Le producteur de disques américain Swizz Beatz évoque les courses de chameaux avant l’AlUla Camel Cup

Kasseem Dean, plus connu sous le nom de «Swizz Beatz», a accordé un entretien exclusif à Arab News. (Photo fournie)
Kasseem Dean, plus connu sous le nom de «Swizz Beatz», a accordé un entretien exclusif à Arab News. (Photo fournie)
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Publié le Mercredi 15 mars 2023

Le producteur de disques américain Swizz Beatz évoque les courses de chameaux avant l’AlUla Camel Cup

  • «L’énergie, la tradition et l’histoire du sport et du chameau lui-même m’ont particulièrement attiré. Je savais que je devais en faire partie et le faire savoir au monde», explique le producteur Swizz Beatz
  • «Le Saudi Bronx incarne une fusion des cultures à laquelle chacun peut s’identifier. Nous avons l’intention de développer cet aspect à l’avenir»

DHAHRAN: Lors du lancement de l’AlUla Camel Cup, le 14 mars, on a découvert parmi les spectateurs un visage familier: celui de Swizz Beatz, le producteur de disques primé aux Grammy Awards. Il était accompagné de Saudi Bronx, son équipe de chameaux de course.
La tradition des courses de chameaux est ancestrale en Arabie saoudite. Récemment, elles sont devenues un passe-temps prestigieux qui attire de nombreux fans internationaux ou locaux.


Kasseem Dean, mieux connu sous le nom de «Swizz Beatz», a accordé un entretien exclusif à Arab News à cette occasion.
Parlons de Saudi Bronx: quelle sensation vous procure le fait d’être originaire du Bronx et de posséder une équipe de chameaux de course?
C’est incroyable. Fusionner les deux cultures à travers cette marque la rend encore plus personnelle. Étant originaire du Bronx, je suis le premier Américain qui possède une équipe de chameaux de course et à concourir dans ma deuxième maison, l’Arabie saoudite. Je veux tout faire pour marquer l’histoire et sortir de ma zone de confort. Saudi Bronx est une forme d’énergie. Je veux que les gens – qu’importe leur origine – la ressentent. Il y a des gens du monde entier au stand du Saudi Bronx qui représentent la marque, qui montrent l’amour qu’ils éprouvent pour l’Arabie saoudite, le Bronx et les courses de chameaux. Cela témoigne de la force de ce croisement de cultures, du Bronx en Arabie saoudite, et partout dans le monde.


Qu’est-ce qui vous a attiré dans les courses de chameaux?
Cela s’est passé très naturellement pour moi. Mes amis les plus proches sont passionnés de sport. Lors de mes visites, nous regardions les chameaux s’entraîner et courir tôt le matin. L’énergie, la tradition et l’histoire du sport et du chameau lui-même m’ont particulièrement attiré. Je savais que je devais en faire partie et le faire savoir au monde. C’est ma quatrième année en tant que propriétaire d’une équipe de chameaux de course. J’espère qu’il y en aura de nombreuses autres et que nous pourrons faire connaître ce sport à l’échelle mondiale.

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La tradition des courses de chameaux est ancestrale en Arabie saoudite. Récemment, ces courses sont devenues un passe-temps prestigieux. (Photo fournie)

Pourquoi cette course est-elle si spéciale? À quoi doit-on s’attendre de la part de Saudi Bronx?
L’AlUla Camel Cup est réellement spéciale, car AlUla est l’un des endroits que nous préférons, ma famille et moi, en Arabie saoudite. Et maintenant, ma famille de chameaux – qui portent tous les noms de mes proches – participe à la plus grande compétition de chameaux de l’histoire. Nous allons participer à la course, mais nous allons également présenter la marque Saudi Bronx pour la toute première fois. Inviter des visiteurs, la communauté locale d’AlUla et d’autres amateurs des courses de chameaux à découvrir l’univers de Saudi Bronx est ce qui rend cette course si différente.

