Maroc : le site d'Igiliz enfin accessible aux férus d’histoire

Site archéologique d’Igiliz, Maroc. (Photo, Société de Développement Régional du Tourisme Souss Massa)
Site archéologique d’Igiliz, Maroc. (Photo, Société de Développement Régional du Tourisme Souss Massa)
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Publié le Jeudi 11 mai 2023

Maroc : le site d'Igiliz enfin accessible aux férus d’histoire

  • Igiliz est aujourd’hui sortie de sous terre, un exploit que l’on doit à deux archéologues: le Pr. Abdallah Fili et le Pr. Jean-Pierre Van Staëvel
  • Aujourd’hui, les curieux désireux de fouler le même sol qu’Ibn Toumart peuvent le faire sans grande difficulté

CASABLANCA : Il y a près de neuf cents ans, un homme quittait son village pour s’instruire et élargir ses horizons. Plusieurs siècles plus tard, historiens et archéologues cherchent autour de ce village des reliques d’un âge d’or, pierres enfouies sous terre qui recèlent les secrets de ce personnage au destin exceptionnel. Visionnaire, réformateur, théologien, et juriste, Ibn Toumart fut le fondateur de l’État Almohad. Cet empire, le plus puissant qu’a connu l’Occident musulman durant l’époque médiévale, est né à Igiliz, à 1 350 mètres d’altitude, dans les montagnes de l’Anti-Atlas marocain. Aujourd'hui, le site d'Igiliz est enfin accessible aux férus d’histoire. 

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Les vestiges archéologiques sont répartis sur les parties hautes de la montagne, plus précisément sur le Jebel central et le Jebel oriental. (Photo fournie) 

Igiliz retrouvé 

Igiliz est aujourd’hui sortie de sous terre. Un exploit que l’on doit à deux archéologues: le Pr. Abdallah Fili et le Pr. Jean-Pierre Van Staëvel. Contacté par Arab News en français, M. Fili confie que «la découverte d’Igiliz fut une aventure à elle seule». Enseignant-chercheur en histoire et archéologie médiévales au Maroc et directeur des projets archéologiques d'Igiliz, M. Fili menaient des recherches archéologiques avec son ancien camarade de classe M. Van Staëvel autour de la ville historique de Taroudant, lorsqu'ils se sont lancé le défi de trouver le site d'Igiliz avec une certaine facétie. «Ainsi, nous avons pris un jour de repos pour nous aventurer à sa recherche. Après avoir pris connaissance du trajet éventuel qui nous emmène vers le territoire de la tribu d’Ibn Toumart – Hargha des sources arabes et Arghen en langage local amazigh –, nous avons mis presque cinq heures pour arriver enfin au pied du site en début d’après-midi. Durant ces cinq heures, les habitants nous ont pourtant assuré que le trajet se faisait en quarante-cinq minutes. Vu l’état de la piste qui y mène, nous avons jugé plus sage de rebrousser chemin et de revenir l’année suivante avec des moyens logistiques plus adaptés. C’est ce que nous avons fait en 2005», poursuit-il. Mais un obstacle bien plus important que le chemin accidenté attendait ces passionnés d’histoire. «Nous pensions que l’accès au site serait aisé avec ma pratique de la langue amazigh, mais c’était sans compter sur le refus de la communauté du village de nous y autoriser par peur des chasseurs de trésors. Les pourparlers ont duré deux heures interminables, mais ont mené à l’implication totale des habitants du village dans la coconstruction du projet», conclut-il. 

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Les vestiges archéologiques sont répartis sur les parties hautes de la montagne. (Photo fournie)

M. Fili précise que la localisation de ce site est en soi une très grande découverte. «Il était considéré, au mieux, perdu et probablement inexistant. Les premières localisations du début du XXe siècle le placent dans le Haut Atlas, pas loin du site de Tinmel, l’autre site fondateur de l’empire Almohade.» Ainsi, le projet archéologique d’Igiliz a permis de comprendre les fondements socio-économiques de la création du mouvement Almohade et comment une expérience politique – et dans ce cas un empire – peut naître dans un milieu rural et montagnard du Maroc médiéval. «De même, la culture matérielle de ces société de dévots et de guerriers nous intéressait: les maisons, les mosquées, les bâtiments communautaires, l’alimentation et les céramiques… Nous avons ainsi découvert un ensemble de grottes, uniques en leur genre, réservées aux retraites spirituelles des dévots, et des bâtiments communautaires pour les réunions de la tribu ainsi que des cuisines collectives pour une bonne cohésion de la communauté Almohade. Un lieu de pouvoir (qasba) a été également créé de toute pièce avec l’installation d’Ibn Toumart sur la montagne d’Igiliz, symbolisant l’irruption spectaculaire d’un pouvoir fort sur place.»

