Majorité «écrasante» à l'Assemblée générale de l'ONU pour exiger le retrait russe d'Ukraine

La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, s'exprime lors de la onzième session extraordinaire d'urgence de l'Assemblée générale sur l'Ukraine, au siège des Nations unies à New York, le 23 février 2023 (Photo, AFP).
La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, s'exprime lors de la onzième session extraordinaire d'urgence de l'Assemblée générale sur l'Ukraine, au siège des Nations unies à New York, le 23 février 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 24 février 2023

Majorité «écrasante» à l'Assemblée générale de l'ONU pour exiger le retrait russe d'Ukraine

  • Sous les applaudissements, la résolution non contraignante a recueilli les voix de 141 des 193 Etats membres de l'ONU
  • 7 ont voté contre (Russie, Bélarus, Syrie, Corée du Nord, Mali, Nicaragua, Erythrée) et 32 se sont abstenus, dont la Chine et l'Inde

NATIONS UNIES: L'Assemblée générale de l'ONU a exigé jeudi un retrait "immédiat" des troupes russes qui ont envahi l'Ukraine il y a un an, votant à une majorité "écrasante" une résolution appelant aussi à une paix "juste et durable".

"Nous avons obtenu une victoire (...). Le monde comprend de quel côté est la vérité", s'est félicité le chef de l'administration présidentielle ukrainienne Andriï Yermak.

Et c'est "bien plus que l'Occident", a souligné le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba.

Sous les applaudissements, la résolution non contraignante a recueilli les voix de 141 des 193 Etats membres de l'ONU, 7 ont voté contre (Russie, Bélarus, Syrie, Corée du Nord, Mali, Nicaragua, Erythrée) et 32 se sont abstenus, dont la Chine et l'Inde. Un soutien similaire au mois d'octobre, quand 143 pays avaient condamné les annexions de plusieurs territoires ukrainiens par la Russie, cinq votant contre.

"C'est une majorité écrasante de la part de la communauté internationale qui confirme son fort soutien pour l'Ukraine, victime de l'agression russe", s'est réjoui le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a salué de son côté un "puissant appel" pour la paix.

«Paix globale, juste et durable»

Mercredi et jeudi, les représentants de dizaines de pays ont défilé à la tribune de l'ONU pour soutenir l'Ukraine. Et "nous la soutiendrons aussi longtemps qu'il le faudra", a insisté sur Twitter le chef de la diplomatie britannique James Cleverly, qui participera vendredi à un Conseil de sécurité de l'ONU au niveau ministériel pour marquer l'anniversaire de l'invasion.

La résolution de l'Assemblée générale réaffirme l'"attachement" à l'intégrité territoriale de l'Ukraine et "exige" que la Russie "retire immédiatement, complètement et sans condition toutes ses forces militaires du territoire ukrainien à l'intérieur des frontières internationalement reconnues du pays", une référence aux territoires annexés par la Russie.

Elle appelle également à une "cessation des hostilités" et "souligne la nécessité de parvenir, dans les meilleurs délais, à une paix globale, juste et durable en Ukraine conformément aux principes de la Charte des Nations unies".

Depuis un an, alors que la Russie use de son droit de veto pour empêcher toute action au Conseil de sécurité sur l'Ukraine, l'Assemblée générale a pris le relais sur ce dossier.

Et même si ses résolutions sont non contraignantes, "ce n'est pas seulement un bout de papier", a défendu Josep Borrell.

"Dans un an, nous ne devons pas nous retrouver pour marquer le deuxième anniversaire de cette guerre d'agression absurde", a lancé de son côté le ministre japonais des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi, espérant à la place un "sommet pour la paix" en 2024.

Mais "la Russie ne montre aucun désir pour la paix (...). Elle ne connaît de paix que celle du silence, des morts et des ruines", a mis en garde son homologue française Catherine Colonna.

