Soudan : Un ressortissant français blessé lors d'une attaque aérienne, selon les Forces de soutien rapide

Les deux parties s’accusent l’une l'autre d'avoir enfreint la trêve de l'Aïd. (AFP/DOSSIER)
Les deux parties s’accusent l’une l'autre d'avoir enfreint la trêve de l'Aïd. (AFP/DOSSIER)
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Publié le Lundi 24 avril 2023

Soudan : Un ressortissant français blessé lors d'une attaque aérienne, selon les Forces de soutien rapide

  • « Face à cette attaque lâche et afin de préserver la sécurité des ressortissants français, les Forces de soutien rapide ont dû ramener le convoi au premier point de départ » ont indiqué les FSR dans un tweet
  • Une source diplomatique française, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a déclaré que les forces armées soudanaises et le groupe rival paramilitaire des FSR, avaient «donné des garanties de sécurité» pour permettre l'opération

DUBAI: Les Forces de soutien rapide du Soudan (FSR) ont déclaré dimanche dans un tweet avoir été attaquées par des avions lors de l'évacuation de ressortissants français de leur ambassade.

Un ressortissant français a été blessé dans l'incident, qui, selon l'armée soudanaise, était le résultat d'une attaque des troupes des FSR - une affirmation qu'elle a démentie

Une source diplomatique française, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a déclaré que les forces armées soudanaises et le groupe rival paramilitaire des FSR, avaient «donné des garanties de sécurité» pour permettre l'opération

«Ce matin, 23/04/2023, les Forces de soutien rapide ont été attaquées par des avions lors de l'évacuation de ressortissants français de l'ambassade de leur pays, passant par Bahri à Omdurman», lit-on dans les tweets, ajoutant «ce qui a mis en danger la vie de ressortissants français en blessant l'un d'eux.

«Les Forces de soutien rapide indiquent que dans le cadre de l’opération de coordination avec le gouvernement français, le convoi d'évacuation des ressortissants français s'est déplacé ce matin de leurs lieux de rassemblement à l'ambassade de France et a traversé la ville de Bahri jusqu'à Omdurman.»

«Cette violation flagrante du droit international et humanitaire ainsi que de la trêve déclarée a été observée et suivie par des membres de l'ambassade de France qui ont documenté l'incident», ajoute le tweet.

« Face à cette attaque lâche et afin de préserver la sécurité des ressortissants français, les Forces de soutien rapide ont dû ramener le convoi au premier point de départ.

«Les Forces de soutien rapide réaffirment leur plein engagement en faveur de l'armistice déclaré et de l'ouverture de couloirs humanitaires pour permettre aux citoyens d'obtenir les services nécessaires et pour faciliter le mouvement des ressortissants étrangers vers les zones d'évacuation désignées par leurs gouvernements.»

Soudan: la France a fermé son ambassade

La France a fermé son ambassade à Khartoum "jusqu'à nouvel ordre", a annoncé lundi son ministère des Affaires étrangères, précisant que l'opération d'évacuation des ressortissants français et étrangers du Soudan était quasiment achevée.

L'ambassade n'est plus "un point de regroupement" pour ceux qui souhaitent fuir les combats dans la capitale soudanaise, a indiqué la porte-parole du ministère dans un communiqué. Le personnel diplomatique "poursuivra ses activités depuis Paris sous la responsabilité de l'ambassadrice".

De nombreux pays ont commencé à évacuer leurs civils du pays alors que les combats se poursuivaient, y compris l'Arabie saoudite qui a évacué 66 ressortissants étrangers, ainsi que près de 100 de ses propres citoyens.

L'AFP a cité une source diplomatique française, s'exprimant sous couvert d'anonymat, qui a déclaré que les forces armées soudanaises et le groupe rival paramilitaire des FSR, avaient «donné des garanties de sécurité» pour permettre l'opération.

Les deux parties s’accusent l’une l'autre d'avoir rompu la trêve de l'Aïd.

Le chef de l'armée soudanaise AbdelFattah al-Burhan a appelé samedi au dialogue pour mettre fin aux affrontements sanglants au Soudan.

Dans une interview accordée à Al Arabiya TV, al-Burhan a déclaré : « Le plus grand perdant de cette guerre est le peuple soudanais. Nous devons tous nous asseoir en tant que Soudanais et trouver la bonne issue pour redonner espoir et vie ».

Il a ajouté que «les conditions de vie au Soudan se détériorent et nous partageons l'inquiétude de la communauté internationale envers les citoyens soudanais».

Les combats entre l'armée et les FSR ont éclaté il y a une semaine au Soudan, faisant des centaines de morts et des milliers de blessés selon l'Organisation mondiale de la santé.

