Liban: observer le ramadan quand on n’a même plus les moyens de manger

Les rues sont vides. (Photo Patricia Khodr)
Les rues sont vides. (Photo Patricia Khodr)
Depuis plus de trois ans, le pays du Cèdre fait face à l’une des crises économiques les plus importantes du monde depuis le XIXe siècle, selon la Banque mondiale. (Photo Patricia Khodr)
Depuis plus de trois ans, le pays du Cèdre fait face à l’une des crises économiques les plus importantes du monde depuis le XIXe siècle, selon la Banque mondiale. (Photo Patricia Khodr)
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Publié le Lundi 27 mars 2023

Liban: observer le ramadan quand on n’a même plus les moyens de manger

  • Depuis plus de trois ans, le pays fait face à l’une des crises économiques les plus importantes du monde depuis le XIXe siècle, selon la Banque mondiale
  • «C’est la honte! J’achète même les petites cornes de piments frais à la pièce. Mais je n’ai pas le choix. En plus, j’ai coupé le générateur par manque de moyens»

BEYROUTH: «Nous commencions les préparatifs plus d’une dizaine de jours avant le ramadan. Nous nous rassemblions, ma sœur, ma mère et moi, pour confectionner des fatayers, des rakakats et des sambousseks (bouchées de pâtes farcies aux blettes, au fromage et à la viande) que nous mettions au congélateur pour les frire lors de la rupture du jeûne afin qu’ils accompagnent d’autres plats. Cette année, nous allons les remplacer par des frites et je suis sûre que nous ne pourrons pas manger des desserts ou inviter de la famille comme nous le faisions d’habitude», confie Shérine, une élégante femme de 30 ans, qui travaille dans une boutique de luxe et qui faisait partie de cette classe moyenne qui, aujourd’hui, n’existe pratiquement plus au Liban.

Depuis plus de trois ans, le pays du Cèdre fait face à l’une des crises économiques les plus importantes du monde depuis le XIXe siècle, selon la Banque mondiale. Le dollar est passé d’un taux fixe de 1 500 livres libanaises (LBP) en 2019 à plus de 140 000 LBP aujourd’hui.

Le pays où il faisait bon vivre, qui était connu pour être la Suisse du Moyen-Orient grâce à son système bancaire, s’est complètement effondré. Depuis plus de trois ans, les déposants n’ont pas accès à leurs comptes en banque et plus de 82% des Libanais vivent dans une pauvreté multidimensionnelle selon la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (Cesao), alors qu’un rapport des Nations unies publié en début de semaine classe le Liban à la deuxième place, derrière après l’Afghanistan, des pays les plus tristes du monde.

«Depuis trois ans, les choses empirent et nous n’avons pas encore touché le fond. Avec le manque de moyens dont nous souffrons actuellement, nous perdons même nos traditions», soupire Shérine, qui aimait beaucoup les rassemblements familiaux du mois du jeûne, devenus impossibles aujourd’hui.

Pour la rupture du jeûne, traditionnellement, plusieurs plats sont préparés tous les jours. Il doit y avoir du sirop de jallab (raisin secs), de tamer hindi (tamarin), ou d’amareddine (abricots séchés), une soupe, une salade, un plat à base de viande et de riz, des hors-d’œuvre comme les rakakats, le baba ghanoush, le houmous et les feuilles de vigne farcies. Enfin, un dessert généralement à base de fleur de lait.

«Avec les prix actuels, il faut compter une centaine de milliers de LBP tous les jours pour un véritable repas de ramadan. Nous sommes une famille de cinq personnes. Comment inviter des amis ou des proches?», déplore Shérine.

liban
Avant la crise, le sac de pain coûtait 1 500 LBP, il est aujourd’hui à 55 000 LBP. (Photo Patricia Khodr)

À Nabaa, dans l’un des quartiers les plus pauvres de Beyrouth, les personnes que nous interrogeons sur les préparatifs du ramadan lèvent les yeux vers le ciel quand ils pensent aux repas à préparer. «Nous comptons sur la Providence», déclarent-ils.

Noura, qui travaille comme caissière dans un supermarché du quartier, témoigne: «Cette semaine, nous n’avons proposé ni poulet ni viande. Nos clients ne peuvent même plus se permettre d’acheter une boîte de thon, comment voulez-vous qu’ils achètent de la viande? Avant la crise, le sac de pain coûtait 1 500 LBP, il est aujourd’hui à 55 000 LBP. Tous les autres produits ont suivi le cours du dollar.»

