Un partenariat entre Ithra et Cinema Society pour développer le secteur cinématographique en Arabie Saoudite

Les visiteurs auront la chance de voyager dans différents mondes grâce à la réalité virtuelle cinématographique (ciné-RV). Les films seront présentés au moyen d’une expérience totalement immersive avec des visuels et des audios spécialisés. Les utilisateurs de réalité virtuelle auront une perspective à 360 degrés du monde virtuel, offrant une expérience sensorielle accrue. (Photo/Essa Aldobaisi)
Les visiteurs auront la chance de voyager dans différents mondes grâce à la réalité virtuelle cinématographique (ciné-RV). Les films seront présentés au moyen d’une expérience totalement immersive avec des visuels et des audios spécialisés. Les utilisateurs de réalité virtuelle auront une perspective à 360 degrés du monde virtuel, offrant une expérience sensorielle accrue. (Photo/Essa Aldobaisi)
Le marché de production sera ouvert aux professionnels du cinéma pour se retrouver et échanger autour d’une tasse de café. Le but de cette initiative est de permettre aux talents de l’industrie de tisser des liens. (Photo/Essa Aldobaisi)
Le marché de production sera ouvert aux professionnels du cinéma pour se retrouver et échanger autour d’une tasse de café. Le but de cette initiative est de permettre aux talents de l’industrie de tisser des liens. (Photo/Essa Aldobaisi)
Le marché de production sera ouvert aux professionnels du cinéma pour se retrouver et échanger autour d’une tasse de café. Le but de cette initiative est de permettre aux talents de l’industrie de tisser des liens. (Photo/Essa Aldobaisi)
Le marché de production sera ouvert aux professionnels du cinéma pour se retrouver et échanger autour d’une tasse de café. Le but de cette initiative est de permettre aux talents de l’industrie de tisser des liens. (Photo/Essa Aldobaisi)
Les visiteurs auront la chance de voyager dans différents mondes grâce à la réalité virtuelle cinématographique (ciné-RV). Les films seront présentés au moyen d’une expérience totalement immersive avec des visuels et des audios spécialisés. Les utilisateurs de réalité virtuelle auront une perspective à 360 degrés du monde virtuel, offrant une expérience sensorielle accrue. (Photo/Essa Aldobaisi)
Les visiteurs auront la chance de voyager dans différents mondes grâce à la réalité virtuelle cinématographique (ciné-RV). Les films seront présentés au moyen d’une expérience totalement immersive avec des visuels et des audios spécialisés. Les utilisateurs de réalité virtuelle auront une perspective à 360 degrés du monde virtuel, offrant une expérience sensorielle accrue. (Photo/Essa Aldobaisi)
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Publié le Samedi 06 mai 2023

Un partenariat entre Ithra et Cinema Society pour développer le secteur cinématographique en Arabie Saoudite

  • Le directeur d’Ithra, Abdallah al-Rached, déclare que la collaboration est importante en raison du rôle central des deux organisations dans le secteur culturel
  • La présidente de la Cinema Society, Hana al-Omair, affirme que les objectifs de l’organisation incluent le soutien au secteur culturel et la stimulation d’un contenu cinématographique créatif et important

DHAHRAN: Le Centre du roi Abdelaziz pour la connaissance et la culture, également connu sous le nom d’Ithra, s’est associé à la Cinema Society de Dhahran pour présenter des initiatives et des programmes conçus pour favoriser le développement du secteur cinématographique au sein du Royaume et aider les professionnels de l’industrie locale à développer leurs talents.

Le partenariat a été signé par Abdallah al-Rached, le directeur d’Ithra, et Hana al-Omair, la présidente de la Cinema Society, en marge de la 9e édition du Festival du film saoudien.

L’objectif de l’accord est de créer des initiatives qui peuvent aider les talents en herbe de l’industrie cinématographique locale à développer leurs compétences en participant à des programmes dans lesquels ils peuvent apprendre des professionnels établis. Cela permettra également aux fournisseurs de contenu de créer des possibilités de développement des compétences.

Le directeur d’Ithra, Abdallah al-Rached, déclare que la collaboration est importante en raison du rôle central des deux organisations dans le secteur culturel.

La présidente de la Cinema Society, Hana al-Omair, affirme que les objectifs de l’organisation incluent le soutien au secteur culturel et la stimulation d’un contenu cinématographique créatif et important.

«À la Cinema Society, nous sommes impatients de fournir un espace important pour les personnes talentueuses et pionnières, comme cela a été notre rôle et notre vision depuis la création de la société», ajoute-t-elle.

Le Festival du film saoudien, qui a débuté le 4 mai et se poursuit jusqu’au 11 mai, comprend des projections de films et des activités connexes à Ithra, y compris un programme spécialisé pour les professionnels du secteur.

