Les années new-yorkaises, symboles de la renaissance de John Lennon

John Lennon pose avec sa compagne Yoko Ono, en 1971 (Photo, AFP).
John Lennon pose avec sa compagne Yoko Ono, en 1971 (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 05 décembre 2020

Les années new-yorkaises, symboles de la renaissance de John Lennon

  • New York avait été pendant près de 10 ans un symbole de renaissance pour l'ancien Beatle et auteur d' « Imagine »
  • « J'ai rencontré beaucoup de New-Yorkais qui se plaignent, mais personne ne s'en va », disait John Lennon. « C'est le meilleur endroit du monde »

NEW YORK: Le 8 décembre 1980, le portail en fer forgé de l'immeuble Dakota, aux allures de château en face de Central Park, entra dans l'histoire comme le lieu où fut abattu John Lennon.

New York avait cependant été pendant près de 10 ans un symbole de renaissance pour l'ancien Beatle et auteur d' « Imagine ».

A son arrivée dans la première métropole américaine en 1971, la ville est minée par la pauvreté et la criminalité. Mais elle est aussi en pleine effervescence artistique, avec des célébrités si nombreuses que même une star mondiale comme Lennon pouvait prendre un café au coin de sa rue, au « Cafe La Fortuna », sans être assailli par fans et paparazzi.

« On se sentait vraiment en phase avec les New-Yorkais », dira son ancienne compagne Yoko Ono, aujourd'hui âgée de 87 ans, dans le documentaire « LENNONYC » (2010).

« J'ai rencontré beaucoup de New-Yorkais qui se plaignent, mais personne ne s'en va », disait John Lennon. « C'est le meilleur endroit du monde ».

Ordre d'expulsion

Le couple avait d'abord emménagé à Greenwich Village, alors le quartier artistique par excellence.

« Il ne voulait pas être John Lennon, l'ancien Beatle, une célébrité », explique Susan Ryan, auteure new-yorkaise qui organise des visites guidées sur le thème des Beatles.

Le deux-pièces du 105 Bank Street, où ils habitèrent de 1971 à 1973, est occupé depuis 25 ans par le même locataire, Roger Middleton, « conscient de l'héritage » du lieu.

John et Yoko rejoignirent vite les milieux de gauche de l'époque, et sortirent en 1972 un album, « Some Time in New York City, » très politique, abordant racisme, sexisme et incarcération.

Le FBI plaça Lennon sur écoute et le gouvernement de Richard Nixon ordonna son expulsion, début d'une longue bataille judiciaire. L'ancien Beatle n'obtint son permis de séjour qu'en 1976.

John le blagueur

C'est pendant ce bras de fer que Bob Gruen prit le célèbre cliché de Lennon faisant le signe de la paix devant la Statue de la Liberté.

Le photographe prit d'autres images devenues emblématiques, comme celle où le chanteur aux petites lunettes rondes, cheveux mi-longs, porte fièrement un t-shirt marqué « New York City. »

Bob Gruen raconte avoir pris plaisir à photographier une star « toujours prête à jouer avec les mots et à blaguer ».

« J'aurais vraiment aimé voir ce qu'il aurait fait avec Twitter, il était tellement doué pour les petites phrases », dit le septuagénaire.

Allan Tannenbaum, auteur de portraits intimes de John et Yoko, se souvient lui aussi de son sens de l'humour.

Une fois, alors que le couple était nu et simulait une scène de sexe, Lennon a embrassé Ono si longtemps qu'à un moment il s'est retourné et a lancé « C'est quoi, ça ? Ben Hur ? » Référence au célèbre film de près de quatre heures sorti en 1959...

« Ca a cassé la glace, tout le monde a rigolé », se souvient Tannenbaum. « J'ai la photo de cet instant, lui avec un grand sourire alors qu'il chevauche Yoko. Et elle qui rit, c'était génial ».

« Père au foyer »

Cette séance photos remonte à novembre 1980, peu après que Lennon fut revenu à la musique. Lui et Yoko venaient de sortir « Double Fantasy », le dernier album sorti de son vivant.

Cinq ans plus tôt, leur fils Sean était né, scellant la réconciliation du couple après quelque 18 mois de séparation, qualifiée de « weekend perdu » par Lennon.

Ils s'étaient retrouvés le 28 novembre 1974, en marge de ce qui devait être le dernier concert du natif de Liverpool lorsque, à la surprise de tous, il avait rejoint Elton John sur la scène de Madison Square Garden.

