Controverse autour de l'une des plus grandes ventes de bijoux de l'histoire

Cette photo à distribuer mise à disposition le 28 mars 2023 par la maison de vente aux enchères Christie's montre un bracelet en diamants et émeraudes de couleur Bulgari, faisant partie de la succession de Heidi Horten, qui sera proposé lors de l'une des plus grandes ventes de bijoux de l'histoire en mai 2023 à Genève. (AFP)
Cette photo à distribuer mise à disposition le 28 mars 2023 par la maison de vente aux enchères Christie's montre un bracelet en diamants et émeraudes de couleur Bulgari, faisant partie de la succession de Heidi Horten, qui sera proposé lors de l'une des plus grandes ventes de bijoux de l'histoire en mai 2023 à Genève. (AFP)
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Publié le Dimanche 30 avril 2023

Controverse autour de l'une des plus grandes ventes de bijoux de l'histoire

  • Plus de 700 bijoux qui furent en possession de la milliardaire autrichienne Heidi Horten (1941-2022) font partie de cette collection estimée à plus de 150 millions de dollars
  • Quatre cents lots seront dispersés en salle à Genève les 10 et 12 mai, les autres seront mis en ligne du 3 au 15 mai puis en novembre

GENEVE: Christie's lance à partir de mecredi la vente aux enchères en ligne de centaines de bijoux ayant appartenu à la milliardaire autrichienne Heidi Horten, dont le mari, un homme d'affaires allemand, a fait fortune sous les nazis.

Plus de 700 bijoux qui furent en possession de cette mécène autrichienne (1941-2022) font partie de cette collection estimée à plus de 150 millions de dollars.

Quatre cents lots seront dispersés en salle à Genève les 10 et 12 mai, les autres seront mis en ligne du 3 au 15 mai puis en novembre.

Cette vente pourrait éclipser les précédents records établis par Christie's lors des ventes de biens ayant appartenu à l'actrice Elizabeth Taylor en 2011 et de la collection "Maharajas et magnificence moghole" en 2019, qui ont toutes deux dépassé les 100 millions de dollars.

"C'est un moment historique pour Christie's", a affirmé Anthea Peers, présidente de la région Europe, Afrique et Moyen-Orient.

Parmi les lots figurent des pièces exceptionnelles du XXe siècle signées Cartier, Harry Winston, Boivin et Van Cleef & Arpels, ainsi qu'une importante sélection de perles, de pièces en jade et de créations Bulgari des années 1970, 1980 et 1990.

La milliardaire autrichienne est décédée en juin 2022 quelques jours après avoir inauguré à Vienne un musée d'art privé présentant sa collection d'art. Selon le classement Forbes, sa fortune s'élevait à 2,9 milliards de dollars.

Née dans la capitale autrichienne, cette fille d'un graveur a travaillé dans un cabinet d'avocats après avoir fait une école d'hôtellerie. Selon Christie's, elle a rencontré son futur mari - plus de trente ans son aîné - lors de vacances avec ses parents dans un village autrichien, avant de l'épouser en 1966.

Propriétaire d'une des plus grandes chaînes de grands magasins en Allemagne, M. Horten est décédé en 1987 à Croglio, dans le canton suisse du Tessin, où se trouve la fondation qui porte son nom.

«Bien documentées»

La fondation le décrit comme un "entrepreneur doté d'un sens aigu de la responsabilité sociale" qui lança à la fin des années 1950 "le premier supermarché allemand basé sur les habitudes de consommation américaines".

Le canton du Tessin souligne sur son site en ligne qu'il "a bâti son empire à partir des années 1930 au cours desquelles il acquiert de nombreuses propriétés".

En 1936, trois ans après l'accession d'Adolf Hitler à la chancellerie allemande, il a repris la société textile Alsberg basée à Duisburg après la fuite de ses propriétaires juifs, avant de reprendre plusieurs autres magasins appartenant à des juifs avant la guerre.

