Les scénaristes d'Hollywood en grève, faute d'accord sur les rémunérations

Les titres des films de Walt Disney sont projetés à l'écran lors de la présentation spéciale de Walt Disney Studios pendant le CinemaCon 2022 au Caesars Palace le 27 avril 2022 à Las Vegas, Nevada. (AFP).
Les titres des films de Walt Disney sont projetés à l'écran lors de la présentation spéciale de Walt Disney Studios pendant le CinemaCon 2022 au Caesars Palace le 27 avril 2022 à Las Vegas, Nevada. (AFP).
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Publié le Mercredi 03 mai 2023

Les scénaristes d'Hollywood en grève, faute d'accord sur les rémunérations

  • Les principaux studios et plateformes, dont Disney et Netflix, sont en pourparlers avec le puissant syndicat des scénaristes, Writers Guild of America (WGA), qui menace si aucun accord n'est trouvé d'ordonner un mouvement de grève
  • Cela entraînerait l'interruption immédiate des émissions à succès, comme les 'late-night shows', et retarder de manière importante les séries télévisées et films dont la sortie est prévue cette année

LOS ANGELES: Des milliers de scénaristes de télévision et de cinéma américains ont débuté mardi un mouvement de grève en raison de l'échec des négociations avec les principaux studios et plateformes portant notamment sur une hausse de leur rémunération.

A Los Angeles comme à New York, des piquets de grève se sont formés devant les studios.

"Les scénaristes ne sont pas suffisamment payés", notamment au vu de leurs "longues heures" de travail, estime Louis Jones, un scénariste en grève interrogé par l'AFP devant les studios de Netflix à Los Angeles.

Ce mouvement social va se traduire par l'interruption immédiate d'émissions à succès, comme les "late-night shows", et d'importants retards pour les séries télévisées et films dont la sortie est prévue cette année.

Les réponses des studios aux demandes ont été "totalement insuffisantes, compte tenu de la crise existentielle à laquelle les scénaristes sont confrontés", a justifié le puissant syndicat des scénaristes, la Writers Guild of America (WGA).

L'appel à la grève a été relayé sur les réseaux sociaux. "Lâchez vos stylos!", a ainsi exhorté sur Twitter Caroline Renard, scénariste de plusieurs séries.

Jimmy Fallon et Stephen Colbert, célèbres présentateurs de deux populaires "late-night shows", ont manifesté leur soutien lors du gala du Met de New York lundi soir.

"Je soutiens mon équipe", a assuré Jimmy Fallon, précisant qu'il "ne pourrai(t) pas réaliser l'émission sans eux".

Pour Stephen Colbert, "les exigences des scénaristes ne sont pas déraisonnables".

"Je suis membre du syndicat et je soutiens les négociations collectives. Ce pays doit beaucoup aux organisations syndicales", a-t-il ajouté.

Le dernier mouvement social d'ampleur à Hollywood remonte à la grève des scénaristes qui avait paralysé l'audiovisuel américain en 2007-2008. Un conflit de 100 jours qui avait coûté deux milliards de dollars au secteur.

Essor du streaming 

Les principaux studios et plateformes, dont Disney et Netflix, représentés par l'Alliance des producteurs de cinéma et de télévision (AMPTP) ont annoncé lundi soir que les pourparlers avec la WGA "s'étaient conclus sans accord".

Les scénaristes réclament une hausse de leur rémunération, des garanties minimales pour bénéficier d'un emploi stable et une plus grande part des bénéfices générés par l'essor du streaming. Leurs employeurs, disent-ils, réalisent des bénéfices et augmentent les salaires de leurs dirigeants.

Ils estiment n'avoir jamais été aussi nombreux à travailler au salaire minimum fixé par les syndicats, tandis que les chaînes de télévision embauchent moins de personnes pour écrire des séries de plus en plus courtes.

De leur côté, les studios affirment devoir réduire leurs coûts en raison des pressions économiques.

Si l'AMPTP assure avoir proposé aux scénaristes une augmentation de la rémunération, elle s'oppose à plusieurs revendications, notamment la révision de la rémunération des scénaristes de séries diffusées en streaming, qui restent souvent visibles sur des plateformes pendant des années.