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Producteur plusieurs fois primé aux Grammy Awards, Swizz Beatz possède une équipe de chameaux de course, le Saudi Bronx. (Photo fournie)

Nous avons entendu dire que vous aviez un lien spécial avec votre entraîneur de chameaux de course, Hamed. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet?
Ce qui différencie ce sport des autres, c’est son aspect familial. La plupart des personnes qui sont derrière les victoires et les récompenses sont des familles qui comprennent les chameaux et ce sport mieux que quiconque. Elles élèvent, entraînent, soignent les chameaux et vivent près d’eux pendant les courses. Cela fait presque partie de leur ADN. Il est tellement rare de constater cette proximité avec la tradition et la nature dans le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. J’admire profondément cela chez mon entraîneur. J’ai eu énormément de chance de rencontrer Hamed – et sa belle-famille, que je considère comme la mienne et pour qui j’ai beaucoup d’amour et de respect. Bon nombre de nos victoires lui reviennent, ainsi que le développement de Saudi Bronx au cours des dernières années. Nos familles se sont rencontrées, nous avons dîné les uns chez les autres et nous sommes toujours connectés, que ce soit pendant la saison des courses de chameaux ou en dehors.

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Le lancement de la première AlUla Camel Cup a eu lieu le 14 mars. (Photo fournie)

Quel avenir pour le Saudi Bronx?
L’avenir, c’est l’univers du Saudi Bronx! Nous créons des rencontres inédites à travers la musique, la mode, l’art, le cinéma et toutes les interactions susceptibles de réunir les gens. Le Saudi Bronx incarne une fusion des cultures à laquelle chacun peut s’identifier. Nous avons l’intention de développer cet aspect à l’avenir.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Riyadh Season 2025 lance “Beast Land”

La zone proposera plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, dont le Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin et un saut à l'élastique de 50 mètres de haut. (SPA)
La zone proposera plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, dont le Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin et un saut à l'élastique de 50 mètres de haut. (SPA)
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  • Située près de Boulevard City et Boulevard World, la nouvelle attraction promet une expérience spectaculaire

RIYAD : L’Autorité générale du divertissement (GEA) a annoncé que les billets sont désormais disponibles pour Beast Land, qui ouvrira ses portes le 13 novembre, dans le cadre de la Riyadh Season 2025.

Située à proximité de Boulevard City et Boulevard World, cette nouvelle zone de divertissement propose une expérience immersive de grande ampleur, inspirée par l’univers du défi et de l’aventure.

Développée en collaboration avec le célèbre YouTubeur américain MrBeast (Jimmy Donaldson), Beast Land s’étend sur plus de 188 000 mètres carrés et combine jeux, aventures et spectacles interactifs accessibles à tous les âges.

La zone comprendra plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, parmi lesquelles la Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin, ainsi qu’un saut à l’élastique de 50 mètres. Une “Beast Arena” dédiée proposera 10 défis compétitifs réalistes mettant à l’épreuve la vitesse, la précision et les réflexes, tels que Tower Siege, Battle Bridge et Warrior Challenge.

Le site accueillera également une zone de jeux pour enfants et plus de 20 points de restauration, faisant de Beast Land “une destination complète pour l’aventure et le divertissement.”

Beast Land sera ouverte de 16 h à minuit en semaine, et jusqu’à 1 h du matin les week-ends.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Vol au Louvre: "les bijoux seront retrouvés", réaffirme Macron

Le président français Emmanuel Macron prononce un discours lors d'une réunion avec la communauté française à la résidence de l'ambassadeur de France à Mexico, le 7 novembre 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron prononce un discours lors d'une réunion avec la communauté française à la résidence de l'ambassadeur de France à Mexico, le 7 novembre 2025. (AFP)
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  • Emmanuel Macron a assuré depuis le Mexique que les joyaux de la Couronne volés au Louvre seraient retrouvés et que la sécurité du musée serait entièrement repensée
  • Après des critiques sévères de la Cour des comptes, le Louvre lance des mesures d’urgence, dont un coordonnateur sûreté et davantage de caméras de surveillance

MEXICO: Le président français Emmanuel Macron a répété vendredi lors d'un déplacement au Mexique que les joyaux de la Couronne dérobés au Louvre seraient retrouvés et a promis que la sécurité du musée parisien serait revue.