Manger est devenu secondaire

Un peu plus loin, dans un petit magasin qui vend toutes sortes d’objets, Nazir, père de cinq enfants âgés de 7 à 16 ans, est pensif. «Manger est devenu secondaire pour nous. J’ai reçu ce matin la visite du propriétaire de l’appartement. Il m’a lancé un ultimatum: il faut que je quitte la maison à la fin du mois. Je payais 50 dollars [1 dollar = 0,93 euro] de loyer par mois, il me demande aujourd’hui 200 dollars. Je n’ai pas cet argent et je suis incapable de l’obtenir. Je suis employé dans ce magasin et je gagne un tout petit salaire. Mes enfants mangent deux fois par jour. Cela fait des mois que nous n’avons pas mangé de viande. J’essaie d’acheter des légumes une fois tous les quinze jours. En ce qui concerne les fruits, quand j’ai les moyens, j’achète des bananes. Ce sont les fruits les moins chers. Et les choses ne changeront pas pour nous pour le ramadan», confie-t-il.

Dans le même quartier, Bilel, un employé d’un magasin de fruits et de légumes, note que «de nombreux clients achètent à crédit. Nous possédons le magasin le moins cher du quartier et nos clients achètent beaucoup moins qu’auparavant. Soit ils achètent les fruits et les légumes à la pièce, soit ils n’achètent pas plus d’un kilo», explique-t-il.

Tarek, la trentaine, vient de se marier. Il est soudeur et peine à arrondir ses fins de mois. «C’est la honte! J’achète même les petites cornes de piments frais à la pièce. Mais je n’ai pas le choix. En plus, j’ai coupé le générateur par manque de moyens», indique-t-il.

Depuis plus de deux ans, les Libanais vivent pratiquement sans électricité. Ils comptent sur des générateurs de quartier dont l’abonnement suit le cours du prix du brut, qui a flambé avec la guerre en Ukraine, depuis un an.

Une récente étude de l’ONU souligne que les ménages de ce qui reste de la classe moyenne utilisent 44% de leurs revenus pour payer les frais de l’abonnement au générateur.
Les moins nantis préfèrent couper l’abonnement ou partagent avec leurs voisins l’équivalent de 2 ou 3 ampères, ce qui leur permet d’allumer une lampe à la nuit tombée.
Fadi Ghazzaoui est responsable de l’organisation intitulée «Initiative Ras el-Nabeh». Il s’agit d’un collectif qui vient en aide aux habitants de ce vieux quartier de Beyrouth qui, depuis toujours, abrite une classe moyenne éduquée et qui vit dans la dignité. Ce n’est malheureusement plus le cas actuellement.

«Les gens manquent de tout. Nous aidons des centaines de personnes qui vivent dans le quartier. Certaines d’entre elles ont coupé leur abonnement au générateur. D’autres n’ont pas les moyens d’acheter des bonbonnes de gaz pour les cuisinières; ils ne peuvent donc pas préparer de plats chauds. Désormais, les gens comptent sur les caisses alimentaires des associations pour survivre, mais s’ils n’ont pas de gaz, comment vont-ils cuire leurs aliments?», souligne-t-il.
 
Fadi Ghazzaoui raconte également que les personnes qu’il côtoie n’ont plus les moyens d’acheter des médicaments ou de se rendre chez un médecin. «Elles vivent avec la hantise de tomber malades, car elles savent qu’elles ne peuvent pas se permettre d’aller à l’hôpital. Nous essayons d’intervenir dans la mesure du possible.»
«À Beyrouth, des milliers de familles comptent sur les caisses alimentaires des associations pour pouvoir manger. Pour le ramadan, de nombreuses ONG et des mosquées distribueront des plats chauds, avec aucun doute de la viande ou du poulet, des fruits ou un dessert oriental», indique-t-il.

Noha, 57 ans, est aidée par l’Initiative Ras el-Nabeh. Son mari et elle étaient enseignants. Ils ont une fille unique âgée de 19 ans. «Nous sommes propriétaires d’une petite maison. Jusqu’à la crise, nous vivions dignement. Nous n’étions pas riches, mais nous n’avions besoin de personne. Mon mari et moi travaillions. Aujourd’hui, mon mari a pris sa retraite et je suis au chômage depuis la crise. Actuellement, je partage 5 ampères de générateur avec trois voisins. Je fais la cuisine une fois tous les trois jours pour économiser le gaz. Je prépare surtout des lentilles, du riz, des pâtes, c’est-à-dire ce que nous recevons dans les caisses alimentaires», explique-t-elle.

