Ukraine: Les Etats-Unis accusent pour la première fois la Russie de «crimes contre l'humanité»

La vice-présidente américaine Kamala Harris s'exprime lors de la Conférence sur la sécurité de Munich (CSM) à Munich, dans le sud de l'Allemagne, le 18 février 2023. La conférence sur la sécurité de Munich, qui se tient du 17 au 19 février 2023, réunit les dirigeants du monde entier à l'approche du premier anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, alors que Kiev multiplie les demandes d'armes supplémentaires. (AFP).
La vice-présidente américaine Kamala Harris s'exprime lors de la Conférence sur la sécurité de Munich (CSM) à Munich, dans le sud de l'Allemagne, le 18 février 2023. La conférence sur la sécurité de Munich, qui se tient du 17 au 19 février 2023, réunit les dirigeants du monde entier à l'approche du premier anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, alors que Kiev multiplie les demandes d'armes supplémentaires. (AFP).
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Publié le Dimanche 19 février 2023

Ukraine: Les Etats-Unis accusent pour la première fois la Russie de «crimes contre l'humanité»

  • Intervenant à la Conférence de Munich sur la sécurité, Mme Harris, une ancienne procureure, a fait une énumération glaçante des exactions attribuées à Moscou
  • Depuis le début de l'invasion, les Etats-Unis ont documenté ou répertorié plus de 30 600 cas de crimes de guerre commis par les forces russes en Ukraine

MUNICH :La vice-présidente des Etats-Unis Kamala Harris a accusé pour la première fois la Russie d'avoir perpétré des "crimes contre l'humanité" depuis le début de son invasion de l'Ukraine il y a près d'un an, prévenant que les responsables devront "en rendre compte".

Intervenant à la Conférence de Munich (Allemagne) sur la sécurité, Mme Harris, une ancienne procureure, a fait une énumération glaçante des exactions attribuées à Moscou, citant les bombardements systématiques visant les civils et les infrastructures critiques, les tortures et les viols attribués aux soldats russes, les déportations d'Ukrainiens en Russie, y compris de milliers d'enfants séparés de leur famille.

"Nous avons examiné les preuves, nous connaissons les normes juridiques et il n'y a pas de doute: ce sont des crimes contre l'humanité", a-t-elle déclaré.

Depuis le début de l'invasion, les Etats-Unis ont documenté ou répertorié plus de 30.600 cas de crimes de guerre commis par les forces russes en Ukraine, précise le département d'Etat américain.

Le ministre des Affaires étrangères ukrainien Dmytro Kouleba a salué la position américaine et accusé de nouveau Moscou "de guerre génocidaire" en Ukraine, lors d'une conférence de presse en marge de la Conférence.

Il a dit toutefois craindre qu'il ne soit pas possible de réunir suffisamment de preuves pour poursuivre en justice "des individus spécifiques" ayant commis "des atrocités".

Kiev a appelé à la mise en place d'un tribunal spécial pour juger les plus hauts responsables russes mais sa forme exacte soulève des questions juridiques complexes.

Risques que «Poutine gagne»

Réunis à Munich en marge de la Conférence, les chefs de la diplomatie des grandes puissances du G7 ont réaffirmé parallèlement dans un communiqué leur "solidarité inébranlable avec l'Ukraine aussi longtemps que nécessaire" près d'un an après le lancement de l'invasion russe le 24 février 2022.

Plus tôt, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, avait mis en garde contre une défaite de l'Ukraine, alors que la Russie est en train de mobiliser "des centaines de milliers de troupes".

"Le plus grand risque de tous est que Poutine gagne. Si Poutine gagne en Ukraine, le message pour lui et d'autres dirigeants autoritaires sera qu'ils peuvent utiliser la force pour obtenir ce qu'ils veulent", a-t-il averti.

Le président français Emmanuel Macron a certes réaffirmé qu'il désirait "la défaite" de Moscou mais a mis en garde ceux qui veulent "avant tout écraser la Russie", ce qui ne sera "jamais" la "position de la France".

"Je suis convaincu qu'à la fin, ça ne se conclura pas militairement", a-t-il dit à Munich dans un entretien accordé à un groupe de journalistes. "Toutes les options autres que Vladimir Poutine au sein du système actuel" lui "paraissent pires" que le président russe, a-t-il ajouté.

La rencontre de Munich a également permis un entretien entre le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken et son homologue chinois Wang Yi au cours duquel le secrétaire d'Etat a mis en garde contre les "implications et les conséquences" pour la Chine s'il s'avérait qu'elle apporte un "soutien matériel" à la Russie dans sa guerre en Ukraine, selon le département d'Etat.

Auparavant, Kamala Harris avait fait savoir que son pays était "troublé par le fait que Pékin a approfondi ses relations avec Moscou depuis le début de la guerre".

