Tom Cruise crève l'écran au déjeuner des Oscars

Tom Cruise assiste au 95e déjeuner annuel des nominés des Oscars au Beverly Hilton le 13 février 2023 à Beverly Hills, en Californie. (JC Olivera/Getty Images/AFP)
Tom Cruise assiste au 95e déjeuner annuel des nominés des Oscars au Beverly Hilton le 13 février 2023 à Beverly Hills, en Californie. (JC Olivera/Getty Images/AFP)
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Publié le Mardi 14 février 2023

Tom Cruise crève l'écran au déjeuner des Oscars

  • Au déjeuner des Oscars, Tom Cruise s'est imposé comme l'attraction du jour
  • La star est nommée cette année aux Oscars en tant que producteur de «Top Gun : Maverick», dans lequel il joue également

LOS ANGELES : Tom Cruise s'est montré à la hauteur de son statut de "dernière vraie star de cinéma" lundi au déjeuner des Oscars, où près de 200 nominés pour la course aux statuettes étaient réunis pour un vaste exercice d'autopromotion et d'évaluation de la concurrence.

Au milieu de nombreuses vedettes, parmi lesquelles le réalisateur Steven Spielberg et l'actrice Cate Blanchett, Cruise s'est imposé comme l'attraction du jour. Des magnats d'Hollywood à la prix Nobel de la paix Malala Yousafzai, toute une foule d'admirateurs s'est pressée pour le saluer.

La star est nommée cette année aux Oscars en tant que producteur de "Top Gun : Maverick", dans lequel il joue également. Le long-métrage, qui a fait un carton en salles, compte parmi les favoris pour la statuette du meilleur film.

"C'est incroyable. (...) Je veux juste que les gens aillent dans les salles de cinéma", a déclaré Cruise à l'AFP. "Mais c'est charmant", a-t-il admis, en désignant la salle de bal bondée de Beverly Hills où se déroulaient ces agapes, entre statuettes géantes et champagne à volonté.

La 95e cérémonie des Oscars aura lieu le 12 mars. Cette année, les votants ont décerné plusieurs nominations à des blockbusters tels que "Maverick", "Avatar : La voie de l'eau" et "Black Panther : Wakanda Forever". De quoi peut-être contrer l'érosion continue de la cérémonie à la télévision.

Lors de son discours au déjeuner, la présidente de l'Académie, Janet Yang, a en tout cas répété vouloir laisser tourner la page de la controverse "sans précédent" survenue l'année dernière, lorsque Will Smith a giflé l'humoriste Chris Rock en direct avant d'être exclu.

"Ce qui s'est passé sur scène était totalement inacceptable. Et la réponse de notre organisation a été inadéquate", a-t-elle déclaré.

Will Smith avait pu rester sur la scène des Oscars et avait accepté son prix de meilleur acteur, avant d'être banni dans un second temps de toute cérémonie pendant 10 ans.

L'Académie "doit agir avec compassion et détermination" en temps de crise, a insisté Mme Yang, sous les applaudissements.

Après le déjeuner, les noms des 182 nominés présents, ainsi que des réalisateurs représentant leur pays dans la catégorie des meilleurs films internationaux, ont été lus. Les nommés ont ensuite posé pour la traditionnelle "photo de classe".

«Rêve devenu réalité»

Favorite de nombreux experts pour l'Oscar du meilleur film, la comédie "Everything Everywhere All At Once" a valu à ses acteurs les acclamations les plus appuyées lundi.

"Nous les avons payés très cher pour faire ça !", a plaisanté l'actrice malaisienne Michelle Yeoh, en lice pour la statuette de la meilleure actrice grâce à son rôle de propriétaire de laverie en bisbille avec le fisc, qui découvre soudain l'existence d'univers parallèles.

L'énorme succès de ce film indépendant, nominé dans 11 catégories, est "un rêve devenu réalité", a-t-elle ajouté.

Colin Farrell et Austin Butler, rivaux pour le titre de meilleur acteur grâce à leurs rôles respectifs dans la tragicomédie irlandaises "Les Banshees d'Inisherin" et le biopic "Elvis" sur la légende du rock'n roll, ont également récolté des applaudissements nourris.