Pendant des décennies, les scénaristes ont perçu des "droits résiduels" pour la réutilisation de leurs œuvres, par exemple lors des rediffusions télévisées ou des ventes de DVD.

Forte pression 

Il s'agit soit d'un pourcentage des recettes engrangées par les studios pour le film ou l'émission, soit d'une somme fixe versée à chaque rediffusion d'un épisode.

Avec le streaming, les auteurs reçoivent chaque année un montant fixe, même en cas de succès mondial de leur travail comme pour les séries "Bridgerton" ou "Stranger Things", vues par des centaines de millions de téléspectateurs dans le monde entier.

La WGA réclame la revalorisation de ces montants.

Les studios soulignent, eux, que les "droits résiduels" versés aux scénaristes ont atteint un niveau record de 494 millions de dollars en 2021, contre 333 millions dix ans plus tôt, en grande partie grâce à l'explosion des emplois de scénaristes liée à la hausse de la demande en streaming.

Après avoir été dépensiers ces dernières années, lorsque les diffuseurs concurrents ont cherché à augmenter le nombre d'abonnés à tout prix, les patrons soulignent être désormais soumis à une forte pression de la part des investisseurs pour réduire leurs dépenses et réaliser des bénéfices.

Et ils nient prétexter des difficultés économiques pour renforcer leur position dans les négociations avec les scénaristes.


L’IA, catalyseur de créativité pour l'industrie de la mode saoudienne en plein essor

La création de la Commission de la Mode en 2020 a donné naissance à des événements phares tels que la Semaine de la Mode de Riyad. Parmi les initiatives novatrices, l’exposition Tasawar a marqué les esprits lors de la dernière édition en Octobre. (Photo fournie)
La création de la Commission de la Mode en 2020 a donné naissance à des événements phares tels que la Semaine de la Mode de Riyad. Parmi les initiatives novatrices, l’exposition Tasawar a marqué les esprits lors de la dernière édition en Octobre. (Photo fournie)
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  • Midjourney, Luma Labs et Krea AI: ces outils révolutionnent le travail des créateurs de mode
  • Comme dans d’autres secteurs créatifs, l'implication croissante de l’IA dans le processus de conception suscite des inquiétudes

RIYAD: L’industrie de la mode saoudienne connaît une métamorphose spectaculaire, s’imposant comme un pôle régional de créativité dynamique. L'intelligence artificielle ouvre désormais de nouvelles perspectives prometteuses.

Alliant tradition et modernité, les créateurs saoudiens séduisent un public international, bousculent les codes culturels et mettent en lumière le riche patrimoine du Royaume à travers une mode contemporaine.

La création de la Commission de la Mode en 2020 a donné naissance à des événements phares tels que la Semaine de la Mode de Riyad. Parmi les initiatives novatrices, l’exposition Tasawar a marqué les esprits lors de la dernière édition en Octobre.

Conçue par Snapchat, Tasawar - "imaginer" en arabe - proposait une galerie en réalité virtuelle présentant les créations de cinq designers saoudiens, permettant aux visiteurs d'essayer virtuellement les vêtements.

Abdullah Al-Hammadi, directeur général de Snapchat en Arabie Saoudite, a souligné le caractère pionnier de l’exposition, première du genre au Moyen-Orient à fusionner technologie et mode.

"Tasawar offrait cinq espaces dédiés aux créateurs saoudiens, chacun utilisant différentes technologies de réalité augmentée pour raconter leur histoire", a expliqué Al-Hammadi à Arab News.

En modulant les filtres au sein de chaque espace, l’ambiance se métamorphosait, plongeant les visiteurs dans l’univers unique de chaque créateur et dévoilant ses sources d’inspiration.

Mohammed Khoja, fondateur de la marque Hindamme, a salué l’utilisation innovante de l’IA dans l'exposition. "Tasawar illustre parfaitement l'apport de l'IA à la mode", a-t-il déclaré. 

"Pour Hindamme, nous avons conçu un univers à la croisée du réel et du virtuel. Nous avons développé un miroir magique où les visiteurs pouvaient revêtir nos créations numériques. Grâce à des filtres et des effets spéciaux, ce dispositif innovant propulsait les utilisateurs dans des odyssées sensorielles uniques. Cette fusion entre le tangible et le numérique offrait une expérience immersive totale."