Plus tôt samedi, al-Burhan avait déclaré que l'armée coordonnait avec les pays étrangers pour aider à évacuer leurs ressortissants,  alors que des coups de feu sporadiques et des frappes aériennes résonnaient à travers Khartoum malgré les promesses des parties belligérantes de cesser le feu pendant trois jours pendant les


Un pèlerin français traverse treize pays pour accomplir l’Omra

Dans une interview accordée à SPA peu après son arrivée à Médine mercredi, M. Boulabiar affirme qu’il s’est entraîné pendant deux ans pour effectuer cette marche de 8 000 kilomètres. (SPA)
Dans une interview accordée à SPA peu après son arrivée à Médine mercredi, M. Boulabiar affirme qu’il s’est entraîné pendant deux ans pour effectuer cette marche de 8 000 kilomètres. (SPA)
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  • M. Boulabiar explique qu’il s’est entraîné pendant deux ans pour effectuer cette marche de 8 000 kilomètres
  • «C’est un rêve d’enfant. Je rêvais de me rendre à La Mecque à pied, comme le Prophète», confie M. Boulabiar

MÉDINE: Le pèlerin français Mohammed Boulabiar a passé huit mois à parcourir treize pays pour accomplir l’Omra, a rapporté mercredi l’agence de presse saoudienne (SPA).

Dans une interview accordée à SPA peu après son arrivée à Médine mercredi, M. Boulabiar explique qu’il s’est entraîné pendant deux ans pour effectuer cette marche de 8 000 kilomètres.

Il est parti de Paris le 27 août 2023 et a traversé la Suisse, l’Italie, la Slovénie, la Croatie, la Bosnie, le Monténégro, l’Albanie, la Macédoine, la Grèce, la Turquie et la Jordanie avant d’arriver en Arabie saoudite.

Muni uniquement d’une carte et d’un sac contenant des provisions de première nécessité et une tente ne pesant que 25 kilos, M. Boulabiar raconte avoir passé la plupart de ses nuits dans des mosquées situées le long de la route ou chez des étrangers généreux qui l’ont accueilli dans leur maison.

Pour M. Boulabiar, l’aspect le plus difficile du voyage était la météo.

«Je suis parti en été et je suis arrivé au printemps, traversant l’automne et l’hiver, affrontant les tempêtes et le tonnerre. À un moment donné, une tempête de neige à la frontière grecque a retardé mon voyage d’une semaine», se souvient-il.

«C’est un rêve d’enfant. Je rêvais de me rendre à La Mecque à pied, comme le Prophète», confie M. Boulabiar.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier saoudien s’entretient avec des dirigeants arabes en marge du sommet de Manama

Le prince héritier d’Arabie saoudite s’entretient avec le Premier ministre koweïtien, cheikh Ahmed Abdallah al-Ahmed al-Sabah, à Manama, Bahreïn. (SPA)
Le prince héritier d’Arabie saoudite s’entretient avec le Premier ministre koweïtien, cheikh Ahmed Abdallah al-Ahmed al-Sabah, à Manama, Bahreïn. (SPA)
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  • Le prince héritier a exhorté la communauté internationale à assumer ses responsabilités en exigeant la cessation immédiate de l’agression israélienne
  • Il a souligné «l’importance de trouver une solution juste et globale à la question palestinienne»

RIYAD: Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a rencontré plusieurs dirigeants arabes en marge du Sommet de la Ligue arabe, qui se tient aujourd’hui à Manama.

Le prince héritier s’est entretenu avec le Premier ministre koweïtien, cheikh Ahmed Abdallah al-Ahmed al-Sabah, le roi Abdallah de Jordanie, le président syrien, Bachar al-Assad, et le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

Le sommet portait essentiellement sur la guerre entre Israël et le Hamas. Le prince héritier a déclaré dans son discours que le Royaume «insistait sur la nécessité d’une collaboration continue pour faire face à l’agression brutale contre la Palestine».

Il a exhorté la communauté internationale à assumer ses responsabilités en exigeant la cessation immédiate de l’agression israélienne et en garantissant l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza.

