Francophonie: 2e édition de la Saudi Golf 2023

Cette compétition, qui s’est déroulée par une journée ensoleillée, regroupait quatre-vingt-treize joueurs, parmi lesquels quinze Saoudiens, huit femmes et sept hommes. (Photo, Houda Salmane Bashatah)
Cette compétition, qui s’est déroulée par une journée ensoleillée, regroupait quatre-vingt-treize joueurs, parmi lesquels quinze Saoudiens, huit femmes et sept hommes. (Photo, Houda Salmane Bashatah)
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Publié le Lundi 20 mars 2023

Francophonie: 2e édition de la Saudi Golf 2023

  • Cette compétition regroupait quatre-vingt-treize joueurs, parmi lesquels quinze Saoudiens, huit femmes et sept hommes
  • Depuis sa création, en 2018, la Fédération saoudienne de golf et ses partenaires proposent des activités attractives qui permettent à davantage de personnes de mieux connaître ce sport

RIYAD: L’Union des Français de l’étranger (UFE), avec le soutien permanent de l’ambassade de France en Arabie saoudite et de ses fidèles partenaires, a organisé la 2e édition de la Saudi Golf au Nofa Golf Club.

Cette compétition, qui s’est déroulée par une journée ensoleillée, regroupait quatre-vingt-treize joueurs, parmi lesquels quinze Saoudiens, huit femmes et sept hommes. Il faut saluer le travail exceptionnel de l’UFE en matière d’organisation. Le nombre de pratiquants devrait d’ailleurs atteindre trente mille entre 2025 et 2030.

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Cette compétition, qui s’est déroulée par une journée ensoleillée, regroupait quatre-vingt-treize joueurs, parmi lesquels quinze Saoudiens, huit femmes et sept hommes. (Photo, Houda Salmane Bashatah)

 

EN BREF

- L’UFE, fondée en 1927, compte plus de 170 représentations animées par des bénévoles dans une centaine de pays. 

 

- Son action se définit autour de quatre valeurs essentielles : l’accueil, l’entraide, la convivialité et le rayonnement.

 

-L’UFE en Arabie saoudite compte quelque 350 membres bénévoles répartis dans les principales villes du pays : Riyad, Djeddah, Khobar.

 

Avant le coup d’envoi, les organisateurs ont accueilli les participants autour d’un petit déjeuner tout à fait convivial. Et, à 8 heures, la compétition a débuté par la catégorie des golfeurs confirmés en suivant la formule «Texas Scramble» (par équipes de quatre joueurs, NDLR). 

Les participants, comme Laura Ford et son équipe, jouaient dans une ambiance amicale où chacun cherchait à profiter de la moindre occasion pour taquiner l’autre. La bonne humeur était au rendez-vous, même si les joueurs ont su conserver leur sérieux et développer leur esprit critique au sujet de leurs coups et de leurs scores, se rappelant qu’il y avait tout de même des prix à gagner.

D’ailleurs, qui n’aime pas gagner? Voici le nom des vainqueurs: Bouchaid el-Jadiani, James Elliston, Derek Skinner, Hind Almoubaraki.

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Cette compétition, qui s’est déroulée par une journée ensoleillée, regroupait quatre-vingt-treize joueurs, parmi lesquels quinze Saoudiens, huit femmes et sept hommes. (Photo, Houda Salmane Bashatah)

Après les golfeurs confirmés, une attention particulière a été accordée aux débutants, à qui on a donné l’opportunité de jouer et d’échanger avec des golfeurs expérimentés. Cette initiative a été imaginée par des entraîneurs de la Fédération saoudienne de golf. Ils ont été chargés d’initier ceux qui veulent pratiquer cette discipline ou ceux qui sont curieux et désirent en savoir plus sur un sport presque mythique pour beaucoup d’entre nous.

Durant cette compétition, nous avons également eu l’occasion de nous entretenir avec Roslène. Cette jeune femme très agréable se charge, dans le cadre du programme intitulé «Ladies First», d’initier gratuitement de jeunes débutants durant une année entière, de vulgariser et de généraliser la pratique du golf au sein de la société saoudienne. 

