Le Soudan «favorable à toute initiative saoudienne et américaine»

La solution pacifique n’est pas à portée de main au Soudan; il est donc à redouter que la guerre se prolonge. (AFP).
La solution pacifique n’est pas à portée de main au Soudan; il est donc à redouter que la guerre se prolonge. (AFP).
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Publié le Mercredi 03 mai 2023

Le Soudan «favorable à toute initiative saoudienne et américaine»

  • Pour certains, la cause de ces affrontements, qui ont déjà fait plus de six cents morts et cinq mille blessés, réside dans la rivalité entre les deux généraux
  • Pour d'autres, c'est le résultat inéluctable des blessures non cicatrisées de l’histoire de ce pays, comme la guerre ethnique du Darfour, à l’ouest du Soudan

PARIS: Le 15 avril dernier, le Soudan, pays constamment tourmenté, a basculé dans la violence.

Des combats acharnés se déroulent entre l’armée nationale soudanaise, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan, et le chef des Forces de soutien rapide (FSR), le général Mohamed Hamdan Dogolo, plus connu sous le nom de «Hemeti», dans douze des dix-huit États du pays et, pour la première fois, ils touchent Khartoum, la capitale.

Pour certains, la cause de ces affrontements, qui ont déjà fait plus de six cents morts et cinq mille blessés, réside dans la rivalité entre les deux généraux. Pour d'autres, c'est le résultat inéluctable des blessures non cicatrisées de l’histoire de ce pays, comme la guerre ethnique du Darfour, à l’ouest du Soudan.

Tous s’accordent toutefois sur le fait que les tourments soudanais ont toujours été exacerbés par des ingérences externes. C’est la thèse soutenue par l’ambassadeur du Soudan en France, Khaled Mohamed Farah, lors d’une rencontre avec Arab News en français.

«Le Soudan est un pays visé par des ennemis sur le plan régional et international», affirme-t-il, considérant le général Hemeti comme le responsable des hostilités qui ravagent actuellement le pays.

Selon M. Farah, les combats sont le résultat des agissements des Forces de soutien rapide, cette unité paramilitaire qui «s’est insurgée contre l’armée nationale du Soudan». L’ambassadeur souligne que les FSR «ont fait une tentative de coup d’État contre l’armée nationale pour s’emparer du pouvoir».

D’après lui, une telle tentative est vouée à l’échec parce que l’action des FSR «est contraire à la volonté de tout un peuple et de toute une nation», d’autant que cette unité est «composée dans sa quasi-totalité de mercenaires qui viennent de pays étrangers». Les FSR, assure M. Farah, «sont peut-être soutenues par des membres de la tribu de Hemeti, qui est une toute petite tribu de l’est du Darfour».

Jadis recruté par l’ancien président soudanais Omar el-Bechir pour combattre au sein des Janjawids, les miliciens du Darfour, Hemeti, ancien commerçant de chameaux, s’est transformé en militaire et il a pris du galon.

Son financement et ses armes sont en connexion avec le commandant en chef de l’armée libyenne, le général Khalifa Haftar, et les mercenaires en question viennent, officieusement, de pays voisins comme le Tchad ou le Niger, entre autres. Les FSR disposent également de connexions avec certains pays arabes ainsi qu’avec les Russes et leur fameuse milice Wagner.

Jadis recruté par l’ancien président soudanais Omar el-Bechir pour combattre au sein des Janjawids, les miliciens du Darfour, Hemeti, ancien commerçant de chameaux, s’est transformé en militaire et il a pris du galon.

Hemeti ne représente rien, estime M. Farah: «C’est un tirailleur qui n’a pas d’idéologie et qui n’est même pas éduqué. El-Bechir l’a recruté par l’argent pour contrecarrer le poids de l’armée.» En effet, en 2013, El-Bechir crée les «FSR», composées d’anciens Janjawids. Hemeti est promu général et il prend la tête de cette force. Il a commencé par recruter dix mille ou quinze mille combattants, et il en est à cent mille aujourd'hui. Il s’est emparé des mines d’or qui se trouvent à l’est du Darfour.

En 2021, il s’associe à Al-Burhan pour évincer le gouvernement de transition, composé de civils et militaires, qui a succédé à El-Bechir, renversé en 2019 par un soulèvement populaire.