Cependant, comme dans d’autres secteurs créatifs, l'implication croissante de l’IA soulève des questions. Khoja estime que si l’IA est précieuse pour la recherche, elle ne doit pas devenir l'outil principal de conception, au risque d’altérer l'identité et la créativité du designer.

"L’IA reste un outil de recherche prédictif", nuance-t-il. " Ainsi, lorsque vous explorez diverses thématiques, l'IA vous propose un cocktail de créations sur mesure.

"Ses suggestions sont intéressantes, mais dénuées d'émotion. Elle ne remplacera jamais notre créativité naturelle."

"L’IA se révèle néanmoins remarquablement efficace en tant qu’assistant pour les tâches répétitives. Dans ce rôle, elle devient un allié précieux, nous permettant de gagner un temps considérable et de préserver notre énergie créative." 

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La Semaine de la Mode de Riyad a collaboré avec Snapchat pour présenter les créations de cinq designers saoudiens à l’exposition Tasawar, qui utilise la réalité augmentée et l’IA pour relier les mondes physique et numérique. (Photo AN par Rahaf Jambi)

Dalia Darweesh, styliste et rédactrice en chef, voit en l’IA un atout pour créer des planches d’ambiance et des looks personnalisés. "Pour les marques, l'IA aide à analyser les tendances et les préférences clients", explique-t-elle à Arab News. "Elle permet même des essayages virtuels, fluidifiant l’expérience d’achat en ligne."

Elle a poursuivi : "Parmi les entreprises innovantes dans ce domaine, je suis particulièrement impressionnée par Taffi Inc. Cette plateforme en ligne marie habilement l’expertise de stylistes professionnels à un assistant IA pour offrir des conseils de style sur mesure."

"L'idée d'un monde dominé par l'IA, surtout dans les sphères créatives, me met mal à l’aise. Néanmoins, je reconnais son utilité indéniable lorsqu'il s'agit d'épauler les créateurs et de prendre en charge certaines tâches."

Le journaliste de mode Mohammed Yousif reste prudent: "L'IA peut réduire les erreurs", a-t-il déclaré à Arab News. "Elle peut également aider les marques durables à obtenir de meilleurs résultats de leurs systèmes écologiques et éthiques."

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La Semaine de la Mode de Riyad a collaboré avec Snapchat pour présenter les créations de cinq designers saoudiens à l'exposition Tasawar, qui utilise la réalité augmentée et l'IA pour relier les mondes physique et numérique. (Photo AN par Rahaf Jambi)

Cependant, il a ajouté: "En ce qui concerne le processus créatif, je pense que c'est là que les designers pourraient perdre l'essence de leur travail. C'est aux designers de trouver des idées, de choisir les tissus et les couleurs. C'est ce qui les distingue les uns des autres et c'est simplement ce qui crée une identité pour la marque."

"La créativité reste une qualité humaine. Même si l’IA peut être créative, elle ne sera pas aussi authentique et influente que les humains."

Face à l’hypothèse d'un "héritage numérique" perpétué par l'IA après le départ des grands couturiers, Yousif affiche un scepticisme marqué. "Coder la mode me semble être une impasse," argue-t-il. "L'essence même de la mode réside dans sa capacité à se réinventer. Elle perd son âme dès qu’elle tombe dans la répétition."

"Certes, préserver l'ADN d'une maison est crucial, mais imaginez un instant que Christian Dior ait figé son style dans un algorithme. Il est fort probable que nous aurions été privés de la vision révolutionnaire de John Galliano. Ce constat s’applique également au duo Coco Chanel et Karl Lagerfeld. Leur génie résidait justement dans leur capacité à honorer l’héritage des fondateurs tout en le propulsant dans la modernité. Ils ont su insuffler leur propre créativité tout en restant fidèles à l'esprit originel de la maison. 

"Quelle présomption pour un créateur de vouloir dicter l'avenir de sa griffe, alors que la mode est par essence imprévisible! Un style qui fait mouche aujourd'hui peut tomber en désuétude demain. Réfléchissez un instant: combien de maisons prestigieuses auraient sombré dans l’oubli sans l'arrivée de nouveaux talents visionnaires? L'exemple de Gucci et de Tom Ford est frappant. 

