Une monitrice d’auto-école saoudienne fait sensation sur les réseaux sociaux

Avec son histoire captivante, Racha Zamzami inspire les femmes saoudiennes à affronter leurs peurs et à faire preuve de résilience face aux obstacles. (Instagram, rasha.drive)
Avec son histoire captivante, Racha Zamzami inspire les femmes saoudiennes à affronter leurs peurs et à faire preuve de résilience face aux obstacles. (Instagram, rasha.drive)
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Publié le Lundi 08 mai 2023

Une monitrice d’auto-école saoudienne fait sensation sur les réseaux sociaux

  • Racha Zamzami, monitrice d’auto-école et star des réseaux sociaux, raconte comment le fait d’avoir surmonté sa phobie des voitures a changé sa vie
  • Il y a onze, sa nièce a failli être écrasée lors d’un tragique accident de voiture

RIYAD: Racha Zamzami, monitrice d’auto-école saoudienne, a transformé sa peur des voitures en passion à la suite d’un accident tragique où sa nièce a failli être écrasée il y a environ onze ans, devenant par la même occasion une star des réseaux sociaux.

«J’étais assise sur la banquette arrière avec ma nièce sur mes genoux. La porte de la voiture n’était pas bien verrouillée, ma nièce l’a donc ouverte et j’ai vu une voiture lui rouler dessus; heureusement, elle est passée entre les pneus», a raconté Mme Zamzami à Arab News.

«La musique dans la voiture était si forte que personne ne pouvait entendre mes cris. J’ai sauté de la voiture au rond-point, j’ai couru vers ma nièce, je l’ai portée et je l’ai immédiatement emmenée à l’hôpital. Heureusement, elle a survécu.»

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Avec son histoire captivante, Racha Zamzami inspire les femmes saoudiennes à affronter leurs peurs et à faire preuve de résilience face aux obstacles. (Instagram, rasha.drive)

Depuis cet horrible événement, Racha Zamzami a développé une phobie des voitures et s’est retrouvée, en tant que passagère, à s’agripper fermement aux sièges par terreur et à éviter la musique forte dans les véhicules. «L’accident m’a affecté; je me couvrais les yeux lorsque je montais dans une voiture, mais j’ai pris la décision d’apprendre à conduire parce que je voulais être capable d’accomplir mes propres tâches après avoir divorcé.»

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La monitrice d’auto-école saoudienne Racha Zamzami utilise ses plates-formes de réseaux sociaux pour promouvoir une culture de conduite sûre. (Photo fournie)
 

Elle partage des clips informatifs avec ses plus de 128 000 abonnés sur son compte TikTok drive.rasha. Avec son attitude de battante, elle a également attiré l’attention de l’industrie automobile, qui collabore fréquemment avec la star des réseaux sociaux sur des campagnes de voitures payées, des partenariats et des publicités.

en bref

  • Mère célibataire désireuse de devenir autonome, Mme Zamzami a surmonté ses craintes en apprenant à conduire et en obtenant un permis de monitrice d’auto-école à Djeddah.
  • Elle partage des clips informatifs avec ses plus de 128 000 abonnés sur son compte TikTok drive.rasha.

«Ma peur s’est transformée en passion, et mon amour pour les voitures m’a ouvert tellement de portes que, en tant que mère célibataire, je peux aujourd’hui subvenir aux besoins de mes trois enfants, voyager et mener une vie agréable en ne comptant que sur moi-même et mes capacités», a-t-elle affirmé.

Mme Zamzami doit souvent lutter contre les guerriers du clavier qui tentent de la rabaisser pour son choix de carrière. «J’ai entendu tant de remarques laissant entendre que les femmes sont incapables de conduire un véhicule, qu’elles sont des "reines" dans leur propre maison et que la conduite n’est pas appropriée pour toutes les filles. Seules des personnes analphabètes et sans éducation diraient de telles choses. Je conseille à toutes les femmes de faire preuve de résilience, de ne pas tenir compte de ces remarques désagréables et de continuer à conduire», a lancé Mme Zamzami.

«Les femmes doivent voler, conduire et faire ce qu’elles veulent; elles sont des héroïnes, pas des victimes, et elles doivent utiliser leurs peurs à leur avantage.»

 

https://www.instagram.com/drive.rasha

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Hajj: arrivée des premiers pèlerins turcs en Arabie saoudite

L’an dernier, environ 1,8 million de fidèles ont participé au Hajj. (SPA)
L’an dernier, environ 1,8 million de fidèles ont participé au Hajj. (SPA)
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  • Les autorités ont mobilisé un personnel qualifié, multilingue et équipé des technologies les plus récentes pour faciliter les procédures d’entrée
  • Elles sont également prêtes à accueillir les pèlerins arrivant par voie terrestre, maritime ou aérienne

Médine: Les premiers vols transportant des pèlerins du Hajj en provenance de Turquie ont atterri mercredi à l’aéroport international Prince Mohammed ben Abdelaziz de Médine. Le grand pèlerinage islamique se déroulera cette année du 4 au 9 juin.

Selon l’Agence de presse saoudienne (SPA), les autorités ont mobilisé un personnel qualifié, multilingue et équipé des technologies les plus récentes pour faciliter les procédures d’entrée. Elles sont également prêtes à accueillir les pèlerins arrivant par voie terrestre, maritime ou aérienne.