"Nous avons commencé à interpeller une partie de la bande qui a mené ce vol. Les bijoux seront retrouvés, ils seront arrêtés, ils seront jugés", s'est engagé le chef de l'Etat auprès de la chaîne Televisa au cours d'une tournée en Amérique latine.

"De ce qui s'est passé et qui a été un choc pour tout le monde", c'est "l'occasion de sortir encore plus fort", a déclaré Emmanuel Macron.

Le 19 octobre, des malfaiteurs ont réussi à s'introduire dans le musée et dérober en quelques minutes des joyaux d'une valeur de 88 millions d'euros. Les bijoux restent introuvables et quatre suspects ont été mis en examen et écroués.

Parmi les huit pièces "d'une valeur patrimoniale inestimable", selon les autorités, se trouve le diadème de l'impératrice Eugénie (épouse de Napoléon III), qui compte près de 2.000 diamants.

La Cour des comptes a vivement critiqué la gestion du musée de ces dernières années, affirmant jeudi dans un rapport que l'institution avait négligé la sécurité au profit de l'attractivité.

"La sécurité du Louvre sera totalement repensée", a assuré Emmanuel Macron vendredi, évoquant le plan de "Nouvelle Renaissance du Louvre" annoncé en janvier qui doit aboutir à une nouvelle grande porte d'accès ou encore une salle dédiée à la Joconde de Léonard de Vinci.

La Cour des comptes a revu à la hausse son coût à 1,15 milliard d'euros, contre 700 à 800 millions évoqués par l'entourage du chef de l'État. Elle a jugé le projet "pas financé" en l'état.

En attendant, la direction du musée le plus visité au monde a présenté vendredi des "mesures d'urgence" lors d'un conseil d'administration extraordinaire, parmi lesquelles la création d'un "coordonnateur sûreté" et le déploiement de caméras de surveillance supplémentaires. Leur manque aux abords du musée avait été pointé du doigt.


Le Salon des Arts met en lumière l’échange culturel à la Résidence de France à Djeddah

La première édition du Salon des Arts s'est déroulée à la résidence française à Djeddah. (Fourni)
La première édition du Salon des Arts s'est déroulée à la résidence française à Djeddah. (Fourni)
La première édition du Salon des Arts s'est déroulée à la résidence française à Djeddah. (Fourni)
La première édition du Salon des Arts s'est déroulée à la résidence française à Djeddah. (Fourni)
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La première édition du Salon des Arts s'est déroulée à la résidence française à Djeddah. (Fourni)
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  • Le programme a présenté des performances live et des études visuelles reflétant l’esprit de l’échange culturel et mettant en avant la coopération culturelle croissante entre la France et l’Arabie Saoudite
  • Le Consulat de France à Djeddah a annoncé la création d’une nouvelle communauté d’anciens artistes en résidence à la Cité Internationale des Arts à Paris

​​​​​​DJEDDAH : La première édition du Salon des Arts s’est tenue mercredi soir à la Résidence de France à Djeddah, réunissant art, musique et échanges entre artistes saoudiens et français.

Le programme a proposé des performances live et des études visuelles reflétant l’esprit de l’échange culturel et mettant en avant la coopération culturelle croissante entre la France et l’Arabie Saoudite.

Au cours de la soirée, le Consulat de France à Djeddah a annoncé la création d’une nouvelle communauté d’anciens artistes en résidence à la Cité Internationale des Arts à Paris, initiative soutenue par les artistes saoudiennes Zahra Bundakji et Danah Qari. L’événement a également présenté des artistes saoudiens tels que Joud Fahmy, Zahiyah Al-Raddadi, Bricklab et Nour Gary.