Des billets sont disponibles pour les projections publiques et le public aura la possibilité de participer à des discussions avec les cinéastes. Il est également possible de vivre les sensations fortes de la réalité virtuelle cinématographique. Les films sont présentés sous une forme entièrement immersive à 360 degrés avec des visuels et un son spécialisés pour offrir une expérience sensorielle accrue.

Le festival comprend un marché de production où les professionnels de l’industrie peuvent se rencontrer, discuter et établir des contacts. Également au programme, des séances de discussion sur divers sujets liés à l’industrie cinématographique du Royaume, notamment le Festival du film de la mer Rouge, la Commission du film, Neom et Film AlUla.

Une série de cours, présentés en arabe et en anglais par des experts internationaux et locaux de l’industrie, exploreront une gamme de sujets en lien avec le cinéma et la rédaction du scénario, notamment : «Grab Them At Hello», «Écriture créative», «Effets visuels généraux», «La perfection de nos défauts créatifs», «Coproductions de documentaires et de longs métrages», « Relations publiques stratégiques pour les festivals» et «Distribution».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


La coalition arabe met en garde contre toute action militaire compromettant la désescalade au Yémen

Des membres yéménites des tribus Sabahiha de Lahj lors d'un rassemblement pour manifester leur soutien au Conseil de transition du Sud (STC) dans la ville portuaire côtière d'Aden, le 14 décembre 2025. (AFP)
Des membres yéménites des tribus Sabahiha de Lahj lors d'un rassemblement pour manifester leur soutien au Conseil de transition du Sud (STC) dans la ville portuaire côtière d'Aden, le 14 décembre 2025. (AFP)
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  • Le porte-parole de la coalition, le général de division Turki Al-Maliki, a indiqué que cet avertissement fait suite à une demande du Conseil présidentiel yéménite pour prendre des mesures urgentes

DUBAÏ : La coalition arabe soutenant le gouvernement yéménite internationalement reconnu a averti samedi que tout mouvement militaire compromettant les efforts de désescalade serait traité immédiatement afin de protéger les civils, a rapporté l’Agence de presse saoudienne.

Le porte-parole de la coalition, le général de division Turki Al-Maliki, a déclaré que cet avertissement fait suite à une demande du Conseil présidentiel yéménite visant à prendre des mesures urgentes pour protéger les civils dans le gouvernorat de Hadramout, face à ce qu’il a qualifié de graves violations humanitaires commises par des groupes affiliés au Conseil de transition du Sud (CTS).

Le communiqué précise que ces mesures s’inscrivent dans le cadre des efforts conjoints et continus de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis pour réduire les tensions, faciliter le retrait des forces, remettre les camps militaires et permettre aux autorités locales d’exercer leurs fonctions.

Al-Maliki a réaffirmé le soutien de la coalition au gouvernement yéménite internationalement reconnu et a appelé toutes les parties à faire preuve de retenue et à privilégier des solutions pacifiques, selon l’agence.

Le CTS a chassé ce mois-ci le gouvernement internationalement reconnu de son siège à Aden, tout en revendiquant un contrôle étendu sur le sud du pays.

L’Arabie saoudite a appelé les forces du CTS à se retirer des zones qu’elles ont prises plus tôt en décembre dans les provinces orientales de Hadramout et d’Al-Mahra.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les Émirats arabes unis saluent les efforts de l’Arabie saoudite pour soutenir la stabilité au Yémen

Les Émirats arabes unis ont également réaffirmé leur engagement à soutenir toutes les initiatives visant à renforcer la stabilité et le développement au Yémen. (WAM)
Les Émirats arabes unis ont également réaffirmé leur engagement à soutenir toutes les initiatives visant à renforcer la stabilité et le développement au Yémen. (WAM)
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  • Les Émirats arabes unis ont salué le rôle constructif du Royaume dans la promotion des intérêts du peuple yéménite

DUBAÏ : Les Émirats arabes unis ont salué vendredi les efforts de l’Arabie saoudite pour soutenir la sécurité et la stabilité au Yémen, a rapporté l’agence de presse officielle WAM.

Dans un communiqué, les Émirats ont loué le rôle constructif du Royaume dans la promotion des intérêts du peuple yéménite et dans le soutien de leurs aspirations légitimes à la stabilité et à la prospérité.