Il a par la suite été accusé par certains d'avoir profité de l'"aryanisation" des biens juifs (mesures de spoliation visant à transférer la propriété d'entreprises détenues par des personnes d'origine juive).

"Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, il a été capturé par les Britanniques et interné jusqu'en 1948 dans un établissement de l'ouest de l'Allemagne", indique à ce sujet le canton du Tessin.

Selon un rapport publié en janvier 2022 par des historiens mandatés par la fondation Horten, dont le professeur Peter Hoeres, il a bien été membre du parti nazi, avant d'en être exclu, et le comité de dénazification l'a par la suite disculpé.

Mais l'origine de sa fortune, dont sa femme a hérité, jette le trouble sur la vente aux enchères, que certains historiens ont critiquée dans les médias.

Sur son site, Christie's souligne que "les pratiques commerciales de M. Horten pendant l'ère nazie, pendant laquelle il a acheté des entreprises juives vendues sous la contrainte, sont bien documentées".

La maison de vente indique aussi que le produit de la vente ira à la Fondation Heidi Horten, créée en 2021 pour soutenir la collection éponyme, ainsi qu'à la recherche médicale, la protection de l'enfance et à d'autres activités philanthropiques que la riche héritière a soutenues pendant de nombreuses décennies.

Christie's donnera pour sa part "une contribution significative" des commissions liées à la vente à "une organisation qui fait progresser la recherche et l'éducation sur l'Holocauste".


L'Arabie saoudite dévoile son pavillon Al-Ahsa à l'exposition internationale de la Triennale de Milan

L'Arabie saoudite dévoile son pavillon Al-Ahsa à l'exposition internationale de la Triennale de Milan
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  • Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a annoncé la participation inaugurale du Royaume à la 24e exposition internationale du musée du design de la Triennale de Milan
  • Organisée par Lulu Almana et Sara Al-Omran, avec Alejandro Stein comme directeur créatif, l'exposition est accueillie par la Commission de l'architecture et du design et sera intitulée "Maghras : Une ferme pour l'expérimentation"

DAMMAM : Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a annoncé la participation inaugurale du Royaume à la 24e exposition internationale du musée du design de la Triennale de Milan, en Italie, qui se tiendra plus tard cette année, avec un pavillon consacré à l'oasis agricole d'Al-Ahsa.

Organisée par Lulu Almana et Sara Al-Omran, avec Alejandro Stein comme directeur créatif, l'exposition est accueillie par la Commission de l'architecture et du design et sera intitulée "Maghras : Une ferme pour l'expérimentation". Elle se tiendra du 13 mai au 9 novembre.

L'exposition explorera l'intersection des traditions agricoles, des changements écologiques et de la mémoire culturelle dans un paysage qui se transforme rapidement. L'exposition s'inspire des recherches, des interventions artistiques et des programmes communautaires mis en place à Maghras, une ferme et un espace interdisciplinaire à Al-Ahsa.

Al-Ahsa, située dans la province orientale, a été historiquement définie par ses abondantes sources d'eau. Elle a subi d'importantes transformations environnementales et sociales, à l'image des changements plus larges survenus dans les communautés agraires du monde entier. La région est cultivée depuis le troisième millénaire avant notre ère.

Le pavillon prend la forme d'un maghras transplanté - une unité de terre traditionnelle définie par quatre palmiers. Grâce à des vidéos, des installations sonores et des programmes participatifs, l'exposition invite le public à s'engager dans l'évolution des écosystèmes agricoles d'Al-Ahsa.

