Le Conseil présidentiel du Yémen est uni et engagé en faveur de la paix, selon Al-Alimi

Le président du Conseil présidentiel du Yémen, Rachad al-Alimi (Photo, Fournie).
Le président du Conseil présidentiel du Yémen, Rachad al-Alimi (Photo, Fournie).
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Publié le Dimanche 09 avril 2023

Le Conseil présidentiel du Yémen est uni et engagé en faveur de la paix, selon Al-Alimi

  • Le président promet de restaurer les institutions de l'État, d'atténuer la crise humanitaire et d'offrir davantage de concessions pour parvenir à la paix
  • «Nous continuons à assumer la responsabilité de soulager les souffrances et de restaurer les institutions de l'État, que ce soit par la paix ou par la guerre», a prévenu Al-Alimi

AL-MUKALLÂ: Rachad al-Alimi, président du Conseil présidentiel du Yémen, a déclaré que le conseil, composé de huit membres, est désormais plus cohérent et déterminé à atteindre ses objectifs, à savoir mettre fin à la rébellion des Houthis et atténuer la crise humanitaire au Yémen, un an après sa formation.

Al-Alimi, qui s'est adressé aux Yéménites à l'occasion du premier anniversaire de la création du conseil, s'est engagé à restaurer les institutions de l'État et à faire davantage de concessions pour parvenir à la paix au Yémen, mentionnant que le conseil a traversé des moments difficiles qui ont menacé son unité au cours de l'année passée. 

«Le Conseil présidentiel a été soumis à des tests rigoureux pendant une année entière. Il est aujourd'hui plus cohérent et adhère aux objectifs légitimes et aux aspirations de son peuple à construire un État civil inclusif basé sur la justice, l'égalité, le respect des droits de l'homme, les libertés publiques, la garantie de la participation des femmes et le bon voisinage», a déclaré le dirigeant yéménite dans un communiqué repris par l'agence de presse officielle SABA.

Al-Alimi a menacé de recourir à la force militaire pour chasser les Houthis de Sanaa et des autres régions du Yémen qu'ils contrôlent si la milice yéménite n'adhère pas aux efforts de médiation actuels visant à mettre fin à la guerre.

EN BREF

Majed Fadhail, membre de la délégation gouvernementale aux négociations sur l'échange de prisonniers, a déclaré que la procédure d'échange de prisonniers commencerait le 14 avril au lieu du 11 avril, la Croix-Rouge internationale ayant demandé un délai supplémentaire pour confirmer l’identité des détenus en raison de leur grand nombre.

«Nous continuons à assumer la responsabilité de soulager les souffrances et de restaurer les institutions de l'État, que ce soit par la paix ou par la guerre», a prévenu Al-Alimi.

Il a également remercié l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, les pays du Conseil de coopération du Golfe, les nations arabes et la communauté internationale pour leur soutien au conseil, réitérant l'engagement de ce dernier à parvenir à une «paix durable».

En avril de l'année dernière, l'ancien président du Yémen, Abed Rabbo Mansour Hadi, a transféré ses pouvoirs au conseil et l'a chargé de gérer le pays et d'engager des négociations de paix avec les Houthis.

Le conseil est composé d'éminents commandants militaires, d'anciens et d'actuels gouverneurs, de chefs tribaux et d'hommes politiques et a réussi à rassembler sous son toit d'importants groupes anti-houthis.

L'agence de presse officielle a publié un éditorial décrivant les réalisations du conseil, affirmant que les membres du conseil, qui avaient rarement été en contact dans le passé, avaient abandonné les querelles et s'étaient engagés dans des dialogues «constructifs» pour atténuer la crise humanitaire et reprendre les organes de l'État des Houthis.

Selon l’agence de presse SABA, le conseil a également rétabli les activités des institutions étatiques à Aden, la capitale temporaire du Yémen, en rénovant les bâtiments et en approuvant leurs budgets. Il a remanié le Conseil judiciaire suprême, rouvert les tribunaux et restructuré les services militaires et sécuritaires.

Sur le plan économique, le Conseil présidentiel a autorisé une série de réformes qui ont permis de ralentir la dépréciation rapide du riyal yéménite, d'augmenter les recettes, de réduire le déficit budgétaire et d'obtenir une aide financière de 3 milliards de dollars américains (1 dollar américain = 0,91 euro) de l'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis

Les critiques affirment cependant qu'un an après la formation du conseil, ses membres n'ont pas été en mesure de rester en permanence à Aden, ni d'unifier les groupes armés à Aden et dans d'autres régions. De même, la crise humanitaire dans le pays continue de s'aggraver malgré la promesse du conseil de l'atténuer.

Par ailleurs, Majed Fadhail, membre de la délégation gouvernementale aux négociations sur l'échange de prisonniers, a déclaré que la procédure d'échange de prisonniers commencerait le 14 avril au lieu du 11 avril, la Croix-Rouge internationale ayant demandé un délai supplémentaire pour confirmer l’identité des détenus en raison de leur grand nombre.

Le mois dernier, le gouvernement yéménite et les Houthis ont accepté d'échanger plus de 800 prisonniers pendant le mois sacré du Ramadan.

Il s'agit du deuxième échange important de prisonniers entre les factions belligérantes du Yémen depuis le début de la guerre à la fin 2014.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.