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Un lieu de pouvoir «Qasbah» a été également créer de toute pièce avec l’installation d’Ibn Toumart sur la montagne d’Igiliz, symbolisant l’irruption spectaculaire d’un pouvoir fort sur place. (Photo fournie)

Nouvelle interprétation de l’histoire médiévale du Maroc

Le programme effectif des fouilles a débuté en 2008. Les difficultés rencontrées étaient nombreuses et à leur tête les problèmes logistiques inhérents à une zone marginale et montagnarde. D’autres difficultés, scientifiques cette fois-ci, étaient liées à l’absence de références crédibles sur la région du Souss. «Nous n’avons en effet aucune connaissance de la culture matérielle de la région à l’époque médiévale et notamment des céramiques capables de dater les niveaux archéologiques. Progressivement, ces difficultés se sont dissipées grâce à l’engagement des meilleurs spécialistes en archéologie islamique et le soutien inconditionnel des institutions porteuses du projet au Maroc et en France», soutient M. Fili. 

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La mosquée principale sur l’acropole d’Igiliz : un édifice au plan singulier. (Photo, C. Capel)

La découverte du site d’Igiliz a permis de rétablir la vérité quant au berceau de l’empire Almohade. Contrairement à ce que les sources mettent en relief, le mouvement Almohade est un mouvement religieux fondé sur la dévotion et non pas sur le massacre des populations pour imposer son idéologie religieuse. 

Les prochaines recherches planifiées par les deux archéologues concernent les environs du site. «Nous souhaitons comprendre les liens entre ce site majeur et son environnement pour saisir son impact sur ce dernier. De même, nous nous interrogeons sur la place du site avant le mouvement Almohade afin de donner sens à l’idée du Ribât Hargha rapportée par les sources littéraires, et de ce fait appréhender davantage l’influence religieuse d’une telle institution dans le processus d’islamisation des montagnes du Souss au début de l’époque médiévale», déclare M. Fili.

La mise en tourisme d’Igiliz 

Aujourd’hui, les curieux désireux de fouler le même sol qu’Ibn toumart peuvent le faire sans grande difficulté. Grâce à l’engagement de l’équipe archéologique, du ministère marocain de la Culture et de la région Souss Massa, la mise en tourisme du site d’Igiliz est bien avancée. En effet, la mise en place d’un circuit de visite et l’installation d’équipements d’accueil pour les touristes ont été effectuées par la Société de développement régional du tourisme Souss Massa (SDR). La route est désormais en grande partie goudronnée et les touristes peuvent arriver en voiture jusqu’au pied du site. «La SDR est entrée en ligne dans ce projet une fois que les fouilles archéologiques ont atteint un niveau assez avancé et que leurs résultats ont été sécurisés», souligne M. Azenfar, directeur général de la SDR. «C’est dans ce sens que la SDR et la région d’Agadir - Souss Massa sont entrées en contact avec les principaux acteurs sur place (…) pour essayer d’apporter des aménagements très légers qui facilitent la valorisation du site sans pour autant influencer négativement la principale curiosité sur place», ajoute-il. «Nous avons aménagé avec la pierre locale, en utilisant les mêmes produits locaux et les mêmes couleurs. D’ailleurs ce n’est pas visible, il n'y a pas de pollution visuelle, le tout est bien intégré dans le paysage», précise M. Azenfar. 

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Les participants de Connect Institute découvrent l’histoire d’Igiliz sur site, grâce aux explications d’un chercheur en archéologie, membre de l’équipe du Pr. Fili. (Photo, Connect Institute) 

La SDR a mené les travaux d’aménagement d’un parking, de sanitaires et de haltes pour rendre la visite d’Igiliz plus agréable. Elle a également veillé à la mise en place de dispositifs d’interprétation tout au long du circuit touristique d’Igiliz, dont le contenu a été entièrement élaboré par les deux archéologues cités plus haut. «C’est un chemin sur pente qui n’est pas à la portée de tous; nous avons donc prévu des haltes pour que les visiteurs puissent se reposer s’ils le souhaitent. Consciente du potentiel touristique de ce site archéologique, la SDR souhaite également accompagner la population locale dans l’optique de développer des activités annexes: visites guidées dans la région, restauration, hébergement chez l’habitant, etc. 