Malgré ces réserves, designers émergents et établis expérimentent l’IA et l'incorporent dans certains aspects de leur travail.

Lors du Sommet Mondial de la Mode WWD (Women's Wear Daily) tenu à Riyad le 6 juin, la créatrice de mode américaine Norma Kamali a déclaré que sa marque lancera une collection complète en octobre, conçue avec l'aide de l’IA, expérimentant la façon dont elle interprète les anciens designs de Kamali.

"Il ne s’agit nullement d’un simple clonage de Norma Kamali," explique-t-elle. "C'est une création inédite, malléable, avec laquelle je peux interagir et expérimenter à loisir." Elle poursuit: "Bien que je compte bien rester aux commandes jusqu'à mes 120 ans, j'ai conscience de l'importance de préparer la relève. C'est pourquoi je forme méticuleusement mon équipe à maîtriser cet outil. 

Elle a ajouté : "J'apprends à l'IA à adopter ma façon de penser, à se comporter comme je le ferais, à utiliser les mêmes réflexions que moi lorsque je conçois une collection."

Néanmoins, Kamali ne cache pas ses réserves. "L’IA n'est pas une entité créative en soi, et c’est là une qualité difficilement remplaçable," souligne-t-elle. "L’IA peut effectivement épauler le créateur, repousser les limites de son imagination et élargir le champ des possibles. Cependant, elle reste un outil au service de la vision artistique du designer."

L'industrie de la mode semble avoir trouvé un consensus quant à l'atout principal de l'IA : son rôle d'assistant de recherche hors pair. Rakan Al-Shehri, à la tête du design et de la stratégie de marque chez Adhlal, met en lumière un bénéfice crucial de cette technologie : la capacité à dynamiser considérablement le processus créatif.

"Autrefois, nous étions tributaires de plateformes telles que Pinterest, Shutterstock, Pexels ou des réseaux sociaux pour élaborer nos moodboards et nos visuels, quelle que soit la discipline du design," confie-t-il à Arab News. "L'avènement de l'IA a radicalement transformé cette approche. Aujourd'hui, l’IA nous permet de générer des références visuelles d'une précision remarquable dès les prémices de notre processus créatif. "

"Par exemple, si je conçois une identité de marque pour un détaillant de mode spécialisé dans les vêtements pour hommes, je veux transformer le récit de la marque en instruments visuels cohérents pour les campagnes marketing, les médias sociaux, les sites web, etc."

"Dès que le concept est défini, je n’ai qu'à me connecter à Midjourney, notre générateur d’IA, et formuler une requête précise. En un clin d'œil, une myriade de références visuelles surgit, parfaitement alignées avec ma vision," explique-t-il. "En quelques minutes à peine, je peux assembler un moodboard riche et inspirant, alors qu’auparavant, cette tâche me demandait des heures de recherche fastidieuse dans d’immenses banques d'images," poursuit-il.

Al-Shehri a déclaré qu'un autre avantage significatif "est l’efficacité en termes de coûts".

"Pour un créateur indépendant comme moi, le coût des ressources visuelles traditionnelles peut vite devenir prohibitif," confie-t-il. "Les banques d'images et les outils spécialisés grèvent souvent nos budgets. L’IA change complètement la donne. Elle nous ouvre les portes d’un univers visuel quasi illimité, à des tarifs défiant toute concurrence, voire gratuitement."

Un programme qu’Al-Shehri apprécie particulièrement est Midjourney - une IA générative qui crée des images à partir de descriptions en langage naturel, similaire à DALL-E d’OpenAI. "Midjourney est, à mon avis, la meilleure plateforme de génération visuelle par IA disponible", a-t-il déclaré.

"Midjourney regorge de fonctionnalités intuitives qui révolutionnent notre approche créative," s'enthousiasme-t-il. "Parmi elles, la fonction 'blend' me fascine particulièrement. Cette fonction agit comme un pont temporel, mariant harmonieusement le passé et le présent pour créer des styles inédits et captivants."

"J'utilise Midjourney presque quotidiennement et je le recommande vivement à toute personne dans l'industrie créative."