Al-Burhan et Hemeti ont gouverné ensemble, mais les rivalités qui couvaient entre les deux généraux ont fini par exploser et c’est le peuple soudanais qui en fait les frais.

Le gouvernement soudanais est donc favorable à toute initiative africaine, «tout comme il est favorable à toute initiative saoudienne et américaine».

Ce qui a mis le feu aux poudres, affirme M. Farah, «c’est cette réforme de l’armée qui consistait à la démanteler pour la remplacer par les FSR sous prétexte «qu’elle n’est pas inclusive et qu’elle est proche des islamistes, mais ce sont des mensonges».

Interrogé sur le non-respect des deux trêves successives, l’ambassadeur en attribue la responsabilité à Hemeti, «parce qu’il est perdant, il a été écrasé et toutes ses bases ont été carrément détruites». De fait, ses soldats «se sont éparpillés dans les quartiers où ils sont mêlés aux civils, ce qui complique la tâche de l’armée qui cherche à les débusquer et ce qui rend cette opération plus dangereuse».

La solution pacifique n’est pas à portée de main; il est donc à redouter que la guerre se prolonge.

M. Farah concède que le retour au calme «prendra du temps», mais que les autorités soudanaises «ont une position claire qui consiste à dire qu’il faut donner la priorité aux initiatives des organisations régionales telles que l’Union africaine et l’Autorité intergouvernementale pour le développement [Igad] pour essayer de trouver une solution africaine à un problème africain».

Le rôle pivot de l’Arabie saoudite

Le gouvernement soudanais est donc favorable à toute initiative africaine, «tout comme il est favorable à toute initiative saoudienne et américaine», souligne-t-il. La position saoudienne «est positive, et c’est d’ailleurs grâce aux efforts conjoints des Saoudiens et des Américains que nous sommes parvenus à la première trêve de trois jours».

Sur le long terme, M. Farah considère que «l’Arabie saoudite peut continuer à jouer un rôle constructif, notamment sur le plan humanitaire». D’ailleurs, indique-t-il, «les relations entre nos deux pays ont toujours été bonnes» et «nous avons presque un million de ressortissants soudanais qui travaillent et vivent en Arabie et contribuent à l’économie soudanaise».

Pour sa part, la France «a certainement un rôle à jouer» dans le règlement de la situation au Soudan, confie l’ambassadeur, qui a noté «une réaction positive» des Français, d’autant que ces derniers «peuvent user de leur influence dans certains pays de la région, tels que le Tchad, pour essayer de faire retomber la tension».


Un an après la chute d’Assad, les Syriens affichent un fort soutien à al-Chareh

Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
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  • Un sondage révèle un optimisme croissant et un large soutien aux progrès du gouvernement après la chute d’Assad
  • L’Arabie saoudite apparaît comme le pays étranger le plus populaire, Trump reçoit également un soutien marqué

LONDRES : Alors que les Syriens ont célébré cette semaine le premier anniversaire de la chute de Bachar Al-Assad, une enquête menée dans le pays révèle un soutien massif au nouveau président et place l’Arabie saoudite comme principal partenaire international apprécié.

L’ancien président avait fui le pays le 8 décembre 2024, après une offensive éclair de l’opposition jusqu’à Damas, mettant fin à 14 ans de guerre civile.

La campagne était menée par Ahmad al-Chareh, aujourd’hui président du pays, qui s’efforce de stabiliser la Syrie et de rétablir des relations avec ses partenaires internationaux.

Ces efforts ont été salués dans un sondage récemment publié, montrant que 81 % des personnes interrogées ont confiance dans le président et 71 % dans le gouvernement national.

Les institutions clés bénéficient également d’un fort soutien : plus de 70 % pour l’armée et 62 % pour les tribunaux et le système judiciaire.

L’enquête a été menée en octobre et novembre par Arab Barometer, un réseau de recherche américain à but non lucratif.

Plus de 1 200 adultes sélectionnés aléatoirement ont été interrogés en personne à travers le pays sur une large gamme de sujets, notamment la performance du gouvernement, l’économie et la sécurité.

Le large soutien exprimé envers al-Chareh atteint un niveau enviable pour de nombreux gouvernements occidentaux, alors même que la Syrie fait face à de profondes difficultés.

Le coût de la reconstruction dépasse les 200 milliards de dollars selon la Banque mondiale, l’économie est dévastée et le pays connaît encore des épisodes de violence sectaire.