Un procès de Poutine à la CPI est «une possibilité», selon la cheffe de la diplomatie française

"Nous travaillons avec la CPI et toute la communauté internationale pour qu'il n'y ait pas d'impunité pour les auteurs et les responsables de la guerre", a expliqué Catherine Colonna au quotidien français, ajoutant que la CPI peut remonter dans la chaîne des responsabilités "jusqu'au plus haut niveau".

Elle a aussi rappelé que cette cour avait déjà mis en cause des chefs d'État.

"Je ne peux pas prévoir que ce sera le cas pour Vladimir Poutine, mais c'est une possibilité si les faits et les responsabilités sont établis", a-t-elle déclaré.

"La Cour pénale internationale enquête, c'est elle qui dira le droit", a également commenté Catherine Colonna.

A la veille du premier anniversaire de la guerre en Ukraine, la ministre française estime par ailleurs que "le bilan provisoire est négatif pour la Russie".

Moscou "subit une défaite stratégique, politique et j'ajouterais, morale", a-t-elle également commenté. "Le spectacle donné par le président russe mardi, dans l'outrance et la falsification de la réalité, en atteste. La Russie s'est isolée".

Face à un conflit qui s'enlise, elle a toutefois estimé qu'il faudrait parler à Vladimir Poutine "chaque fois que ce sera utile et nécessaire". "Comme cela l'a été pour permettre un contrôle international sur la centrale nucléaire de Zaporijjia", a-t-elle souligné.

«Pas de vainqueurs»

Un "chemin vers la paix" qui est pourtant "très clair": "la Russie doit arrêter de bombarder", a insisté la cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock. "Ce n'est pas la paix quand un agresseur demande à sa victime d'abandonner."

Mercredi, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres avait lui fustigé "l'affront à notre conscience collective" que représente l'invasion de l'Ukraine, mettant en garde contre les risques d'"escalade" et les risques nucléaires.

Mais le président Vladimir Poutine a juré cette semaine de poursuivre "méthodiquement" son offensive en Ukraine, dans un discours à la rhétorique anti-occidentale rappelant la Guerre froide.

Son ambassadeur à l'ONU Vassili Nebenzia s'en est également pris aux Occidentaux, les accusant d'être "prêts à plonger le monde entier dans les abysses de la guerre" pour "infliger une défaite" à Moscou.

Dans ce contexte, la Chine, qui s'est à nouveau abstenue, a promis de rendre publique prochainement cette semaine une "solution politique" au conflit.

"Les guerres n'ont pas de vainqueur", a souligné l'ambassadeur chinois adjoint à l'ONU Dai Bing. "Un an après (...), les faits bruts prouvent qu'envoyer des armes n'apportera pas la paix", a-t-il ajouté, appelant Kiev et Moscou "à reprendre le dialogue".

Les trois précédentes résolutions liées à l'agression russe votées par l'Assemblée générale depuis un an avaient recueilli entre 140 et 143 voix pour, avec une poignée de pays votant systématiquement contre (Russie, Bélarus, Syrie, Corée du Nord) et moins de 40 s'abstenant.

Une quatrième un peu différente en avril, qui a suspendu la Russie du Conseil des droits de l'Homme, avait été moins consensuelle (93 voix pour, 24 contre, 58 abstentions).

Londres appelle le G7 à accélérer son aide militaire à Kiev pour lui donner un «avantage décisif»

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a appelé ses alliés du G7, qui doivent se réunir en visioconférence vendredi à l'occasion du premier anniversaire de l'invasion russe, à fournir plus rapidement de l'artillerie à l'armée ukrainienne et à lui apporter des armes de plus longue portée.

"Pour que l'Ukraine gagne cette guerre - et pour que ce jour arrive plus vite - elle doit obtenir un avantage décisif sur le champ de bataille", doit déclarer lors de cette réunion le dirigeant conservateur, selon ses services.