AI
Légende: Photos créées par IA. (Photo fournies)

Une autre IA générative qui gagne en popularité parmi les créateurs de mode est Krea.ai. "Krea construit des outils web incroyables basés sur l’art qui offrent plus de contrôle sur les visuels générés, ce qui le rend idéal pour les arts visuels plutôt que pour les graphiques commerciaux", a déclaré Al-Shehri. "Je passe de nombreuses heures à expérimenter avec."

Luma Labs et sa "Dream Machine", qui crée des vidéos de haute qualité et réalistes à partir de texte et d’images, ont également transformé le processus créatif.

"Luma Labs se spécialise dans la génération de vidéos et de mouvements, et certains de mes photographes et directeurs artistiques préférés l’utilisent beaucoup", a déclaré Al-Shehri. "C’est un outil extrêmement bénéfique pour les photographes de mode."

Pour l’heure, les créateurs de mode peuvent respirer: nul besoin de redouter l’avènement d'un AI-Armani ou d'un Robo-Rabanne. Al-Shehri invite plutôt à considérer ces technologies sous un angle différent : L'IA n'est pas là pour nous remplacer, mais pour nous épauler.

"Dans l’ensemble, Ces outils sont de formidables alliés pour optimiser et accélérer le processus créatif des artistes et des designers", a-t-il conclu.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le président de la SAMA salue les efforts déployés au niveau mondial pour contenir l'inflation

Ayman Al-Sayari, gouverneur de la Banque centrale saoudienne.
Ayman Al-Sayari, gouverneur de la Banque centrale saoudienne.
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  • Le haut fonctionnaire saoudien a souligné l'importance de veiller à ce que le taux de croissance nominal dépasse le taux d'intérêt afin d'atténuer les risques qui pèsent sur la croissance mondiale à court terme. Ce principe permet de soutenir l'expansion
  • En ce qui concerne les efforts de transition énergétique, il a reconnu l'augmentation mondiale de l'utilisation des énergies renouvelables, mais s'est inquiété de l'augmentation de la consommation de combustibles fossiles et des émissions de carbone en 20

RIYADH : Le gouverneur de la Banque centrale saoudienne a fait l'éloge des politiques monétaires « bien calibrées » adoptées par les institutions financières mondiales pour lutter contre l'inflation et renforcer la résilience de l'économie mondiale face à divers défis.

Ayman Al-Sayari s'est exprimé lors d'une session intitulée « Perspectives économiques mondiales et défis en cours » au cours de la troisième réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G20 qui s'est tenue sous la présidence brésilienne, selon un communiqué publié sur la page X de la banque centrale.

Il a présenté une perspective globale sur les défis et les politiques économiques mondiales.

Le haut fonctionnaire saoudien a souligné l'importance de veiller à ce que le taux de croissance nominal dépasse le taux d'intérêt afin d'atténuer les risques qui pèsent sur la croissance mondiale à court terme. Ce principe permet de soutenir l'expansion économique tout en gérant efficacement la dynamique de la dette.

M. Al-Sayari a souligné les risques importants à moyen terme auxquels l'économie mondiale est confrontée, notamment les conflits géopolitiques en cours et la fragmentation du commerce. Ces facteurs contribuent à l'incertitude et à la volatilité potentielle du paysage économique international.

En ce qui concerne les efforts de transition énergétique, il a reconnu l'augmentation mondiale de l'utilisation des énergies renouvelables, mais s'est inquiété de l'augmentation de la consommation de combustibles fossiles et des émissions de carbone en 2023. M. Al-Sayari a mis en garde contre les actions précipitées et a souligné la nécessité d'une approche équilibrée pour atteindre les objectifs de durabilité sans compromettre la stabilité économique.

« Nous sommes tous favorables à la réduction des émissions de gaz à effet de serre », a déclaré le chef de la SAMA.

