«El Mouhimma»: Une exposition du plasticien Mohamed Mouss, présentée à Alger

En 2005, l’artiste plasticien commettra ses premières œuvres qu’il soumettra au regard du public (Photo, El Watan).
En 2005, l’artiste plasticien commettra ses premières œuvres qu’il soumettra au regard du public (Photo, El Watan).
Short Url
Publié le Dimanche 19 février 2023

«El Mouhimma»: Une exposition du plasticien Mohamed Mouss, présentée à Alger

  • Une vingtaine de sculptures, individuelles ou collectives, représentent un microcosme de la société algérienne
  • Chaque personnage de l’exposition est porteur d’une mission qu’il doit coûte que coûte accomplir et réussir

«El Mouhimma» (la mission), une exposition de sculptures du plasticien Mohamed Mouss, s’est ouverte à Alger, proposant au regard du visiteur, une téléportation artistique au cœur du combat libérateur de l’Algérie en guerre contre la France coloniale. Visible jusqu’au 21 février à la galerie Baya du palais de la culture Moufdi Zakaria, l’exposition a été organisée en célébration de la Journée nationale du chahid, commémorée le 18 février de chaque année.

Relevant d’une véritable mise en scène figée, une vingtaine de sculptures, individuelles ou collectives, représentant un microcosme de la société algérienne durant la guerre de Libération nationale, raconte la glorieuse Révolution algérienne contre l’occupation française, à travers différents personnages de tous les âges, convaincus de la nécessité d’en découdre avec le colonialisme et ses pratiques inhumaines et abjectes. Faits à base de pâte à papier mélangée à de la colle, puis montée sur une ossature en fil de fer servant de structure, les différents personnages ainsi façonnés, sont ensuite couverts de feuilles d’aluminium et passés à la peinture dorée, pour donner l’impression hautement esthétique de sculptures en bronze.

De la femme combattante à celle préparant des galettes de pain destinées aux moudjahidine et celle transportant des bûches de bois, pour réchauffer les campements éphémères aux maquis, passant par les moudjahidine en champ de combat, chaque personnage de l’exposition est porteur d’une mission qu’il doit coûte que coûte accomplir et réussir.

Lire la suite 

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Le spectre du retour de la guerre

Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (Photo, Reuters).
Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (Photo, Reuters).
Short Url
  • Il se tiendra nu devant les flèches tirées de toutes les fenêtres
  • Ils n'auront aucune pitié

Benjamin Netanyahu connaît l’histoire. Le silence de l'artillerie sera plus puissant que son bruit.

Il se tiendra nu devant les flèches tirées de toutes les fenêtres. Ils n'auront aucune pitié. Les serpents seront lâchés pour le mordre. Ce sont les serpents de l’opposition, partenaires de sa coalition et de l’institution militaire et sécuritaire. Des accusations seront portées contre lui et des commissions d'enquête seront constituées, voire des procès. Il peut même se sentir en danger dans certains aéroports.

Il sentira la fin lorsque l’artillerie se taira. Il leur a promis Rafah. Il leur a promis le chef de Yahya al-Sinwar et Mohammed al-Deif, le général des Brigades Qassam. Oui, il peut revendiquer de nombreux corps, mais pas les têtes qui pourraient dompter la colère de ceux qui rôdent autour de lui. C’est pourquoi il insiste pour séparer la trêve de la fin de la guerre.

Sinwar aura du mal à reconnaître Gaza si l’artillerie se tait. Netanyahu l’a détruit au point de devenir méconnaissable, le rendant invivable. Sinwar est conscient que des questions seront posées par le camp et d'autres organisations. Ils seront sollicités par les pays arabes et internationaux. Certains compareront le nombre de prisonniers palestiniens qui seront libérés à la mer de cadavres laissés par Israël. Il entendra certainement des mots durs. 

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Tunisie: Mandat de recherche à l’encontre de Moncef Marzouki

L’ancien président tunisien Moncef Marzouki (Photo, La Presse).
L’ancien président tunisien Moncef Marzouki (Photo, La Presse).
Short Url
  • Désormais, en vertu de cette information judiciaire, l’ancien président devra officiellement figurer sur la liste des personnes qui feront l’objet de mandats de recherche
  • L’information a été révélée, lundi, par la porte-parole du pôle judiciaire de lutte antiterroriste, Hanene Gadddes

L’unité spécialisée chargée d’enquêter sur les infractions terroristes a officiellement ouvert une information judiciaire à l’encontre de l’ancien président tunisien Moncef Marzouki et des personnes qui étaient présentes à la conférence de presse tenue par celui-ci à l’étranger.

Désormais, en vertu de cette information judiciaire, l’ancien président devra officiellement figurer sur la liste des personnes qui feront l’objet de mandats de recherche lancés dans le cadre de cette affaire.

L’information a été révélée, lundi, par la porte-parole du pôle judiciaire de lutte antiterroriste, Hanene Gadddes dans une déclaration accordée lundi soir à l’agence TAP.

La porte-parole s’est attardée sur les motifs et griefs à l’origine de ces mandats de recherche. Il s’agit, en l’espèce, de « propos outrageants et diffamatoires » tenus par l’ancien président dans le dessein de viser sciemment les institutions de l’État.

L’ancien président et les autres personnes y associés devront répondre de tentative de « blacklister des magistrats en exercice » et de leur « imputer de faits et actes inexacts » dans le dessein d’ éclabousser leur réputation et porter atteinte à leur prestige.

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Festival Gnaoua et musiques du monde : de nouveaux noms à l’affiche de la 25e édition

Le duo Aïta Mon Amour se fixe pour mission de réinterpréter la tradition avec les outils actuels (Photo, Le Matin).
Le duo Aïta Mon Amour se fixe pour mission de réinterpréter la tradition avec les outils actuels (Photo, Le Matin).
Short Url
  • Ils ont pour point commun leur amour des patrimoines musicaux africain et arabe qu’ils revisitent et réinventent, chacun à sa manière
  • L’énergie puissante du groupe BCUC originaire de Soweto mélange musique traditionnelle africaine, soul et punk rock

Alune Wade (Sénégal), Aïta Mon Amour (Maroc, Tunisie), BCUC (Afrique du Sud), Simon Shaheen Quartet (Palestine) et Ablaye Cissoko & Cordaba (Sénégal) se succèderont cette année sur les scènes du Festival.Ils ont pour point commun leur amour des patrimoines musicaux africain et arabe qu’ils revisitent et réinventent, chacun à sa manière, tout en incarnant une grande diversité de genres musicaux : Afrobeat, Aïta, Jazz, musique traditionnelle arabe, Soul, Punk Rock...

Bassiste à la technique impressionnante, compositeur et interprète de talent, Alune Wade fait vibrer l’Afrique dans sa musique souvent qualifiée de jazz nomade, qui mêle influences orientales et sonorités du continent.

Réinterpréter la tradition avec les outils actuels, c’est la mission que s’est fixée le duo Aïta Mon Amour, qui nous embarque dans un voyage envoûtant à travers ces chants ruraux séculaires, popularisés par les Chikhates.

L’énergie puissante du groupe BCUC originaire de Soweto mélange musique traditionnelle africaine, soul et punk rock pour créer une transe unique et festive, promet d’électriser le Festival.

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.