En amont de l'exposition, des artistes, des architectes et des chercheurs ont collaboré avec les communautés agricoles d'Al-Ahsa, recueillant des informations de première main sur le paysage changeant de la région. Cet échange de connaissances a été approfondi par des spectacles, des projections de films et des ateliers locaux qui étudient les liens profonds entre la culture et l'agriculture.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Ramadan : La foi et la fête illuminent les dernières nuits

Alors que le ramadan touche à sa fin, le culte et les préparatifs de l'Aïd marquent les dernières nuits. (Pexels)
Alors que le ramadan touche à sa fin, le culte et les préparatifs de l'Aïd marquent les dernières nuits. (Pexels)
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  • Que ce soit à la mosquée ou sur la place du marché, les dix dernières nuits du Ramadan donnent un rythme particulier au Royaume
  • Beaucoup se concentrent sur le culte et la prière, ainsi que sur les préparatifs de l'Aïd Al-Fitr

RIYAD : Alors que le Ramadan touche à sa fin, le rythme de vie en Arabie saoudite commence à changer. Pour certains, les dix dernières nuits sont marquées par une concentration intense sur le culte et la prière, tandis que pour d'autres, elles sont marquées par les préparatifs de l'Aïd Al-Fitr, la fête qui marque la fin du jeûne.

Le changement est perceptible, mais la manière dont les gens le vivent varie en fonction de leurs priorités, de leurs habitudes et même de l'endroit où ils vivent.

"Les dix dernières nuits sont différentes : tout devient plus calme et plus paisible", explique Albendri al-Majlad, une jeune diplômée de l'université, basée à Riyad.

« Même le cœur des gens semble plus léger. L'atmosphère dans les mosquées a complètement changé par rapport au début du Ramadan », a-t-elle souligné. 

"Au début, nous sommes occupés par les iftars, les rassemblements et les événements sociaux, mais au cours des dix dernières nuits, l'attention se porte entièrement sur l'adoration, l'anticipation et la réflexion silencieuse", a-t-elle déclaré.

Au cours de ces dernières nuits, les mosquées d'Arabie saoudite sont de plus en plus bondées, les gens se consacrant à la prière dans l'espoir d'assister à Laylat Al-Qadr, la nuit du décret.
Dans l'islam, cette nuit est considérée comme celle où Dieu détermine le sort de toute la création pour l'année à venir, décrétant les questions de vie, de mort et de destin.

Sa date exacte étant inconnue, les musulmans s'adonnent à un culte intense tout au long des dix dernières nuits, dans l'espoir d'être témoins de ses bienfaits.

Pour beaucoup, cette période est marquée par des prières supplémentaires, notamment le Taraweeh, une série de prières nocturnes spéciales effectuées après la prière du soir Isha tout au long du Ramadan.

Une autre forme importante d'adoration est le Qiyam Al-Layl, également connu sous le nom de TaHajjud, une prière nocturne volontaire qui a lieu dans le dernier tiers de la nuit.

Ali Al-Therwi, un ingénieur système basé à Djeddah, décrit comment sa routine change pendant cette période.

"Comme ces nuits peuvent contenir Laylat Al-Qadr, je consacre plus de temps aux prières de Taraweeh et TaHajjud. J'essaie de passer ce mois sacré en tirant le meilleur parti de cette opportunité", a déclaré M. Al-Therwi.

"Je me concentre sur la récitation du Coran, la prière, le jeûne, la charité et les autres actes d'adoration. En général, j'ai remarqué que les gens autour de moi s'engagent davantage dans des activités religieuses et sociales pendant cette période", a-t-il ajouté.

Outre le culte, nombreux sont ceux qui passent ces nuits à préparer l'Aïd, ce qui donne lieu à un autre type de mouvement dans la ville, les marchés et les centres commerciaux voyant affluer les acheteurs à la recherche de vêtements, de décorations et de friandises.

"En ce qui concerne les déplacements dans la ville, j'ai remarqué que le trafic augmente dans les rues et les marchés, surtout à l'approche de l'Aïd. Les gens se précipitent pour acheter des cadeaux, de nouveaux vêtements et de la nourriture, se préparant ainsi aux célébrations", a affirmé M. Al-Therwi.

