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Près de 290 Ivoiriens rapatriés jeudi depuis la Tunisie
Campement de migrants devant le siège de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) à Tunis, le 7 mars 2023. (AFP)
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Publié le Jeudi 23 mars 2023
AFP
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Près de 290 Ivoiriens rapatriés jeudi depuis la Tunisie
La plupart des migrants africains arrivent en Tunisie pour tenter ensuite d'immigrer clandestinement par la mer vers l'Europe
La communauté ivoirienne est, avec au moins 7 000 personnes selon les estimations, la plus importante d'Afrique subsaharienne en Tunisie, grâce à une exemption de visa à l'entrée
Publié le Jeudi 23 mars 2023
AFP
TUNIS: Près de 290 Ivoiriens ont été rapatriés jeudi depuis la Tunisie, où de nombreux migrants originaires d'Afrique subsaharienne ne se sentent plus en sécurité après un discours du président Kais Saied pourfendant l'immigration clandestine.
Selon l'ambassadeur ivoirien à Tunis, Ibrahim Sy Savané, 287 personnes, dont 266 adultes et 21 bébés, ont été rapatriés vers Abidjan à bord d'un gros porteur affrété à la compagnie Ethiopian.
Cela porte à 1.053 le nombre d'Ivoiriens rapatriés de Tunisie depuis le 4 mars, a précisé M. Savané à l'AFP. Ils font partie d'un groupe de 2.896 Ivoiriens à s'être inscrits auprès de l'ambassade pour être rapatriés.
Le 21 février, le président Saied avait affirmé que la présence en Tunisie d'immigrés clandestins d'Afrique subsaharienne était source de "violence et de crimes" et visait à "changer la composition démographique" du pays.
Les jours suivants, des migrants originaires d'Afrique ont fait état d'une recrudescence des agressions les visant et se sont précipités par centaines à leurs ambassades pour être rapatriés.
La communauté ivoirienne est, avec au moins 7 000 personnes selon les estimations, la plus importante d'Afrique subsaharienne en Tunisie, grâce à une exemption de visa à l'entrée.
Un bon nombre des 21 000 ressortissants d'Afrique subsaharienne recensés officiellement en Tunisie, pour la plupart en situation irrégulière, avaient perdu du jour au lendemain leur travail --généralement informel-- et leur logement, du fait de la campagne contre les clandestins.
La plupart des migrants africains arrivent en Tunisie pour tenter ensuite d'immigrer clandestinement par la mer vers l'Europe, certaines portions du littoral tunisien se trouvant à moins de 150 km de l'île italienne de Lampedusa.
Au moins trois naufrages meurtriers de bateaux transportant des migrants, dont de nombreux Ivoiriens, ont été enregistrés au large de la Tunisie depuis début mars.
Le porte-parole de la Garde nationale tunisienne a indiqué jeudi que les garde-côte avaient intercepté depuis mercredi 2.034 migrants, dont neuf Tunisiens seulement.
Les corps de sept autres, tous des migrants originaires d'Afrique subsaharienne, ont été repêchés, selon la même source.
Un précédent bilan fourni mercredi soir par une ONG faisait état de cinq morts et 28 disparus, pour la plupart des Ivoiriens.
"D'autres rotations de gros porteurs sont prévues" pour poursuivre les rapatriements, a affirmé à l'AFP l'ambassadeur ivoirien.
"Je suis engagé dans une course contre la montre, pour éviter que d'autres personnes désespérées ne se jettent dans la Méditerranée avec de minces chances de survie", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre palestinien, Mohammed Chtayyeh (Photo, AFP).
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Arab News
Publié le 31 mai 2023
Au cours de la réunion, ils ont discuté des conclusions d’un récent sommet à Djeddah sur les questions relatives à la Palestine
Ils ont convenu de travailler sur le plan diplomatique pour mettre en évidence l’approche du gouvernement israélien sur les questions palestiniennes
Publié le Mercredi 31 mai 2023
Arab News
31 mai 2023
LE CAIRE: Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, s’est entretenu mercredi avec le Premier ministre palestinien, Mohammed Chtayyeh, lors de la visite de ce dernier au Caire, la capitale égyptienne, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).