L’an dernier, environ 1,8 million de fidèles ont participé au Hajj.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban: plus de 90% de l'infrastructure du Hezbollah démantelée dans le sud

De la fumée s'élève du site d'une attaque israélienne à Ghazieh, près de Sidon, le 18 avril 2025. (AFP)
De la fumée s'élève du site d'une attaque israélienne à Ghazieh, près de Sidon, le 18 avril 2025. (AFP)
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  • Le Hezbollah a retiré ses combattants du sud du Liban et l'armée libanaise y a démantelé la grande majorité de ses infrastructures militaires
  • Un accord de cessez-le-feu a mis fin le 27 novembre dernier à plus d'un an d'hostilités, dont deux mois de guerre ouverte, entre Israël et le Hezbollah libanais pro-iranien, qui en est sorti très affaibli

BEYROUTH: Le Hezbollah a retiré ses combattants du sud du Liban et l'armée libanaise y a démantelé la grande majorité de ses infrastructures militaires, a affirmé mercredi à l'AFP un responsable de sécurité.

Un accord de cessez-le-feu a mis fin le 27 novembre dernier à plus d'un an d'hostilités, dont deux mois de guerre ouverte, entre Israël et le Hezbollah libanais pro-iranien, qui en est sorti très affaibli, sa direction quasiment décimée.

L'accord prévoit notamment le démantèlement de l'infrastructure militaire du Hezbollah entre le fleuve Litani et la frontière israélienne, à une trentaine de km au sud, ainsi que le retrait des forces israéliennes du sud du Liban.

L'armée israélienne s'est maintenue dans plusieurs positions méridionales au Liban et continue de mener des frappes meurtrières dans ce pays, disant cibler le Hezbollah.

Seuls l'armée libanaise et les Casques bleus de l'ONU doivent être déployés dans cette région conformément à l'accord.

"Nous avons achevé le démantèlement de plus de 90% de l’infrastructure du Hezbollah au sud du fleuve Litani. Il est possible qu'il y ait encore des sites dont nous ignorons l'existence mais si nous les trouvons nous prendrons les mesures nécessaires", a déclaré le responsable de sécurité sous le couvert de l’anonymat.

Il a ajouté: "le Hezbollah s'est retiré et a dit +Faites ce que vous voulez+. Le mouvement n'a plus de présence militaire au sud du fleuve Litani".

Le responsable a affirmé que l'armée avait "comblé et scellé de nombreux tunnels" creusés par le Hezbollah qui avait construit un vaste réseau souterrain dans le sud du Liban, frontalier du nord d'Israël.

Selon lui, les soldats libanais contrôlent désormais les accès à la région au sud du fleuve "pour empêcher le transfert d'armes du nord au sud du Litani".

De son côté, le président libanais Joseph Aoun a affirmé, dans une interview diffusée par la chaîne Sky News Arabia, que l'armée contrôlait désormais plus de 85% du sud du pays.

M. Aoun, en visite aux Emirats arabes unis, a affirmé que "l’armée remplit son rôle sans aucun problème ni aucune opposition".

Il a précisé que la raison pour laquelle elle ne s’est pas encore déployée sur toute la frontière est "l’occupation par Israël de cinq points frontaliers" stratégiques, alors que l'accord prévoit son retrait complet du Liban.

Le responsable de sécurité a affirmé que la plus grande partie des munitions du Hezbollah rassemblées par l'armée était hors d'usage, "soit endommagée" par les bombardements israéliens, "soit en si mauvais état qu'il est impossible de les stocker" et que l'armée les faisant détoner.


La diplomatie française estime qu'Israël doit faire preuve de « la plus grande retenue » au Liban

Le drapeau français flotte sur le lac d'Enghien, à Enghien-les-Bains, dans la banlieue nord de Paris, le 25 avril 2025. (Photo Thibaud MORITZ / AFP)
Le drapeau français flotte sur le lac d'Enghien, à Enghien-les-Bains, dans la banlieue nord de Paris, le 25 avril 2025. (Photo Thibaud MORITZ / AFP)
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  • l'armée israélienne continue de mener des frappes au Liban, affirmant viser des combattants et des infrastructures du mouvement libanais, Hezbollah.
  • Le Liban avait alors demandé à Washington et Paris, garants de l'accord de cessez-le-feu, de « contraindre Israël à cesser immédiatement ses attaques ».

PARIS : La France a exhorté mercredi Israël « à faire preuve de la plus grande retenue » au Liban après la frappe israélienne qui a touché Beyrouth dimanche dernier, et a souligné que le démantèlement des sites militaires du Hezbollah revenait « exclusivement aux forces armées libanaises ».

Malgré un cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre après plus d'un an de guerre entre Israël et le Hezbollah, l'armée israélienne continue de mener des frappes au Liban, affirmant viser des combattants et des infrastructures du mouvement libanais, très affaibli, qui affirme de son côté respecter l'accord.

Le week-end dernier, Israël a assuré avoir visé un entrepôt de missiles.

Le Liban avait alors demandé à Washington et Paris, garants de l'accord de cessez-le-feu, de « contraindre Israël à cesser immédiatement ses attaques ».

« La France rappelle que le respect du cessez-le-feu s'impose à toutes les parties sans exception afin de garantir la sécurité des populations civiles des deux côtés de la Ligne bleue », la frontière de facto délimitée par les Nations unies, a souligné mercredi Christophe Lemoine, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

« La France appelle donc Israël à faire preuve de la plus grande retenue et à se retirer au plus vite des cinq points toujours occupés sur le territoire libanais », a-t-il ajouté lors d'un point presse.

Une commission regroupant le Liban, Israël, les États-Unis, la France et l'ONU est chargée de superviser l'application du cessez-le-feu.

Beyrouth presse la communauté internationale de faire pression sur Israël pour qu'il mette fin à ses attaques et se retire des cinq positions frontalières où il s'est maintenu dans le sud du pays, malgré l'accord.