Après la naissance de Sean, en octobre 1975, Lennon vécut reclus au Dakota. La sécurité de l'immeuble, où vécurent d'autres stars comme Lauren Bacall et Judy Garland, était bien supérieure à ce qu'ils avaient connu à Greenwich Village.

« Je m'occupais du bébé, je faisais le pain, j'étais père au foyer (...) et j'en suis fier », disait l'ancien Beatle de cette période.

L'histoire du Dakota est désormais marquée par les balles qui visèrent John Lennon, et les gerbes de fleurs que viennent déposer, aujourd'hui encore, les fans du chanteur.

Amour réciproque

Après sa mort, Yoko Ono finança la construction du mémorial de Strawberry Fields, à l'entrée de Central Park, en face du Dakota.

Avec sa mosaïque « Imagine », offerte par des artisans italiens, l'endroit, bien que discret, est devenu lieu de pèlerinage.

Pour Ryan, qui avait 19 ans en 1980, l'assassinat de l'ex-Beatle a résonné à New York plus qu'ailleurs.

« Tout le monde en ville savait qu'il voulait vivre ici, qu'il voulait être l'un d'entre nous » dit-il. « Les New-Yorkais aimaient John ».

Et cet amour était réciproque.

« C'est la même chose partout, vraiment », disait Lennon en 1972 au magazine New Yorker. « Où que vous soyez, c'est là que les choses se passent. Mais plus encore ici à New York ».

« Ici, c'est plus sucré, et j'ai un faible pour les sucreries ». 


AlUla lance un projet de documentation des inscriptions

Parmi les sites les plus importants figure Jabal Ikmah, qui abrite des textes dadanites et d'autres textes anciens d'Arabie du Nord. (SPA)
Parmi les sites les plus importants figure Jabal Ikmah, qui abrite des textes dadanites et d'autres textes anciens d'Arabie du Nord. (SPA)
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  • La RCU crée un registre numérique complet de plus de 25 000 inscriptions d’AlUla, mettant en lumière 10 langues et écritures issues de différentes périodes historiques
  • Le projet, accompagné de programmes de formation et de publications scientifiques, renforce la préservation et l’étude d’un patrimoine culturel vieux de 3 000 ans

RIYAD : La Commission royale pour AlUla a lancé un projet visant à analyser et documenter plus de 25 000 inscriptions découvertes sur divers sites de la région, datant de l’âge du fer jusqu’à la fin de la période islamique.

La RCU souhaite protéger le patrimoine culturel et faire progresser la recherche sur l’histoire de l’écriture dans le nord-ouest de l’Arabie, a-t-elle annoncé récemment dans un communiqué de presse.

Le projet vise à établir un registre numérique complet des inscriptions d’AlUla grâce à une analyse linguistique et à la numérisation 3D, tout en reliant chaque découverte à son contexte historique et culturel.

La diversité des langues et des écritures — au nombre de 10 — souligne le rôle historique d’AlUla en tant que carrefour des civilisations et centre d’échanges culturels.

Parmi les sites les plus remarquables figure Jabal Ikmah, qui abrite des textes dadanitiques et d’autres inscriptions nord-arabiques anciennes, reconnues par le Registre Mémoire du monde de l’UNESCO en 2023 pour leur valeur documentaire.

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Plusieurs vallées, dont celle de Wadi Abu Oud, recèlent des inscriptions rupestres et des gravures rupestres représentant la vie quotidienne et des symboles tribaux. (SPA)

Jabal Al-Aqra présente également une collection d’inscriptions arabo-islamiques anciennes associées aux routes de pèlerinage, tandis que les chemins reliant Dadan et Hegra comptent parmi les plus anciennes inscriptions arabes liées au commerce et aux voyages.

Plusieurs vallées, dont Wadi Abu Oud, renferment des inscriptions lihyanites et des gravures rupestres représentant la vie quotidienne et les symboles tribaux, offrant un aperçu des interactions humaines avec l’environnement naturel à travers différentes époques.

Parmi les exemples les plus remarquables figure l’inscription de Zuhayr, datant de la 24ᵉ année après l’Hégire. Elle fournit une preuve précieuse de la contribution d’AlUla à la diffusion précoce de l’écriture arabe et de son rôle dans l’enregistrement des transformations historiques qui ont façonné la région.

Le projet inclut également des programmes de formation pour les étudiants en archéologie et les personnes intéressées par le patrimoine documentaire, ainsi que des initiatives de sensibilisation du public.

Les résultats seront publiés dans une série de revues scientifiques spécialisées afin de soutenir la recherche et l’éducation dans les domaines de la langue, de l’histoire et de l’archéologie.