Le Consul général de France à Djeddah, Mohamed Nehad, a déclaré : « Beaucoup d’artistes saoudiens présents ont déjà séjourné en France dans le cadre du programme de résidence, que j’aime comparer à un cocon de startup, un espace qui équipe les artistes de nouveaux outils, les connecte avec d’autres à travers le monde et les aide à développer et affiner leurs compétences.

« Des rencontres comme celle-ci sont essentielles pour renouer avec ces artistes, présenter leurs travaux à la Résidence de France et renforcer leurs liens. L’esprit de la France a toujours été de connecter les artistes français aux talents locaux pour créer ensemble, mêler saveurs françaises et saoudiennes, et construire quelque chose de significatif reflétant les deux cultures. »

Il a ajouté : « La scène artistique saoudienne est aujourd’hui incroyablement jeune et pleine d’énergie. Ces artistes nous inspirent et nous dynamisent avec leurs idées brillantes, rechargeant notre énergie créative à chaque rencontre. »

L’attaché culturel Quentin Richard a décrit l’événement comme un reflet du dialogue artistique continu entre les deux pays, déclarant : « Les résidences artistiques à la Cité Internationale des Arts à Paris et ici à Djeddah illustrent la vitalité du dialogue entre artistes français et saoudiens. Elles favorisent une dynamique d’échange basée sur la créativité, le respect mutuel et la découverte partagée de nos cultures. »

Le groupe français Oriki, dont les membres incluent Woz Kaly, Yann Saletes, Mourad Baitiche, Michel Teyssier et Khaled Baitiche, actuellement en résidence à Hayy Cinema en collaboration avec l’artiste saoudienne Salma Murad, a également participé à l’événement.

De nouvelles résidences artistiques débuteront en décembre en partenariat avec le Musée Tariq Abdulhakim et la galerie Athr.

Le chanteur d’Oriki, Woz Kaly, a déclaré : « Entre la première visite et aujourd’hui, il y a un lien émotionnel avec le territoire, la communauté et les artistes. Tant que ce lien existe, tout peut se créer à travers l’art. Lors de l’événement, nous avons interprété trois chansons faisant partie de notre projet de ciné-concert, chacune inspirée d’une scène de film différente.

« Même sans l’écran, l’idée est que le public imagine l’histoire à travers la musique et ressente son émotion. C’est un aperçu de ce que nous développons depuis notre arrivée à Djeddah. »

Pour Bundakji, le Salon des Arts a offert au public une rare plongée dans le processus créatif lui-même.

« Les gens connaissent l’artiste dans son atelier, mais ils ne voient jamais ce qui s’y passe. Ils ne voient pas les recherches, les idées, les expérimentations, les échecs », a-t-elle expliqué, ajoutant que l’événement permettait aux visiteurs d’interagir directement avec le processus artistique.

« Entre l’atelier et l’œuvre finale, il y a un grand espace où nous pouvons nous rencontrer, partager nos idées, où naissent les amitiés et la communauté. Je crois que c’est la vie elle-même, où les gens se connectent, parlent d’art et apprennent à se connaître face à face, pas seulement en voyant mon travail et mon nom sur un titre », a-t-elle poursuivi.

Elle a décrit la soirée comme un espace permettant aux visiteurs de toucher et d’expérimenter les recherches derrière chaque œuvre, « une tranche de la pratique de chacun dans son atelier ».

Qari a ajouté : « Je pense que c’est un bel espace pour que les gens se réunissent et aient réellement une conversation sur la vie qui imite l’art qui imite la vie. Nous voyons tous le travail des autres en exposition, mais nous ne connaissons pas vraiment les sentiments derrière ces œuvres. »

Elle a conclu : « Tout ce que nous créons provient de quelque chose dans nos vies : des histoires, des sentiments, des rêves, des peurs, des échecs. C’est une opportunité intime de créer un lien authentique entre les gens et de s’inspirer mutuellement. Utiliser la création d’autrui comme muse pour ce que nous vivons, pour savoir que nous ne sommes pas seuls. N’est-ce pas là le but de l’art et de la poésie, après tout ? »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com