Ce programme permet à ceux qui souhaitent découvrir la pratique de ce sport de profiter de terrains de proximité (Arizona Compound, Intercontinental Hotel, Riyadh World Golf) ainsi que d’entraîneurs agréés. Ce programme a pour ambition de former une équipe féminine de golf.

Depuis sa création, en 2018, la Fédération saoudienne de golf et ses partenaires proposent des activités attractives qui permettent à davantage de personnes de mieux connaître ce sport. Au cours de l’année écoulée, plus de cinquante mille personnes ont été initiées au golf grâce à une grande variété d'activités.

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Cette compétition, qui s’est déroulée par une journée ensoleillée, regroupait quatre-vingt-treize joueurs, parmi lesquels quinze Saoudiens, huit femmes et sept hommes. (Photo, Houda Salmane Bashatah)

Nous avons aussi noté la présence de dirigeants influents de la société Al- Bawani, Bahri Logistics, Pens and Progress, Golf Saudi, American Express et Carrefour, partenaires officiels de cette compétition sportive amateur, qui étaient venus s’assurer que l’événement se déroulait dans les meilleures conditions.

Nous avons profité de leur présence pour leur demander d’expliquer l’intérêt que trouve la société Al-Bawani à sponsoriser une telle compétition. Mme De Flaviis, membre du conseil d’administration de l’entreprise, a affirmé au micro d’Arab News en français: «Le golf n’est qu’un sport parmi ceux que nous sponsorisons. Nous sponsorisons également l’équitation et bien d’autres disciplines sportives dans le but d’élever le niveau de la pratique du sport en Arabie saoudite. Nous veillons particulièrement au bien-être de nos clients et partenaires ainsi qu’à celui de nos fonctionnaires.»


Le thriller d'action saoudien "Seven Dogs" dévoile ses premières images

Karim Abdel Aziz et Ahmed Ezz en tournage pour "Seven Dogs" à Riyad. (Fourni)
Karim Abdel Aziz et Ahmed Ezz en tournage pour "Seven Dogs" à Riyad. (Fourni)
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  • Les premières images du thriller d’action saoudien Seven Dogs, réalisé par Adil El Arbi et Bilall Fallah, ont été dévoilées alors que le tournage se poursuit en dehors de Riyad
  • Le projet de 40 millions de dollars du duo de réalisateurs de "Bad Boys for Life" est réalisé dans les studios Alhisn Big Time récemment inaugurés à Riyad

DUBAI : Les premières images du thriller d’action saoudien Seven Dogs, réalisé par Adil El Arbi et Bilall Fallah, ont été dévoilées alors que le tournage se poursuit en dehors de Riyad, la capitale.

Le projet de 40 millions de dollars du duo de réalisateurs de "Bad Boys for Life" est réalisé dans les studios Alhisn Big Time récemment inaugurés à Riyad, l'un des plus grands centres de production cinématographique et télévisuelle de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, avec des prises de vue supplémentaires sur le boulevard de Riyad. Riyad servira également de substitut à plusieurs villes internationales, dont Mumbai et Shanghai.

Le thriller est basé sur une histoire originale de Turki Alalshikh, président de l'Autorité générale du divertissement d'Arabie saoudite.

Les stars égyptiennes Karim Abdel Aziz (The Blue Elephant, Kira & El Gin, Abu Ali) et Ahmed Ezz (Kira & El Gin, The Cell, Welad Rizk) figurent en tête d'affiche de ce thriller d’action.

Ezz incarne Khalid Al-Azzazi, officier d'Interpol, qui appréhende Ghali Abu Dawood (Aziz), un membre haut placé du syndicat mondial du crime clandestin connu sous le nom de Seven Dogs. Un an plus tard, l'organisation refait surface et se livre au trafic d'une nouvelle drogue dangereuse - Pink Lady - à travers le Moyen-Orient.

Alors que le temps presse, Khalid s'associe à contrecœur à Ghali, la seule personne à avoir une connaissance intime des opérations du syndicat. Leur alliance malaisée les propulse dans une mission aux enjeux considérables à travers plusieurs villes du monde, où ils s'efforcent de démanteler l'organisation et d'empêcher la drogue d'inonder les rues arabes.