Sa fille a obtenu des résultats remarquables au baccalauréat et elle a bénéficié d’une bourse dans l’une des plus importantes universités de Beyrouth. «Elle rêve de devenir médecin et je me priverai de tout pour qu’elle soit heureuse. Aujourd’hui, tout coûte cher et je m’endette pour lui acheter des serviettes hygiéniques. J’essaie de lui assurer de l’argent de poche, mais souvent elle va à l’université sans avoir dans son sac de quoi payer un café», confie Noha. Cette dernière a décidé il y a une semaine de ne plus conduire sa voiture – un modèle qui date de 2005, acheté à crédit chez un concessionnaire à l’époque –, car elle n’a plus les moyens de faire un plein d’essence.

 


Israël mène une série de frappes contre le Hezbollah au Liban

Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
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  • Israël a frappé vendredi plusieurs sites du Hezbollah au sud et à l’est du Liban, ciblant notamment un camp d’entraînement de sa force d’élite al-Radwan, malgré le cessez-le-feu conclu en novembre 2024
  • Ces raids interviennent alors que l’armée libanaise doit achever le démantèlement des infrastructures militaires du Hezbollah le long de la frontière israélienne d’ici le 31 décembre

BEYROUTH: Israël a mené une série de frappes aériennes contre le sud et l'est du Liban vendredi matin, selon les médias officiels, l'armée israélienne affirmant viser des objectifs du Hezbollah pro-iranien dont un camp d'entrainement.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe islamiste libanais, Israël continue de mener des attaques régulières contre le Hezbollah, l'accusant de se réarmer.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani), les raids de vendredi, qualifiés en partie de "violents", ont visé une dizaine de lieux, certains situés à une trentaine de km de la frontière avec Israël.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a affirmé avoir "frappé un complexe d'entrainement" de la force d'élite du Hezbollah, al-Radwan, où des membres de la formation chiite apprenaient "l'utilisation de différents types d'armes", devant servir dans "des attentats terroristes".

L'armée israélienne a également "frappé des infrastructures militaires supplémentaires du Hezbollah dans plusieurs régions du sud du Liban", a-t-elle ajouté.

L'aviation israélienne avait déjà visé certains des mêmes sites en début de semaine.

Ces frappes interviennent alors que l'armée libanaise doit achever le démantèlement le 31 décembre des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord, conformément à l'accord de cessez-le-feu.

Les zones visées vendredi se trouvent pour la plupart au nord du fleuve.

Le Hezbollah a été très affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe.


Pluies diluviennes et vents puissants ajoutent au chaos qui frappe Gaza

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
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  • A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre
  • Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza

GAZA: Pelle à la main, des Palestiniens portant des sandales en plastique et des pulls fins creusent des tranchées autour de leurs tentes dans le quartier de Zeitoun, à Gaza-ville, rempart dérisoire face aux pluies torrentielles qui s'abattent depuis des heures.

Dès mercredi soir, la tempête Byron a balayé le territoire palestinien, bordé par la mer Méditerranée, inondant les campements de fortune et ajoutant à la détresse de la population, déplacée en masse depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre 2023.

A Zeitoun, le campement planté au milieu des décombres a des allures cauchemardesques, sous un ciel chargé de gros nuages gris et blancs.

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes.

Accroupis sur des briques posées dans la boue, un groupe d'enfants mangent à même des faitouts en métal devant l'ouverture d'un petit abri en plastique, en regardant le ciel s'abattre sur le quartier.

"Nous ne savions pas où aller" 

A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre.

"La nuit dernière a été terrible pour nous et pour nos enfants à cause des fortes pluies et du froid, les enfants ont été trempés, les couvertures et les matelas aussi. Nous ne savions pas où aller", raconte à l'AFP Souad Mouslim, qui vit sous une tente avec sa famille.

"Donnez-nous une tente décente, des couvertures pour nos enfants, des vêtements à porter, je le jure, ils ont les pieds nus, ils n'ont pas de chaussures", implore-t-elle.

"Jusqu'à quand allons-nous rester comme ça? C'est injuste", dit-elle en élevant la voix pour couvrir le bruit des gouttes frappant la toile.

Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza.

Le territoire connait généralement un épisode de fortes pluies en fin d'automne et en hiver, mais la dévastation massive due à la guerre l'a rendu plus vulnérable.

"La situation est désespérée", résume Chourouk Mouslim, une déplacée originaire de Beit Lahia, dans le nord de Gaza, elle aussi sous une tente à al-Zawaida.

