Scandale arbitral: «Le pire moment qu'ait connu le football espagnol», affirme Tebas

Le parquet de Barcelone a lancé des poursuites contre le Barça en tant que personne morale, ainsi que contre ses anciens présidents (Photo, AFP).
Le parquet de Barcelone a lancé des poursuites contre le Barça en tant que personne morale, ainsi que contre ses anciens présidents (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 14 mars 2023

Scandale arbitral: «Le pire moment qu'ait connu le football espagnol», affirme Tebas

  • Le football espagnol vit le pire moment de son histoire en raison de l'affaire de corruption d'arbitres impliquant le FC Barcelone
  • La justice espagnole a inculpé le club catalan et plusieurs de ses anciens dirigeants pour «corruption», «abus de confiance» et «faux en écritures de commerce»

BARCELONE: Le football espagnol vit le pire moment de son histoire en raison de l'affaire de corruption d'arbitres impliquant le FC Barcelone, a déclaré lundi le président de la Ligue de football professionnel (LaLiga), Javier Tebas qui a "honte".

La semaine dernière, la justice espagnole a inculpé le club catalan et plusieurs de ses anciens dirigeants pour "corruption", "abus de confiance" et "faux en écritures de commerce" après que des versements de plus de 7,3 millions d'euros à une société appartenant à Jose Maria Enriquez Negreira, un ancien responsable des arbitres, également poursuivi, ont été découverts au début de l'année.

Le FC Barcelone affirme pour sa part avoir payé l'ex-responsable de la commission d'arbitrage de la fédération espagnole de football (CTA) de 1994 à 2018 pour des rapports et des conseils liés à l'arbitrage.

"Il y a des paiements reconnus par Barcelone au vice-président de la CTA, c'est quelque chose d'anormal", a déclaré Tebas à la chaîne Movistar Vamos.

"C'est clair que ça génère des tensions. La réputation de notre football est en jeu. J'ai honte. Nous n'avons aucune explication de la part de Barcelone", a tonné le dirigeant.

Pour couper court aux accusations, le président du Barça Joan Laporta a affirmé mardi dernier que son club n'avait "jamais acheté d'arbitre".

"Qu'il soit clair que le Barça n'a jamais acheté d'arbitre ni eu l'intention d'acheter des arbitres. Absolument jamais", s'est défendu le dirigeant lors d'un colloque.

Lundi, Laporta est apparu ému lors d'un discours prononcé au Camp Nou et a déclaré que ce n'était pas de la faiblesse, mais au contraire la preuve de son désir de s'attaquer aux détracteurs de son club. "Ne croyez pas que je suis ému par faiblesse, je le suis parce que je veux vraiment affronter toutes les crapules qui ternissent notre blason", a-t-il martelé.

"Il y a des attaques féroces qui visent à salir notre club, qui n'ont rien à voir avec la réalité", a-t-il poursuivi.

Le parquet de Barcelone a lancé des poursuites contre le Barça en tant que personne morale, ainsi que contre ses anciens présidents Josep Maria Bartomeu (de 2014 à 2020), et Sandro Rosell (entre 2010 et 2014). Oscar Grau et Albert Soler, membres de l'ancienne équipe de M. Bartomeu, sont également poursuivis.

D'anciens entraîneurs du FC Barcelone, Luis Enrique et Ernesto Valverde, seraient appelés à témoigner dans la procédure judiciaire, a rapporté lundi le journal espagnol El Pais.

Le Real Madrid, champion d'Espagne en titre, a déclaré dimanche qu'il comparaîtrait en tant que "partie civile" dans l'affaire une fois qu'elle aura avancé.

Les sanctions à l'encontre du club pourraient aller de la "suspension d'activité... à la dissolution pure et simple de la société", a déclaré Alberto Palomar, professeur de droit à l'Université Carlos III de Madrid.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.