Au cours de la réunion, ils ont discuté des conclusions d’un récent sommet à Djeddah sur les questions relatives à la Palestine, notamment les efforts arabes pour promouvoir le soutien international à la reconnaissance de l’État de Palestine.
Ils ont également convenu de l’importance de travailler sur le plan diplomatique pour mettre en évidence l’approche du gouvernement israélien sur les questions palestiniennes.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
L'AIEA a déclaré que le stock estimé d'uranium enrichi de l'Iran avait atteint plus de 23 fois la limite fixée dans l'accord de 2015 entre Téhéran et les puissances mondiales. (Photo, AFP)
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AFP
Publié le 31 mai 2023
Ses stocks d'uranium enrichi dépassent désormais de plus de 23 fois la limite autorisée
Autre point abordé, la détection en début d'année de particules d'uranium enrichies à 83,7%, un niveau proche du seuil pour fabriquer une bombe, sur le site de l'usine souterraine de Fordo
Publié le Mercredi 31 mai 2023
AFP
31 mai 2023
VIENNE: L'Iran a nettement accru ces derniers mois son stock d'uranium enrichi, poursuivant son escalade nucléaire, selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui note cependant des "progrès" dans la coopération.
Elle a ainsi décidé de clôturer le dossier portant sur la présence de matière nucléaire sur un des trois sites non déclarés, question qui empoisonne de longue date les relations entre les deux parties.
Concernant ce site de Marivan, à proximité de la localité d'Abadeh, (sud), l'AIEA dit avoir reçu des "explications plausibles" de Téhéran.
Elle s'en tient à ses précédentes évaluations sur le sujet, selon lesquelles l'Iran avait prévu en 2003 d'y entreposer des matières nucléaires pour des essais d'explosifs.
Deux autres sites continuent à poser problème, rappelle l'AIEA: Turquzabad et Varamin.
Autre point abordé, la détection en début d'année de particules d'uranium enrichies à 83,7%, un niveau proche du seuil pour fabriquer une bombe, sur le site de l'usine souterraine de Fordo.
L'Iran, qui nie vouloir se doter de l'arme atomique, avait invoqué des "fluctuations involontaires" au cours du processus d'enrichissement et a apporté de nouvelles données.
L'Agence, chargée de vérifier le caractère pacifique du programme nucléaire iranien, "a estimé que les informations fournies n'étaient pas incompatibles avec les explications de l'Iran sur l'origine de ces particules et n'a plus de questions", écrit-elle.
La République islamique a fortement limité ses échanges avec l'AIEA et débranché des caméras de surveillance l'an dernier, dans un contexte de détérioration des relations entre l'Iran et les puissances occidentales.
De retour d'une visite à Téhéran début mars, le directeur général de l'AIEA Rafael Grossi avait salué la promesse de Téhéran de remettre en route ces appareils.
A l'heure actuelle, "l'Iran a autorisé l'agence à installer des équipements de surveillance" sur trois sites, précisent les rapports.
"Ce processus doit être poursuivi", insiste l'AIEA, qui réclame également un accès aux données enregistrées par ces caméras, y compris pendant les mois d'interruption.
Parallèlement, l'Iran a continué à s'affranchir des engagements pris dans le cadre de l'accord international de 2015, dans la foulée du retrait des Etats-Unis décidé en 2018 par le président Donald Trump.
Ses stocks d'uranium enrichi dépassent désormais de plus de 23 fois la limite autorisée: ils s'élevaient à 4.744,5 kg le 13 mai (contre 3.760,8 kg en octobre), selon le rapport présenté aux Etats membres à quelques jours d'une réunion du Conseil des gouverneurs.
Surtout l'Iran enrichit toujours plus à des niveaux élevés, loin de la limite fixée à 3,67%: il dispose ainsi de 470,9 kg à 20% (contre 434,7 kg auparavant) et de 114,1 kg à 60% (contre 87,5 kg).
Des négociations avaient démarré en avril 2021 à Vienne pour ranimer l'accord connu sous l'acronyme JCPOA, qui limitait les activités atomiques de l'Iran en échange d'une levée des sanctions internationales.