"Toute démarche de la Chine visant à fournir un soutien létal à la Russie ne ferait que récompenser l'agression, poursuivre les tueries et saper davantage un ordre fondé sur des règles", a prévenu la vice-présidente.

«Une issue politique»

Les Européens espèrent convaincre Pékin d'user de son influence sur le maître du Kremlin pour mettre fin à la guerre.

La Chine doit "jouer un rôle responsable" dans la situation actuelle, a jugé le Premier ministre britannique Rishi Sunak.

Wang Yi a présenté son pays comme un champion de la "paix" et redit à Munich qu'il revenait à Moscou et Kiev de "s'asseoir autour de la table et trouver" une issue "politique" au conflit.

Aucun signe d'apaisement n'est en vue dans le conflit qui a vu les troupes russes s'emparer de près d'un cinquième du territoire ukrainien et fait des dizaines de milliers de victimes dans les deux camps.

Pays-Bas: expulsion de diplomates russes, fermeture de la section commerciale à Amsterdam

Les Pays-Bas ont annoncé samedi la fermeture de la section commerciale de l'ambassade de Russie à Amsterdam ainsi que l'expulsion de diplomates russes, condamnant les attaques de civils en Ukraine et accusant Moscou de continuer de tenter d'envoyer ses espions aux Pays-Bas.

Le gouvernement a précisé que la fermeture de la mission commerciale russe est une "réponse aux violations continues du droit international humanitaire" par Moscou, pointant les attaques contre la population civile et des biens à caractère civil en Ukraine.

Moscou refuse également de délivrer des visas qui permettraient à des diplomates néerlandais de travailler dans le pays, a-t-on appris de même source, selon laquelle le consulat général des Pays-Bas à Saint-Pétersbourg allait fermer faute de personnel.

"Malgré les nombreuses tentatives des Pays-Bas pour trouver une solution, la Russie continue d'essayer d'installer, sous couverture diplomatique, des officiers du renseignement aux Pays-Bas", a déclaré le ministre néerlandais des Affaires étrangères Wopke Hoekstra, cité dans un communiqué.

Samedi, l'armée russe a revendiqué la rare prise d'une localité dans la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, où ses troupes sont passées à l'offensive depuis quelques semaines, en parallèle de ses offensives autour de Bakhmout et Vougledar.

Le sentiment général côté alliés et Ukrainiens est que la guerre risque de se prolonger. Il est essentiel de "redoubler d'efforts" dans le soutien militaire à Kiev en accélérant la production d'armements standard, comme les munitions, dont Kiev "a désespérément besoin", a estimé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Les membres de l'UE étudient actuellement les moyens de procéder à des achats communs de munitions pour l'Ukraine, selon des sources diplomatiques à Bruxelles.

Egalement en marge de la Conférence, l'ancien champion du monde d'échecs et opposant à Vladimir Poutine, Garry Kasparov, a estimé qu'une victoire ukrainienne était la "pré-condition de la démocratie en Russie", affirmant qu'"aucune dépense (des Occidentaux) n'est excessive pour l'Ukraine".

Les alliés soutiennent les Ukrainiens via des aides financières, humanitaires et militaires, y compris des chars lourds de fabrication occidentale même s'ils tardent à arriver sur le terrain, et via des sanctions économiques drastiques envers la Russie.


L'Inde cherche à porter la voix du « Sud global » entre le G7 et le Brics

Cette photographie prise et publiée par le Bureau d'information de la presse indienne (PIB) le 6 juin 2025 montre le Premier ministre indien Narendra Modi tenant le drapeau national lors de l'inauguration du pont ferroviaire de Chenab, qui fait partie de la liaison ferroviaire du Cachemire, à Reasi, dans l'État de Jammu-et-Cachemire. (PIB) / AFP)
Cette photographie prise et publiée par le Bureau d'information de la presse indienne (PIB) le 6 juin 2025 montre le Premier ministre indien Narendra Modi tenant le drapeau national lors de l'inauguration du pont ferroviaire de Chenab, qui fait partie de la liaison ferroviaire du Cachemire, à Reasi, dans l'État de Jammu-et-Cachemire. (PIB) / AFP)
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  • L'Inde n'est pas membre du Groupe des Sept (États-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie, Canada), mais elle est devenue une habituée de ses sommets, auxquels elle est régulièrement conviée depuis 2019.
  • « Nous contribuons activement à la diplomatie internationale et si cela peut servir de passerelle, c'est un atout pour la diplomatie internationale dans une période de relations difficiles et de tensions accrues », fait valoir M. Jaishankar.

PARIS : Invitée du G7 qui débute dimanche, mais aussi membre fondateur des Brics, l'Inde souhaite porter la voix du « Sud global », se posant en « passerelle » entre les différents acteurs de la scène internationale, affirme son ministre des Affaires étrangères dans un entretien à l'AFP.

