«Pas à pas», nous résoudrons les problèmes de la région, assure Faisal ben Farhane

Le prince Faisal ben Farhane, ministre saoudien des Affaires étrangères (Photo, SPA).
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(Photo, SPA)
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Publié le Samedi 20 mai 2023

«Pas à pas», nous résoudrons les problèmes de la région, assure Faisal ben Farhane

  • L'une des principales conclusions de la réunion à Djeddah était la nécessité de mettre l'accent sur la promotion de l'action arabe conjointe en faveur de la sécurité, de la stabilité et de la souveraineté
  • Un aspect de cette action conjointe comprenait la réadmission de la Syrie à la Ligue arabe et la présence du président Bachar al-Assad au sommet

RIYAD: À l'issue du 32e sommet de la Ligue arabe vendredi, le prince Faisal ben Farhane, ministre saoudien des Affaires étrangères, a pris la parole, accompagné du secrétaire général de la ligue, Ahmed Aboul Gheit, pour mettre en avant certains des points importants de l'événement et les nouvelles initiatives qui ont été convenues.

L'une des principales conclusions de la réunion à Djeddah était la nécessité de mettre l'accent sur la promotion de l'action arabe conjointe en faveur de la sécurité, de la stabilité et de la souveraineté dans les pays arabes. Un aspect de cette action conjointe comprenait la réadmission de la Syrie à la Ligue arabe et la présence du président Bachar al-Assad au sommet.

Le sommet a également marqué d'autres jalons et moments historiques, notamment la première participation et visite du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Lors de son discours, il a appelé à un soutien accru pour son peuple et a mis en avant les efforts visant à renforcer les relations entre l'Ukraine et le monde arabe.

Le prince ben Salmane a accueilli les dirigeants et les chefs d'État à leur arrivée au sommet et a présidé la 32e session ordinaire du Conseil de la Ligue arabe. Dans son discours d'ouverture, il a souhaité la bienvenue à Assad de retour au sommet après les 12 années de suspension de la Syrie de l'organisation.

« Nous espérons que le retour de la Syrie à la Ligue arabe marquera la fin de sa crise », a déclaré le prince ben Salmane.

« Nous assurons les pays voisins et les amis de l'Occident et de l'Orient que nous avançons vers la paix, la bienveillance, la coopération et la construction d'une manière qui réalise les intérêts de nos peuples et préserve les droits de notre nation. »

Il s'est également réjoui de la présence d'Assad au sommet et de la décision de la Ligue arabe de réadmettre la Syrie dans l'organisation.

« Nous espérons que cela soutiendra la stabilité de la Syrie, le retour à la normale et la reprise de son rôle habituel dans la nation arabe, d'une manière qui profite à son peuple et soutient toutes nos aspirations pour un avenir meilleur pour notre région », a déclaré le prince ben Salmane.

« Nous ne permettrons pas à notre région de se transformer en champs de conflit. Il suffit de tourner la page du passé en se souvenant des années douloureuses de conflits que la région a traversées, car elles ont causé des souffrances à son peuple et entravé le processus de développement. »

Bien que la Ligue arabe ait réadmis la Syrie, l'administration Biden à Washington et ses alliés européens continuent de maintenir une politique d'isolement visant Assad et son régime.

Après le sommet, le prince Faisal a déclaré que « le dialogue avec la Syrie était nécessaire, et nous comprenons le point de vue de nos alliés occidentaux et nous entamerons des pourparlers avec nos partenaires ».

Il a également déclaré que les pourparlers visant à résoudre les crises en cours au Soudan avaient été l'un des principaux sujets du sommet, mais qu'il était trop tôt pour parler d'une quelconque sortie de crise.

« La situation au Soudan est malheureuse et il est important d'atteindre un cessez-le-feu maintenant ; le Royaume travaille avec les États-Unis pour parvenir à un cessez-le-feu humanitaire », a déclaré le prince Faisal.

