Contre la désertification, l'Irak veut planter cinq millions d'arbres

Le Premier ministre irakien a dévoilé dimanche à Bassora (sud) une campagne visant à planter cinq millions d'arbres pour contrer une désertification galopante et les tempêtes de sable dans un Irak frappé par le changement climatique. (AFP)
Le Premier ministre irakien a dévoilé dimanche à Bassora (sud) une campagne visant à planter cinq millions d'arbres pour contrer une désertification galopante et les tempêtes de sable dans un Irak frappé par le changement climatique. (AFP)
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Publié le Dimanche 12 mars 2023

Contre la désertification, l'Irak veut planter cinq millions d'arbres

  • M. Soudani s'exprimait à l'ouverture d'une conférence consacrée au climat, organisée dimanche et lundi en présence d'ambassadeurs et de responsables onusiens à Bassora
  • Au printemps 2022, l'Irak a été balayé par une dizaine de tempêtes de sable ou de poussière, provoquant des difficultés respiratoires chez des milliers de personnes

BASSORA: Le Premier ministre irakien a dévoilé dimanche à Bassora (sud) une campagne visant à planter cinq millions d'arbres pour contrer une désertification galopante et les tempêtes de sable dans un Irak frappé par le changement climatique.

"Illustré par une hausse des températures, des précipitations en recul, une augmentation des tempêtes de poussière, le changement climatique (...) menace la sécurité alimentaire, sanitaire, et environnementale", a résumé Mohamed Chia al-Soudani.

Il a annoncé "le lancement d'une importante initiative de reboisement, pour planter cinq millions d'arbres et de palmiers dans tous les gouvernorats".

"Plus de sept millions de citoyens ont été affectés, leurs régions ont souffert de la sécheresse, ils ont été déplacés par centaines de milliers après avoir perdu leur gagne-pain dépendant de l'agriculture et de la pêche", a déploré le chef du gouvernement dans une allocution rapportée par ses services.

M. Soudani s'exprimait à l'ouverture d'une conférence consacrée au climat, organisée dimanche et lundi en présence d'ambassadeurs et de responsables onusiens à Bassora, grande ville portuaire du sud.

Au printemps 2022, l'Irak a été balayé par une dizaine de tempêtes de sable ou de poussière, provoquant des difficultés respiratoires chez des milliers de personnes et obligeant les autorités à fermer temporairement écoles et administrations et à suspendre le trafic aérien.

Parmi les mesures préconisées pour lutter contre ce phénomène, les autorités citent la création de ceintures vertes autour des villes pour faire office de brise-vent, dans un pays où 39% du territoire est touché par la désertification.

L'Irak était autrefois surnommé "le pays au 30 millions de palmiers", mais des décennies de conflits et de politiques publiques défaillantes ont ravagé ce symbole national. Palmeraies luxuriantes et ceintures vertes qui protégeaient de grandes villes comme Bagdad ou Kerbala (centre) ont été délaissées ou remplacées par des quartiers bétonnés.

L'Irak souffre aussi d'une baisse alarmante du niveau de ses deux fleuves mythiques, le Tigre et l'Euphrate. Outre le changement climatique, cette baisse de débit est surtout due à la construction en amont de barrages, en Turquie et en Iran voisins, déplorent les autorités.

Dimanche, M. Soudani s'est engagé à organiser "prochainement" à Bagdad une conférence régionale pour "renforcer la coopération et l'échange d'expertise" face au changement climatique.

En 2021 l'Arabie saoudite, grand voisin de l'Irak, avait dévoilé une initiative verte visant à planter dix milliards d'arbres sur son territoire en une décennie et 40 milliards d'arbres supplémentaires en collaborant avec d'autres pays arabes.


Maroc: Hausse des salaires pour les enseignants

La signature de l'accord s'est déroulée en milieu d’après-midi à Rabat ce dimanche,  elle a été marquée par la présence du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et des représentants des quatre syndicats les plus influents du corps enseignant (Photo d'illustration, X).
La signature de l'accord s'est déroulée en milieu d’après-midi à Rabat ce dimanche, elle a été marquée par la présence du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et des représentants des quatre syndicats les plus influents du corps enseignant (Photo d'illustration, X).
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  • L'accord conclu prévoit une augmentation nette des salaires des fonctionnaires de l'Éducation nationale de 1500 dirhams par mois
  • La cérémonie de signature, qui s'est déroulée en milieu d’après-midi à Rabat, a été marquée par la présence du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch

CASABLANCA: Après d'intenses négociations et trois mois de grève, le gouvernement marocain et les principaux syndicats de l'enseignement sont parvenus à un accord historique ce dimanche 10 décembre 2023. Dans un contexte marqué par les revendications croissantes des enseignants, cet accord représente une avancée sociale inédite dans le secteur de l’éducation nationale au Maroc.