Connaître son pays, c’est l’aimer 

Autre prérogative de la SDR dans le cadre de ce projet, la promotion touristique nationale et internationale pour faire connaître ce site historique. Une mission portée par un autre passionné de l’histoire du Maroc: Taha Balafrej. Dans son livre Héritages, le fondateur de Connect Institute a écrit ce qui suit au sujet d’Iguiliz: «Ibn Toumart, le fondateur de la dynastie almohade est natif d’Iguiliz, une localité quasiment disparue, qui se trouve à 2h30 de route de l’endroit où je rédige ce texte [Agadir]. Signalons à ce sujet que, depuis 2009, une mission d’archéologie est en cours sur place et que des progrès notables sont obtenus dans la révélation des traces de ce moment important dans l’histoire et la mémoire de ce pays. Espérons que le site pourra être visité un jour proche.» (Héritages p. 220, 2e édition, Connect Isdarat, 2022). Près d’un an après avoir écrit ces mots, Connect Institute, qui est leader de l’éducation alternative au Maroc, y a emmené une soixantaine de jeunes, issus de plusieurs villes du Royaume. Taha Balafrej a la conviction qu’en connaissant mieux leur pays, les jeunes sont aussi plus aptes à l’aimer.

Les efforts menés pour révéler ce site archéologique sont conséquents, mais sans les curieux aventuriers, ils resteront vains. À Igiliz, la Qasbah, la grande mosquée, les grottes, la Mhadra, et l’habitat ont survécu au temps. Ce site a désormais retrouvé sa voix, il a une histoire à raconter et il suffit de s’y promener pour l’écouter.

 


Frappes israéliennes au Qatar: réunion extraordinaire des dirigeants arabes et musulmans à Doha

Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA. (AFP)
Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA. (AFP)
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  • Le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) vise à hausser le ton face à Israël, après le bombardement mené en plein cœur de Doha
  • "Le temps est venu pour la communauté internationale de cesser le deux poids deux mesures et de punir Israël pour tous les crimes qu'il a commis", a déclaré la veille du sommet le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani

DOHA: Un sommet convoqué en urgence, face à une situation inédite: les principaux dirigeants arabes et musulmans se réunissent ce lundi à Doha dans un rare moment d'unité, après les frappes israéliennes sans précédent ayant visé la semaine dernière des membres du Hamas au Qatar.

Le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) vise à hausser le ton face à Israël, après le bombardement mené en plein cœur de Doha, capitale du pays médiateur dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

"Le temps est venu pour la communauté internationale de cesser le deux poids deux mesures et de punir Israël pour tous les crimes qu'il a commis", a déclaré la veille du sommet le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.

Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA.

Selon le projet de déclaration finale consulté par l'AFP, la cinquantaine de pays représentés devraient dénoncer l'attaque israélienne en soulignant qu'elle mettait en péril les efforts de normalisation des relations entre Israël et les pays arabes.

Israël et les États-Unis, son principal allié, cherchent à étendre les accords d'Abraham qui ont vu les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc, reconnaître Israël en 2020.

"Pas que des discours" 

L'attaque israélienne et "la poursuite des pratiques agressives d'Israël, notamment les crimes de génocide, le nettoyage ethnique, la famine et le blocus, ainsi que les activités de colonisation et d'expansion minent les perspectives de paix et de coexistence pacifique dans la région", affirme le texte.

Elles "menacent tout ce qui a été accompli sur la voie de l'établissement de relations normales avec Israël, y compris les accords existants et futurs", ajoute-il.

Le projet souligne également "le concept de sécurité collective (...) et la nécessité de s'aligner pour faire face aux défis et menaces communs".

Avant l'ouverture du sommet, le président iranien Massoud Pezeshkian a exhorté les pays musulmans à rompre "leurs liens avec ce régime factice", en référence à Israël.

L'attaque israélienne, qui a tué cinq membres du Hamas et un membre des forces de sécurité qataries, a suscité une vague de condamnations dans la communauté internationale, notamment des riches monarchies du Golfe, alliées de Washington. Ainsi qu'une rare réprobation des Etats-Unis, allié numéro un d'Israël mais également un proche allié du Qatar.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio est en ce moment en visite à Jérusalem - un voyage prévu avant les frappes sur le Qatar -, pour montrer son soutien à Israël avant la reconnaissance prochaine par plusieurs pays occidentaux d'un Etat palestinien, lors de l'Assemblée générale de l'ONU à la fin du mois.