Al-Chareh s’efforce de mettre fin à l’isolement international de la Syrie, cherchant l’appui de pays de la région et obtenant un allègement des sanctions américaines.

Un soutien clé est venu d’Arabie saoudite, qui a offert une aide politique et économique. Le sondage place le Royaume comme le pays étranger le plus populaire, avec 90 % d’opinions favorables.

Le Qatar recueille lui aussi une forte popularité (plus de 80 %), suivi de la Turquie (73 %).

La majorité des personnes interrogées — 66 % — expriment également une opinion favorable envers les États-Unis, saluant la décision du président Donald Trump d’assouplir les sanctions et l’impact attendu sur leur vie quotidienne.

Après sa rencontre avec al-Chareh à Washington le mois dernier, Trump a annoncé une suspension partielle des sanctions, après en avoir déjà assoupli plusieurs volets.

Le sondage montre que 61 % des Syriens ont une opinion positive de Trump — un niveau supérieur à celui observé dans une grande partie du Moyen-Orient.

En revanche, l’enthousiasme est bien moindre concernant les efforts américains pour normaliser les relations entre la Syrie et Israël.

Seuls 14 % soutiennent cette démarche, et à peine 4 % disent avoir une opinion favorable d’Israël.

Lors du chaos provoqué par la chute d’Assad, l’armée israélienne a occupé de nouveaux territoires dans le sud de la Syrie et a mené de fréquentes attaques au cours de l’année écoulée.

Plus de 90 % des Syriens considèrent l’occupation israélienne des territoires palestiniens et les frappes contre l’Iran, le Liban et la Syrie comme des menaces critiques pour leur sécurité.

Dans Foreign Policy, Salma Al-Shami et Michael Robbins (Arab Barometer) écrivent que les résultats de l’enquête donnent des raisons d’être optimiste.

« Nous avons constaté que la population est pleine d’espoir, favorable à la démocratie et ouverte à l’aide étrangère », disent-ils. « Elle approuve et fait confiance à son gouvernement actuel. »

Mais ils notent aussi plusieurs sources d’inquiétude, notamment l’état de l’économie et la sécurité interne.

Le soutien au gouvernement chute nettement dans les régions majoritairement alaouites.

La dynastie Assad, au pouvoir pendant plus de 50 ans, était issue de la minorité alaouite, dont les membres occupaient de nombreux postes clés.

L’économie reste la principale préoccupation : seuls 17 % se disent satisfaits de sa performance, et beaucoup s’inquiètent de l’inflation, du chômage et de la pauvreté.

Quelque 86 % déclarent que leurs revenus ne couvrent pas leurs dépenses, et 65 % affirment avoir eu du mal à acheter de la nourriture le mois précédent.

La sécurité préoccupe aussi : 74 % soutiennent les efforts du gouvernement pour collecter les armes des groupes armés et 63 % considèrent l’enlèvement comme une menace critique.

À l’occasion de l’anniversaire de la chute d’Assad, lundi, al-Chareh a affirmé que le gouvernement œuvrait à construire une Syrie forte, à consolider sa stabilité et à préserver sa souveraineté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël mène une série de frappes contre le Hezbollah au Liban

Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
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  • Israël a frappé vendredi plusieurs sites du Hezbollah au sud et à l’est du Liban, ciblant notamment un camp d’entraînement de sa force d’élite al-Radwan, malgré le cessez-le-feu conclu en novembre 2024
  • Ces raids interviennent alors que l’armée libanaise doit achever le démantèlement des infrastructures militaires du Hezbollah le long de la frontière israélienne d’ici le 31 décembre

BEYROUTH: Israël a mené une série de frappes aériennes contre le sud et l'est du Liban vendredi matin, selon les médias officiels, l'armée israélienne affirmant viser des objectifs du Hezbollah pro-iranien dont un camp d'entrainement.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe islamiste libanais, Israël continue de mener des attaques régulières contre le Hezbollah, l'accusant de se réarmer.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani), les raids de vendredi, qualifiés en partie de "violents", ont visé une dizaine de lieux, certains situés à une trentaine de km de la frontière avec Israël.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a affirmé avoir "frappé un complexe d'entrainement" de la force d'élite du Hezbollah, al-Radwan, où des membres de la formation chiite apprenaient "l'utilisation de différents types d'armes", devant servir dans "des attentats terroristes".