L'actrice britannique Andrea Riseborough a en revanche brillé par son absence, après sa nomination polémique dans la catégorie meilleure actrice pour son rôle dans "To Leslie", obtenue sans véritable campagne, grâce au lobbying appuyé de certains acteurs sur les réseaux sociaux.

Les présents, eux, ont savouré l'instant, à l'instar de l'écrivain Kazuo Ishiguro, nominé pour le scénario du drame britannique "Vivre" après avoir reçu le prix Nobel de littérature il y a cinq ans à Stockholm.

L'ambiance hollywoodienne, "c'est très différent. (...) C'est comme une version du rêve américain. Tant de gens rêvent d'être ici", a-t-il expliqué. Selon lui, "les Oscars ressemblent plus à une élection, il y a beaucoup plus de campagne" à faire que pour d'autres récompenses prestigieuses.

Autre Nobel, mais de la paix cette fois, la militante pakistanaise Malala Yousafzai, était également en campagne. Elle est productrice exécutive de "Stranger at the Gate", un court documentaire sur un ex-militaire américain qui a voulu faire exploser une mosquée dans sa ville natale.

"C'est surréaliste", a-t-elle lâché, après avoir rencontré Tom Cruise. "Je l'ai vu à l'écran et maintenant je le vois en personne".


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.


Art Basel Qatar dévoile les détails de sa première édition prévue en 2026

M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
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  • Art Basel Qatar lancera sa première édition en février 2026 à Doha, avec 87 galeries, 84 artistes et neuf commandes monumentales dans l’espace public
  • L’événement mettra fortement l’accent sur la région MENASA, autour du thème « Becoming », explorant transformation, identité et enjeux contemporains

DUBAÏ : Art Basel Qatar a révélé les premiers détails de sa toute première édition, qui se tiendra en février 2026, offrant un aperçu du secteur Galleries et de son programme Special Projects, déployé dans le quartier de Msheireb Downtown Doha.

Aux côtés des présentations de 87 galeries exposant les œuvres de 84 artistes, Art Basel Qatar proposera neuf commandes monumentales et in situ investissant les espaces publics et les lieux culturels de Msheireb. Conçus par le directeur artistique Wael Shawky, en collaboration avec le directeur artistique en chef d’Art Basel Vincenzo de Bellis, ces projets répondent au thème central de la foire : « Becoming » (« Devenir »).

Couvrant la sculpture, l’installation, la performance, le film et l’architecture, ces projets interrogent les notions de transformation — matérielle, sociale et politique — en abordant le changement environnemental, la migration, la mémoire et l’identité. Parmi les artistes participants figurent Abraham Cruzvillegas, Bruce Nauman, Hassan Khan, Khalil Rabah, Nalini Malani, Nour Jaouda, Rayyane Tabet, Sumayya Vally, ainsi que Sweat Variant (Okwui Okpokwasili et Peter Born). Parmi les temps forts annoncés : l’installation vidéo immersive en 3D de Bruce Nauman à M7, la projection monumentale en plein air de Nalini Malani sur la façade de M7, et le majlis évolutif imaginé par Sumayya Vally, conçu comme un espace vivant de rencontre et de dialogue.

Le secteur Galleries réunira des exposants issus de 31 pays et territoires, dont 16 galeries participant pour la première fois à Art Basel. Plus de la moitié des artistes présentés sont originaires de la région MENASA, confirmant l’ancrage régional de la foire. Les présentations iront de figures majeures telles que Etel Adnan, Hassan Sharif et MARWAN à des voix contemporaines comme Ali Cherri, Ahmed Mater, Sophia Al-Maria et Shirin Neshat.

Des galeries de l’ensemble de la région seront représentées, y compris celles disposant d’antennes dans les États du Golfe, notamment au Qatar, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

Le Moyen-Orient élargi et l’Asie seront également présents, avec des galeries venues du Liban, de Turquie, d’Égypte, du Maroc, de Tunisie et d’Inde.

Art Basel Qatar se tiendra du 5 au 7 février 2026, à M7, dans le Doha Design District et dans plusieurs autres lieux de Msheireb Downtown Doha.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com