Les Émirats ont également réaffirmé leur engagement à soutenir toutes les initiatives visant à renforcer la stabilité et le développement au Yémen, en soulignant leur appui aux efforts contribuant à la sécurité et à la prospérité régionales.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban adopte le projet de loi sur le gap financier malgré l’opposition du Hezbollah et des Forces libanaises

Le Premier ministre libanais Nawaf Salam s'exprimant lors d'une conférence de presse après une réunion du Conseil des ministres à Beyrouth, le 26 décembre 2025. (AFP)
Le Premier ministre libanais Nawaf Salam s'exprimant lors d'une conférence de presse après une réunion du Conseil des ministres à Beyrouth, le 26 décembre 2025. (AFP)
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  • Le texte vise à trancher le sort de milliards de dollars de dépôts bloqués et devenus inaccessibles pour les citoyens libanais depuis l’effondrement financier du pays

BEYROUTH : Le Conseil des ministres libanais a approuvé vendredi un projet de loi controversé visant à encadrer la relance financière et à restituer les dépôts bancaires gelés aux citoyens. Cette décision est perçue comme une étape clé dans les réformes économiques longtemps retardées et exigées par le Fonds monétaire international (FMI).

Le texte a été adopté par 13 voix pour et neuf contre, à l’issue de discussions marathon autour du projet de loi dit du « gap financier » ou de récupération des dépôts, bloqué depuis des années après l’éclatement de la crise bancaire en 2019. Les ministres de la Culture et des Affaires étrangères étaient absents de la séance.

La législation vise à déterminer le sort de milliards de dollars de dépôts devenus inaccessibles pour les Libanais durant l’effondrement financier du pays.

Le projet a été rejeté par trois ministres des Forces libanaises, trois ministres du Hezbollah et du mouvement Amal, ainsi que par la ministre de la Jeunesse et des Sports, Nora Bayrakdarian, le ministre des Télécommunications, Charles Al-Hajj, et le ministre de la Justice, Adel Nassar.

Le ministre des Finances, Yassin Jaber, a rompu avec ses alliés du Hezbollah et d’Amal en votant en faveur du texte. Il a justifié sa position par « l’intérêt financier suprême du Liban et ses engagements envers le FMI et la communauté internationale ».

Le projet de loi a suscité une vive colère parmi les déposants, qui rejettent toute tentative de leur faire porter la responsabilité de l’effondrement financier. Il a également provoqué de fortes critiques de l’Association des banques et de plusieurs blocs parlementaires, alimentant les craintes d’une bataille politique intense au Parlement, à l’approche des élections prévues dans six mois.

Le Premier ministre Nawaf Salam a confirmé que le Conseil des ministres avait approuvé le texte et l’avait transmis au Parlement pour débat et amendements avant son adoption définitive. Cherchant à apaiser les inquiétudes de l’opinion publique, il a souligné que la loi prévoit des audits judiciaires et des mécanismes de reddition des comptes.

« Les déposants dont les comptes sont inférieurs à 100 000 dollars seront intégralement remboursés, avec intérêts et sans aucune décote », a déclaré Salam. « Les grands déposants percevront également leurs premiers 100 000 dollars en totalité, le reste étant converti en obligations négociables garanties par les actifs de la Banque centrale, estimés à environ 50 milliards de dollars. »

Il a ajouté que les détenteurs d’obligations recevront un premier versement de 2 % après l’achèvement de la première tranche de remboursements.

La loi comprend également une clause de responsabilité pénale. « Toute personne ayant transféré illégalement des fonds à l’étranger ou bénéficié de profits injustifiés sera sanctionnée par une amende de 30 % », a indiqué Salam.

Il a insisté sur le fait que les réserves d’or du Liban resteront intactes. « Une disposition claire réaffirme la loi de 1986 interdisant la vente ou la mise en gage de l’or sans l’approbation du Parlement », a-t-il déclaré, balayant les spéculations sur une utilisation de ces réserves pour couvrir les pertes financières.

Reconnaissant que la loi n’est pas parfaite, Salam l’a néanmoins qualifiée de « pas équitable vers la restitution des droits ».

« La crédibilité du secteur bancaire a été gravement entamée. Cette loi vise à la restaurer en valorisant les actifs, en recapitalisant les banques et en mettant fin à la dépendance dangereuse du Liban à l’économie du cash », a-t-il expliqué. « Chaque jour de retard érode davantage les droits des citoyens. »

Si l’Association des banques n’a pas publié de réaction immédiate après le vote, elle avait auparavant affirmé, lors des discussions, que la loi détruirait les dépôts restants. Les représentants du secteur estiment que les banques auraient du mal à réunir plus de 20 milliards de dollars pour financer la première tranche de remboursements, accusant l’État de se dédouaner de ses responsabilités tout en accordant de facto une amnistie à des décennies de mauvaise gestion financière et de corruption.

Le sort du texte repose désormais sur le Parlement, où les rivalités politiques à l’approche des élections de 2025 pourraient compliquer ou retarder son adoption.

Le secteur bancaire libanais est au cœur de l’effondrement économique du pays, avec des contrôles informels des capitaux privant les déposants de leurs économies et une confiance en chute libre dans les institutions de l’État. Les donateurs internationaux, dont le FMI, conditionnent toute aide financière à des réformes profondes du secteur. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com