Le prince héritier a également souligné «l’importance de trouver une solution juste et globale à la question palestinienne sur la base des résolutions légitimes de l’ONU et de l’Initiative de paix arabe, garantissant ainsi le droit du peuple palestinien à établir un État indépendant selon les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier saoudien et les dirigeants arabes se réunissent à Bahreïn pour une conférence sur la paix au Moyen-Orient

Le prince héritier saoudien et les dirigeants arabes se réunissent à Bahreïn pour une conférence sur la paix au Moyen-Orient
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  • Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a appelé à la création d’un État palestinien internationalement reconnu
  • C’est la première fois que les dirigeants arabes se réunissent depuis que Riyad a accueilli un sommet extraordinaire en novembre, au cours duquel le bloc a condamné les actions «barbares» d’Israël à Gaza

MANAMA: Le roi de Bahreïn, Hamed ben Issa al-Khalifa, a appelé à tenir une conférence internationale pour la paix au Moyen-Orient lors de l’ouverture du Sommet de la Ligue arabe à Manama.

Le roi, hôte du sommet, a réaffirmé le soutien de son pays à la pleine reconnaissance d’un État palestinien et à l’acceptation de son adhésion à l’ONU.

Selon lui, la création d’un État palestinien aura un effet positif sur la région.

La semaine dernière, l’Assemblée générale de l’ONU a soutenu à une écrasante majorité la demande palestinienne de devenir membre à part entière de l’organisation et a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à réexaminer cette demande.

Le vote de l’Assemblée générale, qui compte 193 membres, constitue un sondage mondial sur le soutien apporté à la demande palestinienne de devenir membre à part entière de l’ONU, ce qui reviendrait à reconnaître un État palestinien. Ce vote intervient un mois après que les États-Unis ont mis leur veto à cette demande au Conseil de sécurité.

«La situation à laquelle les Palestiniens sont confrontés exige une position internationale unifiée», a confié le roi de Bahreïn.

Dans son communiqué final, la Ligue arabe a demandé la mise en place d’une force de maintien de la paix de l’ONU dans les territoires palestiniens.

La «déclaration de Manama» publiée par les vingt-deux membres du bloc appelle à «la protection internationale et la présence d’une force de maintien de la paix de l’ONU dans les territoires palestiniens occupés» jusqu’à ce qu’une solution à deux États soit mise en œuvre.

Lors de son discours d’ouverture du sommet, le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a appelé à la création d’un État palestinien internationalement reconnu.

Le prince faisait partie des délégués arabes arrivés à Manama jeudi pour assister au Sommet de la Ligue arabe.

Dans son allocution, le prince a évoqué les efforts déployés par le Royaume pour atténuer la crise humanitaire à Gaza, réaffirmant le soutien de l’Arabie saoudite aux problèmes auxquels se trouve confronté le monde arabe.

Il a exhorté la communauté internationale à soutenir les efforts de cessez-le-feu et à mettre un terme à l’agression contre les civils palestiniens.

C’est la première fois que les dirigeants arabes se réunissent depuis que Riyad a accueilli un sommet extraordinaire en novembre, au cours duquel le bloc a condamné les actions «barbares» d’Israël à Gaza.

Les participants à ce sommet d’une journée devaient discuter des événements survenus à Gaza, proposer un cessez-le-feu et plaider en faveur de la création d’un État palestinien.

«Le Royaume appelle à la résolution des conflits par des moyens pacifiques», a lancé le prince.

Le président palestinien critique le Hamas

Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a critiqué le Hamas pour avoir donné à Israël le «prétexte d’attaquer» Gaza avec l’attentat du 7 octobre.

«Le refus du Hamas de mettre fin à la division sert les intérêts d’Israël, qui ne veut pas d’une solution à deux États», a-t-il fait remarquer, rappelant les tensions de longue date entre l’Autorité palestinienne et le groupe militant qui gouverne la bande de Gaza.

Il a indiqué que le gouvernement palestinien n’avait pas reçu le soutien financier qu’il attendait de la part des partenaires internationaux et régionaux, notant qu’Israël retenait toujours les fonds et créait une situation désastreuse.

Le dirigeant palestinien a appelé les pays arabes à fournir une aide financière et les États-Unis à exercer une pression sur Israël pour qu’il débloque les fonds.

«Il est désormais essentiel d’activer le filet de sécurité arabe, de renforcer la résilience de notre peuple et de permettre au gouvernement de s’acquitter de ses fonctions», a ajouté M. Abbas.

Ce dernier a également exhorté la communauté internationale à commencer immédiatement à mettre en œuvre la solution à deux États et a réitéré son «rejet total» du déplacement des Palestiniens, qui célèbrent aujourd’hui le 76e anniversaire de la Nakba de 1948.

L’émir du Qatar, Tamim ben Hamad al-Thani, le vice-président et Premier ministre des Émirats arabes unis, Mohammed ben Rachid, le Premier ministre du Koweït, cheikh Ahmed Abdallah al-Ahmed al-Sabah, et le président syrien, Bachar al-Assad, figuraient parmi les participants.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com