M. Al-Sayari a identifié l'inégalité croissante des revenus comme un problème critique. Il a souligné l'importance de mettre en œuvre des prestations sociales ciblées et des politiques du marché du travail bien conçues pour combler ce fossé

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


La compagnie aérienne saoudienne flynas acquiert 160 avions Airbus

The deal was signed at Farnborough Airshow, attended by President of the General Authority of Civil Aviation Abdulaziz Al-Duailej and Chairman of flynas Ayed Aljeaid. (Flynas)
The deal was signed at Farnborough Airshow, attended by President of the General Authority of Civil Aviation Abdulaziz Al-Duailej and Chairman of flynas Ayed Aljeaid. (Flynas)
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  • L'accord prévoit la commande de 30 gros-porteurs A330neo et de 130 avions à fuselage étroit de la famille A320
  • Le directeur de flynas, Bander Al-Mohanna, a déclaré que l'accord « renforce notre détermination à faire de flynas un transporteur low-cost mondial de premier plan .

RIYADH : La compagnie aérienne saoudienne à bas coûts flynas a signé un accord pour l'achat de 160 avions Airbus, doublant ainsi le volume de ses commandes à 280 appareils. 

Cet « accord historique », signé au salon aéronautique international de Farnborough (Royaume-Uni), comprend une commande de 30 gros-porteurs A330neo et de 130 avions à fuselage étroit de la famille A320, a indiqué le transporteur dans un communiqué.

Cette commande s'inscrit dans le cadre de la Vision 2030 saoudienne visant à transformer le secteur de l'aviation et à soutenir l'expansion ambitieuse de flynas sous le slogan « Nous connectons le monde au Royaume. » Elle conforte également le statut du transporteur comme l'une des quatre premières compagnies aériennes low-cost au monde.

L'accord s'aligne également sur les objectifs du Royaume en matière d'aviation, notamment le triplement du nombre de passagers annuels à 330 millions, l'extension de la connectivité à plus de 250 destinations et l'augmentation de la capacité de fret aérien à 4,5 millions de tonnes de fret par an d'ici 2030.

« Je félicite flynas pour cet accord important, qui reflète le développement et la transformation rapides du secteur de l'aviation en Arabie saoudite dans le cadre de Vision 2030 », a déclaré le président de l'Autorité générale de l'aviation civile, Abdulaziz Al-Duailej. 

« Cet accord est essentiel pour atteindre l'objectif de la stratégie nationale de l'aviation civile de relier le Royaume à plus de 250 destinations internationales et d'augmenter le trafic de passagers à 330 millions par an d'ici 2030 », a-t-il ajouté, décrivant également la croissance et l'expansion de flynas comme “vraiment remarquables”.

Bander Al-Mohanna, PDG et directeur général de flynas, a déclaré : « Cet accord portant sur l'achat de 160 avions Airbus renforce notre détermination à faire de flynas un transporteur low-cost de premier plan au niveau mondial.

Il a ajouté qu'il s'agissait de la première commande de son entreprise pour le gros-porteur A330neo auprès d'Airbus, dont les livraisons débuteront en 2027.

« En doublant le volume de nos commandes pour atteindre 280 appareils Airbus, nous assurons une croissance durable de notre réseau de lignes régionales et internationales, couvrant les vols court, moyen et long-courriers », a déclaré le PDG, expliquant que cela permettra au transporteur d'explorer de nouveaux marchés long-courriers et d'offrir plus de sièges, avec des produits diversifiés et innovants à ses passagers.

Christian Scherer, CEO d'Airbus Commercial Aircraft, a décrit l'accord comme « une étape importante » pour l'A320neo et l'A330-900.

« L'A330neo permettra à flynas de poursuivre sa croissance sur les marchés des gros-porteurs en s'appuyant sur l'A320 et en bénéficiant des points communs uniques d'Airbus », a déclaré M. Scherer. 

« Les deux types d'appareils offrent à flynas la polyvalence et la rentabilité parfaites pour se développer sur de nouveaux marchés, tout en offrant à leurs passagers une expérience et un confort de cabine de pointe », a-t-il ajouté. « Nous nous réjouissons de poursuivre notre collaboration fructueuse avec flynas, qui entame ce nouveau chapitre passionnant. »

Au début du mois, flynas a reçu son 53e A320neo sur les 120 commandés à Airbus dans le cadre de son plan d'expansion stratégique. 

L'avion de nouvelle génération a atterri à l'aéroport international King Khalid de Riyad, consolidant ainsi la position de la compagnie en tant que première compagnie aérienne à bas prix au Moyen-Orient et l'une des quatre premières compagnies aériennes à bas prix au niveau mondial, selon le cabinet de conseil britannique Skytrax.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com