"Beaucoup de gens attendent des actes, pas que des discours. Nous avons épuisé toutes les formes de rhétorique. Il faut désormais passer à l'action", a commenté le chercheur saoudien Aziz Alghashian au sujet du sommet.

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a également annoncé une réunion en urgence ce mardi pour débattre des frappes israéliennes au Qatar.

Un sommet exceptionnel du Conseil de coopération du Golfe est également prévu lundi à Doha, selon l'agence de presse saoudienne SPA.


Le navire humanitaire des Émirats arabes unis pour Gaza arrive en Égypte

Le navire, qui fait partie de l'opération "Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis, était chargé de 7 000 tonnes de nourriture, d'aide médicale et de secours. (WAM)
Le navire, qui fait partie de l'opération "Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis, était chargé de 7 000 tonnes de nourriture, d'aide médicale et de secours. (WAM)
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  • La cargaison d'aide comprend 5 000 tonnes de colis alimentaires, 1 900 tonnes de fournitures pour les cuisines communautaires, 100 tonnes de tentes médicales ainsi que cinq ambulances entièrement équipées
  • En août, les Émirats arabes unis ont inauguré une conduite d'eau de 7,5 kilomètres qui acheminera vers la bande de Gaza de l'eau dessalée provenant d'usines de dessalement émiraties situées en Égypte

DUBAI : Le navire humanitaire Hamdan des Émirats arabes unis, qui a quitté le port de Khalifa le 30 août, est arrivé au port d'Al-Arish, en Égypte, où des denrées alimentaires et des fournitures médicales seront déchargées puis livrées aux habitants de la bande de Gaza assiégée.

Le navire, qui fait partie de l'initiative humanitaire "Operation Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis pour Gaza, qui fournit une aide essentielle par le biais de convois terrestres, d'expéditions maritimes et de largages aériens, a été chargé de 7 000 tonnes de nourriture, de matériel médical et d'aide d'urgence, a rapporté l'agence de presse nationale WAM.

La cargaison d'aide comprend 5 000 tonnes de colis alimentaires, 1 900 tonnes de fournitures pour les cuisines communautaires, 100 tonnes de tentes médicales ainsi que cinq ambulances entièrement équipées.

Les Émirats ont jusqu'à présent envoyé 20 navires d'aide à Gaza et ont livré environ 90 000 tonnes d'aide humanitaire, pour un coût de 1,8 milliard de dollars, depuis le lancement de l'opération "Chivalrous Knight 3".

En août, les Émirats arabes unis ont inauguré une conduite d'eau de 7,5 kilomètres qui acheminera vers la bande de Gaza de l'eau dessalée provenant d'usines de dessalement émiraties situées en Égypte. Le pipeline a une capacité d'environ 2 millions de gallons par jour et pourrait desservir plus d'un million de personnes.


L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis visite le bureau de l'attaché militaire à Washington

L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, la princesse Reema bint Bandar, visite le bureau de l'attaché militaire à Washington (SPA)
L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, la princesse Reema bint Bandar, visite le bureau de l'attaché militaire à Washington (SPA)
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  • La princesse Reema a été informée des fonctions, des tâches et des départements du bureau de l'attaché militaire
  • Elle a également été informée du soutien que l'attaché reçoit de la part des dirigeants saoudiens pour renforcer les intérêts communs entre l'Arabie saoudite et les États-Unis en matière de défense et de coopération militaire

RIYADH : La princesse Reema bint Bandar, ambassadrice saoudienne aux Etats-Unis, a visité lundi le bureau de l'attaché militaire saoudien à Washington.

La princesse Reema a été informée des fonctions, des tâches et des départements du bureau de l'attaché au cours de sa visite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Elle a également été informée du soutien que l'attaché reçoit de la part des dirigeants saoudiens pour renforcer les intérêts communs entre l'Arabie saoudite et les États-Unis en matière de défense et de coopération militaire.

La princesse Reema a été reçue par le ministre adjoint saoudien de la Défense pour les affaires exécutives, Khaled Al-Biyari, qui est en visite officielle à Washington, ainsi que par l'attaché militaire saoudien à Washington et Ottawa, le général de division Abdullah bin Khalaf Al-Khathami, et les chefs des départements de l'attaché.