La première de Seven Dogs est prévue pour la fin de l'année 2025.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


«Andaloussiyat» , le festival des musiques arabo-andalouses de l'IMA

Salim Fergani ouvrira ainsi la semaine musicale le 25 mars, Il est le fils de Mohamed Tahar Fergani, une figure légendaire du chant constantinois des années 1960-1970. (Photo IMA)
Salim Fergani ouvrira ainsi la semaine musicale le 25 mars, Il est le fils de Mohamed Tahar Fergani, une figure légendaire du chant constantinois des années 1960-1970. (Photo IMA)
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  • Conçu sur trois éditions annuelles consécutives, le festival a pour vocation de faire entendre et perpétuer cet art musical qui incarne la fusion des styles et se nourrit des influences culturelles de différentes époques
  • L’édition de cette année sera consacrée aux trois écoles de musique algériennes, explique le commissaire du festival et ancien ambassadeur François Gouyette, grand spécialiste de ce genre musical qu’il a appris à apprécier dans sa jeunesse

PARIS: La musique arabo-andalouse, héritage culturel précieux de l’époque médiévale est à l’honneur à l’Institut du Monde Arabe à Paris (IMA), dans le cadre du festival « Andaloussiyat » qui se déroule du 25 au 31 du mois de mars.

C’est un rendez-vous incontournable pour les amateurs de cette musique qui est associée à la nostalgie et la douleur d’un peuple exilé portant en lui la mémoire harmonieuse de la vie dans l’Andalousie musulmane.

Conçu sur trois éditions annuelles consécutives, le festival a pour vocation de faire entendre et perpétuer cet art musical qui incarne la fusion des styles et se nourrit des influences culturelles de différentes époques, témoignant ainsi de l’harmonie des cultures qui ont coexisté en Andalousie au VIIIe siècle. 

L’édition de cette année sera consacrée aux trois écoles de musique algériennes, explique le commissaire du festival et ancien ambassadeur François Gouyette, grand spécialiste de ce genre musical qu’il a appris à apprécier dans sa jeunesse, durant ses vacances en Algérie.

Conquis par sa « beauté, son raffinement et son caractère savant » il collectionne avec passion depuis des années les enregistrements de la musique arabo-andalouse qui repose selon lui « sur un système de modes complexes, comparables aux Maqâms en musique arabe ». 

Pour ce qui est de la programmation du festival, Gouyette indique qu’il existe en Algérie trois grandes écoles dans ce domaine : l’école de Tlemcen, située à l’ouest du pays, l’école d’Alger, appelée “Sanaâ”, et l’école de Constantine, qui se distingue par le genre musical appelé “Malouf”. 

L’école de Tlemcen est « l’une des écoles les plus prestigieuses d’Algérie dans la tradition de la musique arabo-andalouse » et elle sera représentée par la chanteuse Lila Borsali.

L’école de Constantine sera mise en avant par deux chanteurs réputés, ajoute-t-il.

Salim Fergani ouvrira ainsi la semaine musicale le 25 mars, Il est le fils de Mohamed Tahar Fergani, une figure légendaire du chant constantinois des années 1960-1970. 

Salim Fergani perpétue cette tradition, à la fois en tant que chanteur et joueur de oud. 

Un autre artiste prometteur, Abbas Righi, âgé d’une trentaine d’années, sera également présent, il est considéré comme l’une des étoiles montantes du Malouf et de la musique arabo-andalouse.

L’école d’Alger, quant à elle, ne sera pas représentée par un orchestre spécifique, Toutefois, le 30 mars, l’ensemble “El Tarab” interprétera des morceaux issus du répertoire arabo-andalou d’Alger, du Maroc et de Tunisie. 

De plus poursuit Gouyette, la chanteuse Amel Brahim-Djelloul qui se produira le 27 mars, est une « artiste lyrique talentueuse, elle excelle aussi bien dans le répertoire classique occidental que dans la tradition arabo-andalouse et kabyle ».

Elle a notamment été la première, souligne-t-il. à interpréter cette musique en Arabie saoudite, lors d’un concert à Riyad, en 2019.