L'Inde n'est pas membre du Groupe des Sept (États-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie, Canada), mais elle est devenue une habituée de ses sommets, auxquels elle est régulièrement conviée depuis 2019.

« Nous avons été un pays invité depuis plusieurs années et je pense que ça a été bénéfique pour le G7 », déclare à l'AFP Subrahmanyam Jaishankar depuis Paris, où il a clos samedi une visite en France, se félicitant d'avoir « la capacité de travailler avec différents pays sans qu'aucune relation ne soit exclusive ». 

Avec une population en passe de devenir la quatrième économie mondiale, l'Inde est l'un des pays les plus peuplés du globe. Elle siège à la table de nombreuses organisations, avec les Occidentaux au G7 ou au sein du « Quad » (Dialogue quadrilatéral pour la sécurité, avec les États-Unis, le Japon, l'Australie), mais aussi avec la Chine, la Russie et l'Iran au sein des Brics et du Groupe de Coopération de Shangaï.

« Nous contribuons activement à la diplomatie internationale et si cela peut servir de passerelle, c'est un atout pour la diplomatie internationale dans une période de relations difficiles et de tensions accrues », fait valoir M. Jaishankar.

Ancienne colonie britannique, indépendante depuis 1947, l'Inde se pose, avec le Brésil, en héraut du « Sud global », qui réunit « des pays qui ont été victimes de l'ordre mondial ces dernières années, ces derniers siècles ». 

« Dans les pays du Sud, il existe un fort ressentiment face aux inégalités de l'ordre international, une volonté de le changer, et nous en faisons pleinement partie », explique le ministre en poste depuis 2019.

« Aujourd'hui, pour des pays comme les nôtres, il est important de nous exprimer, de mener, de faire sentir notre présence. »

Cette voix passe aussi par les BRICS, devenue « l'une des principales plateformes de rassemblement pour les pays non occidentaux », dont les chefs d'État se réuniront en juillet.

Partisan de « négociations directes » pour résoudre la guerre entre l'Ukraine et la Russie, qui a frappé durement les pays du Sud, M. Jaishankar affiche son scepticisme face aux politiques de sanctions occidentales : « Ça n'a pas vraiment marché jusqu'à présent, non ? » 

Partenaire commercial et allié politique de la Russie, l'Inde pourrait se retrouver exposée en cas de sanctions contre Moscou.

« L'économie mondiale est sous tension. Plus on ajoute des facteurs de tensions, plus les difficultés seront grandes. »

Dans l'ordre mondial actuel, l'Inde doit composer avec la « discontinuité » posée par Donald Trump.

Des négociations en cours sur le sujet ont « bien avancé ».L'Inde doit également chercher « un équilibre » avec la Chine. 

Pékin soutient Islamabad, que New Delhi accuse de soutenir les activités de « terroristes » islamistes sur son sol.

Le 22 avril, une attaque au Cachemire indien a déclenché une confrontation militaire de quatre jours entre les deux pays, la plus grave depuis 1999. Narendra Modi a promis une « riposte ferme » à toute nouvelle attaque « terroriste », renforçant le spectre d'une escalade entre les deux puissances nucléaires.

« En 2008, la ville de Mumbai a été attaquée (plusieurs attentats jihadistes ont fait 166 morts) et nous avons commis l'erreur de ne pas réagir avec fermeté. Nous sommes déterminés à ne pas répéter ces erreurs. Si des terroristes pénètrent en Inde depuis et grâce au soutien d'un pays voisin, nous les poursuivrons et nous les châtierons ».

Mais l'Inde n'a jamais envisagé de recourir à l'arme nucléaire, assure-t-il : « Ces inquiétudes émanaient de personnes mal informées ».

 


Israël appelle les Iraniens à évacuer les zones proches de sites militaires

Des soldats et des membres d'une équipe de recherche et de sauvetage se rassemblent près de voitures endommagées dans la ville de Tamra, dans le nord d'Israël, à la suite d'une attaque à la roquette lancée par l'Iran dans la nuit du 15 juin 2025. (Photo par AHMAD GHARABLI / AFP)
Des soldats et des membres d'une équipe de recherche et de sauvetage se rassemblent près de voitures endommagées dans la ville de Tamra, dans le nord d'Israël, à la suite d'une attaque à la roquette lancée par l'Iran dans la nuit du 15 juin 2025. (Photo par AHMAD GHARABLI / AFP)
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  • L'armée a « demandé à toutes les personnes se trouvant actuellement dans des installations militaires en Iran, ou à proximité, d'évacuer immédiatement les lieux, précisant que leur vie était en danger ».
  • Le communiqué ne précise pas de coordonnées géographiques et n'est accompagné d'aucune carte permettant de localiser ces zones.