« Les dix dernières nuits du Ramadan se distinguent non seulement par leur signification spirituelle, mais aussi par la joie qui précède l'Aïd », a-t-il noté. 

« L'atmosphère est remplie d'anticipation, car les gens sont impatients de vivre Laylat Al-Qadr et d'accueillir l'Aïd dans la joie », a-t-il conclu.

Bien que la date exacte de l'Aïd n'ait pas encore été déterminée, beaucoup se préparent déjà à son arrivée tout en profitant des dernières nuits du ramadan, que ce soit par le culte, les réunions de famille ou les traditions communautaires.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'artiste saoudienne Rana Alsaggaf : "J'espère que mon travail incitera les gens à explorer ces lieux"

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  • Rana Alsaggaf s'est taillé une place à part sur la scène artistique saoudienne grâce à ses croquis complexes de monuments du Royaume
  • Alsaggaf présente "Sacred Journeys" (Voyages sacrés) à la biennale, qui se tient jusqu'au 25 mai

DJEDDAH : Rana Alsaggaf s'est taillé une place à part sur la scène artistique saoudienne grâce à ses croquis complexes de monuments du Royaume. Avec une formation en architecture d'intérieur et des maîtrises en entrepreneuriat et innovation ainsi qu'en gestion internationale de l'art et de la culture, sa pratique est profondément ancrée dans les connaissances techniques et la passion pour le patrimoine.

Récemment, elle a eu l'honneur de présenter son travail à la deuxième édition de la Biennale des arts islamiques à Djeddah, une expérience qu'elle qualifie à la fois de significative et d'humiliante.

"C'est l'occasion de présenter mon travail dans un espace qui célèbre l'intersection de la foi, de la culture et de l'expression artistique", a-t-elle déclaré à Arab News.

Alsaggaf présente "Sacred Journeys" (Voyages sacrés) à la biennale, qui se tient jusqu'au 25 mai. Il s'agit d'une collection d'œuvres qui racontent visuellement le voyage de Djeddah à La Mecque, un chemin emprunté par des millions de pèlerins. Elle a été installée au Pilgrims Gateway (passerelle des pèlerins) de l'aéroport de Djeddah, un lieu qui résonne naturellement avec l'œuvre.

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Porte de Bab Al-Salam. (Fourni)

"Cette route est plus qu'une simple route, c'est une transition vers une expérience sacrée", explique Alsaggaf. "En dessinant ses principaux points de repère, j'ai voulu mettre en évidence les passerelles que les pèlerins empruntent pour se rendre à La Mecque. J'espère que mon travail incitera les gens à explorer ces lieux et à se rapprocher de leur histoire d'une manière qui soit tangible et pertinente aujourd'hui."

Le processus artistique d'Alsaggaf commence toujours par une exploration de première main. Elle visite les sites, fait des croquis sur place lorsque c'est possible et affine ses compositions en se concentrant sur la perspective, les détails architecturaux et les émotions que ces lieux évoquent. La recherche joue également un rôle clé dans son travail ; elle se plonge dans l'histoire de chaque site, découvrant des anecdotes qui ajoutent de la profondeur à l'expérience.

Pour renforcer ce lien, elle joint à chaque œuvre une carte qui donne des informations sur le lieu. En conservant une palette de couleurs minimale, elle s'assure que l'accent est mis sur la forme, l'histoire et le caractère de chaque point d'intérêt.

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"Mur d'enceinte historique de Djeddah" par Rana Alsaggaf. (Fourni)

Alsaggaf a choisi de mettre en valeur les portes de pèlerinage en raison de leur importance historique et fonctionnelle, ainsi que de leur lien étroit avec l'emplacement de la Biennale d'art islamique.

"Ces portes marquent des points d'entrée importants pour les voyageurs et les pèlerins, ce qui les rend à la fois symboliques et pertinentes. Chacune représente un seuil, un moment d'arrivée et de transition sur le chemin de La Mecque", a-t-elle déclaré.