Mais elles sont au point mort depuis l'été 2022, sans signaux positifs de reprise même si Téhéran affirme publiquement être en faveur d'un redémarrage.
L’astronaute saoudienne Rayyanah Barnawi utilise la boîte de gants scientifiques pour mener des expériences sur les cellules immunitaires humaines et leur réaction inflammatoire en microgravité. (@astro_rayyanah)
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Dhai Al-Mutairi
Publié le 31 mai 2023
Le voyage de douze heures de la capsule SpaceX Crew Dragon de l’ISS vers la Terre a été suivi en direct par de nombreux citoyens saoudiens
Lors de séjour spatial de huit jours, les astronautes ont mené 14 expériences sur la santé humaine et les fluides en microgravité
Publié le Mercredi 31 mai 2023
Dhai Al-Mutairi
31 mai 2023
RIYAD: Les deux astronautes saoudiens Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni, ainsi que les Américains Peggy Whitson et John Schoffner, ont atterri en toute sécurité au large des côtes de la Floride mercredi matin, après avoir achevé avec succès la mission Ax-2, qui a duré huit jours, à bord de la Station spatiale internationale (ISS).
Le voyage de douze heures de la capsule SpaceX Crew Dragon de l’ISS vers la Terre a été suivi en direct par de nombreux citoyens saoudiens, qui ont exprimé leur fierté de voir deux astronautes saoudiens contribuer à la recherche spatiale.
Après dix jours en orbite, la capsule SpaceX Crew Dragon et l’équipage de l’Ax-2 sont revenus sur Terre. (@SpaceX)
«J’étais plus inquiète en regardant leur retour sur Terre, car j’ai appris qu’il est souvent difficile pour un vaisseau spatial de rentrer dans l’atmosphère terrestre», raconte Rima, une lycéenne de 15 ans basée à Dhahran. «J’ai veillé toute la nuit pour regarder la retransmission en direct de leur arrivée, et cela en valait la peine. Je me suis sentie fière d’être Saoudienne.»
«Je me sens privilégié de vivre dans un pays qui cherche à autonomiser ses citoyens grâce à un soutien continu sous forme d’initiatives, d’ateliers et de bourses, en travaillant jour et nuit pour marquer les pas des Saoudiens dans tous les domaines», déclare Yasser, 34 ans, ingénieur chimiste basé dans la ville industrielle de Joubaïl.
Après dix jours en orbite, la capsule SpaceX Crew Dragon et l’équipage de l’Ax-2 sont revenus sur Terre. (@SpaceX)
La princesse Rima bent Bandar al-Saoud, ambassadrice saoudienne aux États-Unis, a tweeté: «Je suis remplie de fierté en regardant nos astronautes et l’équipage de l’Ax-2 revenir sur Terre sains et saufs après leur voyage à l’ISS au cours duquel ils ont mené des expériences scientifiques qui repousseront les limites de l’innovation scientifique et ont inspiré toute une nation à rêver et à explorer.»
Expériences dans l’espace
Barnawi et Al-Qarni ont réalisé 14 expériences pionnières en microgravité, dont trois à des fins éducatives et pédagogiques, avec la participation de 12 000 étudiants saoudiens dans 47 régions différentes du Royaume.
Ces expériences éducatives, conçues pour inciter les élèves à faire preuve d’esprit critique, visaient à démontrer les différences de comportement des fluides sur Terre et en microgravité, à étudier le comportement aérodynamique de différentes formes de cerfs-volants à bord de l’ISS et à mettre en évidence les effets de l’environnement extérieur de l’espace sur les modes de transfert de chaleur existants.
Lors de l’expérience de transfert de chaleur, les astronautes saoudiens ont montré les réactions qui se produisaient dans l’espace en surveillant un fil qui chauffait et se refroidissait, tandis que les élèves observaient et comparaient les différences avec des expériences contrôlées sur Terre.
«Ces expériences éducatives ont pour but de susciter la curiosité des élèves pour les sciences spatiales, car ils sont les futurs scientifiques, astronautes et ingénieurs saoudiens», a affirmé Michaal Alshemimry, ingénieur aérospatial saoudien et conseiller spécial du PDG de la Commission spatiale saoudienne, lors d’une interview accordée à Al-Ekhbariya.