JERUSALEM : Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré dimanche dans un communiqué de son bureau avoir ordonné à l'armée israélienne d'émettre des avis d'évacuation à l'intention des habitants de Téhéran vivant à proximité de sites militaires.

Après cet ordre, l'armée israélienne a appelé les Iraniens à évacuer les zones « à proximité d'installations militaires » dans un communiqué publié sur le réseau social X en persan et en arabe.

L'armée a « demandé à toutes les personnes se trouvant actuellement dans des installations militaires en Iran, ou à proximité, d'évacuer immédiatement les lieux, précisant que leur vie était en danger ».

Le communiqué ne précise pas de coordonnées géographiques et n'est accompagné d'aucune carte permettant de localiser ces zones, contrairement aux communiqués de l'armée israélienne adressés aux Palestiniens de la bande de Gaza, où elle est en guerre contre le mouvement islamiste Hamas.

Cette décision fait partie d'un plan « visant à faire pression sur le régime » en créant des déplacements de population, a déclaré à l'AFP une source sécuritaire israélienne.


La Russie s'apprête à construire la première centrale nucléaire du Kazakhstan

Une vue aérienne montre le village d'Ulken (au premier plan) et le site proposé pour la centrale nucléaire près du village d'Ulken, situé sur les rives du lac Balkhash, à environ 400 kilomètres au nord d'Almaty, le 22 septembre 2024. (Photo de Ruslan PRYANIKOV / AFP)
Une vue aérienne montre le village d'Ulken (au premier plan) et le site proposé pour la centrale nucléaire près du village d'Ulken, situé sur les rives du lac Balkhash, à environ 400 kilomètres au nord d'Almaty, le 22 septembre 2024. (Photo de Ruslan PRYANIKOV / AFP)
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  • « Rosatom a été désigné chef de file du consortium international pour la construction de la première centrale nucléaire au Kazakhstan », a indiqué l'agence kazakhe pour l'énergie atomique.
  • Le Kazakhstan, immense ex-république soviétique et allié de Moscou, est le premier producteur mondial d'uranium (43 %) et le troisième fournisseur d'uranium naturel de l'Union européenne.

ALMATY, KAZAKHSTAN : Le géant russe du nucléaire Rosatom sera le principal constructeur de la première centrale nucléaire du Kazakhstan, ont annoncé samedi les autorités de ce pays d'Asie centrale, premier producteur mondial d'uranium, un chantier que convoitaient la France, la Chine et la Corée du Sud.

« Rosatom a été désigné chef de file du consortium international pour la construction de la première centrale nucléaire au Kazakhstan », a indiqué l'agence kazakhe pour l'énergie atomique.

Le Kazakhstan, immense ex-république soviétique et allié de Moscou, est le premier producteur mondial d'uranium (43 %) et le troisième fournisseur d'uranium naturel de l'Union européenne, mais souffre d'un manque cruel d'électricité pour sa consommation intérieure.

L'agence kazakhe dit désormais « étudier la question de l'obtention de financements publics à l'exportation aux dépens de la Fédération de Russie, conformément aux propositions de Rosatom ». 

Rosatom a salué la décision kazakhe dans un communiqué et promis « la construction d'une centrale nucléaire selon le projet le plus avancé et le plus efficace au monde, basé sur des technologies russes ».

« Les réacteurs VVER-1200 de troisième génération combinent des solutions techniques éprouvées avec les systèmes de protection active et passive les plus récents. Ces derniers ont été développés en stricte conformité avec les normes internationales de sécurité », a ajouté la société.

Rosatom (Russie), China National Nuclear Corporation (Chine), EDF (France) et Korea Hydro & Nuclear Power (Corée du Sud) faisaient partie des quatre entreprises pressenties.

L'agence ajoute qu'elle « continuera à travailler avec des partenaires étrangers pour former un consortium international efficace », sans donner plus de précisions. 

Ce projet de consortium international, qui n'a jamais été spécifié, s'inscrit dans la volonté du dirigeant kazakh Kassym-Jomart Tokaïev de maintenir de bonnes relations avec les grandes puissances.

Moscou, puissance historique en Asie centrale, a ainsi remporté cet appel d'offres aux dépens de la Chine, désormais incontournable dans la région. Cette annonce intervient quelques jours avant la venue du président chinois Xi Jinping au Kazakhstan pour un sommet « Asie centrale-Chine ».

La centrale, dont la construction a été validée lors d'un référendum sans surprise à l'automne, doit être bâtie près du village abandonné d'Ulken, dans le sud du pays, sur les bords du lac Balkhach, le deuxième plus grand d'Asie centrale.

En Ouzbékistan voisin, le géant russe Rosatom va construire une petite centrale nucléaire et a proposé au Kirghizistan un projet similaire.