"Nous ne pouvons même pas sortir pour allumer un feu" pour cuisiner ou se chauffer, déplore-t-elle, avant d'ajouter qu'elle n'a de toutes les manières ni bois, ni gaz.

Dans ce territoire dont les frontières sont fermées, où l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante selon l'ONU, malgré l'entrée en vigueur d'une trêve le 10 octobre, les pénuries empêchent une population déjà démunie de faire face à ce nouveau problème.

Lointaine reconstruction 

Sous les tentes, les plus chanceux bâchent le sol ou le recouvrent de briques pour empêcher que le sable humide ne détrempe leurs affaires. Dans les zones où le bitume n'a pas été arraché, des bulldozers continuent de déblayer les décombres des bâtiments détruits.

Beaucoup de gens restent debout, à l'entrée des abris, plutôt que de s'asseoir une surface mouillée.

"La tempête a eu un impact grave sur la population, des bâtiments se sont effondrés et une grande partie des infrastructures étant détruite, elles ne permettent plus d'absorber cet important volume de pluie", note Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza.

Cette organisation, qui dispense des premiers secours sous l'autorité du Hamas, a affirmé que la tempête avait causé la mort d'une personne, écrasée par un mur ayant cédé. Elle a ajouté que ses équipes étaient intervenues après l'effondrement partiel de trois maisons durant les fortes pluies.

La Défense civile a averti les habitants restés dans des logements partiellement détruits ou fragilisés par les bombardements qu'ils se mettaient en danger.

"Les tentes, c'est inacceptable", estime M. Bassal, "ce qui doit être fourni maintenant, ce sont des abris qu'on peut déplacer, équipés de panneaux solaires, avec deux pièces, une salle de bain et toutes les installations nécessaires pour les habitants. Seulement à ce moment-là, la reconstruction pourra commencer".


Les clubs de la Saudi Pro League démentent toute discussion avec Mohamed Salah

Les clubs de football saoudiens n'ont pas envisagé de négocier le transfert de l'attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah vers la Ligue professionnelle saoudienne, ont déclaré mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat. (X/@FabrizioRomano)
Les clubs de football saoudiens n'ont pas envisagé de négocier le transfert de l'attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah vers la Ligue professionnelle saoudienne, ont déclaré mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat. (X/@FabrizioRomano)
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  • Un article d’Asharq Al-Awsat qualifie d’« rumeurs infondées » les insinuations médiatiques évoquant un possible départ de Salah vers le Royaume
  • Des sources affirment que les grands clubs Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Ahli, ainsi qu’Al-Qadisiyah et NEOM, n’ont jamais envisagé de contacter Salah, Liverpool ou son agent

RIYAD : Les clubs saoudiens n’ont à aucun moment envisagé de négocier le transfert de l’attaquant égyptien de Liverpool, Mohamed Salah, vers la Saudi Pro League, ont indiqué mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat.

Des spéculations médiatiques au sujet de possibles discussions entre Salah et des clubs du Royaume ont émergé plus tôt cette semaine, après que le joueur a critiqué la direction du Liverpool Football Club et l’entraîneur Arne Slot.

Cependant, des sources saoudiennes ont rejeté ces affirmations, les qualifiant de « news promotionnelles » diffusées par l’agent de Salah et son entourage.

Les clubs de la Roshn Saudi League « n’ont entrepris aucune démarche » en ce sens, notamment en raison du contrat actuel de Salah, valable jusqu’à la mi-2027, ont ajouté les sources.

Selon elles, impliquer des clubs saoudiens est devenu une pratique courante chez plusieurs joueurs internationaux en conflit avec leurs clubs, afin d’augmenter leur valeur sur le marché ou de créer un intérêt artificiel.

Les clubs Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Ahli, ainsi qu’Al-Qadisiyah et NEOM, n’ont tenu aucune discussion et n’ont même pas envisagé de prendre contact avec Salah, Liverpool ou son agent, ont précisé les sources.

Asharq Al-Awsat a publié mardi un démenti officiel d’une source au sein d’Al-Hilal, qualifiant les informations de « rumeurs sans fondement ».

Le journal a également publié un démenti similaire provenant de sources internes à Al-Qadisiyah, qui ont confirmé que le club, propriété d'Aramco, n'avait aucune intention de recruter Salah.

Omar Maghrabi, PDG de la SPL, a déclaré mercredi lors de son discours au World Football Summit que Salah serait le bienvenu dans le championnat saoudien, mais que les clubs restent les parties responsables des négociations avec les joueurs.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Asharq Al-Awsat