L'UE invite Biden à un sommet à Bruxelles en 2021 avec les dirigeants des 27

Joe Biden a contacté Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'Otan, dont le siège est à Bruxelles, qui s'est réjoui de pouvoir travailler en « étroite collaboration avec lui » pour préparer la réunion des dirigeants de l'Alliance en 2021 (Photo, AFP)
Joe Biden a contacté Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'Otan, dont le siège est à Bruxelles, qui s'est réjoui de pouvoir travailler en « étroite collaboration avec lui » pour préparer la réunion des dirigeants de l'Alliance en 2021 (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 24 novembre 2020

L'UE invite Biden à un sommet à Bruxelles en 2021 avec les dirigeants des 27

  • « Je l'ai félicité pour sa victoire. C'est un nouveau départ pour le partenariat mondial entre l'UE et les Etats-Unis »
  • « L'UE et les États-Unis auront toujours plus d'impact lorsqu'ils prendront des mesures ensemble »

BRUXELLES : Les deux présidents des institutions européennes se sont entretenus lundi avec Joe Biden, le président élu des Etats-Unis, et l'ont invité à Bruxelles pour « une réunion spéciale » l'année prochaine.

Joe Biden a également contacté Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'Otan, dont le siège est à Bruxelles, qui s'est réjoui de pouvoir travailler en « étroite collaboration avec lui » pour préparer la réunion des dirigeants de l'Alliance en 2021.

« Je viens de parler au Président élu Joe Biden et je l'ai invité à une réunion spéciale à Bruxelles l'année prochaine avec (les dirigeants) de l'Union européenne », a annoncé sur son compte Twitter Charles Michel, le président du Conseil européen, l'instance des Etats membres.

« Reconstruisons une alliance forte entre l'UE et les Etats-Unis », a-t-il insisté. Les relations entre les deux blocs ont été tendues et tumultueuses pendant les quatre années de la présidence de Donald Trump, qui considérait l'Union européenne comme « une ennemie ».

« Je l'ai félicité pour sa victoire. C'est un nouveau départ pour le partenariat mondial entre l'UE et les Etats-Unis », a pour sa part annoncé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen sur Twitter.

« Une Union européenne forte et des Etats-Unis forts collaborant ensemble peuvent façonner l'agenda mondial fondé sur la coopération, le multilatéralisme, la solidarité et les valeurs communes », a-t-elle souligné.

Ursula von der Leyen et Charles Michel se sont entretenus séparément par téléphone avec l'Américain et chacun a communiqué de son côté, rompant avec une tradition de déclarations communes établie par leurs prédécesseurs, Donald Tusk et Jean-Claude Juncker.

L'entretien entre Joe Biden et Charles Michel a duré une vingtaine de minutes, ont indiqué ses services dans un communiqué.

Le président du Conseil a plaidé pour un partenariat transatlantique fort. « Le moment est venu d'unir nos forces. Dans un monde en mutation, notre partenariat sera plus important que jamais pour protéger nos citoyens, relancer nos économies, arrêter le réchauffement climatique et créer un monde plus sûr », a-t-il déclaré.

« L'UE et les États-Unis auront toujours plus d'impact lorsqu'ils prendront des mesures ensemble », a-t-il conclu.

Charles Michel a par ailleurs « remercié » Joe Biden pour « son soutien sans équivoque » concernant la mise en œuvre de l'Accord de retrait conclu par l'UE avec le Royaume-Uni l'année dernière.

« Cet accord préserve la paix et la stabilité en Irlande et respecte pleinement l'accord du Vendredi Saint », a rappelé Charles Michel. Joe Biden est né dans une famille catholique irlandaise installée aux Etats-Unis et insiste sur ses racines irlandaises.

L'entretien avec Ursula von der Leyen a porté sur les sujets de la compétence de la Commission, notamment les questions commerciales qui opposent les Etats-Unis et l'UE, la lutte contre la pandémie de Covid et le réchauffement climatique, deux priorités de l'UE.


Trump assure que l'économie va décoller mais reconnaît un risque de récession

Des camions transportant des conteneurs sont vus au port de Los Angeles le 30 avril 2025 dans le quartier de San Pedro à Los Angeles, en Californie. Dans le port de Los Angeles, la valse des grues déchargeant les conteneurs acheminés d'Asie par d'immenses navires s'est déréglée ces derniers jours : ce baromètre de l'économie américaine tourne au ralenti en raison de la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump. (AFP)
Des camions transportant des conteneurs sont vus au port de Los Angeles le 30 avril 2025 dans le quartier de San Pedro à Los Angeles, en Californie. Dans le port de Los Angeles, la valse des grues déchargeant les conteneurs acheminés d'Asie par d'immenses navires s'est déréglée ces derniers jours : ce baromètre de l'économie américaine tourne au ralenti en raison de la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump. (AFP)
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  • Donald Trump a assuré vendredi que ses choix politiques allaient, au bout du compte, doper l'économie américaine, tout en reconnaissant l’existence d'un risque de récession dans un premier temps
  • Le produit intérieur brut des Etats-Unis s'est contracté au premier trimestre 2025 (-0,3% en rythme annualisé), pour les débuts du second mandat du président

WASHINGTON: Donald Trump a assuré vendredi que ses choix politiques allaient, au bout du compte, doper l'économie américaine, tout en reconnaissant l’existence d'un risque de récession dans un premier temps.

Le produit intérieur brut des Etats-Unis s'est contracté au premier trimestre 2025 (-0,3% en rythme annualisé), pour les débuts du second mandat du président, selon des chiffres publiés mercredi.