Par cette initiative, indique le communiqué, la RCU réaffirme son engagement à protéger un patrimoine culturel couvrant plus de 3 000 ans.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Tea Trunk, la nouvelle culture du thé haut de gamme signée AVANTCHA

Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
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  • Le Tea Trunk d’AVANTCHA allie design, fonctionnalité et savoir-faire pour transformer la dégustation du thé en expérience d’exception
  • Fabriqué à la main et proposé avec une sélection de thés et accessoires exclusifs, il symbolise l’élégance contemporaine du rituel du thé

DUBAÏ : Le concept de dégustation du thé prend une nouvelle dimension.

Le Tea Trunk incarne l’évolution ultime de la volonté d’AVANTCHA de créer des pièces intemporelles capables de transformer les rituels du quotidien en expériences extraordinaires.

Conçu pour les connaisseurs et les collectionneurs, le Tea Trunk allie un artisanat d’exception à une fonctionnalité sans égale, offrant une expérience unique qui redéfinit le rituel moderne du thé.

Le Tea Trunk est bien plus qu’un objet de luxe : c’est une déclaration de goût raffiné. Chaque détail – du noyau en bois massif enveloppé de cuir véritable aux fermoirs en acier inoxydable poli et aux finitions appliquées à la main – reflète l’engagement d’AVANTCHA envers l’art et la perfection.

Cette pièce exclusive est autant une œuvre de design qu’un objet utilitaire, chaque malle étant fabriquée individuellement pour garantir qu’aucune ne soit identique.

À l’ouverture, le Tea Trunk révèle une sélection soigneusement choisie des meilleurs thés et accessoires AVANTCHA. Il comprend une gamme sophistiquée d’essentiels du thé : six verres à double paroi, une théière Kata, deux théières Solo, et bien plus encore, offrant une expérience complète à ceux qui apprécient le rituel du thé. Le plateau supérieur sert de surface de préparation raffinée, avec une balance intégrée pour un dosage précis, tandis que des roulettes dissimulées facilitent son déplacement dans les résidences, les espaces événementiels et les hôtels de luxe.

« Chaque élément du Tea Trunk a été pensé pour sublimer l’expérience du thé, alliant art, fonctionnalité et raffinement », explique Marina Rabei, cofondatrice d’AVANTCHA. « Il ne s’agit pas seulement de thé, mais de créer des moments riches de sens, ancrés dans la tradition et magnifiés par le design contemporain. »

L’héritage d’AVANTCHA en matière d’artisanat et de luxe s’étend aux destinations et marques les plus prestigieuses au monde, avec des expériences de thé sur mesure pour Cartier, Gucci et Fendi, ainsi que des collaborations avec des résidences royales et des hôtels emblématiques tels que The Royal Atlantis, Emirates Palace et Four Seasons.

En savoir plus: avantcha.com/pages/tea-trunk

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp


Riyadh Season 2025 lance “Beast Land”

La zone proposera plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, dont le Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin et un saut à l'élastique de 50 mètres de haut. (SPA)
La zone proposera plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, dont le Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin et un saut à l'élastique de 50 mètres de haut. (SPA)
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  • Située près de Boulevard City et Boulevard World, la nouvelle attraction promet une expérience spectaculaire

RIYAD : L’Autorité générale du divertissement (GEA) a annoncé que les billets sont désormais disponibles pour Beast Land, qui ouvrira ses portes le 13 novembre, dans le cadre de la Riyadh Season 2025.

Située à proximité de Boulevard City et Boulevard World, cette nouvelle zone de divertissement propose une expérience immersive de grande ampleur, inspirée par l’univers du défi et de l’aventure.

Développée en collaboration avec le célèbre YouTubeur américain MrBeast (Jimmy Donaldson), Beast Land s’étend sur plus de 188 000 mètres carrés et combine jeux, aventures et spectacles interactifs accessibles à tous les âges.

La zone comprendra plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, parmi lesquelles la Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin, ainsi qu’un saut à l’élastique de 50 mètres. Une “Beast Arena” dédiée proposera 10 défis compétitifs réalistes mettant à l’épreuve la vitesse, la précision et les réflexes, tels que Tower Siege, Battle Bridge et Warrior Challenge.

Le site accueillera également une zone de jeux pour enfants et plus de 20 points de restauration, faisant de Beast Land “une destination complète pour l’aventure et le divertissement.”

Beast Land sera ouverte de 16 h à minuit en semaine, et jusqu’à 1 h du matin les week-ends.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com