"Au lieu d'adopter une approche progressive, notre priorité doit être d'agir plus vite en matière d'artillerie, de blindage et de défense aérienne", doit-il ajouter.

Rishi Sunak, qui observera une minute de silence à Downing Street avec des militaires ukrainiens, veut plaider auprès des dirigeants du G7 en faveur de livraisons "d'armes de plus longue portée".

Selon Downing Street, après avoir annoncé former des pilotes de chasse ukrainiens, il veut "réitérer sa proposition de soutien britannique aux pays capables de fournir des avions à l'Ukraine pour l'aider de manière immédiate dans ce conflit".


Islamabad assure que le cessez-le-feu avec l'Afghanistan «tient»

Le cessez-le-feu entre Islamabad et Kaboul, prolongé jeudi à l'issue d'un cycle de négociations en Turquie "tient", a affirmé le ministère pakistanais des Affaires étrangères. (AFP)
Le cessez-le-feu entre Islamabad et Kaboul, prolongé jeudi à l'issue d'un cycle de négociations en Turquie "tient", a affirmé le ministère pakistanais des Affaires étrangères. (AFP)
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  • "Le cessez-le-feu tient mais toute provocation entraînera une riposte adaptée à la nature de la violation du cessez-le-feu"
  • Un nouveau cycle de discussions est prévu à Istanbul le 6 novembre pour tenter d'instaurer une trêve durable à la frontière entre les deux pays après des affrontements d'une ampleur inédite

ISLAMABAD: Le cessez-le-feu entre Islamabad et Kaboul, prolongé jeudi à l'issue d'un cycle de négociations en Turquie "tient", a affirmé le ministère pakistanais des Affaires étrangères.

"Le cessez-le-feu tient mais toute provocation entraînera une riposte adaptée à la nature de la violation du cessez-le-feu", a assuré Tahir Andrabi, porte-parole de ce ministère. Un nouveau cycle de discussions est prévu à Istanbul le 6 novembre pour tenter d'instaurer une trêve durable à la frontière entre les deux pays après des affrontements d'une ampleur inédite.

 


Soudan: le Conseil de sécurité de l'ONU condamne «l'assaut» des paramilitaires sur El-Facher

Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné jeudi "l'assaut" des paramilitaires soudanais sur la ville d'El-Facher, au Darfour, et ses "impacts dévastateurs sur les civils". (AFP)
Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné jeudi "l'assaut" des paramilitaires soudanais sur la ville d'El-Facher, au Darfour, et ses "impacts dévastateurs sur les civils". (AFP)
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  • Dans cette déclaration, le Conseil exprime sa "profonde inquiétude concernant l'escalade de la violence dans et autour d'El-Facher"
  • El-Facher, dernière grande ville du Darfour qui échappait au contrôle des Forces de soutien rapide (FSR), "déjà le théâtre de niveaux catastrophiques de souffrance humaine, a plongé dans un enfer encore plus noir"

NATIONS-UNIES: Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné jeudi "l'assaut" des paramilitaires soudanais sur la ville d'El-Facher, au Darfour, et ses "impacts dévastateurs sur les civils".

Dans cette déclaration, le Conseil exprime sa "profonde inquiétude concernant l'escalade de la violence dans et autour d'El-Facher", dont les paramilitaires des Forces de soutien rapide viennent de prendre le contrôle, et condamne les "atrocités qu'auraient commises les FSR contre la population civile, y compris exécutions sommaires et détentions arbitraires".

El-Facher, dernière grande ville du Darfour qui échappait au contrôle des Forces de soutien rapide (FSR), "déjà le théâtre de niveaux catastrophiques de souffrance humaine, a plongé dans un enfer encore plus noir, avec des informations crédibles d'exécutions de masse" après l'entrée des paramilitaires, a dénoncé devant le Conseil de sécurité le chef des opérations humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher.

"Nous ne pouvons pas entendre les cris, mais pendant que nous sommes assis ici, l'horreur se poursuit. Des femmes et des filles sont violées, des gens mutilés et tués, en toute impunité", a-t-il ajouté.