"C'est une période de transition, et je pense que ça va super bien se passer", a déclaré Donald Trump à la chaîne NBC News, selon un extrait diffusé vendredi d'un entretien à paraître entièrement dimanche.

Interrogé sur le risque d'une récession aux Etats-Unis, le président américain a répondu que "tout peut se passer."

"Mais je pense que nous allons avoir la plus grande économie de l'histoire de notre pays. Je pense que nous allons observer le plus grand boom économique de l'histoire", a-t-il déclaré à NBC.

Le milliardaire républicain a déclenché une guerre commerciale en imposant d'importants droits de douane à de très nombreux pays, faisant initialement chuter les cours à Wall Street.

Mais les marchés ont terminé vendredi la semaine en hausse après des chiffres de l'emploi meilleurs qu'attendu.


Vatican: la cheminée sur la chapelle Sixtine installée en vue du conclave

Le Vatican a installé vendredi une cheminée au sommet de la chapelle Sixtine en vue du conclave qui débutera le 7 mai. (AFP)
Le Vatican a installé vendredi une cheminée au sommet de la chapelle Sixtine en vue du conclave qui débutera le 7 mai. (AFP)
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  • Les cardinaux du monde entier ont été rappelés à Rome à la suite du décès du pape François, mort le 21 avril à l'âge de 88 ans
  • À l'issue de chaque session de vote des cardinaux réunis à l'intérieur de la chapelle, les bulletins sont brûlés dans un poêle

CITE DU VATICAN: Le Vatican a installé vendredi une cheminée au sommet de la chapelle Sixtine en vue du conclave qui débutera le 7 mai, a constaté une journaliste de l'AFP.

À l'issue de chaque session de vote des cardinaux réunis à l'intérieur de la chapelle, les bulletins sont brûlés dans un poêle. La cheminée, visible depuis la place Saint-Pierre, émet alors une fumée noire si aucun pape n'a été élu, ou une fumée blanche en cas d'élection, par ajout de produits chimiques.

Les cardinaux du monde entier ont été rappelés à Rome à la suite du décès du pape François, mort le 21 avril à l'âge de 88 ans.

Les 133 "Princes de l'Eglise" âgés de moins de 80 ans et donc habilités à élire son successeur - il y en a 135 mais deux se sont fait porter pâle - se réuniront à partir du 7 mai pour commencer à voter en secret, au cours d'un processus qui devrait durer plusieurs jours.

Le premier jour, ils voteront une fois, puis deux fois le matin et deux fois l'après-midi.

Pour qu'un cardinal soit élu, il doit obtenir la majorité des deux tiers requise, soit au moins 89 voix.

Si aucun candidat n'obtient suffisamment de voix lors du premier vote du matin, les cardinaux procéderont à un second vote, et ce n'est qu'à ce moment-là qu'il y aura de la fumée.

Il en va de même pour la session de l'après-midi : si un pape est élu lors du premier vote, il y aura de la fumée blanche, mais si ce n'est pas le cas, les cardinaux procéderont à un second vote sans brûler les bulletins.

Après trois journées sans résultat, le scrutin est interrompu pour une journée de prières. Puis d'autres séries de scrutins sont organisées jusqu'à l'élection définitive.


Washington condamne les violences contre les Druzes en Syrie

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad al-Shaibani, rencontre d'autres diplomates au siège des Nations Unies à New York, le 29 avril 2025. (Getty Images via AFP)
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad al-Shaibani, rencontre d'autres diplomates au siège des Nations Unies à New York, le 29 avril 2025. (Getty Images via AFP)
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  • Vendredi dernier, le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, a hissé le drapeau de son nouveau pays au siège des Nations unies, marquant ainsi un nouveau chapitre après le renversement, en décembre, de Bachar al-Assadr
  • Les Etats-Unis ont confirmé par ailleurs jeudi avoir rencontré le chef de la diplomatie syrienne et ont appelé les autorités intérimaires à prendre des mesures contre le sectarisme, alors que la minorité druze est victime d'une flambée de violence

WASHINGTON: Les Etats-Unis ont condamné jeudi les violences contre la communauté druze en Syrie, parlant d'actes "répréhensibles et inacceptables".

"Les violences récentes et la rhétorique incendiaire visant les membres de la communauté druze en Syrie sont répréhensibles et inacceptables", a déclaré Tammy Bruce, porte-parole du département d'Etat, dans un communiqué.

"Les autorités intérimaires doivent faire cesser les combats, tenir les auteurs de violences et de dommages aux civils responsables de leurs actes et assurer la sécurité de tous les Syriens", a-t-elle ajouté.

Le plus influent chef religieux druze en Syrie s'en est pris au pouvoir du président Ahmad al-Chareh jeudi, dénonçant une "campagne génocidaire" contre sa communauté, après que des affrontements confessionnels ont fait plus de 100 morts en début de semaine selon une ONG.

Les Etats-Unis ont confirmé par ailleurs jeudi avoir rencontré le chef de la diplomatie syrienne et ont appelé les autorités intérimaires à prendre des mesures contre le sectarisme, alors que la minorité druze est victime d'une flambée de violence.

Vendredi dernier, le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, a hissé le drapeau de son nouveau pays au siège des Nations unies, marquant ainsi un nouveau chapitre après le renversement, en décembre, du dirigeant de longue date Bachar al-Assad.

La porte-parole du département d'Etat a confirmé que des représentants américains avaient rencontré la délégation syrienne à New York mardi.

Elle a indiqué que les Etats-Unis ont exhorté les autorités post-Assad à "choisir des politiques qui renforcent la stabilité", sans fournir d'évaluation sur les progrès accomplis.