Le roi Salmane adresse ses vœux de ramadan aux Saoudiens et aux musulmans du monde entier

Le Conseil des ministres a réitéré l'engagement de l’Arabie saoudite de soutenir les victimes des tremblements de terre en Turquie et en Syrie (Photo, SPA).
Le Conseil des ministres a réitéré l'engagement de l’Arabie saoudite de soutenir les victimes des tremblements de terre en Turquie et en Syrie (Photo, SPA).
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Publié le Mercredi 22 mars 2023

Le roi Salmane adresse ses vœux de ramadan aux Saoudiens et aux musulmans du monde entier

  • Cette déclaration a été faite alors que le roi Salmane présidait la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres
  • Les ministres ont approuvé un accord entre le ministère public saoudien et son homologue tadjik pour la lutte contre le terrorisme et son financement

RIYAD: Le roi Salmane d'Arabie saoudite a adressé mardi ses meilleurs vœux de Ramadan aux citoyens saoudiens et aux musulmans du monde entier, exprimant son désir que le mois sacré apporte l'espoir et la paix aux musulmans et au monde entier.

Il a demandé aux autorités chargées de fournir des services aux visiteurs des deux saintes mosquées de continuer à travailler avec le plus haut niveau d'efficacité et d'excellence afin de garantir que les pèlerins puissent accomplir leurs rituels en toute facilité et quiétude, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le roi Salmane s'exprimait alors qu'il présidait la session hebdomadaire du Conseil des ministres au palais Irqah à Riyad, après que la Cour suprême a annoncé que le Ramadan commencerait jeudi.

Le ministre des Médias, Salmane al-Dosari, a déclaré que les ministres ont passé en revue plusieurs questions discutées lors des réunions auxquelles ont participé de hauts responsables saoudiens au cours de la semaine passée et qui visaient à développer les relations et à consolider le statut et le rôle de l’Arabie saoudite sur les plans régional et international.

Les ministres ont examiné la participation de l'Arabie saoudite à la 49e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de la coopération islamique, au cours de laquelle ses représentants ont affirmé le soutien continu du Royaume à l'action commune, en particulier dans les domaines humanitaire et du développement, et sa position inflexible en faveur de la coexistence pacifique et du respect mutuel dans le monde entier.

Le Conseil des ministres a mentionné l'engagement de l’Arabie saoudite, lors d'une conférence internationale des donateurs à Bruxelles lundi, de soutenir les victimes des tremblements de terre en Turquie et en Syrie, d'aider à atténuer les effets de la catastrophe et de contribuer au processus de rétablissement de ces pays.

Les ministres ont assuré que ces efforts reflètent l'engagement constant de Riyad à faire preuve de solidarité avec les communautés dans le besoin à travers le monde et à contribuer à répondre à leurs besoins.

Le Conseil des ministres a déclaré que les récentes évaluations positives de l'économie saoudienne par les agences de notation reflétaient l'efficacité des réformes mises en œuvre par l'État, notamment le développement de la gestion des finances publiques, l'amélioration de la qualité de la planification financière et l'utilisation plus efficace des ressources dans le cadre du programme de viabilité financière.

Al-Dosari a salué le fait que le Royaume d’Arabie saoudite ait gagné 15 places dans l'indice mondial de l'innovation 2022 de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle reflète l'intérêt et le soutien continus pour l'amélioration de la qualité du secteur de la recherche, du développement et de l'innovation. Cela contribue à renforcer la compétitivité et le leadership du pays à l'échelle mondiale, conformément aux objectifs de la Vision saoudienne 2030.

Le Conseil des ministres a approuvé un protocole d'accord pour la coopération culturelle entre les ministères de la Culture saoudien et mexicain, et un autre relatif à l'économie numérique entre le ministère saoudien des Communications et des Technologies de l'information et son homologue chinois.

Le Conseil a également autorisé le ministère des Affaires islamiques, de l'Appel et de l'Orientation à signer un projet de protocole d'accord dans le domaine des affaires islamiques avec le ministère somalien des Donations et des Affaires religieuses.

Les ministres ont approuvé deux accords avec l'Afrique du Sud, l'un portant sur la coopération dans le cadre d'une étude de faisabilité pour la création d'un fonds commun destiné à encourager les investissements directs, et l'autre sur la coopération dans le domaine du transport maritime.

Le ministre des Transports et de la logistique et le président du Conseil d'administration de l'Autorité générale de l'aviation civile ont été autorisés à signer un projet d'accord sur les services aériens avec le gouvernement polonais.

Le Conseil des ministres a de plus autorisé le président de la Commission d'évaluation de l'éducation et de la formation à signer un projet d'accord de coopération pour l'évaluation et l'accréditation des programmes d'enseignement en langue arabe avec l'Organisation de la Ligue arabe pour l'éducation, la culture et les sciences (Alecso).