Mais "la tuerie n'est pas limitée au Darfour", a-t-il alerté, s'inquiétant notamment de la situation dans le Kordofan voisin.

"Des combats féroces au Kordofan-Nord provoquent de nouvelles vagues de déplacement et menacent la réponse humanitaire, y compris autour de la capitale El-Obeid".

Des informations font état "d'atrocités à large échelle commises par les Forces de soutien rapide à Bara, dans le Kordofan-Nord, après la récente prise de la ville", a également dénoncé Martha Ama Akyaa Pobee, sous-secrétaire générale de l'ONU chargée de l'Afrique.

"Cela inclut des représailles contre des soi-disant collaborateurs, souvent ethniquement motivées", a-t-elle déploré.

"Au moins 50 civils ont été tués ces derniers jours à Bara, à cause des combats et par des exécutions sommaires. Cela inclut l'exécution sommaire de cinq bénévoles du Croissant rouge", a-t-elle indiqué.

Le Kordofan "est probablement le prochain théâtre d'opérations militaires pour les belligérants", a-t-elle mis en garde.

"Des attaques de drones de la part des deux parties touchent de nouveaux territoires et de nouvelles cibles. Cela inclut le Nil Bleu, Khartoum, Sennar, le Kordofan-Sud et le Darfour-Ouest, ce qui laisse penser que la portée territoriale du conflit s'élargit", a ajouté la responsable onusienne.

Décrivant la situation "chaotique" à El-Facher où "personne n'est à l'abri", elle a d'autre part noté qu'il était difficile d'y estimer le nombre de victimes.

La guerre au Soudan a fait des dizaines de milliers de morts, des millions de déplacés et provoqué la pire crise humanitaire actuelle, selon l'ONU.

Elle a été déclenchée en avril 2023 par une lutte de pouvoir entre deux anciens alliés: le général Abdel Fattah al-Burhane, commandant de l'armée et dirigeant de facto du Soudan depuis le coup d'Etat de 2021, et le général Mohamed Daglo, à la tête des FSR.


Ouragan Melissa: près de 50 morts dans les Caraïbes, l'aide afflue

Un homme passe devant les débris d'une maison endommagée après le passage de l'ouragan Melissa dans le village de Boca de Dos Rios, province de Santiago de Cuba, Cuba, le 30 octobre 2025. (AFP)
Un homme passe devant les débris d'une maison endommagée après le passage de l'ouragan Melissa dans le village de Boca de Dos Rios, province de Santiago de Cuba, Cuba, le 30 octobre 2025. (AFP)
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  • L’ouragan Melissa, le plus puissant à frapper la Jamaïque en près de 90 ans, a fait près de 50 morts en Haïti et en Jamaïque, laissant derrière lui des destructions massives et des centaines de milliers de sinistrés
  • L’aide internationale afflue vers les Caraïbes, avec des secours venus des États-Unis, du Venezuela, de la France et du Royaume-Uni, alors que les experts rappellent le rôle du réchauffement climatique dans l’intensification de ces catastrophes

CUBA: L'aide internationale afflue vendredi vers les Caraïbes dévastées par le passage de l'ouragan Melissa qui a fait près de 50 morts en Haïti et en Jamaïque.

Habitations en ruines, quartiers inondés et communications coupées... L'heure est à l'évaluation des dégâts causés par Melissa qui devrait désormais faiblir au dessus dans l'Atlantique nord après avoir passé les Bermudes.

Selon le Centre national américain des ouragans (NHC), les inondations devraient s'atténuer aux Bahamas, mais les crues pourraient demeurer à un niveau élevé à Cuba, en Jamaïque, en Haïti et en République dominicaine voisine.

