à 5% l'an prochain, après 4,9% cette année.

Helsinki avait invoqué la forte augmentation de ses dépenses militaires sur fond de guerre en Ukraine pour justifier le dérapage de ses comptes publiques, mais la Commission estime que cela n'explique pas en totalité l'augmentation de ses dépenses publiques ces dernières années.

En revanche, Bruxelles a donné un blanc-seing à l'Allemagne, pays qui a abandonné sa prudence budgétaire des années précédentes pour se réarmer, et dont le déficit devrait dépasser 3% du PIB cette année et grimper à 4% l'an prochain, selon ses projections.


Chalhoub Group célèbre 70 ans de croissance et d’innovation à Dubaï

Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir. (Photo fournie)
Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir. (Photo fournie)
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  • La célébration, organisée sous le thème Symphony of the Future, a mis à l’honneur les deux piliers du groupe : ses collaborateurs – plus de 16 000 dans la région, dont 7 300 aux Émirats – et ses partenaires internationaux
  • Patrick Chalhoub, président exécutif, a souligné que la réussite du groupe repose sur « une symphonie collective » et sur une culture d’entreprise fondée sur l’audace, l’entrepreneuriat et la résilience

DUBAI: Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir.

À cette occasion, le PDG Michael Chalhoub a rappelé l’importance stratégique des Émirats arabes unis dans le développement du groupe, où se réalise aujourd’hui 40 % de ses activités. Il a réaffirmé la volonté du groupe d’évoluer d’un rôle de partenaire vers celui de « House of Brands », en développant notamment ses propres créations tout en renforçant ses marques existantes. Parmi les projets phares : l’ouverture prochaine de Level Shoes aux États-Unis, une première pour une marque née à Dubaï.

Une « Symphonie du futur » portée par l’innovation et le capital humain

La célébration, organisée sous le thème Symphony of the Future, a mis à l’honneur les deux piliers du groupe : ses collaborateurs – plus de 16 000 dans la région, dont 7 300 aux Émirats – et ses partenaires internationaux.
Patrick Chalhoub, président exécutif, a souligné que la réussite du groupe repose sur « une symphonie collective » et sur une culture d’entreprise fondée sur l’audace, l’entrepreneuriat et la résilience.