Les ministres ont approuvé un accord entre le ministère public saoudien et son homologue tadjik pour la lutte contre le terrorisme et son financement, le blanchiment d'argent et d'autres délits connexes.

Ils ont par ailleurs ajouté la Commission des droits de l'homme à la liste des membres du comité de détachement et d'emploi des organisations et organismes régionaux et internationaux, et ont approuvé les modifications d'un règlement relatif à la protection des données personnelles.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël réaffirme que le Hamas «sera désarmé», face à la proposition d'un «gel»

L'ancien numéro un du Hamas a proposé de geler l'armement du mouvement, en échange d'une trêve durable à Gaza, se disant ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix à la frontière du territoire palestinien avec Israël. (AFP)
L'ancien numéro un du Hamas a proposé de geler l'armement du mouvement, en échange d'une trêve durable à Gaza, se disant ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix à la frontière du territoire palestinien avec Israël. (AFP)
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  • Le Hamas "sera désarmé" dans le cadre du plan Trump, a déclaré jeudi un responsable gouvernemental israélien
  • "Le groupe terroriste sera désarmé et Gaza sera démilitarisée", a affirmé le responsable sous couvert d'anonymat, en réponse à une question de l'AFP sur les déclarations de Khaled Mechaal

JERUSALEM: Le Hamas "sera désarmé" dans le cadre du plan Trump, a déclaré jeudi un responsable gouvernemental israélien, au lendemain de la proposition d'un dirigeant du mouvement islamiste palestinien de geler l'armement.

"Le groupe terroriste sera désarmé et Gaza sera démilitarisée", a affirmé le responsable sous couvert d'anonymat, en réponse à une question de l'AFP sur les déclarations de Khaled Mechaal dans un entretien mercredi à la chaîne qatarie Al Jazeera.

L'ancien numéro un du Hamas a proposé de geler l'armement du mouvement, en échange d'une trêve durable à Gaza, se disant ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix à la frontière du territoire palestinien avec Israël.

 

 


Oman et le Liban appellent à un retrait total d’Israël et exhortent à la fin des attaques

Joseph Aoun et le sultan Haitham bin Tariq. (Fourni)
Joseph Aoun et le sultan Haitham bin Tariq. (Fourni)
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  • Joseph Aoun et le sultan Haitham ben Tariq lancent un appel conjoint pour un arrêt immédiat des attaques israéliennes sur le territoire libanais
  • Réaffirmation de la position arabe unifiée en faveur de la fin de l’occupation israélienne et de l’établissement d’un État palestinien indépendant sur la base des frontières de 1967

​​​​​​BEYROUTH : Le président libanais Joseph Aoun et son homologue omanais, le sultan Haitham ben Tariq, ont lancé mercredi un appel conjoint pour un arrêt immédiat des attaques israéliennes sur le territoire libanais et un retrait total de toutes les terres arabes occupées, avertissant que la poursuite des violations constitue une menace directe pour la stabilité régionale.

La déclaration a été faite lors d’un sommet de haut niveau à Mascate, où les deux dirigeants ont exprimé leur « profonde préoccupation face à l’agression israélienne en cours » et qualifié l’occupation de « violation flagrante » de la Résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU ainsi que d’autres résolutions internationales.

Les deux parties ont également exprimé leur soutien aux efforts internationaux visant à apaiser les tensions, stabiliser la situation sur le terrain, faciliter le retour des personnes déplacées et faire progresser la reconstruction post-conflit.

Aoun conduisait une délégation ministérielle libanaise à Oman, comprenant les ministres des affaires étrangères, de l’intérieur, de la défense, de la santé et de l’agriculture, pour des discussions avec des responsables omanais.

La déclaration commune a mis l'accent sur le renforcement des relations bilatérales et l'élargissement de la coopération dans des secteurs clés tels que la politique, l'économie, l'investissement, le secteur bancaire, le tourisme, les transports et la logistique.

Les deux parties ont appelé à engager rapidement les préparatifs pour tenir la première session du Comité mixte omano-libanais, coprésidé par les ministres des affaires étrangères à Mascate, et à poursuivre de nouveaux accords et mémorandums d’entente destinés à renforcer la collaboration dans le commerce, la culture et la science. La déclaration a également souligné la nécessité de dynamiser la participation du secteur privé dans les opportunités de développement partagé.

La partie omanaise a réaffirmé son plein soutien à la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale du Liban, ainsi qu’au renforcement des institutions étatiques libanaises, en particulier l’armée et les forces de sécurité légitimes, et à l’appui apporté au pays dans ses réformes économiques, financières et administratives.

Les deux parties ont réaffirmé la position arabe unifiée appelant à mettre fin à l’occupation israélienne et à établir un État palestinien indépendant sur la base des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale. Elles ont également souligné l’importance de renforcer la solidarité arabe, de respecter la souveraineté des États et de promouvoir les principes de bon voisinage et de droit international.