L'armée israélienne a également "frappé des infrastructures militaires supplémentaires du Hezbollah dans plusieurs régions du sud du Liban", a-t-elle ajouté.

L'aviation israélienne avait déjà visé certains des mêmes sites en début de semaine.

Ces frappes interviennent alors que l'armée libanaise doit achever le démantèlement le 31 décembre des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord, conformément à l'accord de cessez-le-feu.

Les zones visées vendredi se trouvent pour la plupart au nord du fleuve.

Le Hezbollah a été très affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe.


Pluies diluviennes et vents puissants ajoutent au chaos qui frappe Gaza

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
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  • A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre
  • Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza

GAZA: Pelle à la main, des Palestiniens portant des sandales en plastique et des pulls fins creusent des tranchées autour de leurs tentes dans le quartier de Zeitoun, à Gaza-ville, rempart dérisoire face aux pluies torrentielles qui s'abattent depuis des heures.

Dès mercredi soir, la tempête Byron a balayé le territoire palestinien, bordé par la mer Méditerranée, inondant les campements de fortune et ajoutant à la détresse de la population, déplacée en masse depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre 2023.

A Zeitoun, le campement planté au milieu des décombres a des allures cauchemardesques, sous un ciel chargé de gros nuages gris et blancs.

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes.

Accroupis sur des briques posées dans la boue, un groupe d'enfants mangent à même des faitouts en métal devant l'ouverture d'un petit abri en plastique, en regardant le ciel s'abattre sur le quartier.

"Nous ne savions pas où aller" 

A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre.

"La nuit dernière a été terrible pour nous et pour nos enfants à cause des fortes pluies et du froid, les enfants ont été trempés, les couvertures et les matelas aussi. Nous ne savions pas où aller", raconte à l'AFP Souad Mouslim, qui vit sous une tente avec sa famille.

"Donnez-nous une tente décente, des couvertures pour nos enfants, des vêtements à porter, je le jure, ils ont les pieds nus, ils n'ont pas de chaussures", implore-t-elle.

"Jusqu'à quand allons-nous rester comme ça? C'est injuste", dit-elle en élevant la voix pour couvrir le bruit des gouttes frappant la toile.

Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza.

Le territoire connait généralement un épisode de fortes pluies en fin d'automne et en hiver, mais la dévastation massive due à la guerre l'a rendu plus vulnérable.

"La situation est désespérée", résume Chourouk Mouslim, une déplacée originaire de Beit Lahia, dans le nord de Gaza, elle aussi sous une tente à al-Zawaida.

"Nous ne pouvons même pas sortir pour allumer un feu" pour cuisiner ou se chauffer, déplore-t-elle, avant d'ajouter qu'elle n'a de toutes les manières ni bois, ni gaz.

Dans ce territoire dont les frontières sont fermées, où l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante selon l'ONU, malgré l'entrée en vigueur d'une trêve le 10 octobre, les pénuries empêchent une population déjà démunie de faire face à ce nouveau problème.

Lointaine reconstruction 

Sous les tentes, les plus chanceux bâchent le sol ou le recouvrent de briques pour empêcher que le sable humide ne détrempe leurs affaires. Dans les zones où le bitume n'a pas été arraché, des bulldozers continuent de déblayer les décombres des bâtiments détruits.

Beaucoup de gens restent debout, à l'entrée des abris, plutôt que de s'asseoir une surface mouillée.

"La tempête a eu un impact grave sur la population, des bâtiments se sont effondrés et une grande partie des infrastructures étant détruite, elles ne permettent plus d'absorber cet important volume de pluie", note Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza.

Cette organisation, qui dispense des premiers secours sous l'autorité du Hamas, a affirmé que la tempête avait causé la mort d'une personne, écrasée par un mur ayant cédé. Elle a ajouté que ses équipes étaient intervenues après l'effondrement partiel de trois maisons durant les fortes pluies.

La Défense civile a averti les habitants restés dans des logements partiellement détruits ou fragilisés par les bombardements qu'ils se mettaient en danger.

"Les tentes, c'est inacceptable", estime M. Bassal, "ce qui doit être fourni maintenant, ce sont des abris qu'on peut déplacer, équipés de panneaux solaires, avec deux pièces, une salle de bain et toutes les installations nécessaires pour les habitants. Seulement à ce moment-là, la reconstruction pourra commencer".