Lors de son discours d'ouverture, le prince ben Salmane a exprimé l'espoir que le dialogue soit la base de la préservation de l'unité du Soudan et de la sécurité de son peuple.

L'un des principaux sujets de discussion lors du sommet, et l'une des priorités majeures de la politique étrangère du royaume, était la cause palestinienne et son importance en tant que question centrale pour les Arabes et les musulmans.

Le conflit au Yémen était un autre sujet important et le prince ben Salmane a déclaré : « Nous travaillons également pour aider les parties yéménites à parvenir à une solution politique globale qui mette fin à la crise yéménite. »

Cinq nouvelles initiatives arabes ont émergé du sommet. Elles comprennent des plans pour enseigner l'arabe aux locuteurs non natifs, en ciblant les immigrants arabes de deuxième et troisième génération afin de renforcer la communication entre les pays.

La deuxième initiative est une initiative culturelle et verte qui vise à développer des politiques culturelles liées à la durabilité et à soutenir des pratiques culturelles respectueuses de l'environnement qui profitent à l'économie créative dans les pays arabes.

Une troisième initiative met l'accent sur la sécurité alimentaire, en mettant l'accent sur des chaînes d'approvisionnement durables pour les produits alimentaires de base dans les pays arabes. Elle vise à fournir des opportunités d'investissement économiquement viables qui peuvent contribuer à améliorer la sécurité alimentaire.

Une nouvelle initiative de recherche se concentrera sur la désalinisation de l'eau, dans le but de partager des connaissances et une expertise pouvant réduire les coûts et accroître l'efficacité des processus de désalinisation.

Enfin, la dernière nouvelle initiative est la création d'un groupe de réflexion pour la recherche sur la durabilité et le développement économique. Elle vise à promouvoir de nouvelles idées pour un développement durable et à souligner l'importance de la coopération en matière de recherche conjointe et multilatérale ainsi que des partenariats stratégiques.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite et l'Iran réaffirment leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin

Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
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  • Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a participé mardi à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint

RIYAD : L’Arabie saoudite et l’Iran ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin lors d’une réunion tenue mardi à Téhéran.

Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a assisté à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint entre l’Arabie saoudite, l’Iran et la Chine.

Les parties saoudienne et iranienne « ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin dans son intégralité, ainsi que leur volonté de renforcer les relations de bon voisinage entre leurs pays, dans le respect de la Charte des Nations unies, de la Charte de l’Organisation de la coopération islamique et du droit international », a indiqué l’Agence de presse saoudienne dans un communiqué.

L’Arabie saoudite et l’Iran ont également salué le rôle positif continu joué par la Chine ainsi que son soutien constant à la mise en œuvre de l’Accord de Pékin.

De son côté, la Chine a réaffirmé sa disponibilité à poursuivre son soutien et à encourager les démarches entreprises par le Royaume et l’Iran pour développer leurs relations dans divers domaines.

Les trois pays ont salué les progrès continus dans les relations saoudo-iraniennes et les perspectives qu’ils offrent à tous les niveaux, a ajouté la SPA.

Les trois pays ont également appelé à une cessation immédiate des agressions israéliennes en Palestine, au Liban et en Syrie.

Ils ont en outre condamné tout acte portant atteinte à l’intégrité territoriale de l’Iran.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne dit avoir frappé des infrastructures du Hezbollah au Liban

Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
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  • L’armée israélienne affirme avoir frappé plusieurs infrastructures du Hezbollah dans le sud du Liban, dont un site de lancement, un complexe d’entraînement et des installations militaires, malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Le contexte reste tendu depuis l’assassinat de Hassan Nasrallah en 2024, tandis que Washington presse Beyrouth de désarmer le Hezbollah, une demande rejetée par le groupe et ses alliés

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé tôt mardi avoir frappé des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah pro-iranien dans le sud du Liban.