In extremis

La cérémonie de signature, qui s'est déroulée en milieu d’après-midi à Rabat, a été marquée par la présence du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et des représentants des quatre syndicats les plus influents du corps enseignant. Étaient également présents Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, Younes Sekkouri, ministre de l’Emploi, et Faouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget.

Selon les informations communiquée par la primature, l'accord conclu prévoit une augmentation nette des salaires des fonctionnaires de l'Éducation nationale de 1500 dirhams par mois. Cette augmentation, significative, sera appliquée en deux tranches, respectivement à partir du 1er janvier 2024 et du 1er janvier 2025.

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a exprimé sa satisfaction quant à l’aboutissement de cet accord, fruit d'un dialogue de longue haleine malgré un contexte économique et social difficile et des grèves continues dans le secteur public.


Une vidéo montre les troupes israéliennes en train de brûler de l'aide à Gaza

Des images diffusées sur les réseaux sociaux semblent montrer des soldats des Forces de défense israéliennes en train de mettre le feu à de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza (Photo, Capture d'écran).
Des images diffusées sur les réseaux sociaux semblent montrer des soldats des Forces de défense israéliennes en train de mettre le feu à de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza (Photo, Capture d'écran).
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  • Sur la vidéo, des hommes en uniforme des Forces de défense israéliennes sourient alors qu'ils mettent le feu à de la nourriture et de l'eau à l'arrière d'un camion
  • L'incident aurait eu lieu dans le quartier Shejaiya de la ville de Gaza

LONDRES : Des séquences vidéo ont circulé sur les médias sociaux, et semblent montrer des soldats des Forces de défense israéliennes en train de mettre le feu à de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

Sur ces images, partagées par Euro-Med Human Rights Monitor, on voit des hommes en uniforme des FDI sourire en mettant le feu à de la nourriture et de l'eau à l'arrière d'un camion.

L'incident aurait eu lieu dans le quartier Shejaiya de la ville de Gaza, où les FDI sont engagées dans des combats contre des militants présumés du Hamas.

Mohammad Chehada, chef de la communication de l'Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'homme, a déclaré à propos des images diffusées sur X : « Notez l'immense satisfaction et le sourire d'une oreille à l'autre sur le visage de l'un des soldats ! Ce sont eux qui ont filmé et posté cela car il n'y aura AUCUNE conséquence à cette dépravation ».

Gergana Katseva, journaliste au journal britannique Metro, a qualifié ces images de « répugnantes ».

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


L'Égypte lance un nouveau service de rapatriement en ligne pour les citoyens souhaitant rentrer de Gaza

Des camions transportant de l'aide humanitaire près du poste frontière de Rafah avec l'Égypte dans le sud de la bande de Gaza, le 10 décembre 2023 (Photo, AFP).
Des camions transportant de l'aide humanitaire près du poste frontière de Rafah avec l'Égypte dans le sud de la bande de Gaza, le 10 décembre 2023 (Photo, AFP).
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  • Le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères a déclaré que les citoyens pouvaient demander leur rapatriement de manière beaucoup plus rapide
  • Une fois approuvés, les noms des candidats retenus seront transmis aux autorités des deux côtés du point de passage de Rafah

LE CAIRE : Les Égyptiens qui souhaitent rentrer dans leur pays depuis la bande de Gaza peuvent désormais le faire via un nouveau service d'enregistrement en ligne.

Ahmad Abou Zeid, porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, a déclaré que les citoyens pouvaient demander leur rapatriement beaucoup plus rapidement et efficacement grâce à la procédure numérique récemment lancée.

Une fois approuvés, les noms des candidats retenus seront transmis aux autorités des deux côtés du point de passage de Rafah, à la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza, a-t-il ajouté.

Les fonctionnaires du ministère égyptien ont exhorté les citoyens à ne demander leur rapatriement que par l'intermédiaire du lien officiel du gouvernement, mettant en garde contre les dangers liés à l'utilisation de méthodes non officielles.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com