Parmi toutes les expériences réalisées, 11 étaient axées sur le système nerveux, en particulier sur les tissus, les cellules et les molécules, les cellules immunitaires et sur l’ensemencement des nuages à l’aide d’une technologie d’ensemencement de l’eau. Plusieurs de ces expériences ont été conçues par des scientifiques saoudiens dont les projets ont été emmenés dans l’espace par Barnawi et Al-Qarni.
Barnawi, première femme arabe astronaute et chercheuse en cancérologie qui possède une dizaine d’années d'expérience dans la recherche sur les cellules souches, a mené des expériences sur les cellules immunitaires humaines et sur leur réaction inflammatoire dans un environnement de microgravité.
Ces expériences étaient affiliées à l’Hôpital spécialisé et Centre de recherche du roi Faisal du pays, en coopération avec la Commission spatiale saoudienne. L’objectif était de déterminer la réponse des cellules immunitaires et les effets de certains traitements sur les conditions inflammatoires, de comprendre les changements biologiques qui se produisent dans un environnement de microgravité et l’activité des gènes dans les cellules immunitaires exposées à l’inflammation au fil du temps.
Les expériences ont été réalisées sous la supervision de l’équipe de recherche dirigée par le chef du département des molécules et des chercheurs du roi Faisal. Elles ont été menées en plusieurs étapes, en commençant par la préparation de cellules vivantes dans des récipients spéciaux et en les plaçant dans un incubateur de cellules pendant quarante-huit heures pour les adapter aux conditions de microgravité.
La deuxième étape a consisté à ajouter des composés aux propriétés thérapeutiques pour inhiber les enzymes qui stimulent la production de protéines. La troisième étape a été réalisée en ajoutant un catalyseur pour les réactions inflammatoires afin de stimuler les réactions biologiques dans la cellule. Lors de la dernière étape, les échantillons chimiquement traités ou non-traités ont été prélevés et conservés à différents moments dans le but de suivre l’évolution de la durée de vie de l’acide ribonucléique messager (ARNm).
Parallèlement aux travaux menés par Barnawi dans l’espace, le Dr Wijdan al-Ahmadi, de l’Hôpital spécialisé et Centre de recherche du roi Faisal, mènera les mêmes expériences sur Terre en collaboration avec la Nasa. Le Dr Al-Ahmadi analysera les échantillons et comparera les effets et les résultats dans des conditions de microgravité et de grande gravité. Ces expériences ont été réalisées afin de mieux comprendre la santé humaine dans l’espace et d’identifier des biomarqueurs ou des traitements biotechnologiques potentiels pour les maladies inflammatoires sur Terre et en dehors de la planète.
Les expériences sur le système nerveux ont permis d’étudier les changements dans les biomarqueurs sanguins et de mesurer les changements dans la pression intracrânienne, ce qui a permis de mieux comprendre le syndrome neuro-oculaire associé aux vols spatiaux.
D’autres expériences concernant le système nerveux ont été menées pour déterminer les effets d’un environnement de microgravité sur l’activité électrique du cerveau à l’aide d’un électroencéphalogramme portable (EEG). Ces tests ont permis de mesurer le diamètre de la gaine du nerf optique chez les astronautes, ainsi que la perfusion cérébrale et les modifications de la position du cerveau en microgravité.
Ali al-Qarni a également mené un programme de recherche chargé d’explorer diverses techniques d’ensemencement des nuages dans un environnement de microgravité. Dans une chambre de réaction, l’astronaute a combiné des cristaux de sel avec de l’air humide pour voir si des gouttelettes d’eau se formeraient.
Dans le cadre de la contribution continue du Royaume aux sciences spatiales, le ministère de l’Éducation a approuvé que le livre Earth and Space Science soit enseigné dans les écoles à partir de la prochaine année académique. Ce livre permet aux élèves de développer leurs compétences en sciences naturelles et appliquées au niveau secondaire. Le cours constitue en effet une introduction à la relation entre la Terre, l’air, l’espace, l’eau et les organismes vivants.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com