Les forces armées israéliennes ont indiqué "avoir frappé des infrastructures appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", dont un site de lancement utilisé pour des attaques contre Israël, dans un communiqué publié sur plusieurs réseaux sociaux.

Elles disent avoir ciblé également un complexe d'entraînement de la force al-Radwan, une unité d'élite, des champs de tir, des zones d'entraînement aux armes pour divers types d'armes et des structures militaires appartenant au Hezbollah.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe chiite pro-iranien, Israël continue de mener des attaques régulières le visant dans ses bastions libanais, et d'occuper cinq points frontaliers dans le sud du Liban.

Israël avait menacé début novembre d'intensifier ses attaques au Liban, accusant le mouvement de se "réarmer".

Le Hezbollah a été fortement affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe, un plan auquel le Hezbollah et ses alliés s'opposent en invoquant notamment la poursuite d'une présence israélienne sur le territoire libanais.


Accord Arabie saoudite-Qatar pour une liaison ferroviaire à grande vitesse

Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
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  • L’Arabie saoudite et le Qatar lancent une ligne TGV de 785 km reliant Riyad à Doha, achevée d’ici six ans et destinée à transporter plus de 10 millions de passagers par an
  • Le projet, estimé à 115 milliards de SR, vise à renforcer l’intégration régionale, stimuler commerce et tourisme, et soutenir la transition vers des transports durables

RIYAD: L’Arabie saoudite et le Qatar ont signé lundi un accord pour construire une ligne ferroviaire à grande vitesse reliant les deux pays.

L’annonce est intervenue à l’issue d’une rencontre à Riyad entre le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, tenue dans le cadre du Conseil de coordination saoudo-qatari.

La liaison ferroviaire, qui connectera l’aéroport international King Salman de Riyad à l’aéroport international Hamad de Doha, constituera une première pour les deux nations et réduira le temps de trajet entre les deux capitales à seulement deux heures.

Selon un communiqué conjoint, le projet devrait être achevé d’ici six ans et créer 30 000 emplois dans les deux pays. Une fois opérationnel, il transportera plus de 10 millions de passagers par an.

Les dirigeants ont assisté à la signature de l’accord au palais Al-Yamamah à Riyad, où ils ont également coprésidé la huitième session du Conseil de coordination qataro-saoudien.

L’accord a été signé par le ministre saoudien des Transports et des Services logistiques, Saleh Al-Jasser, et par le ministre qatari des Transports, cheikh Mohammed ben Abdulla ben Mohammed Al-Thani. Il est considéré comme une étape stratégique visant à renforcer la coopération, l’intégration développementale et le développement durable, et à démontrer un engagement commun en faveur de la prospérité régionale.

La ligne à grande vitesse s’étendra sur 785 km et accueillera des trains capables de dépasser les 300 km/h. Plusieurs arrêts sont prévus entre les deux aéroports, notamment à Hofuf et Dammam.

Le service devrait considérablement améliorer les déplacements ferroviaires dans la région et stimuler le commerce ainsi que le tourisme. Le bénéfice économique pour les deux pays est estimé à 115 milliards de riyals saoudiens (30,6 milliards de dollars).

Conçue avec des technologies de pointe et une ingénierie intelligente, la ligne contribuera également à la durabilité environnementale en réduisant les émissions de carbone et en soutenant la transition vers des modes de transport plus efficaces et innovants. Elle constitue l’un des projets clés soutenant le développement régional et renforçant la connectivité ainsi que l’intégration au sein des pays du Conseil de coopération du Golfe.

Au cours de la réunion du conseil, les deux parties ont souligné la solidité de leurs liens économiques, avec un commerce bilatéral en 2024 en hausse de 634 % depuis 2021, à 930,3 millions de dollars (hors réexportations).

Le cheikh Tamim était accompagné lors des discussions par le Premier ministre, cheikh Mohammed ben Abdulrahman ben Jassim Al-Thani, ainsi que par d’autres hauts responsables.