À travers son art, Alsaggaf espère susciter la curiosité et inspirer les gens à visiter ces sites, afin qu'ils en perçoivent l'importance de première main. "Je veux que mes croquis créent un sentiment de connexion", a-t-elle déclaré. Pour renforcer ce lien, elle dessine à partir d'une perspective à hauteur d'œil, ce qui donne aux spectateurs l'impression qu'ils se trouvent juste devant les sites. Ses illustrations servent de pont entre le passé et le présent, préservant l'héritage spirituel et culturel du Hajj.

"Ces lieux ne sont pas seulement des vestiges du passé ; ils continuent d'accueillir des voyageurs et des pèlerins tous les jours. À travers mon art, je veux m'assurer qu'ils continuent à faire partie de notre dialogue culturel", a déclaré Alsaggaf.

Bien que son travail soit fondé sur l'observation directe, Alsaggaf prend soin d'effectuer des recherches sur le contexte historique de chaque site. Cependant, plutôt que de reconstruire ce qui n'existe plus, elle préfère représenter les sites tels qu'ils sont aujourd'hui, soulignant ainsi leur présence continue et leur pertinence.

"Le plus grand défi est de capturer la profondeur de l'expérience d'une manière qui semble immédiate et réelle. Je voulais que mes croquis reflètent le poids émotionnel du voyage tout en restant fidèles à l'état actuel des monuments", explique-t-elle. "Il était essentiel de trouver un équilibre entre la simplicité et la signification.”

Les Rawasheen de Djeddah, les balcons en bois sculptés de manière complexe que l'on trouve sur les bâtiments historiques, sont un thème récurrent dans le travail d'Alsaggaf. Au-delà de leur aspect remarquable, ils représentent l'histoire complexe de Djeddah en tant que porte d'entrée pour les voyageurs et les pèlerins.

"Pour moi, ce sont des fenêtres sur l'âme de la ville, qui reflètent à la fois son passé et son patrimoine vivant", explique-t-elle.

Ces façades ornées sont un symbole d'artisanat, d'échange culturel et d'identité architecturale - des éléments qu'Alsaggaf tient passionnément à préserver à travers ses croquis.

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"La porte des pèlerins" par Rana Alsaggaf. (Fourni)

Alsaggaf utilise sa page Instagram, Wings Over Saudi, pour partager son art - qui comprend des peintures ainsi que des croquis - avec un public plus large. Le nom a été inspiré par un conte folklorique légendaire de Jeddah impliquant des mouettes, et reflète sa vision artistique du mouvement, de l'exploration et de la perspective.

"Elle représente la façon dont j'aborde mon art, non pas comme des images statiques, mais comme des invitations à découvrir les paysages, les villes et les sites culturels de l'Arabie saoudite", explique-t-elle.

Sa collection de peintures intitulée "Reflections of Jeddah" est un hommage aux rues historiques de la ville côtière. Créée dans son atelier situé dans le quartier historique de Jeddah, la série capture les jeux de lumière et d'ombre, ainsi que les motifs complexes qui définissent l'architecture réputée de la ville.

"À travers ces œuvres, je cherche à préserver le charme historique de Djeddah tout en célébrant son importance culturelle durable", a-t-elle déclaré.

Une autre série, "Sketchbook Journey", met en lumière la diversité de l'architecture du Royaume, des grandes mosquées aux anciennes ruelles.  

"Chaque pièce de cette série rend hommage à l'héritage architectural de l'Arabie saoudite, préservant sa beauté pour les générations futures tout en encourageant une appréciation plus profonde de l'art et de l'héritage qui définissent le Royaume", a-t-elle déclaré.

Alsaggaf voit d'infinies possibilités de continuer à explorer et à documenter son pays natal.  

"Il y a tant de sites incroyables à immortaliser", dit-elle. "Je veux continuer à dessiner, à découvrir et à partager la beauté de ces lieux avec les autres.”

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com