Rendu plus destructeur par le réchauffement climatique, l'ouragan a été le plus puissant à toucher terre en 90 ans lorsqu'il a frappé la Jamaïque mardi en catégorie 5, la plus élevée sur l'échelle Saffir-Simpson, avec des vents d'environ 300 km/h.

"Le bilan confirmé est désormais de 19 morts" dont neuf à l'extrémité ouest de l'île, a déclaré jeudi soir la ministre jamaïcaine de l'Information Dana Morris Dixon, citée par les médias locaux.

De nombreux habitants n'ont toujours pas pu contacter leurs proches, ont expliqué les autorités. L'armée jamaïcaine s'emploie à dégager les routes bloquées, selon le gouvernement.

"Il y a eu une destruction immense, sans précédent, des infrastructures, des propriétés, des routes, des réseaux de communication et d'énergie", a déclaré depuis Kingston Dennis Zulu, coordinateur pour l'ONU dans plusieurs pays des Caraïbes. "Nos évaluations préliminaires montrent que le pays a été dévasté à des niveaux jamais vus auparavant".

- Melissa "nous a tués" -

A Haïti, pas directement touché par l'ouragan mais victime de fortes pluies, au moins 30 personnes, dont dix enfants, sont mortes, et 20 portées disparues, selon le dernier bilan des autorités communiqué jeudi. Vingt-trois de ces décès sont dus à la crue d'une rivière dans le sud-ouest du pays.

A Cuba, les communications téléphoniques et routières restent largement erratiques.

A El Cobre, dans le sud-ouest de l'île communiste, le son des marteaux résonne sous le soleil revenu: ceux dont le toit s'est envolé s'efforcent de réparer avec l'aide d'amis et de voisins, a constaté l'AFP.

Melissa "nous a tués, en nous laissant ainsi dévastés", a déclaré à l'AFP Felicia Correa, qui vit dans le sud de Cuba, près d'El Cobre. "Nous traversions déjà d'énormes difficultés. Maintenant, évidement, notre situation est bien pire."

Quelques 735.000 personnes avaient été évacuées, selon les autorités cubaines.

- Secouristes -

L'aide promise à l'internationale s'achemine dans la zone dévastée.

Les États-Unis ont mobilisé des équipes de secours en République dominicaine, en Jamaïque et aux Bahamas, selon un responsable du département d'État. Des équipes étaient également en route vers Haïti.

Le secrétaire d'État Marco Rubio a également indiqué que Cuba, ennemi idéologique, est inclus dans le dispositif américain.

Le Venezuela a envoyé 26.000 tonnes d'aide humanitaire à son allié cubain.

Le président du Salvador Nayib Bukele a annoncé sur X envoyer vendredi "trois avions d'aide humanitaire en Jamaïque" avec "plus de 300 secouristes" et "50 tonnes" de produits vitaux.

Kits de première nécessité, unités de traitement de l'eau: la France prévoit de livrer "dans les prochains jours" par voie maritime une cargaison d'aide humanitaire d'urgence en Jamaïque, selon le ministère des Affaires étrangères.

Le Royaume-Uni a débloqué une aide financière d'urgence de 2,5 millions de livres (2,8 millions d'euros) pour les pays touchés.

Le changement climatique causé par les activités humaines a rendu l'ouragan plus puissant et destructeur, selon une étude publiée mardi par des climatologues de l'Imperial College de Londres.

"Chaque désastre climatique est un rappel tragique de l'urgence de limiter chaque fraction de degré de réchauffement, principalement causé par la combustion de quantités excessives de charbon, de pétrole et de gaz", a déclaré Simon Stiell, secrétaire exécutif de l'ONU chargé du changement climatique, alors que la grande conférence climatique des Nations unies COP30 s'ouvre dans quelques jours au Brésil.

Avec le réchauffement de la surface des océans, la fréquence des cyclones (ou ouragans ou typhons), les plus intenses augmente, mais pas leur nombre total, selon le groupe d'experts du climat mandatés par l'ONU, le Giec.