La visite officielle d’Aoun à Oman s’inscrivait dans le rôle établi de Mascate en tant que médiateur régional et international. Lors de ses rencontres, Aoun a salué le statut diplomatique et l’approche du Sultanat, la qualifiant de « sage et responsable ».

Il a salué la politique étrangère d’Oman, fondée sur le dialogue, la médiation, l’équilibre et le bon voisinage, estimant qu’elle avait conféré au Sultanat « un statut distingué et un rôle pivot dans la promotion de la stabilité et la résolution des conflits par des moyens pacifiques ».

Aoun a déclaré qu’au Liban, « nous tenons cette approche sage en haute estime et accordons une grande valeur au soutien constant du Sultanat envers le Liban dans divers forums internationaux, ainsi qu’à son appui face aux défis qui se dressent devant nous ».

Pour sa part, le sultan Haitham ben Tariq a réaffirmé l’engagement continu d’Oman envers la stabilité du Liban et son suivi attentif des développements récents dans le pays.

Il a souligné la profondeur des relations entre les deux pays et l’importance de renforcer la coopération et la coordination bilatérales. Le sultan a également salué les contributions positives de la communauté libanaise à Oman.

En marge de la visite, le ministre libanais de l’intérieur Ahmed Al-Hajjar a tenu une réunion avec son homologue omanais, Hamoud ben Faisal Al-Busaidi, au palais Al-Alam à Mascate. Ils ont souligné le renforcement de la coopération conjointe, en particulier dans les domaines de la sécurité et du maintien de l’ordre.

Selon une déclaration conjointe, les discussions ont également porté sur les efforts du Liban pour consolider la sécurité interne et maintenir la stabilité.

Ont participé aux discussions élargies, côté omanais : Al-Busaidi ; Shihab ben Tariq Al-Saïd, vice-premier ministre chargé des affaires de défense ; Badr ben Hamad Al-Busaidi, ministre des affaires étrangères ; Hamad ben Saïd Al-Aufi, chef du cabinet privé ; Mahad ben Saïd Ba’owain, ministre du travail et chef de la mission d’honneur ; Saoud ben Hamoud Al-Habsi, ministre de l'Agriculture, de la Pêche et des Ressources hydriques ; et Hilal ben Ali Al-Sabti, ministre de la santé.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le chef de la diplomatie libanaise décline une invitation de l'Iran

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Youssef Rajji, s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien au siège du ministère des Affaires étrangères au Caire. (AFP)
Le ministre libanais des Affaires étrangères, Youssef Rajji, s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien au siège du ministère des Affaires étrangères au Caire. (AFP)
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  • Le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Raggi a refusé une invitation à se rendre en Iran, évoquant des conditions inappropriées, et a proposé une rencontre dans un pays tiers neutre
  • Ce refus intervient sur fond de pressions américaines pour désarmer le Hezbollah, soutenu par l'Iran, alors que Beyrouth insiste sur la non-ingérence dans ses affaires internes

BEYROUTH: Le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Raggi a décliné mercredi une invitation de son homologue à se rendre en Iran, qui soutient le Hezbollah islamiste, et proposé une rencontre dans un pays tiers.

Le gouvernement libanais est soumis à une intense pression des Etats-Unis pour désarmer le Hezbollah, affaibli par une guerre avec Israël, alors que l'Iran a affiché son opposition à cette mesure.

Début décembre, le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi avait invité M. Raggi à se rendre à Téhéran pour évoquer "les relations bilatérales" ainsi que les "développements régionaux et internationaux", selon le ministère iranien des Affaires étrangères.

En réponse à M. Araghchi, "j'ai déclaré que je ne pouvais pas accepter son invitation à me rendre à Téhéran dans les circonstances actuelles", a annoncé mercredi M. Raggi sur X.

"Cela ne signifie pas un refus d'engager le dialogue, mais plutôt que les conditions ne sont pas propices à cette visite", a-t-il ajouté.

Il a proposé à son homologue de s'entendre pour se rencontrer "dans un pays tiers neutre", soulignant que les relations entre le Liban et l'Iran devaient être basées sur le principe de "non ingérence dans les affaires internes" de chaque pays.

L'Iran arme et finance le puissant Hezbollah, qu'une guerre a opposé à Israël d'octobre 2023 à novembre 2024.

En août, le Liban avait signifié à un haut responsable iranien, Ali Larijani, en visite à Beyrouth, son refus catégorique de "toute ingérence" dans ses affaires internes, après des critiques par Téhéran de la décision du gouvernement de désarmer le Hezbollah.

Téhéran dénonce régulièrement les frappes israéliennes qui le visent. Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, avaient appelé en novembre à "venger" l'assassinat par Israël au Liban du chef militaire du Hezbollah, Haitham Ali Tabatabai.