Cette tradition musicale s’est perpétuée après la chute de Grenade en 1492, lorsque de nombreux musiciens, juifs et musulmans, ont trouvé refuge au Maghreb. 

C’est ainsi que ces écoles se sont développées en Algérie, mais aussi au Maroc et en Tunisie, d’ailleurs souligne Gouyette, les prochaines éditions du festival mettront à l’honneur le Maroc en 2026, suivi de la Tunisie et de la Libye en 2027.

En somme, ce festival n’a pas de message politique, il intervient certes dans un contexte difficile, mais il montre avant tout que la culture et la musique ont le pouvoir de rassembler, au-delà des frontières et des tensions.

 


Une équipe saoudienne et chinoise découvre des trésors anciens à Al-Sirrain

La Commission du patrimoine saoudienne a achevé la troisième saison des fouilles archéologiques sur le site d'Al-Sirrain dans le gouvernorat d'Al-Lith, dans la région de La Mecque. (SPA)
La Commission du patrimoine saoudienne a achevé la troisième saison des fouilles archéologiques sur le site d'Al-Sirrain dans le gouvernorat d'Al-Lith, dans la région de La Mecque. (SPA)
La Commission du patrimoine saoudienne a achevé la troisième saison des fouilles archéologiques sur le site d'Al-Sirrain dans le gouvernorat d'Al-Lith, dans la région de La Mecque. (SPA)
La Commission du patrimoine saoudienne a achevé la troisième saison des fouilles archéologiques sur le site d'Al-Sirrain dans le gouvernorat d'Al-Lith, dans la région de La Mecque. (SPA)
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  • Cette collaboration reflète l'engagement de l'Arabie saoudite et de la Chine à soutenir la recherche historique et à documenter le patrimoine commun.
  • Les fouilles ont permis de découvrir des objets et le plan d'une ville portuaire historique le long de la Route de la soie maritime.

RIYAD : La Commission du patrimoine d'Arabie saoudite a achevé la troisième saison des fouilles archéologiques sur le site d'Al-Sirrain dans le gouvernorat d'Al-Lith, dans la région de La Mecque.

Ce projet a été mené en collaboration avec l'Administration nationale du patrimoine culturel de Chine dans le cadre d'un accord bilatéral d'échange d'expertise en matière de fouilles archéologiques, a rapporté mardi l'Agence de presse saoudienne.

Il coïncide avec l'Année culturelle saoudo- chinoise 2025, qui prévoit des initiatives culturelles conjointes. L'objectif est de renforcer les échanges culturels et de mettre en évidence les liens historiques entre les deux civilisations par le biais de la route de la soie.

Cette collaboration reflète l'engagement de l'Arabie saoudite et de la Chine à soutenir la recherche historique et à documenter le patrimoine commun, a indiqué l'agence de presse saoudienne.

Les fouilles visaient à mieux comprendre le site en étudiant les zones résidentielles, l'urbanisme et les connexions avec d'autres centres urbains. Elles visaient également à documenter les caractéristiques structurelles, notamment des parties du mur d'enceinte, des tours et des portes.

Les chercheurs ont découvert divers objets, notamment des poteries, des récipients en pierre, des objets décoratifs, un dinar en or datant du milieu du deuxième siècle de l'Hégire et de la porcelaine chinoise. Ils ont également trouvé des pierres tombales ornées de sculptures uniques.

L'étude a permis d'identifier des éléments architecturaux clés, notamment des fondations de murs et des pierres tombales, soulignant ainsi l'importance du site le long de la route de la soie maritime. 

La ville portuaire a prospéré jusqu'à la fin du troisième siècle de l'hégire, atteignant son apogée aux cinquième et sixième siècles de l'hégire. Elle reste l'un des plus grands sites archéologiques de la côte de la mer Rouge, selon la SPA.

La Commission du patrimoine s'est engagée à préserver les antiquités et à faire progresser la recherche archéologique dans tout le Royaume, a ajouté la SPA.

Elle vise également à développer la coopération avec les partenaires locaux et internationaux conformément à la Vision 2030, en promouvant la culture et en assurant la durabilité du patrimoine pour les générations futures.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com